vendredi 11 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je rencontre l’infirmière pour des prélèvements sanguins. Je crois que je vais lui donner quelques signets de la pièce qu’on créeras au Théâtre du Nouveau Monde. Je pense encore à mon voyage à Lille, à son magnifique beffroi bien utile pour s’orienter. Je crois vous en avoir déjà parlé… J’aimerais beaucoup calmer mon obsession postale, recevoir du courrier significatif. Je suis pas triste ce matin, hier j’ai donné une entrevue à un journaliste de la télévision, ça aussi vous le savez! J’entends le sifflet du train, la gare de triage est tout près. La nuit à pars le rêve il se passe pas grand-chose et quand on les retiens pas… Tout s’est replacé dans mes appareils électronique, je touche du bois pour que ça reste comme ça. Je vais peut-être me récompenser aujourd’hui et me payer une poutine. Je prends mon temps ce matin, comme toujours. J’avance lentement dans cette écriture matinale, ça a pris un peu de temps mais maintenant je suis réveillé. Je remercie ma lectrice secrétaire retraité du CEGEP de l’Outaouais pour ses commentaires. La directrice du Théâtre du Nouveau Monde est une force de la nature elle à une énorme capacité de travail en plus d’avoir une très grande culture. Moi là-dedans je ne suis que du menu fretin. J’ai toujours l’odeur de mon parfum, je sais pas où je vais avec des phrases pareilles, mon nom c’est pas Claude Meunier, je manie très mal l’absurde. Mais non! Je me dénigrerai pas cette nuit on compare pas des oranges avec des pommes, il est grand je suis petit. J’ai bien écris quelques lignes mais rien qui s’approche de ses succès. C’est vendredi y’en a qui ont couché sur la corde à linge, la nuit dehors à siphonner de l’alcool, il reste plus rien pour la bouffe et le loyer…  Je reviens à mon senti, tôt le matin ça me fait pas mal. Je sais que les gens honnêtes dorment, les autres rigolent en pensant à ceux qui s’en vont au boulot… Y’a ces mondes de phantasmes avec des films porno des danseuses nues de l’alcool et de la dope pour qui en veut… Ça n’arrête jamais, je ne mets plus les pieds là trop peu pour moi… J’ai des démangeaisons sur les doigts, de l’eczéma je crois, j’arrête de me gratter. J’ai pas de nouvelles pour mon impôt fédéral, mon lecteur de Deux-Montagnes me dis de pas m’en faire que c’est dans le nuage… Mon senti je sais pas comment vous le traduire cette nuit, ma rage des avions est passée, j’ai quand même envie de partir pour je ne sais où, l’Italie peut-être. C’est vendredi, y’a quand même des gens qui travaillent le week-end. Je me cherche une façon décente de terminer. Je pense à l’anniversaire de la matriarche, c’est fin mai je crois… Voilà c’est la chute, je descends en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, je prends encore un peu de votre temps. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 10 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour ce soir, le ciel se couvre de gros nuages gris. J’ai passé l’après-midi à répéter au Théâtre du Nouveau Monde, on m’a libéré plutôt j’étais pas dans certaines scènes. J’y retourne lundi après midi pour la générale et après on joue à sept heure. Radio-Canada à fait un reportage qu’on devrais voir en fin de semaine sinon je crois que ça seras disponible sur les réseaux sociaux. En attendant je vais lire la pièce pour m’imprégner un peu plus et essayer de faire travailler ma mémoire. La fenêtre est ouverte, un vent frais entre dans l’appartement… J’avais un problème avec ma tablette électronique j’ai réussis à le régler. Je sais pas avec quoi je vais vous illustrer cet écris… Je leurs ai bien dis que je suis pas un comédien, j’ai un rôle pas très viril mais ça me va. Ça verdis, c’est beau, jeudi soir vers cinq heure y’avait pas beaucoup de monde dans le métro je crois que plusieurs sont allés prendre un pot après le boulot. Moi j’y pense même pas ce serait recommencer le cycle infernal, j’en sortirais pas avec tous mes morceaux. Je radote toujours la même histoire, si vous voulez une histoire différente passez au TNM lundi soir, on va briller de tous nos feux. J’ai toujours de la difficulté avec le travail d’équipe, de troupe, mais je fais un effort… Mardi prochain j’ai un conseil d’administration pour la radio, après ça va être la pause de l’été. Je fais chauffer le four me suis rappelé que j’avais un macaroni à la viande dans le frigo ça seras mon souper… Ce soir je suis pas trop brûlé… J’ai pas envie d’aller dans le négatif vous avez eu votre dose cette semaine. C’est particulier tous ces gens d’horizons différents qui se réunissent pour créer une pièce de théâtre… J’envie les gens qui rigolent en travaillant, moi je prends tout ce qui se passe comme de petites fin du monde, c’est grave! Le macaroni est au four, lentement la nuit tombe. Je commenterai pas le jeu de mes collègues, ils se tirent très bien d’affaire.  Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo du buste de Nelligan, c’est toujours étonnant comment ceux qui souffrent l’ont toujours en référence ce cher Émile. J’imagine que dans le désespoir on se reconnait dans ses vers. Voilà! Quand j’appelle Émile dans mes textes je deviens muet, je sais plus trop quoi dire, pourtant y’a tant de grands poètes… On dirais qu’il n’y a que lui qui est resté avec son destin pathétique à l’hôpital, à l’asile comme on disait dans le temps… Son grand art il l’a fait avant son enfermement… Je sais pas si ça existe le syndrome Nelligan? La poésie elle est maintenant au coin de la rue et sur les places publiques, le grand art ce sont les enseignants qui en ont le monopole c’est pas plus mal. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 9 mai 2018

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est l’enchainement dernière répétition avant la générale. J’y crois! J’y crois qu’après tout ce travail on va avoir une pièce de théâtre. Hier en revenant j’ai eu l’heureuse surprise de rencontrer une cousine… Je vais à mon senti, j’ai dormis, je suis reposé. J’invite tous ceux qui me lisent au Théâtre du Nouveau Monde lundi prochain à sept heure, l’entrée est une contribution volontaire. Je vous avoue que j’ai hâte d’y arriver. C’est la nuit, je respire par le nez ça me calme. Hier il faisait tellement beau, la Catherine grouillait de monde. Je me sentais en voyage, parfois j’ai moins peur des foules… Je crois qu’on va voir des journalistes aujourd’hui… Dans mes collègues je crois qu’il y en a deux ou trois qui font du « bitchage », des choses inutiles. J’ai beaucoup plus peur de ça que de jouer… Je m’efforce quand même de tous les aimer même ceux qui me sont antipathique. Y’a une émotion qui monte, des larmes, parfois je lis entre les lignes, je préfère croire que je suis dans l’erreur… Dix-huit comédiens ça fait beaucoup de monde à placer. Le temps est superbe, la fenêtre est ouverte, j’aimerais bien recevoir du courrier aujourd’hui. Je veux pas commenter le jeu des copains, ils font ce qu’ils ont à faire et moi aussi. Je sais y’a de meilleurs comédiens que moi mais y’en a qui tirent toute la couverte vers eux. Enfin je vais essayer quand même de servir la pièce, de me mettre au service de la pièce… Quand j’arrête d’écrire l’émotion monte, le bitchage ils y en a qui croient que ça fait partie de la dramaturgie. Je prends ça comme un travail ces gens là viennent pas coucher chez moi. J’ai peur, c’est la terreur j’espère que tout va bien se passer. Je me répète j’essais de voir où m’emmène mon senti. J’ai pas tellement besoin d’éloge, après les fleurs viennent le pot. Lentement ça se calme, y’a toujours cette idée du succès d’estime, je m’en kalisse de ça, faut que j’écrive pour les bonnes raisons, first! J’écris pour me démêler second! Je crois que j’ai quelque chose à dire et third! Pour m’amuser, le reste n’est que broutilles. Quand je veux écrire trop vite, les choses ne viennent pas j’arrive pas à nommer l’émotion… Je sais je pourrais faire des vers de mirliton mais c’est pas la poésie… Je sais aussi qu’avec quelque mots bien senti je peux vous émouvoir, c’est pas une très bonne façon de nommer l’émotion. Y’avait ces nuits d’angoisses, ces moments où je plaçais la radio dans la fenêtre de la chambre pour faire entendre de la « bonne » musique au quartier une musique qui disait ce que je ressentais. J’étais, je suis un pauvre fou… J’essais de terminer de la meilleure façon. J’ai été content de vous écrire encore cette nuit. Voilà j’arrive à la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 8 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée de mardi, j’ai dormi un peu, demain après-midi j’ai une répétition de la pièce de théâtre. Je pense à y’a trente ans où on avait essayé d’en monter une, ça avait foirée… Je sais qu’il y en a qui vont dire on l’a déjà fait, oui, mais pas comme ça dans un théâtre professionnel  avec une metteur en scène chevronnée et des comédiens impliqués. On réinventeras pas la roue mais y’a moyen de la faire rouler autrement… J’ai toujours été attiré par les arts, dehors une voiture passe on entends ce que j’appellerais du old school. Je pense aux intervenants, intervenantes qui deviennent « artistes » je prends ça personnel c’est comme si ils m’enlevaient quelques choses. Je sais c’est pas une chasse-gardée des personnes en rétablissement, je ne saurais comment dire je trouve leurs démarche malhonnête, intervenantes elles ne voulaient pas être sur le même pied que les souffrants en rétablissements voilà que maintenant elles nous enlèvent un espace virtuel de création enfin chacun est libre de faire ce qu’il veut… J’ai envie de faire comme le pape Artaud et de les excommunier… Je crois qu’on me prend pour un bouffon mais ce que j’écris est pour moi vital, j’ai besoin de place mon orgueil dirais de toute la place. Je suis toujours étonné de voir qu’avec les réseau sociaux les gens se découvrent une fibre artistique, C’étais Breton qui excommuniais pas Artaud… J’arrive pas à vous faire comprendre mon point de vue, mais oui je suis impuissant devant plusieurs choses… N’empêche elles ont probablement plus de talent que moi. J’écris pas ça parce que je suis jaloux, je suis bien où je suis à faire ce que je fait, milles excuses pour cette tentative de démolition inutile. C’est gravement égocentrique ce que j’écris ce soir, je suis incapable d’amener ça à un point critique ni même à faire mon autocritique… Quelles le fassent leurs arts pour moi ça a autant de valeur que le tricot où le bingo pendant ce temps là moi je me torture à essayer de mettre ma souffrance en mots. Elles apparentent souvent la création à la spiritualité, mais qu’elles place font elles au combat , à la lutte… Je sais le grand soir c’est pas pour demain et y’a encore beaucoup trop de monde qui couchent dehors pendant que nous ont fait de « l’art ». Je vous écris en pensant que la première personne dont je dois m’occuper c’est moi. Je sais pas comment articuler le combat politique là-dedans. J’ai peur qu’on dise de moi que je ne suis qu’un autre malade qui sévit sur les réseaux sociaux. J’ai déjà lu plus fort comme texte critique. Je sais même pas si j’existe en dehors de cette machine, on y crois pas à ce que j’écris. J’essaye juste de dire qu’un intervenant seras jamais sur le même pied qu’un malade ne serait-ce que par mon discours schizophrénique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis très nerveux, la date de la première approche. Aujourd’hui il fait très beau je suis sortis et j’ai pris mon temps pour faire des courses, la fenêtre est ouverte… Je me prépare un café, je sais pas comment j’ai fait mais la bouilloire est pleine d’eau je me souviens pas l’avoir remplie. Y’a longtemps qu’on voulait du temps pareil, la bohême va profiter des terrasses cet après-midi, ils vont probablement boire de la sangria en écoutant les Gipsy King, méchant cliché! Je pense à l’Espagne mon voyage de l’an passé, cet année je crois pas qu’il va y avoir de voyage, je reste quand même à l’affut pour les occasions. Souvenir des rues populeuses de Madrid… Demain j’ai une répétition, jeudi aussi la télévision va être là. Une voiture viens de faire un backfire, c’est énervant ça ressemble à un coup d’arme à feu. J’ai mangé mon macaroni à la viande avec pour dessert un petit gâteau… Je vais mieux aujourd’hui, je vous écris et lentement je bois mon café. Ils vont faire des travaux sur la rue Notre-Dame derrière chez moi, ça va être terrible toute la circulation qui va transiter par Sainte-Catherine, l’eau va rester potable. C’est loin de mon senti tout ça, je veux pas revenir à hier… Ce midi j’ai parlé de la pièce à des gens de l’hôpital Santa-Cabrini, c’était une activité dans le cadre de la semaine de la santé mentale. Je suis quand même étonné y’a beaucoup de gens ouvert d’esprit, et des femmes d’une gentillesse… Y’a plusieurs années vous m’auriez dit que je fréquenterais les hôpitaux comme chantre du rétablissement je vous aurais pas cru. Je suis assis devant mon écran et mon clavier, en bedaine rien de très édifiant pour mon corps d’Apollon… J’ai quand même encore envie de partir, à la télé on nous montre surtout l’Asie. Je vais me calmer, je crois qu’on va fêter l’anniversaire de la matriarche, je sais pas si je suis invité. Ouais! Il fait chaud y’a longtemps qu’on l’attendait ce beau temps, ce matin les cols bleu tondaient le gazon du parc. Je crois que ça va le renforcir dis l’horticulteur de pacotille. La ville c’est quand même bruyant mais c’est de la vie. Après la semaine prochaine, ça va être plus tranquille je vais pouvoir aller me promener dans les grands parcs et méditer dans un peu plus de silence… Je pense qu’il y a quelqu’un qui envahie mon ordinateur. Je sais pas ce que mes lecteurs de Deux-Montagnes et de la couronne nord en pensent mais c’est pas grave… Aujourd’hui je suis vraiment plus de bonne humeur. Parfois après le tumulte viens la paix, y’a personne qui grimpe dans mon ordinateur ce sont les piles du clavier qui sont à plat. Je sais pas si je rêve mais y’a beaucoup plus de circulation automobile… Je vous laisse là-dessus dans le traffic. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 7 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Magnifique ciel bleu, y’a des feuilles dans les arbres… Demain je fais une présentation à l’hôpital Santa Cabrini, c’est la semaine de la santé mentale. Je présente la pièce de théâtre qu’on a créé. Je vais en parler et inviter les gens à venir nous voir lundi prochain. Pour ceux qui vont venir nous voir je vous promets une surprise… En face dans le parc, y’a un gars qui s’entraine. Il ne reste que deux journées de répétition et la générale. J’ai peur de me planter… De pas être capable de suivre la mise en scène. Je vais faire de mon mieux. Y’a pas eu de courrier aujourd’hui, j’attends, je téléphonerai plus tard… Voilà, cet après-midi je me dévalorise je sais pas pourquoi, je me dis que je suis un pauvre type… C’est le fouillis dans ma tête… Pourtant je croyais qu’avec le beau temps tout allais s’améliorer, pauvre cloche que je suis… Je veux éviter les ennuis c’est pas avec ce que j’écris que je vais être dans le trouble. Aujourd’hui je pars pas du bon bord, je m’auto-dénigre et je devrais pas, je peux vivre et respirer la conscience tranquille… C’est le discours schizophrénique, le bas du rétablissement. Je devrais me féliciter de faire ce que je fais ça semble pas suffisant… Parfois je crois que c’est le résultat de toutes ces années passées à me démolir avec des matières toxiques… Je pense à la barmaid toute blanche de vivre dans la nuit, le soleil elle connais pas ça… Ça m’avance à rien de me dévaloriser à chaque jour suffit sa peine disait le regretté patriarche. Aujourd’hui je sais vraiment pas pourquoi je vous écris ça. J’arrive à rien de positif, c’est nul… Je veux pas vous faire de peine c’est mon état, mon senti parfois ça dure pas, peut-être que ce seras mieux dans le prochain texte. C’est pas de la poésie, c’est complètement destroy, quand j’ai rien à dire je me démolis. Je vais essayer de changer de ton mais j’ai mal, je suis perdus… Je crois que je suis comme ça parce que dans la nuit d’hier j’ai triché avec mon insomnie, j’ai pris un comprimé de plus pour dormir j’aurais pas dus… Ce soir je vais m’en tenir à la stricte posologie. Je suis fatigué, j’ai besoin de repos, je vais terminer et relaxer… Les fleurs ont éclos, c’est beau, la couleur et j’essais d’y mettre des mots. Je me rabaisserai pas plus, je suis pas pire, pas mieux mais pas pire. Je dois garder la forme pour jouer la semaine prochaine, je veux être tout là que ça donne de bon résultat. Voilà où j’arrive avec tous ces écrits tordus, ça s’intitule au présent c’est ça pour le moment… Je sais pas sur quelle note je vais terminer, je vais essayer de rebondir et d’avoir plus de positivité. Je termine et j’ai moins mal. Veuillez me pardonner. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 6 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Malgré ma pitourne… pitourne sur un bord pitourne sur l’autre, j’ai réussis à dormir. J’ai pas beaucoup d’inspiration, ce matin c’est une réunion du groupe d’entraide. Ma semaine va être pas mal occupée, mardi rencontre à l’hôpital Santa Cabrini pour la semaine de santé mentale. Mercredi et jeudi répétition de la pièce de théâtre. J’aimerais bien recevoir du courrier, cette nuit je suis bien réveillé… Je trouve pas quoi vous raconter, bon! On va faire de la littérature de salle de bain. Je me suis rasé et j’ai pris une douche. Je crois être bien réveillé, hier j’ai discuté avec un ami qui passe l’hiver en Thaïlande. Il me disait que tant qu’à faire un vol aussi long fallait s’assurer de rester longtemps. Peut-être que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord pourrait m’en dire plus c’est un habitué de ces voyages. Hé oui! C’est lundi, j’ai encore des petits bobos, c’est l’éclosion des feuilles dans les arbres et des fleurs sur le parterre c’est vraiment le printemps. J’entends une moto ronronner au loin… J’ai mis de la lotion après-rasage ça sent bon. Je suis pas encore arrivé à lire Marcel Proust, j’entends un gars qui parle dehors… Mes psychoses étaient souvent comme ça des voix en plus je croyais puer je me douchais deux où trois fois. Je suis nerveux pour la pièce j’ai peur de me planter. J’espère que mes collègues vont m’aider. Ça devrais être près lundi prochain, y’a plus beaucoup de temps de répétitions, tant qu’à être fou autant l’être pour vrai. J’aimerais beaucoup vous dire comment je me sent, j’espère toujours le facteur sans parler que je rêve encore de prendre l’avion. Mon lecteur de Deux-Montagnes à je crois sortis sa voiture sport, une Challenger de modèle récent si je me souviens bien c’était la voiture dans le film Vanishing point, Point limite zéro en français. Je vais me préparer un autre café… Lundi matin pour plusieurs c’est la rentré au boulot après avoir joué dans les plates-bandes pendant le week-end… Le beau temps est arrivé. Cette nuit je suis pas très paranoïaque, y’a quelques jours j’ai réalisé qu’une femme qui l’étais a quitté son appartement, son « persécuteur » aussi. Je crois que dans cette histoire- là y’avait une grande part d’imagination. D’après mon expérience les gens qui déménagent le font pas pour le mieux. J’ai mis la musique du merveilleux Gordon Lightfoot, c’est plein de nostalgie… Je peux pas vous dire ce que ça me fait comme musique, je trouve ça émouvant. Un grand poète anglophone canadien… Lentement j’avance dans la nuit… Je sais pas pourquoi je pense à la musique et au concile du Pape Jean XXIII… Lightfoot je crois que c’est amérindien. J’ai presque finis cette nuit. Cette musique ça me ramène des années en arrière je crois que la première fois que j’ai entendus ça j’étais adolescent. Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard