jeudi 1 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Hier première répétition au Théâtre du Nouveau Monde, j’ai eu du plaisir c’était intéressant. Avant de m’y rendre j’étais anxieux mais ça a finis par passer. Cette nuit mon senti est tranquille, je suis en paix, visite au dispensaire ce matin, je rencontre l’infirmière pour vérifier ma pression… J’attends des nouvelles pour le voyage à Lille aujourd’hui ou demain, après il seras trop tard. L’ami agent de programmation tiens à ce que je m’y rende c’est pas rien c’est organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé… C’est étrange je suis presque heureux cette nuit, me suis acheté un cahier, j’ai beaucoup envie de revoir Paris… Hier je regardais une émission de télévision et vers la fin le signal a coupé, faut pas que ça arrive à un paranoïaque comme moi c’était comme si on voulais pas que j’entende ce qu’ils diraient… Je pense à préparer mes bagages, il faut aussi s’inscrire au congrès pour qu’ils préparent la programmation tout ça c’est des hypothèses je sais pas encore si j’y vais… J’espère que les petits gars vont recevoir le recueil de bandes dessinées et que ça va leurs plaire. Je pense à la rue Mouffetard… En France ces temps-ci il fait très froid et il neige, j’espère qu’à la fin mars le temps auras changé. J’ai retrouvé un bon pas de marche et j’ai du souffle. Y’a aussi que la Société Nationale de Chemin de Fer va peut-être être en grève pendant mon voyage, j’envisage de prendre un avion Paris-Lille… Déjà jeudi, le temps passe vite, c’est bon signe. Aujourd’hui j’aimerais bien savoir si je pars… Je confie tout ça à ma Force Supérieure. Je prends plaisir à vous écrire cette nuit, je suis bien réveillé et reposé. La voix me dis d’attendre de pas trop parler du voyage je peut être déçu. Je sais pas si c’est un atout d’être un patient-partenaire pour représenter l’institut comme toujours je ferai de mon mieux. Y’a pas beaucoup de poésie ce matin, j’y arrive pas… Loin, loin, je veux m’y rendre… Je sais pas pourquoi je pense à la charcuterie, si c’était tout simplement parce que j’aime ça. Y’a mon neveu qui est charcutier… Je sais cette nuit c’est pas fort ce que j’écris, je suis presque vieux hier dans l’autobus une jeune fille m’a offert sa place, je descendais au prochain arrêt, j’ai pas eu besoin… Juste pour dire qu’il y a encore de la bonté. Je vous écris ça et je vois pas le temps passé je suis comme dans une bulle à l’épreuve du temps. Je salue les snowbirds et leur visite remercie ma lectrice privilégiée pour ses commentaires… Vous semblez si bien sur la plage c’est extraordinaire… Je cherche la finale… Je vais y arriver avant que la nuit se termine, encore une fois l’écriture m’aura allégé de cette angoisse nocturne. Quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’en auras d’autre une autre fois. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 27 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore cette nuit j’ajoute ma voix de schizophrène en espérant qu’elle soit poétique. Je veux un peu trop je crois, j’y arriverai pas de cette manière-là mais j’essaye quand même… Y’a de grands souliers a chaussé dans la poésie québécoise, les poètes me sont toujours apparus comme des surhommes de Nietzche, des surhumains si j’ai bien compris autant dans la peine que dans la joie. J’ai un peu peur de jouer dans ce champ-là, peur du nazisme qu’il peut évoquer. J’ai lu Nietzche mais je ne me souviens que de ce concept. Je devrais me taire mais la nuit me rend volubile… Sous le régime nazi on m’aurais éliminé c’est ce qu’on faisait des invalides. Ce que j’écris c’est ma contribution à la société, bien maigre mais présent et vivant…  Philosophe où poète?  Je sais pas, j’ai pas réussis à développer une pensée qui a du sens, après ces longues nuits accompagnées d’éther tout ce que je peut dire est volatile… Je sais pas si je peux parler de concrétude, de pieds sur terre dans l’authenticité et la vérité. J’appelle, j’appelle
À la poésie       à cette narration
Du senti
Mais non, il avait tort
Y’a encore des causes
À la grandeur de l’homme…
Ça me vas pas trop bien, mais j’aurai un peu tenté, ce matin je vais poster le recueil au petit gars. Je vais aussi m’acheter des cahiers pour rédiger cette pièce sur laquelle on va travailler… Je sais pas si je vais être capable de travailler comme ça… J’ai demandé à Dieu qu’il me donne une réponse pour le départ à Lille, je l’ai Prié, vous trouvez ça rigolo? Mais c’est ma dernière instance quand l’angoisse est trop forte… Je plonge en moi
Et j’adore
Les pas les marques
Sur le sentier sentimental
L’amour fauché
Réchauffé
 Ce voyage, j’espère que la neige auras fondu. Je m’en vais chez les chtis. C’est la nuit étrangement je me sent comme un dimanche, je vois les poètes dans le désespoir, écrivant accompagné d’une caisse de bière, s’enfonçant dans la douleur éthylique en retirant des joyaux poétique. Vous vous demandez surement à quoi je veux en venir? Je tiens mon bout, juste dire que c’est possible, que tout est encore possible c’est pas la fin des temps on marche pas la tête haute en sifflant. J’aimerais bien que le désespoir m’abandonne.
Thématique solitude
Près du mot
Avec l’envie
D’en écrire gros
Impérial impériaux
Comme un salaud
Cette nuit j’ai essayé une autre forme, je voulais juste aller chercher des émotions différentes je sais pas si j’y suis arrivé. Lentement j’approche de la chute, je tombe ai perdus l’équilibre narratif, ça n’a pas de bon sens, si sens il y à… Je termine en pensant à ce départ, j’espère que je vais le faire. Je vais me préparer  pour la communication. Je veux rien briser, juste adorer. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Il est minuit le temps que je finisse. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cauchemar, j’étais dans l’atelier, je brisais les angles des pièces, trop aigu et coupant. Discutais avec le mécanicien de machine fixe pendait que le contremaitre passait, j’en avait peur, je cessais ma jasette un gars passait avec une job que j’aurais bien aimé faire avec la perceuse. C’était y’a longtemps tout ça, je ne suis plus là… Je pense à ce voyage, j’ai hâte d’avoir la confirmation… C’est difficile de vous écrire ce matin, je « travaille » mon senti, Lille je crois que ça vas être à la dernière minute, on disait que ça se ferait dans l’urgence, elle a changé d’endroit pour moi l’urgence. On me dis de pas m’en faire, c’est difficile, j’aimerais bien savoir quand je vais partir. J’attends, je veux pas payer de ma poche. Ce matin j’ai dormis ça m’ennuis de pas savoir si et quand je vais partir… La pression elle est là pour moi aussi. Je sais pas trop sous quel angle prendre ça cette confirmation de départ qui n’arrive pas. Douché et rasé voilà pour ce matin un doux parfum… Si c’est trop tard je peux toujours refuser de partir, la Société Nationale des Chemins de fer annonce une grève pour la mi-mars çe seras pas simple, je vais peut-être prendre l’avion de Paris à Lille. Je suis anxieux… Lavé la vaisselle, si il vous plait pleurez pas trop, j’ai souvent de la difficulté mais je m’en tire. Deux téléphones ce matin, un de l’agent de programmation qui me dis de pas m’en faire et l’autre de l’ami chargé de projet pour réviser la phrase qui me présente aux bibliothèques vivantes. Le téléphone sonne, y’a personne sur la ligne, j’aime pas ça pour moi c’est anxiogène. C’était le numéro du chargé de projet. J’ai de la difficulté ce matin, l’anxiété est là je pense au départ. Je crois qu’avec tout ça je vais me ramasser en prison. Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que je fais rien de grave… Pourtant je crois pas être un crotté… Je sais pas où est l’ennemi, celui qui m’en veux, ça fait des dizaines d’années que je vie avec cette anxiété c’est peut-être un résidu de la schizophrénie. Voilà où j’en suis avec les interdits… Bein oui! Je me fait dédommager pour mes activités, c’est pas une fortune ça me permet de mieux manger. J’ai mis la télé, l’émission judiciaire, les publicités me tuent. Je regarde ça je me sent mal, tous ces criminels… J’écoute ce que mon senti me dis, c’est rare que j’écris le matin. Demain je vais m’acheter un cahier, je retourne au papier. Ce matin bien qu’on m’ais dis de pas le faire je m’en fait. Elle est très laide cette phrase… Ça se promène dans ma tête, c’est-ce que je vous écris. Je crois que ce seras tout ce matin. Je vais terminer là-dessus en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, j’aurai écris à toute les heures. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 26 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le souffle m’est revenu ça marche mieux. J’y arriverai jamais à faire ma marque. J’écris oui mais il semble que ce sois pas suffisant. Je suis vieux j’ai pas le temps d’apprendre toute sortes de règles d’édition. Il fait doux, les voitures passent les fenêtres ouvertes et s’arrêtent au feu rouge, on entend la radio, des shows pour le retour à la maison. Le soleil est magnifique, je travaille les mots. Dans mon quartier je risque de mourir empoisonné par la circulation automobile. Vous le savez je l’ai déjà écrit. Vain! Ce sont de vains efforts. J’arrive à rien. Parfois je crois qu’on me vole des textes, c’est possible mais c’est pas grave… Ces jours ci c’est l’abandon qui m’habite, je pense à ce coach sur facebook, on peut pas le critiquer il a réponse à tout. Je veux pas imiter personne, je suis pas tant assoiffé de réussite. Je me permets d’écrire comme ça pour vous faire lire. Je peux pas vraiment écrire sur le succès je le connais pas. J’ai choisi l’écriture y’a longtemps, j’étais encore dans la dèche et ça semblait être ce qu’il y avait à faire… Aujourd’hui j’ai pas envie de m’auto-dénigrer, je sais pas où aller. Soixante et un ans, sénior sans métier, j’ai le temps de mourir avant d’y arriver. Cette semaine je commence une rédaction en groupe, je sais pas ce que ça va donner… Ça se transformeras pas en or, j’aimerais juste que ça se transforme en art… J’ai quelques idées que j’écris pas ici, j’attends je serai peut-être inspiré. Le grand écritoire on l’efface quand on veut, je veux juste écrire d’une manière correcte sans plus, pourtant c’est du délire je répète et répète c’est déjà sénile… Y’a un parfum de panure ce soir, c’est pas de la haute cuisine… Voilà c’est la fin du mois, les voleurs de vélo ont faim, y’a longtemps qu’ils n’ont plus un sou, à l’époque un vélo usagé sur la rue c’était vingt-cinq piastres. Je vous ai souvent écris que j’aimais pas la routine mais ce blog ça en est une. Un autre parfum, celui- là de métal, je sais pas si vous êtes déjà entré dans un atelier d’usinage y’a une odeur toute particulière, j’aime pas ça… C’est pas fin, comme dans finesse, ce que j’écris… Je tente d’écrire crûment ce qui me passe par la tête… Me tenir loin des clichés. Le soleil… En voilà un cliché je le laisse passé j’y arrive avec difficulté, j’aurais aimé être un vrai artiste, me semble que parfois c’est de la frime. Ce qui m’étonne c’est que je regarde des films comme cette série la Cure, qui me dérange, j’ai quand même visionné tous les épisodes c’étais désespérant, je voulais mourir.  Voilà! C’est ici que je vous ai amené ce soir, toujours dans le même univers. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!! Je vais essayer d’être de retour bientôt. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

dimanche 25 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout, j’ai dormis un peu, pense au voyage à Lille. Je devrais préparer la communication bientôt. Je vais me préparer un café. Pas encore minuit techniquement on est toujours dimanche. Je poste le recueil Spirou bientôt… J’espère que les petits gars aiment ça. Hier soir j’étais incapable de regarder la télé, c’est juste du show, du mensonge, les shows qui parlent des shows. Ces gens là nous parlent jamais de leurs quotidien, ils nous disent jamais qu’ils trouvent la vie plate quand ils font du ménage… Je suis probablement dans l’erreur, ce sont des artistes qui ont réussis. Je parlerai pas de ceux qui sont accusés de délits sexuel… C’est assez étonnant de voir que lorsqu’ils sont en position d’autorité ils en abusent… Je pense que l’émission Tout le monde en parle va surfer là-dessus longtemps.  En fait je suis jaloux j’aimerais qu’ils m’invitent à cette émission mais je crois que je saurais pas quoi dire. Les ratés on les invites pas. Bon je laisse ça là l’autodénigrement je vais essayer de me concentrer sur mon senti. Cette nuit comme souvent j’ai de la douleur, mais non je l’ai pas lu à l’ombre des jeunes filles en fleurs. La littérature ça intéresse personne, l’ami disait qu’il était accroché au livres qu’il en étais dépendant pour se « guérir » il est entré dans une bibliothèque pendant que les gens cherchaient un titre et il s’est dit qu’il n’avait pas besoin de tout ce savoir, reste quand même que quand on lui parle on a affaire à un érudit. Je pense aux médicaments à comment ça travaille l’âme… Le psy à Lille dirige ses équipes par téléphone, c’est ce que j’ai vue à ma première visite, je suis sortis de la salle j’était épuisé. J’ai pleuré… C’était à la fondation de la pleine citoyenneté où de la psychiatrie citoyenne si vous préférez.  Ça dort dur chez les voisins je les entends ronfler. J’ai terminé mon café je suis plus réveillé, je pense au train à grande vitesse en France à comment je veux pas me perdre dans la gare. Si j’y vais-je crois que je vais filer directement à Lille à ma sortie d’avion…. J’ai hâte d’avoir plus de détail. Tout ça c’est pas mon senti ça indique pas que mon âme est chamboulée, que la douleur m’agresse et m’oppresse. Je crois que pour me rendre à Lille c’est la gare du Nord. Je fais confiance si ce voyage à a se faire il va se faire. J’espère qu’à la fin du mois de Mars il y auras du beau temps en France. Le mois de février se termine, les gens commencent à avoir faim, c’est toujours la même histoire de prestataire. Encore cette nuit je vous en aurai écris un autre, me souviens du train entre Besançon et Lille, je crois qu’il y a eu un transfert à Paris. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un dimanche gris, je pense au snowbirds en Floride. Je crois que la super-maman s’en va les rejoindre pour la semaine. Il me reste qu’un magazine du recueil à lire après je le poste au petit gars… J’ai rédigé le compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. J’ai mis le chauffage c’est encore l’hiver, je pense à l’ami sclérosé à comment ça va être difficile de prendre un café dans le parc cet été. Lentement le printemps arrive, pourtant il va surement tomber encore de la neige… Je regarde mon agenda je suis mêlé le mois de mars est occupé. J’entends la sirène de l’ambulance, ça me rappelle la psychose, comment on m’amenait systématiquement à l’hôpital, la maladie mentale… Ce gars, décédé aujourd’hui, qui gobait toutes sortes de médicaments sans que ça lui soit prescrit… C’était y’a longtemps, je suis sortis de ce monde-là, heureusement… Je suis qu’un pion dans le système de santé mentale, un client, un patient… Je vous raconte des vieilleries maintenant je me rétablis, j’essais d’être émotivement stable. Y’a des percées dans les nuages on voit un peu de bleu… Je sais pas pourquoi j’écris ça… Je persévère dans l’écriture même si c’est pas facile. Tout à coup je suis tendu, je sais pas d’où ça viens, j’ai regardé la visite commenté du premier ministre en Inde on semble pas apprécié, controverse sur la façon dont ils s’habillent toute la famille. Je reviens à mon senti, je sais pas pourquoi cette tension tout à coup… Je crois que j’ai pas assez dormis et trop « travaillé » la rédaction parfois ça demande beaucoup. Je suis tout simplement fatigué… Hier les gars sont allé au hockey, je crois qu’ils se sont bien amusés. Viens d’écouter grand corps Malade, un maître! L’idée c’est pas de faire comme lui mais de s’inspirer, étrangement j’ai un déjà vu, comme si on pouvait me lire avant que j’ais terminé. J’ai pas le rythme… Moi j’ai encore peur le dimanche soir, l’angoisse me ronge me tue… Quand-même, j’espère partir bientôt, je vous en parle pas plus, pas trop. Ce soir j’ai envie de tout sacré ça là, ça donne rien j’y arrive pas. J’ai pas la patience du travail pour que ça donne un beat. Pourtant let’s go let’s meet… La rencontre j’aimerais l’avoir mais c’est pas dans mon pouvoir, j’écris n’importe quoi quand viens le soir. C’est toujours l’histoire du miroir. Y’a des poètes majeurs, moi je suis un mineur, je creuse et j’ai peur du coup de grisou, je prends mes jambes à mon cou et je courre partout. Je suis rien, l’autre est tout, moi pas très fin je cherche le pou. J’aurais pas dû écouter ça… Ce sont mes mots c’est moi que j’écris là. Bon bein voilà! Je cherche la chute, la fin, je trouve pas. Je termine comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Pour tout de suite c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 24 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de samedi à dimanche, je pense toujours à ce voyage è Lille, l’agent de programmation et deux directions vont essayer d’avoir du financement. Notre communication à été acceptée, je pense que je l’incarne bien… J’ai hâte de préparer tout ça, je vais en profiter pour passer quelques jours à Paris. La snowbird semble d’avis que je vais y aller. Je pense au beffroi de Lille, à la gare aussi. Ce que je veux communiquer c’est comment l’institut permet ce voyage, le rétablissement et la pleine citoyenneté, la rétribution aussi pour toutes nos activités comment ça semble vouloir disparaitre malgré toute son importance dans le rétablissement. J’espère que j’en dis pas trop, je vais devoir préparer la communication judicieusement. La différence d’avec l’autre demande c’est que cette fois ci c’est pour moi seul. Je me croise les doigts. Je reviens à mon senti, c’est quand même pas un voyage sur la lune que je vais faire, la France c’est civilisé, l’ami semble dire que d’ici la fin mars la Seine va être rentré dans son lit. Tout à coup je pense aux avions, à l’aéroport, au départ à comment j’aime ça, malgré ma schizophrénie je me débrouille… Je me visualise déjà à l’aéroport, j’arrive toujours très tôt pour voir le flux des voyageurs. Je vais essayer d’allonger mon séjour de cinq six jours faut que j’arrête je vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La photo qui illustre mon texte c’est une petite place à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, j’aime bien y passer quelques heures.  Dehors un gars passe et gueule je ne sais quoi, probablement un intoxiqué voilà où j’en suis ce soir… Souvenir du chauffeur catalan à Madrid, un excellent service et le sourire aux lèvres. Hier j’ai croisé le type qui avait la même adresse que moi quand il est passé au comptoir du centre local de services communautaire. Il habite effectivement le même édifice que moi… Le congrès est ouvert à tout le monde qui a un intérêt pour la santé mentale. J’ai vu que mon lecteur de Deux-Montagnes était en bonne compagnie pour le match au centre Bell, faites le message au jeune homme que la lecture s’en viens encore un recueil Spirou… Je trouve que le temps passe trop vite je sais pas à quoi m’attacher, je regarde le calendrier et les mois passent sans que j’ais rien vue. Lentement je vieillis, j’arrive pas à vous raconter une histoire qui tienne, j’écris juste ce qui me sort de la tête, je veux pas écrire de façon plus « classique ». J’espère que j’en ai pas trop dis sur le voyage, mais ça fait aussi partie de mon senti pour ce soir. Encore quelques mots pour la finale… Y’a un lourd silence qui me pèse, j’arrive pas à le traduire en mots c’est trop angoissant. Les automobilistes dans le coin pensent que la rue c’est une piste de course. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard