jeudi 24 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je suis assis à ma table de travail, à mon poste. Vendredi, j’aimerais bien recevoir du courrier ce matin. Je me suis réveillé parce que je faisais un cauchemar. Je respire par le nez c’est comme si j’entendais le gazouillis des oiseaux… Hier j’ai regardé l’émission télé des Racines et des Ailes comme toujours c’étais magnifique, des superbes images d’un pays que j’aime beaucoup, images idylliques qui donnent envie d’aller y habiter mais faut pas oublier que c’est un show pour bosser là-bas c’est surement pas très drôle disons que j’aimerais y passer de longues vacances. J’attendrai pas mes noces pour y retourner. J’y vais avec mon senti, La France ça me rappelle un voyage que j’avais fait avec ma fiancée de l’époque, on s’entendait pas toujours sur ce qu’on voulait voir, voulait faire… Je me rappelle un bistro où les gars jouaient au billard, ils me prenaient pour un américain où un allemand avec mon t-shirt Jack Daniel’s tout étonné qu’ils étaient de m’entendre parler français… Le commis de l’hôtel était passé en coup de vent pour prendre un petit verre de blanc, j’imagine qu’il faisait ça à tous les jours en sortant du boulot. Je me souviens pas dans quelle ville on était, mais nous étions en face de la gare… Moi à cette époque je buvais toujours beaucoup d’alcool, du vin rouge s’il vous plait… Depuis ce temps je suis retourné en France et je n’ai pas bue ça m’a permis de rencontrer du beau monde, de faire de belles choses… Des racines et des ailes, ce sont des paysages vue d’avion qu’on ne verras jamais ailleurs que dans cette émission, c’est enchanteur. Moi regarder ça, me calme, me donne le désir de partir… Je me sent moins colonisé en France qu’en Ontario. Avec la copine c’était mon premier voyage outre-mer, on avait une voiture pour se promener dans la région Rhône-Alpes, j’aimais quand on passait dans des villages où y’avait marché. On s’arrêtait pour se promener dans les étals juste sentir le pouls… C’était je crois un an avant les Olympiques d’Albertville. Depuis je suis retourné mais à Paris… Cette nuit c’est mon senti de voyageur, les gens savent maintenant que j’aime voyager, cette énorme angoisse, anxiété de la schizophrénie est maintenant disparue c’est tant mieux, ça va depuis que je ne bois plus, ma grande difficulté c’était d’être seul mais avec ma vie spirituelle c’est remplis. Je consulte moins et quand ça ne va pas j’appelle un copain. Premier voyage en France c’était le printemps… Je vais maintenant essayer de vous traduire en mots mon senti, ça me fait pas mal et comme je disais l’autre fois vous écrire me calme. Je cherche comme toujours, pense aux magnifiques Alpes, maintenant va falloir que je me rende dans les Rocheuses, ça aussi c’est loin… Je cherche quelques mots . Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Je pense que cette nuit encore j’ai fait la job. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a des travaux dans le parc, il fait beau, la voisine se promène encore sur la passerelle. C’est difficile d’écrire quand tu à rien à dire. Ce à quoi je pense c’est toujours l’argent, pourtant… J’ose plus sortir, les journées vides après le crescendo printanier, sont là. Je me cherche plus où crécher ça fait longtemps que j’habite au même endroit, j’y suis bien. J’écoute c’est difficile d’entendre ma voix intérieure, on entends que la machinerie et les klaxons, les voitures, les autobus et les camions qui passent. Je crois que l’économie va bien, je sais pas ce qu’ils vont faire du parc Jos Montferrant  en face… Parfois mon passé refait surface, c’est inutile… Cet après-midi tout est calme. J’ai plus envie de jouer au dur, je n’en suis pas un. Je cherche comment je pourrais aider avec mon expérience, mais non je suis pas un gros cave… Vous pouvez toujours le penser mais y’a des choses que je répéterais plus. Victor Lévy Beaulieu écrivais, on le sait jamais avant!  Je suis triste, mais non je suis pas un voleur de sacoche… J’ai pas toujours été honnête mais je suis jamais descendu si bas… Aujourd’hui le facteur à rien laissé parfois je crois que la poésie c’est pour les enfants pourtant si je m’en étais tenus à ça, je serais mieux aujourd’hui… Sensiblerie? Je sais pas, être sensible et même hypersensible c’est un défaut? J’ai changé mon horaire d’écriture… Je pense encore aux avions, à cette photo qu’il y avait dans les bureaux de la shop, j’ai jamais su quel modèle c’était, je crois que ça venais de chez McDonnell-Douglas, ils avaient des contrats qui venaient de là… Je me vois assis dans l’avion d’Air France, j’écoute un film sur le syndrome d’immuno déficience acquise, c’est étrange on en parle plus, pourtant y’a toujours des toxicomanes, des relations sexuelles non-protégées, je pense pas que la pandémie soit finies même avec la trithérapie. Y’a des amis qui sont disparus, ils étaient pas guéris juste en sursis. Le film c’est Cent vingt battements par minutes, excellent et explicite, torride parfois, on y confine un peu trop la maladie au monde gay… Y’a un gars qui se fait bronzer dans le parc, je crois que les travaux sont terminé pour aujourd’hui, la bronzette en ville je trouve ça débile… Manger des gâteaux, j’ai finis mon repas oignon viande hachée pommes de terre et carotte. C’est pas de la grande cuisine mais ça bouche un coin. Tout ce que je vous raconte c’est pas nouveaux je me répète. Voyage, écriture, groupe d’entraide, pièce de théâtre tout ça c’est presque terminé reste que le groupe d’entraide Reprendre pouvoir qui semble à ses derniers sursauts on verras lundi prochain… Voilà dans une semaine on serras en juin, tout ça va trop vite. Je sais pas si on va toujours faire le pic-nic. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien faire. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Rien d’onirique cette nuit juste la réalité, y’a une odeur de fumé… Ai regardé une émission voyage en Indonésie à la télé, je sais pas si j’irais, c’est surtout des temples qu’il y a à voir… J’y vais comme toujours avec mon senti parfois je me vois comme un pauvre idiot un pauvre innocent de l’ancien temps, on les gardais chez soi je sais pas trop pourquoi. Je crois que c’était plus économique… Je suis assez intelligent pour me débrouiller dans la ville, la première génération sans rejeton de Montréalais… Maintenant les « fous » sont laissés à eux même dans les rues, ils ont peur de l’hôpital… Je me rappelle ces mauvaises revues trouvées dans les fossés de l’autoroute. Ils marchent parfois ils sont en bande de deux où trois et commettent de petits crimes, la police les connait… Ai pris une douche et me suis parfumé, me rappelle du patriarche qui croyait que j’avais fumé du pot parce que j’avais les yeux rouge, c’était le savon de la douche qui causait une irritation… Jeudi déjà, on m’a dis hier que ça prenait quarante-cinq jours pour rétablir ma marge de crédit après une fraude, y’a un mélange de parfum de pâte pâtissière et d’odeur de mouffette… J’ai pas encore compris pourquoi « les fous » ordinaires associent toujours le mythe d’Émile à leurs malheurs, une sorte de névrose? Ils associent tous leurs destins à ça… À Terrebonne y’avait pas énormément de malade mentaux, je me souviens qu’à la sortie de l’école y’avait des hommes qui attendaient en lisant des revues cochonnes. Vous l’aurez lu cent fois celle là, l’association de la lecture à la perversité… Le jour se lève les oiseaux chantent, mais oui il faut lire, se faire une tête même si on risque d’être isolé, seul, avec des copains qui ne lisent et encore ils regardent les photos du journal de Montréal. Me souviens qu’après avoir passé la nuit dehors je trouvais irritant d’entendre les oiseaux, j’arrivais pas à dormir et me sentais coupable… J’ai longtemps vécu comme ça, maintenant les nuits je les passes chez moi, insomniaque, je manque d’inspiration… Me souviens que je puais le tabac et l’alcool et que dans l’autobus à moitié ivre j’essayais d’engager la conversation avec une jeune fille. Je ne suis qu’une pauvre chose, un être humain… J’essais de me trouver des qualités, la persévérance en est peut-être une, une tête de cochon comme on dit. Écrivain c’est rien, les gens préfèrent les cols bleu probablement parce qu’ils sont plus près du quotidien, à l’école on décourage systématiquement ceux qui veulent faire des « carrières » artistique. Les professeurs cherchent le génie comme ils est pas là souvent on te dirige vers la plomberie si t’est chanceux, sinon tu deviens un drop-out laissé à lui-même… Je termine et je retourne me coucher, j’aimerais bien avoir de la poste ce matin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! C’est finis encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 23 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le beau temps est revenus. J’ai dormis un peu cet après-midi. Je suis calme, me prépare un café, la grande poésie et ses mots épars semble pas pour moi. Ils se ramassent l’un après l’autre et finissent par former une phrase et parfois même dire quelque chose… Parfois mon cœur est doux, parfois mon cœur est double, y’a une discussion entre moi et moi. Le problème c’est pas que je me parle c’est que je me répond et souvent c’est pas la bonne solution… J’irai pas sur la rue et faire comme l’ami parler à haute voix, engueuler ceux qui n’y sont pas. Mercredi, milieu de semaine y’en a qui ont leurs paye aujourd’hui c’est un peu tôt dans la semaine, souvent il reste plus rien de la paye précédente… Je me souviens j’avais une ardoise dans un bar, j’y buvais de la bière à crédit. J’ai jamais compris comment ils faisaient et ce qu’ils auraient fait si j’avais pas payé. Cet après-midi j’ai fait des courses au supermarché, je pense au théâtre du Nouveau Monde qui était auparavant la comédie Canadienne, la semaine passé je jouais une sorte de trans dans des murs connus pour avoir présenté Lily Saint-Cyr, le théâtre Gayety à l’époque et ses vaudevilles déplorés par le clergé, faut dire que c’était la fin des années quarante, ce quartier de la ville était toujours le red light. Le vaudeville ça n’existe plus on a maintenant de l’humour kitch… Pour les danseuses effeuilleuses on en trouve à tous les coins de rues. Je n’y vais plus c’est pas dans mes valeurs… Me souviens des derniers burlesque, Monsieur Latulippe, Monsieur Grimaldi, Manda, LaPoune et Gilda il reste plus grand-chose de cette « école » Ti-Gus et Ti-Mousse on les voyait parfois dans mon enfance à la télévision de Télé-Métropole. Y’a eu des années où l’humour se faisait dans les cabarets, aujourd’hui je ne suis plus ça, les humoristes me plaisent moins disons que payer pour rire ça m’intéresse pas. Vous voyez j’ai perdu mon senti, il fait chaud la fenêtre est ouverte on entends les motos, les scooters et les autos… On peut rentrer à la maison à pieds en discutant avec un copain, moi je rentrais pas j’allais niaiser à la brasserie rue Saint-Laurent coin Mont-Royal, la devanture une fois ouverte donnait sur le trottoir, parfois je trainais dans une terrasse rue Saint-Denis jusqu’au jour où on m’a barré. Je buvais trop, trop vite on voulait plus me servir, une horde de portier de videur m’a jeté dehors sur le trottoir… C’était pas une mise en scène, le tordage de bras était réel, on aime bien les gens qui boivent mais pas ceux qui dérangent la clientèle. Je vous parle pas de Lucien Boyer que j’écoutais sur disque, le dernier des humoristes de cette trempe, je crois qu’il était trop vulgaire pour la télévision. Voilà! Je vous aurai encore écris un peu loin de mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 22 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voisins sont sur la passerelle et fument du pot… Je les entends discuter sans savoir ce qu’ils racontent. Aujourd’hui j’ai été très ému d’entendre un extrait du deux cent milles à l’heure de Fiori-Séguin, « ça fait du bien de se voir ensemble dans un lieu d’espoir, je crois en toé tellement fort si on chantais encore » Je trouvais ça bon mais je voulais pas perdre la face j’étais plus Offenbach, ça été de belles années, le centre culturel de Terrebonne dans l’ancien bureau de poste, ça a pas duré longtemps mais c’était bien, les étudiants de l’option théâtre de Sainte-Thérèse qui donnaient des shows, les musiciens de Laval, Saint-François et Duvernay, y’avait beaucoup de talents là., y’a une lectrice qui va surement se reconnaitre on essayait de monter une pièce ça a jamais abouti… Je vous écris là-dessus j’ai peur d’être con, on avait quand même du plaisir bien qu’un peu cruel pour certaine personnes… À cette époque là ma schizophrénie était pas encore virulente parfois je crois que je paye pour ces années là… Je suis devenus drifter, je dérivais et j’avais mal sans savoir comment l’exprimer au médecin, souvenir de ce médecin vietnamien du CLSC qui m’avait fait une injection dans le cuir chevelu, de la vrai médecine de guerre. Tout le monde était à sa place, faisait ses choses y’a que moi qui ne savait pas, ne savait plus. Je dérivais tout ce qui comptais c’est que je paye ma pension, j’y arrivais pourtant j’ai quitté la maison paternelle à cette époque là pour me retrouver à Baie-Comeau dans, ce que j’ai réalisé beaucoup plus tard, une maison de thérapie, trop con pour rester là et me soigner. Je suis descendus à Sault-aux-Moutons sans voiture, elle était en panne je l’ai abandonné, j’ai traversé à Matane pour coucher dans une chambre des résidences étudiantes du CEGEP je vous raconte ça et la douleur fait surface. Je l’ai certainement déjà écris ailleurs… C’est triste la côte-nord sous la pluie, c’est gris et je me perdais à regarder le fleuve. J’avais tout ce lot de souffrance à vivre, je devais payer pour mes médisances. Dehors j’entends une jeune fille qui parle comme là de L’amour de la pièce qu’on a écrit et monté. J’ai beaucoup aimé joué, je croyais qu’on y arriverais pas mais ça a marché, beaucoup grâce à la metteure en scène, une femme d’expérience et de métier. J’ai de la difficulté à vous décrire mon senti de cette époque, la descente aux enfers avait commencé ce fut pas long j’ai continué la consommation pour niaiser un peu au théâtre de la Dame de Cœur à Upton, je me vois dans la grange avec la décoratrice, il pleut deux hommes inconnus entrent je crois que c’est pour me tuer… Ils sont finalement partis, je sais pas trop ce que je faisait là. Je vous ai surement déjà écris tout ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de regarder un film sur mai soixante huit. J’avais douze ans je lisais ce qui se passait dans le quotidien La Presse. J’aimais bien Cohn-Bendhit, douze ans! Je connaissais rien aux hommes à la vacherie humaine ce sont les premières images de Paris que j’ai vues depuis ce temps Paris souffre encore, les attentats terroristes sévissent en France. Depuis ce temps je suis allé deux fois à Paris la magnifique, je me dis toujours que j’y retournerai. Souvenir de longues promenades, de visites au musée… La Tour Eiffel, le Louvre, le musée du Quai d’Orsay et les bistros… Je sais c’est des clichés, j’attendrai pas que Paris sois tranquille pour y retourner… Je marcherai encore sur les champs Élysée. Faut jamais oublier que la France c’est ma langue. Je crois vraiment que j’y ai des ancêtres… Je pense que je vais vous illustrer ça avec l’arc de la Défense au nom évocateur dans ce règne de la terreur… J’aime bien regarder les images de la France à la télé, écouter les actualités quotidiennes de France deux… Je pense que je vous l’ai déjà écris, je suis francophiles, un grand pays qui souffre. À l’époque dans ma vingtaine paranoïaque vous m’auriez dit que je visiterais la France plusieurs fois je vous aurais pas cru… Je crois que cet automne les snowbirds vont visiter, la Bretagne et la Provence, bravo! Deux régions éloignées une de l’autre mais où, je crois, y’a beaucoup de choses à voir… Je pense au Douce France du grand et regretté Charles Trenet, c’est encore un cliché mais c’est un beau… Moi, mon prochain voyage je vais essayer de loger rue Mouffetard à Paris, une rue typique que j’adore… Je vais attendre essayer de m’y rendre quand il y auras moins de touristes, en ce moment il est trop tôt… Oubliez pas que j’arrive de Lille au nord de la France, c’est beau mais c’est autre chose. Je pense à cette gentille discussion que j’ai eu dans le train avec un ami algérien qui s’en allait visiter sa mère dans une région dont j’ai oublié le nom. Je crois que c’était une des kabylie… J’ai remarqué une chose depuis que je voyage j’aime pas les au revoir parfois les gens sont trop gentils. J’ai finis par comprendre que c’est pas un complot, les français utilisent le si il vous plait d’une autre façon que la nôtre… La région c’est en Algérie pas en France, j’ai dit au copain de pas hésiter à venir à Montréal, c’est bien… Quand je pense à lui je suis un peu triste, pourtant il a un beau métier chauffeur d’autobus… Comme mon lecteur de la couronne nord de Montréal. J’aurai encore écris aujourd’hui, me reste que quelques mots de ce rêve Parisien… Mai tire à sa fin, Paris c’est loin pourtant c’est possible… Je vais vous faire une chute, j’y arrive en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore les vrais mots de la fin. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 21 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai la très émouvante chanson Yesterday des Beatles dans la tête, « I’m not half the man I use to be… ». Lentement je bois mon café, c’est la nuit, j’ai un peu dormis, dans le catalogue des œuvres immenses y’a l’homme rapaillé du regretté Gaston Miron. J’aimerais bien écrire une œuvre de cette envergure mais c’est de l’orgueil. Je veux laisser s’éteindre l’ego… Toujours chercher à dire le bien, le bon, le mieux c’est ma difficulté, ici on est pas dans le club Optimiste, la littérature fait acte et je reviens toujours au senti au stigmate. Je suis certain qu’il y a pas beaucoup de gens qui reconnaitrait être stigmatisé, mais non j’ai pas été victime, la schizophrénie on l’entends toujours comme un abus peut être, mais je crois que je suis ostracisé. Je suis à part au ban, c’est pour ça que j’écris pour ne pas me tuer parce que devant moi y’a plus rien, la vie s’est éteinte… Je prends pas la pose… Déjà une semaine de passée depuis la représentation, j’en garde un bon souvenir… Je m’attends pas à beaucoup de compréhension… Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a bien aimé ces vidéos Quel est l’impact de la stigmatisation?
Quelques petites difficultés de mise en page… Je me calme, les camions bruyants passent dans la rue, pour revenir à mon propos je suis déjà à la retraite, les gens pensent qu’on écris comme on fait du tricot, c’est pas du tout ça mon collègue poète en goguette au théâtre parlais du balafré, je me suis sentis visé, il disait bien le désespoir. La job c’est de donner vie aux mots du commun, leurs donner une charge de poésie qui les sort de la banalité… Selon un spectateur du show de la semaine passée je ferais une excellente Duchesse de Langeais, je pense au grand comédien le regretté Claude Gai… Le temps passe il file, je sais on aimerais bien que je me taise, que je ramasse plutôt des points, que j’aille au bingo où que je colle des timbres comme on le faisait y’a cinquante ans… Je reviens à ces coupures budgétaires, ces dédommagements qu’on veut plus nous donner, je sais pas si c’est pour nous faire taire, nous faire rentrer dans le rang on semble plus avoir besoin de notre parole, selon le ministère l’expérience ça se donne, je suis pas d’accord… Parfois je crois qu’ils ne veulent pas que les choses changent, que tout le monde reste à sa place d’ostracisé et que ce soit « bizzness as usual », ils ont la recette du rétablissement facile, quelques médicaments, un montant de sécurité du revenu et un peu de bénévolat et voilà tu est en selle mais eux quelles valeurs ils ont? Voilà, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard