dimanche 25 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un dimanche gris, je pense au snowbirds en Floride. Je crois que la super-maman s’en va les rejoindre pour la semaine. Il me reste qu’un magazine du recueil à lire après je le poste au petit gars… J’ai rédigé le compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. J’ai mis le chauffage c’est encore l’hiver, je pense à l’ami sclérosé à comment ça va être difficile de prendre un café dans le parc cet été. Lentement le printemps arrive, pourtant il va surement tomber encore de la neige… Je regarde mon agenda je suis mêlé le mois de mars est occupé. J’entends la sirène de l’ambulance, ça me rappelle la psychose, comment on m’amenait systématiquement à l’hôpital, la maladie mentale… Ce gars, décédé aujourd’hui, qui gobait toutes sortes de médicaments sans que ça lui soit prescrit… C’était y’a longtemps, je suis sortis de ce monde-là, heureusement… Je suis qu’un pion dans le système de santé mentale, un client, un patient… Je vous raconte des vieilleries maintenant je me rétablis, j’essais d’être émotivement stable. Y’a des percées dans les nuages on voit un peu de bleu… Je sais pas pourquoi j’écris ça… Je persévère dans l’écriture même si c’est pas facile. Tout à coup je suis tendu, je sais pas d’où ça viens, j’ai regardé la visite commenté du premier ministre en Inde on semble pas apprécié, controverse sur la façon dont ils s’habillent toute la famille. Je reviens à mon senti, je sais pas pourquoi cette tension tout à coup… Je crois que j’ai pas assez dormis et trop « travaillé » la rédaction parfois ça demande beaucoup. Je suis tout simplement fatigué… Hier les gars sont allé au hockey, je crois qu’ils se sont bien amusés. Viens d’écouter grand corps Malade, un maître! L’idée c’est pas de faire comme lui mais de s’inspirer, étrangement j’ai un déjà vu, comme si on pouvait me lire avant que j’ais terminé. J’ai pas le rythme… Moi j’ai encore peur le dimanche soir, l’angoisse me ronge me tue… Quand-même, j’espère partir bientôt, je vous en parle pas plus, pas trop. Ce soir j’ai envie de tout sacré ça là, ça donne rien j’y arrive pas. J’ai pas la patience du travail pour que ça donne un beat. Pourtant let’s go let’s meet… La rencontre j’aimerais l’avoir mais c’est pas dans mon pouvoir, j’écris n’importe quoi quand viens le soir. C’est toujours l’histoire du miroir. Y’a des poètes majeurs, moi je suis un mineur, je creuse et j’ai peur du coup de grisou, je prends mes jambes à mon cou et je courre partout. Je suis rien, l’autre est tout, moi pas très fin je cherche le pou. J’aurais pas dû écouter ça… Ce sont mes mots c’est moi que j’écris là. Bon bein voilà! Je cherche la chute, la fin, je trouve pas. Je termine comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Pour tout de suite c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 24 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de samedi à dimanche, je pense toujours à ce voyage è Lille, l’agent de programmation et deux directions vont essayer d’avoir du financement. Notre communication à été acceptée, je pense que je l’incarne bien… J’ai hâte de préparer tout ça, je vais en profiter pour passer quelques jours à Paris. La snowbird semble d’avis que je vais y aller. Je pense au beffroi de Lille, à la gare aussi. Ce que je veux communiquer c’est comment l’institut permet ce voyage, le rétablissement et la pleine citoyenneté, la rétribution aussi pour toutes nos activités comment ça semble vouloir disparaitre malgré toute son importance dans le rétablissement. J’espère que j’en dis pas trop, je vais devoir préparer la communication judicieusement. La différence d’avec l’autre demande c’est que cette fois ci c’est pour moi seul. Je me croise les doigts. Je reviens à mon senti, c’est quand même pas un voyage sur la lune que je vais faire, la France c’est civilisé, l’ami semble dire que d’ici la fin mars la Seine va être rentré dans son lit. Tout à coup je pense aux avions, à l’aéroport, au départ à comment j’aime ça, malgré ma schizophrénie je me débrouille… Je me visualise déjà à l’aéroport, j’arrive toujours très tôt pour voir le flux des voyageurs. Je vais essayer d’allonger mon séjour de cinq six jours faut que j’arrête je vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La photo qui illustre mon texte c’est une petite place à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, j’aime bien y passer quelques heures.  Dehors un gars passe et gueule je ne sais quoi, probablement un intoxiqué voilà où j’en suis ce soir… Souvenir du chauffeur catalan à Madrid, un excellent service et le sourire aux lèvres. Hier j’ai croisé le type qui avait la même adresse que moi quand il est passé au comptoir du centre local de services communautaire. Il habite effectivement le même édifice que moi… Le congrès est ouvert à tout le monde qui a un intérêt pour la santé mentale. J’ai vu que mon lecteur de Deux-Montagnes était en bonne compagnie pour le match au centre Bell, faites le message au jeune homme que la lecture s’en viens encore un recueil Spirou… Je trouve que le temps passe trop vite je sais pas à quoi m’attacher, je regarde le calendrier et les mois passent sans que j’ais rien vue. Lentement je vieillis, j’arrive pas à vous raconter une histoire qui tienne, j’écris juste ce qui me sort de la tête, je veux pas écrire de façon plus « classique ». J’espère que j’en ai pas trop dis sur le voyage, mais ça fait aussi partie de mon senti pour ce soir. Encore quelques mots pour la finale… Y’a un lourd silence qui me pèse, j’arrive pas à le traduire en mots c’est trop angoissant. Les automobilistes dans le coin pensent que la rue c’est une piste de course. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense à ce voyage à Lille, de vrai montagnes russe, un jour je pars l’autre je pars pas. Je sais pas trop si je vais étirer mon séjour, Paris est encore inondée peut-être que d’ici là la Seine vas avoir retrouver son lit. Cette nuit je ne dors pas, je vais me faire un café, ai mangé une couple de muffins. La prochaine étape je crois que ce seras de faire les réservations, d’organiser le voyage… Je sais qu’il y a des amis qui travaillent pour moi. Un séjour à l’hôtel ça risque d’être bien. J’espère avoir plus de nouvelles la semaine prochaine… Faites une petite prière pour que je le fasse ce voyage. Je crois que je le ferai seul, fin mars c’est Pâques presque le printemps… J’y croirai à ce voyage quand je serai assis dans l’avion où quand j’aurai passé les contrôles à l’aéroport… Je vais essayer de lier les deux, travail et tourisme, y’a encore des choses que je veux voir à Paris. Un ou deux jours à Lille en plus du congrès je crois que c’est suffisant pour voir le principal. À Paris pour mon court séjour j’aimerais avoir un hôtel pas loin de la rue Mouffetard. Les délais sont très court pour les réservations je sais pas si ça va être possible. Ça devrais le faire mais ça va coûter plus cher. Je vais essayer d’être là deux jours d’avance pour le congrès. Encore là c’est pas un départ certain. Cette nuit j’en ai finis avec ça, je retourne à mon senti, je suis un peu anxieux pourtant y’a aussi une sorte de calme, je suis heureux que dans l’édifice la nuit ce soit tranquille, les gens dorment et c’est tant mieux. Moi pendant ce temps-là je me triture l’intérieur pour vous donner de la chair à lire. Les poètes écrivent pas rapidement, pas plus que sur demande. Je suis pas souvent inspiré, je crois que mes lecteurs, lectrices savent ce que je fais avec l’écriture, une sorte d’exorcisme, une façon de me débarrassé  du mal encore faut-il croire à Dieu et au diable… Chaque fois je sors un peu de l’enfer je poursuis le chemin des valeurs éternelles. Je sais que pour certains d’entre vous mentionner les valeurs c’est ringard pourtant… Quand je vous écris, je suis toujours honnête ça part de ma passion intérieure, j’écoute et je vous l’envoie en mots. Samedi, je crois que l’ami va passer, on va aller prendre un café, c’est mon confident je lui parle souvent, il me ramène toujours à la réalité. Je termine, j’écoute les bruits, ça ressemble à une trame sonore des vieux films de l’Office National du Film des années soixante-dix, des documentaires… En tout cas, je vous l’aurai dit comme je peux mon monde intérieur… J’ai toujours aimé les fins de semaine c’était pas le temps de se chercher une job, voilà c’est ça pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 23 février 2018

Au présent

Bonsoir! Je viens de regarder en rafale la série La Cure. Ça me pose des questions sur ma sobriété. Je pense à mes « ennemis » comment ils aimeraient que je consomme, que je reprenne ma destruction… Mais aujourd’hui j’irai pas… J’ai trop été fou longtemps, je veux rester sobre pour respecter mes vrai valeurs. Je veux aussi continuer à donner l’exemple si par mon abstinence y’en a un qui fait un jour de plus ce seras gagné. Quand je parle de mes ennemis c’est de la paranoïa, j’espère que malgré tout on m’en veut pas… Y’a un voyage qui mijote… Je pense à l’avion. C’est terminé pour ce soir, j’ai trop visionné de documentaires. Si je rédige ça, c’est pour mieux me connaitre, j’ai souvent eu mal mais lentement je me rétablis. Je vous ferai pas de la psychologie cheap, l’âme humaine est plus grande que ça sinon à quoi bon une puissance supérieure. Je pense à tous ces destins, tous ces rêves brisés… Parfois, comme ce soir, mon écriture est nulle. La ville est grande, la vie passe après le boulot, c’est toujours ma thématique de prédilection… Parfois la solitude me travaille mais même en groupe j’ai mal. J’espère que ça va marcher pour le voyage. J’ai un peu peur mais j’irai quand même. J’ai une communication à
faire sur l’empowerment à l’institut, les innovations participatives et peut être que je vais parler de ce blog. Je pense à la gare à Paris pour me rendre à Lille. Ça rebondis de tout côté ce voyage, y’a rien de certain encore mais ce matin y’avait de bonnes nouvelles. J’essais d’être sérieux… Ça se promène dans ma tête, la vrai folie… La vérité c’est que je sais pas quoi vous écrire à part mes réflexions d’alcoolique abstinent. Je vous parle pas de la schizophrénie certains disent que c’est une vue de l’esprit. Soixante et un ans j’ai plus l’âge pour aller niaiser dans les bars, de toute façon je crois que je suis assez déniaisé. J’aimais bien quand même prendre un café dans un bistro avec ma copine mais ça vous l’avez déjà lu… Ce soir le désir d’écrire est obscur. À Lille si j’y vais, je serai le messager de l’institut. Je vais me préparer avec le responsable de la programmation. Je vous l’ai déjà dit, c’est toute la difficulté d’écrire du nouveau. Je vais prendre des notes sur les innovations en santé mentale. Quand je reviens à vous mes lecteurs, lectrices j’ai moins peur. Mon malaise c’est un peu calmé y’en a de vous qui vont dire que mon écriture tiens de l’obsession, c’est possible. Ça me soulage écrire, je suis peut-être trop ambitieux,  j’aimerais passer à l’histoire, c’est une autre espèce de folie. Ça sent les frites comme dans un restaurant graisseux… Je me vois l’été sur le bord de la deux, le chemin du Roy. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 22 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nui je pense au cauchemar, on racontais avoir rêvé d’un local blanc avec plusieurs portes et une femme avec un haut de forme qui nous dirigeais, tout ça je l’ai pas vu c’était raconté dans le cauchemar… Hier soir j’ai encore eu beaucoup de plaisir à regarder des Racines et des Ailes et tous ces gens qui tentent de relancer la France rurale c’était sympathique. Il est tard dans la soirée de jeudi, me suis levé et j’écris, encore cette semaine une émission qui disait que la poésie étais morte, mais non c’est juste qu’elle porte tous le désespoir du monde. Je mélange pas les chansonniers et la poésie… Encore une fois je puait, ai pris une douche et me suis parfumé… Bientôt vendredi, je ne cherche plus l’ivresse, je veux parler de mon rapport avec l’oralité comment je buvais au goulot de la bouteille, plusieurs dirais que j’ai pas été sevré, la bouteille à mes lèvres et c’est terminé je descends aux enfers… Je sais pas si les alcooliques font des fellations par procuration à téter le goulot de la bouteille qui a une forme de phallus, pourtant à côté y’avait un petit verre de fort, du scotch, on en faisait cul-sec… La dernière fois que j’ai rencontré un représentant de bière, il m’expliquait que la bouteille valait plus que ce qu’il y avait dedans. Je pense aux bières en fût, c’est surement très payant… J’ai abandonné le vaisseau, c’était le radeau de la méduse, j’essayait de ne pas sombrer j’ai survécu ai atteint le rivage… J’aimais bien manger des biscuits salés avec des langues, des saucisses, des œufs dans le vinaigre. Rien de très nourrissant, j’avais souvent la diarrhée. Il y eut un temps où je mangeais de vrai repas à la brasserie, dans les émissions de voyage je suis toujours étonné de voir comment on mentionne, tous ces bars tous ces bistros avec des vins à n’en plus finir. On semble pas pensés que plusieurs d’entre nous somme pas intéressé par l’alcool, la musique le tapage c’est terminé, je préfère le silence et la méditation… À la taverne les gars s’assoyaient avec moi, on collait les tables, mais est venue un moment où j’avais plus d’argent, où je ne pouvais plus boire qu’une bouteille de vin par mois, j’étais idiot. L’argent est revenue je l’ai bue vous savez tout ça, c’est terminé depuis des années mais les poètes sont parfois de tristes alcooliques. Plutôt que le goulot pour se soigner vaudrait peut-être mieux qu’on se serve d’une suce, comme un nourrisson, un grave retour en arrière. C’est de la folie ce que je vous écris là, j’ai pas de pouvoir sur la bouteille, je me vois assis au bar à regarder le temps qui passe sans dire un mot… La mort m’attendais, je l’ai déjoué j’ai arrêté voilà j’ai finis de cuvé. Je m’arrête là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, jeudi matin, je pense pas être intemporel. Les gens s’en vont au boulot, ça sent déjà la fin de semaine, ceux qui ont des enfants la préparent avec des activités. Je crois qu’il y auras pas de patinage il fait trop doux, ils vont peut-être aller glisser où au cinéma… J’aurais de la difficulté si j’avais des enfants j’ai déjà plus d’idées… Hier j’ai regardé le canal évasion, des émissions voyages c’était très intéressant, y’a longtemps que j’avais pas regardé six heures de télévision. San Francisco, Rome et on termine avec Paris où j’ai bien envie de retourner mais avec le copain on parle plutôt d’un voyage en Thaïlande… J’ai toujours ce désir de me retrouver à l’aéroport pour un départ, je suis maintenant bien réveillé comme si je partais ce soir… Semble que mon chien est pas mort pour le voyage à Lille, j’attends les nouvelles. On est dans la dernière semaine de février, j’essais comme toujours de me connecter à mon senti. J’ai pas à sortir aujourd’hui mais je dois quand même renouveler ma carte de transport en commun. Je suis tout déphasé, j’essais toujours… Je pense à une ressource pour trouver du travail, elle s’appelle l’Arrimage mais maintenant je suis arrimé à l’écriture, de toute façon tout ce qu’on m’offrirais c’est du travail d’entretien ménager où de garde de sécurité, ça m’intéresse pas… J’ai pris mon café, je pense aux avions, à l’aéroport comme toujours tellement obsédé que j’y reviens. La semaine prochaine je vais acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais aussi parler avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui s’y est rendue trois fois. Sur mon ordi y’a un bouddha qui veille sur moi, je connais pas les rituels bouddhiste, je me contente de le regarder. Ce matin je suis vide pourtant je cherche à nommer les choses comme le désir, la nostalgie et plus souvent l’anxiété et l’angoisse quoi que ce matin mon senti est pas comme ça… Le jour se lève souvenir qu’à l’époque à cette heure-ci j’étais déjà au boulot, je passais la serpillière dans les installations des piscines olympiques ça à pas duré longtemps. Je suis plus tordu que la moppe… Y’a une odeur de graisse de fast food je vais à mon petit déjeuner. Bon! Parfois j’ai envie de terminer ça au plus sacrant, mais les textes sont pas toujours égaux comme mon senti est pas toujours le même… J’ai mangé je vais terminer ça et retourner me coucher… J’y arrive! J’y arrive! J’ai un petit mal de tête, ça arrive pas souvent, quand le temps est plus doux j’ai moins de difficulté à marcher. Je termine et je retourne dormir, y’a toujours ce parfum, j’ai le nez sensible. Je pense aux snowbirds qui se baignent dans la mer en Floride. Voilà je les salue! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque- là!!! Ce sera tout pour le moment, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 21 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! En voilà deux rapprochés, ce matin j’ai fait prendre d’autre photos pour une affiche des lectures offertes par les libraires indépendant du Québec. Février tire à sa fin, encore une semaine… J’ai remarqué que lorsqu’il fait moins froid j’ai moins de difficulté à marcher… Je pense à toutes sortes de voyages que je veux faire. J’aimerais beaucoup prendre l’avion pour Outre-mer. J’attends je lis je regarde, ce temps ci de l’année y’a des vols pas cher… Le soleil me manque, je vous écris et quand je fais des fautes de frappe, je pense que quelqu’un à déprogrammé ma machine, paranoïa!!! Je m’arrête et je réfléchis… Soudain un appel téléphonique de l’étranger, je réponds et personne ne parle. Dans le « journal » un cinéaste parle d’une langue québécoise qui disparait, du manque d’héritier, je me sent touché tout ce que j’ai trouvé a faire pour renforcir le français c’est d’offrir des bandes dessinées au petit gars, même la matriarche à de la difficulté à garder cette belle langue d’antan. Quand je vous écris j’espère que ça participe à la survivance d’une langue. Je me souviens de la conversation que j’avais eu avec ce monsieur à Paris, il me comprenait très bien mes autres visites aussi en province de Paris et en département outre-mer les gens me comprenaient aussi très bien. Souvent avec la matriarche on parle du temps qu’il fait comme des marins sur un vaisseau à voile, on parle du vent, du grand vent parfois elle a d’autre expressions maritimes du temps des goélettes, dont je ne me souviens pas… Le patriarche et elle avait beau pêché dans les lacs de la côte-nord la mer étais jamais loin. Souvenir de mot péjoratif, j’essais de trouver, parfois la matriarche à aussi de la nostalgie pour son enfance sur une ferme, elle aime bien les émissions qui traitent du terroir. Je suis pas d’une famille urbaine, je crois que ma génération est la première en ville… J’ai pas fait d’enfant de toute façon ils auraient pas hérité de grand-chose comme dans la chanson Papa was a rolling stone… Je me serai quand même ancré dans ce quartier que j’ai surnommé le goulag occidental. L’ancien faubourg à m’lasse, ça aussi se perd enfin s’est perdus. Y’a des choses perdus je sais pas si c’est à cause de l’éducation où des communications, bien sûr qu’on écriras plus jamais pareil et encore faut avoir pris le temps d’apprendre. Dans mon milieu c’est pas des intellectuels. Je peux quand même pas dire que j’en suis un, juste un fou… Voilà j’ai soixante et un ans, je partirai encore juste pour reprendre les voyages que j’ai pas fait dans ma jeunesse, elle à pas été formé. Je suis très montréalais, cette ville m’a vue dans tous mes états de l’euphorie à la psychose. Je m’ennuie pas de l’hôpital, ce matin je suis allé à l’institut je cherchais le bureau de quelqu’un deux jeunes femmes m’ont répondue dont l’une avec un ton méprisant. Merci!
Bernard