samedi 7 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu une bonne discussion avec mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a téléphoné. Il comprend ma démarche que je vous expliquerai pas ici. C’est toujours à propos du dédommagement en santé mentale une façon de valoriser notre savoir expérientiel. Je sais pas trop si ce que j’écris à de la valeur y’a que vous lecteurs, lectrices pour en donner. Je reviens sur mon voyage à Lille que j’ai beaucoup aimé même avant de partir, attendre l’avion à L’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. Je crois que j’ai beaucoup écris sur ces vols internationaux, on se méprend les autres voyageurs croient que je suis un médecin. Quand je passe les douanes je veux aller vite mais je ralentis tout le monde en remplissant mes bacs. J’aime bien attendre l’avion, ça tue le temps… C’est pas tellement compliqué une fois que tu a ta carte d’embarquement. Samedi passé je me promenais dans les rues de Lille. Cette semaine c’est le retour au quotidien… Je rédige ce blog et après je vais essayer de m’y mettre à la rédaction d’une pièce de théâtre, c’est difficile je dois faire parler différent personnages. Créé ça demande beaucoup, je sais pas trop de quoi m’inspirer je suis incapable d’être surréaliste. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est très occupé, il répare aussi des ordinateurs. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, peut-être juste pour vous dire que je suis pas seul. Me souviens du temps où je me ruinais la santé à l’alcool, je croyais éliminer la fatigue en buvant de la bière, ça ne faisait que la masquer, je devenais psychotique. Ils avaient peut-être raison j’ai trop bu trop vite mais je crois que c’est ce qui m’a permis d’arrêter, le fond de la tonnelle… Dehors il fait beau soleil, s’agit juste que ça se réchauffe un peu. Je pense au panneau à l’aéroport on est toujours heureux d’y voir apparaitre son vol et sur quel quai. Je sais pas quel renseignement il y a sur la puce de mon passeport, il commence à être très tamponné… Je vous raconte pas tout je m’en garde un peu pour une prochaine fois, j’aimerais bien être un vieux poète décati… Aujourd’hui je suis pas sortis, je sais pas ce que je vais manger peut-être une soupe au pois avec bacon, voilà… Y’a pas mal de circulation, dans la nuit d’hier y’a eu un meurtre  sur une rue pas loin de chez moi c’est pas rassurant. On va suivre ça dans les actualités judiciaire. Voilà de quoi j’ai l’air en cette fin d’après-midi de samedi, un vieil « écrivain » maniéré qui manque d’inspiration. Je laisse travailler la matière peut-être que comme ça je vais arriver à écrire pour cette pièce de théâtre… Je sais pas comment terminer, je veux pas que ce soit un déluge de mots pas de sens pourtant je crois qu’il y en a un certain. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 6 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout le monde va bien, la médiatrice culturelle à finalement reçu mon texte, mes excuses à tous ceux que j’ai embarrassé avec mes appels téléphoniques. Je vous écris ça du fond de ma nuit… La semaine passée à cette heure-ci j’étais à Lille c’est étonnant comment le temps passe vite. On m’a dit de respirer par le nez avant un prochain départ. Je déteste quand une femme comprend que je travaillais dans la construction, j’ai juste fait des petits travaux chez des particuliers rien pour bomber le torse et dire de façon virile que je travaillais dans la « construction ». Je peux dire que maintenant je suis content de ma vie parfois j’ai peur que tout s’écroule que je retombe à zéro dans cette folie déprimante et mortelle qui reviendrais. Si j’ai bien compris les musiciens français font pas des jam sessions mais des beaufs où des bœufs je sais pas trop. J’ai pris une douche et comme toujours me suis parfumé, c’est narcisse qui parle pourtant je me suis pas longtemps observé dans le miroir… J’ai l’odeur de gaz intestinaux en tête, c’est comme ça dans les bars on bois et on pète, pour ça on est mieux chez soi. Je vous ai pas parlé d’Air France avec qui j’ai fait un bon voyage, la bouffe étais bonne, pour le train c’était bien aussi pas besoin de composter le billet, le contrôleur à scanné et tout était o.k. pour ce qui est du jet lag j’en ai pas tellement eu… À la création répétition, y’a un type qui nous observe, je sais pas ce qu’il fait là j’ai envie de demander qu’il quitte la salle si il veut pas jouer. J’irai pas jusqu’à vous dire le montant de ma paye, surtout que pour le moment le théâtre que nous créons est pas rémunéré. Je continue quand même ma participation…  À Lille dans la gare on tolère les mendiants, quelques euro des cigarettes pour chasser cette immense solitude que crée la maladie, on mendie pour avoir un contact humain on sait pas trop comment s’y prendre on espère toujours rencontrer la personne qui nous sortirais de cet univers de maladie mentale solitaire. Quelques euro pour un café au bistro… L’armée est présente lourdement armée, ils marchent du même pas lent, ils sont trois aux aguets.  J’ai pris le train pour Nîmes suis descendus à Charles-de-Gaulle et j’ai rejoint l’embarquement pour Montréal. Maintenant je trouve plus, je trouve pas, c’est le week-end y’a pas de courrier, l’anniversaire de l’ami agent de programmation c’est à la fin du mois. J’aime toujours le parfum du matin. Plus tard ce matin j’irai au supermarché acheté de quoi manger, je vais laisser le temps à la nuit de se terminer. J’ai vu que les snowbirds renouaient avec leurs amis de Myrtle Beach. J’aimerais bien qu’ils ramènent le printemps ici il neige. J’ai presque terminé ça m’a fait plaisir de vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi, j’ai fait une sieste, le week-end arrive ça ressemble pas beaucoup au printemps ça prend du temps pour se réchauffer. Je fais bouillir de l’eau pour me préparer un café, j’ai rêvé, l’ami agent de projet m’a téléphoné… On a un peu discuté. Plus tôt j’ai dis à un autre ami que j’avais envie de repartir, il m’a conseillé de m’acheter un avion, bein voèyons… Je trippe toujours autant dans les aéroports c’est comme si le temps y étais suspendu. Je sais pas quand mais je vais surement repartir. J’en reviens pas de ce voyage à Lille, tous c’est si bien passé. Je reviens ici je vous écris, j’attends que la médiatrice me confirme qu’elle a bien reçu mon texte. Je viens de recevoir un sondage en anglais je le fait pas. On devrais rembourser mes frais de voyage bientôt… Parfois quand j’écris je suis bénie d’autre fois je suis maudit… Y’a rien qui fonctionne avec la médiatrice artistique elle avait l’habitude de me répondre rapidement, j’ai peut-être écris des choses qui lui déplaisent. J’arrive pas à comprendre que les gens n’ont pas à s’occuper que de moi. Je suis très narcissique. J’aime bien être chez moi pourtant les voyages m’attirent toujours. Devant y’a beaucoup de personnes qui passent en joggant, je vais essayer de vous décrire un peu mes sentiments quand j’ai pas de réponses où de courrier je me sens pas important. Je crois qu’on m’a laissé tomber parce que je suis idiot. Je regarde mes courriels et j’attends, tout ça est pas grave je suis pas le centre du monde, il se passe des choses ailleurs. Souvenir de jeunesse où je m’étais vraiment fait assommer dans la foule d’un concert rock, c’était pas vraiment peace and love. J’aime pas du tout qu’on me pousse dans le dos comme l’avais fait une jeune fille coin Saint-Laurent et Sainte- Catherine. Lentement je deviens vieux, j’ai plus vingt ans, tout ça passe si vite… Je me suis découvert une passion pour les avions, j’aimerais bien voyager en première classe, je crois qu’il y a plus d’espace mais c’est beaucoup plus cher. Je me vois encore à Charles-de-Gaulle me suis pas perdus suis arrivé à temps du train à l’embarquement. Six sept heures de vol c’est pas si mal, c’est plus long que ça je crois de Montréal à Washington en passant par Toronto. Maintenant j’ai chaud, ai mis le chauffage, je sais pas si mes snowbirds sont toujours à la chaleur. Je vous avait dit écrire sur comment je me sens, ça rime à rien tout ça pourtant à vous écrire je m’allège, je suis trop loquace. Vos commentaires sont je le répète toujours apprécié.  Comme d’habitude je sais pas comment je vais terminer, écrire comme ça freestyle c’est pas donné. Le contenu est moins bon que le contenant, j’y suis quand même arrivé, voilà! Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Abandonnez pas tout de suite je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

jeudi 5 avril 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore, j’ai dormis un peu c’est encore la soirée, ce soir je vais essayer d’être délicat… Ça demande de la patience avec l’écriture. Hier la médiatrice culturelle avait pas reçu les textes que je lui ai envoyé. Ça m’a donné la chance de me relire… Y’a longtemps c’était l’heure, vingt-deux heure où je me préparais à sortir. Je ne rentrais qu’aux petites heures du matin des nuits à boire bière sur bière dans le désespoir pourtant y’avait toujours la musique rock’n’roll des années quatre-vingt. Je pense à cet ancien militaire détestable quand il avait bu je crois qu’il était atteint neurologiquement. Y’avait aussi cet autre qui était un ancien légionnaire, il était bipolaire pas joli lui non plus quand il avait bu. Je crois qu’il était atteint de crétinisme et oui on peut considérer ça comme une maladie. J’ai préparé un café, j’aimerais bien avoir du courrier demain, les dédommagements pour les livres ouverts des bibliothèques vivantes… Hier j’étais à une répétition au Théâtre du Nouveau Monde, c’était difficile j’avais pas la tête là, je vais écrire quelque chose pour cette création… J’ai remarqué que je suis seul de ma gang ce sont tous des inconnus. Je vous écris ça et j’essais en parallèle de réfléchir à cet autre texte. Ce soir je suis moins enthousiaste pour écrire mais je sais que j’en tire un bien énorme. Je pense à cette dame qui entretenais des relations épistolaires suivis pour moi elle était l’exemple même de ce qu’est l’écriture. Écrire tous les jours malgré tout et là je ne sais pourquoi je pense à cette communication que j’ai fait à Lille, j’ai fait rire quelques personnes c’est bon signe, je me prends moins au sérieux… J’ai suivi les conseils de mon lecteur de Deux-Montagnes et j’ai pris beaucoup de note, on va travailler là-dessus pour une future présentation au Centre Intégré Universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal. Hier, j’ai souper de foi de bœuf avec des carottes et des pommes de terre, c’était bon. Pas très très beau comme phrase ça aussi. Pour la prochaine pièce de théâtre il semble qu’on vas avoir droit à un reportage de Radio-Canada on va s’habiller propre… Je suis pas un comédien ce qui me va le mieux c’est l’écriture. Je me suis reposé un peu, la nuit seras pas trop longue, je crois en avoir terminé avant minuit je vais vous illustrer ça avec une petite rue piétonne de Lille… Je sais pas pourquoi j’aime beaucoup ces photos, peut-être parce que c’est le dernier voyage. L’ami agent de programmation m’a lu hier il est d’avis qu’il y a quelque chose a faire avec mes textes. Quelques mots encore avant de terminer mais oui je suis un gros chien qui cherche sa niche. Je sais pas comment la trouver j’ai beau reniflé. Voilà pour ce soir, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà, j’ai été pas mal occupé, j’ai pas eu le temps de vous écrire. Cette nuit je le prends. Me suis réveillé en plein cauchemar. Aujourd’hui c’est la création répétition au Théâtre du Nouveau Monde. J’espère que l’agent de programmation va me téléphoner j’ai des choses à discuter… Hier on se demandait qui des Français où des Québécois étaient les plus avancés en psychiatrie. Je suis content y’a un ami européen qui a aimé une page du blog avec une photo d’une maison de Lille. Aujourd’hui on gèle… J’ai encore le nez douloureux, il est trois heure du matin, ça c’est bien passé à la radio, je me questionne sur mon implication dans le comité des usagers de l’institut. Cette nuit j’écoute ce que ça dis par temps de grand vent. Y’en a toujours pour chialer parce qu’on écrit avec un ordinateur je les traiterais de granola… Hier j’ai croisé un collègue qui sera absent à la répétition, c’est une difficulté majeure les absences aux répétitions. J’ai amené mes factures de voyage à la secrétaire, on devrais me rembourser… Voilà, j’écoute mon senti je cherche comment vous dire? mais quoi au juste?, cette douleur émotionnelle sourde loin des pleurs mais présente, toujours là à s’imposer à attendre que je l’écrive… Les mots me manquent, le vent siffle dehors c’est un peu affolant pour un fou c’est le quotidien… «  j’ai voulu faire du plomb mais j’ai pas de feu… » Une espèce de poésie écris sur un banc dans un abribus. De l’alchimie à l’envers pas vraiment pour transformer le plomb en or. Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, une photo du monument au général Faidherbe sur la place Richebé. Je vous donnerai pas de leçon d’histoire… C’était pas encore la grande place je l’ai raté, j’ai pas été assez curieux au cœur de Lille, en voyage je rate souvent des visites. Ça me fait mal je me sens idiot de toute façon j’avais pas le temps. Je pense déjà à mon prochain départ, hier on m’a dit que je suis une sorte d’ambassadeur, c’est pas faux je représente les gens en rétablissement du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’est de l’île de Montréal. C’est toujours la nuit on gèle je vais démarrer le chauffage. Je trouve plus, je trouve pas, j’espère avoir quelque chose dans le courrier ce matin. Je manque d’adjectif pour qualifier mon état et de mots pour décrire, mon vocabulaire est trop faible, l’écriture je devrais laisser ça aux diplômés universitaires. Pourtant j’ai pas un cœur de pierre juste une âme déplumée comme le poulet qu’on va embrocher et faire rôtir, je vais me retrouver sur le bûcher à flamber pourtant au vingt et unième siècles on brûle plus personne c’est juste une image… Voilà ce que ce seras cette nuit, encore une fois j’y suis arrivé, merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vous rajoute ceci pour finir, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 4 avril 2018

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi ma page Facebook se plante, ça m’énerve je suis incapable de suivre le fil des actualités. C’est probablement un autre malfaisant où peut être que c’est à cause de la fusillade chez YouTube, quoi que là je tombe dans la paranoïa. Aujourd’hui c’est le comité des usagers de l’institut et après une présence radiophonique. J’aime bien partir en voyage et écrire ça m’inspire… Il est une heure du matin je suis debout, je me laisse distraire par tous les bugs électronique, c’est pas grave… Les clics sur mon blog montent et descendent d’un jour à l’autre. Depuis mon retour j’ai la chanson Mistral gagnant de Renaud dans la tête… Je sais y’a certains puristes qui veulent revenir à la machine à écrire, moi je suis passé de la plume à l’ordi, je sais pas comment vous dire j’aime bien taper sur le clavier. Je vais essayer d’écrire des choses plus émotives mais pour le moment je constate qu’il a neigé c’est vraiment n’importe quoi ce que j’écris. J’ai régler le problème de Facebook avec l’excellent support technique de Bell, je vais devoir changer ma façon de travailler, Explorer commençait à être vieux. Maintenant je suis bien réveillé, il neige pas mal. Je trouve plus quoi vous écrire, j’écoute ce que dis mon cœur cette nuit je suis pas en pleur… C’est pas facile je peux pas dire que c’est de l’autofiction j’arrive pas à imaginer. J’ai pas rêvé je sais pendant que j’écris vous dormez. Je reviens à ce voyage c’était très bien, je n’étais pas trop dépaysé. Je vous ai pas dit qu’au déjeuner, le diner ici, les sandwichs jambon beurre étaient bonnes. Bon! Je m’auto-dénigrerai pas cette nuit, je vais regarder si il y a un nouveau recueil Spirou de disponible… Je cherche quoi vous raconter mon âme est calme, je pense que le puits de mon écriture est taris, j’ai beau garroché la chaudière je ne remonte que du vent… Je pense aux jolis bâtiments de Lille, une architecture sans pareille une maison entre autre faite d’acier à l’allure corrosive.  J’étais tout près de la Belgique, la patrie de Spirou, de Tintin et du grand Hergé. J’arrive pas à me détendre, la tension est toujours là… Allez j’y vais vous me direz ce que vous en pensez, étrangement y’a une odeur de pizza, la nuit comme ça pourtant ils livrent pas. Je m’arrête toujours je réussis pas à continuer sur une lancée, je me prend la tête, demain c’est la répétition théâtre, j’ai hâte de reprendre de voir où on en est… Je termine ça et je retourne me coucher. Je vais essayer de dormir un peu. Encore quelques mots, je veux pas trop vous fatiguer avec mes répétitions, le seul qualificatif que je trouve c’est simiesque et oui comme un singe je répète les mêmes gestes. Voilà! J’en ai assez dis cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À un autre moment je serai peut-être plus inspiré. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 3 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir!  Cet après-midi je suis vide, reposé mais vide ce sont les effets du voyage. Je repartirais si c’était possible. Hier j’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec l’ami col bleu bientôt à la retraite. Dehors un gars passe il parle tout seul, il est pas branché…  À l’hôtel Appart City de Lille la semaine passée, j’ai regardé une nouvelle émission Des Racines et Des Ailes, c’était très intéressant… Je vais essayer de vous écrire mon senti encore une fois, je pense aux vrais écrivains qui sont beaucoup moins prolifique que moi, ils découpent les mots et travaillent les phrases comme des artisans, plusieurs sont organique avec un crayon et du papier. J’écoute ce que ça me dit si j’ai la chance je retournerai en France. Après les journées les gens sont retournés à leur boulot plus riche d’idées. Je vous ai pas parlé de mon nez irrité, je me mouche et arrache les peaux mortes c’est dégueu… Ça aussi ça fait partie du senti, j’ai enfin compris ce que faisait le regretté patriarche quand il se jouait dans le nez. Je devrais pas vous parler de ça c’est du domaine de l’intime. Je crois que c’est héréditaire, ça a tout pris pour que je trouve le mot. Les ouvriers municipaux ont commencé à nettoyer le parc en face. J’ai hâte de voir du vert quoi qu’ils annoncent une tempête pour ce soir et demain, probablement la dernière. Je pense aux éoliennes qu’on aperçois du train entre Paris et Lille c’est magnifique… J’attends du courrier le paiement de deux livres ouvert fait dans deux bibliothèques différentes. Je sais ça vas être long on est plus pressé d’avoir l’animation que de payer. J’ai reçu par courriel une publicité de sacoche, est-ce parce que je suis une « sacoche ». Je suis un peu inquiet pour la facturation de mon voyage, j’espère qu’ils vont tout démêler, je veux pas facturer en double. Je m’éloigne, je m’éloigne de mon senti… Comme toujours j’écoute ce que ça dit je vous illustre ça avec une photo de verdure Lilloise… Le ciel est couvert, l’ami agent de programmation m’a téléphoné, ça m’a un peu déconcentré pour écrire ceci mais j’étais content de lui parler… Je peux pas me plaindre les gens sont gentils avec moi. J’ai souvenir de cette époque où je buvais beaucoup d’alcool, c’était une entreprise de démolition maintenant je me reconstruis, je crois que je fait les bonnes choses… Je sais pas vraiment comment je vais vous terminer ça aujourd’hui, ma méfiance envers les gens elle est pas toute partie. Je vais y arriver même si parfois je me répète. J’ai des sentiments agréables, je garde de bons souvenirs du dernier voyage, me semble que la vie est moins plate. Je vais essayer de pas me planter aujourd’hui, demain je vais à l’institut pour le comité des usagers et dans la soirée  je participe à une émission de radio. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard