jeudi 22 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nui je pense au cauchemar, on racontais avoir rêvé d’un local blanc avec plusieurs portes et une femme avec un haut de forme qui nous dirigeais, tout ça je l’ai pas vu c’était raconté dans le cauchemar… Hier soir j’ai encore eu beaucoup de plaisir à regarder des Racines et des Ailes et tous ces gens qui tentent de relancer la France rurale c’était sympathique. Il est tard dans la soirée de jeudi, me suis levé et j’écris, encore cette semaine une émission qui disait que la poésie étais morte, mais non c’est juste qu’elle porte tous le désespoir du monde. Je mélange pas les chansonniers et la poésie… Encore une fois je puait, ai pris une douche et me suis parfumé… Bientôt vendredi, je ne cherche plus l’ivresse, je veux parler de mon rapport avec l’oralité comment je buvais au goulot de la bouteille, plusieurs dirais que j’ai pas été sevré, la bouteille à mes lèvres et c’est terminé je descends aux enfers… Je sais pas si les alcooliques font des fellations par procuration à téter le goulot de la bouteille qui a une forme de phallus, pourtant à côté y’avait un petit verre de fort, du scotch, on en faisait cul-sec… La dernière fois que j’ai rencontré un représentant de bière, il m’expliquait que la bouteille valait plus que ce qu’il y avait dedans. Je pense aux bières en fût, c’est surement très payant… J’ai abandonné le vaisseau, c’était le radeau de la méduse, j’essayait de ne pas sombrer j’ai survécu ai atteint le rivage… J’aimais bien manger des biscuits salés avec des langues, des saucisses, des œufs dans le vinaigre. Rien de très nourrissant, j’avais souvent la diarrhée. Il y eut un temps où je mangeais de vrai repas à la brasserie, dans les émissions de voyage je suis toujours étonné de voir comment on mentionne, tous ces bars tous ces bistros avec des vins à n’en plus finir. On semble pas pensés que plusieurs d’entre nous somme pas intéressé par l’alcool, la musique le tapage c’est terminé, je préfère le silence et la méditation… À la taverne les gars s’assoyaient avec moi, on collait les tables, mais est venue un moment où j’avais plus d’argent, où je ne pouvais plus boire qu’une bouteille de vin par mois, j’étais idiot. L’argent est revenue je l’ai bue vous savez tout ça, c’est terminé depuis des années mais les poètes sont parfois de tristes alcooliques. Plutôt que le goulot pour se soigner vaudrait peut-être mieux qu’on se serve d’une suce, comme un nourrisson, un grave retour en arrière. C’est de la folie ce que je vous écris là, j’ai pas de pouvoir sur la bouteille, je me vois assis au bar à regarder le temps qui passe sans dire un mot… La mort m’attendais, je l’ai déjoué j’ai arrêté voilà j’ai finis de cuvé. Je m’arrête là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, jeudi matin, je pense pas être intemporel. Les gens s’en vont au boulot, ça sent déjà la fin de semaine, ceux qui ont des enfants la préparent avec des activités. Je crois qu’il y auras pas de patinage il fait trop doux, ils vont peut-être aller glisser où au cinéma… J’aurais de la difficulté si j’avais des enfants j’ai déjà plus d’idées… Hier j’ai regardé le canal évasion, des émissions voyages c’était très intéressant, y’a longtemps que j’avais pas regardé six heures de télévision. San Francisco, Rome et on termine avec Paris où j’ai bien envie de retourner mais avec le copain on parle plutôt d’un voyage en Thaïlande… J’ai toujours ce désir de me retrouver à l’aéroport pour un départ, je suis maintenant bien réveillé comme si je partais ce soir… Semble que mon chien est pas mort pour le voyage à Lille, j’attends les nouvelles. On est dans la dernière semaine de février, j’essais comme toujours de me connecter à mon senti. J’ai pas à sortir aujourd’hui mais je dois quand même renouveler ma carte de transport en commun. Je suis tout déphasé, j’essais toujours… Je pense à une ressource pour trouver du travail, elle s’appelle l’Arrimage mais maintenant je suis arrimé à l’écriture, de toute façon tout ce qu’on m’offrirais c’est du travail d’entretien ménager où de garde de sécurité, ça m’intéresse pas… J’ai pris mon café, je pense aux avions, à l’aéroport comme toujours tellement obsédé que j’y reviens. La semaine prochaine je vais acheter le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais aussi parler avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui s’y est rendue trois fois. Sur mon ordi y’a un bouddha qui veille sur moi, je connais pas les rituels bouddhiste, je me contente de le regarder. Ce matin je suis vide pourtant je cherche à nommer les choses comme le désir, la nostalgie et plus souvent l’anxiété et l’angoisse quoi que ce matin mon senti est pas comme ça… Le jour se lève souvenir qu’à l’époque à cette heure-ci j’étais déjà au boulot, je passais la serpillière dans les installations des piscines olympiques ça à pas duré longtemps. Je suis plus tordu que la moppe… Y’a une odeur de graisse de fast food je vais à mon petit déjeuner. Bon! Parfois j’ai envie de terminer ça au plus sacrant, mais les textes sont pas toujours égaux comme mon senti est pas toujours le même… J’ai mangé je vais terminer ça et retourner me coucher… J’y arrive! J’y arrive! J’ai un petit mal de tête, ça arrive pas souvent, quand le temps est plus doux j’ai moins de difficulté à marcher. Je termine et je retourne dormir, y’a toujours ce parfum, j’ai le nez sensible. Je pense aux snowbirds qui se baignent dans la mer en Floride. Voilà je les salue! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque- là!!! Ce sera tout pour le moment, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 21 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! En voilà deux rapprochés, ce matin j’ai fait prendre d’autre photos pour une affiche des lectures offertes par les libraires indépendant du Québec. Février tire à sa fin, encore une semaine… J’ai remarqué que lorsqu’il fait moins froid j’ai moins de difficulté à marcher… Je pense à toutes sortes de voyages que je veux faire. J’aimerais beaucoup prendre l’avion pour Outre-mer. J’attends je lis je regarde, ce temps ci de l’année y’a des vols pas cher… Le soleil me manque, je vous écris et quand je fais des fautes de frappe, je pense que quelqu’un à déprogrammé ma machine, paranoïa!!! Je m’arrête et je réfléchis… Soudain un appel téléphonique de l’étranger, je réponds et personne ne parle. Dans le « journal » un cinéaste parle d’une langue québécoise qui disparait, du manque d’héritier, je me sent touché tout ce que j’ai trouvé a faire pour renforcir le français c’est d’offrir des bandes dessinées au petit gars, même la matriarche à de la difficulté à garder cette belle langue d’antan. Quand je vous écris j’espère que ça participe à la survivance d’une langue. Je me souviens de la conversation que j’avais eu avec ce monsieur à Paris, il me comprenait très bien mes autres visites aussi en province de Paris et en département outre-mer les gens me comprenaient aussi très bien. Souvent avec la matriarche on parle du temps qu’il fait comme des marins sur un vaisseau à voile, on parle du vent, du grand vent parfois elle a d’autre expressions maritimes du temps des goélettes, dont je ne me souviens pas… Le patriarche et elle avait beau pêché dans les lacs de la côte-nord la mer étais jamais loin. Souvenir de mot péjoratif, j’essais de trouver, parfois la matriarche à aussi de la nostalgie pour son enfance sur une ferme, elle aime bien les émissions qui traitent du terroir. Je suis pas d’une famille urbaine, je crois que ma génération est la première en ville… J’ai pas fait d’enfant de toute façon ils auraient pas hérité de grand-chose comme dans la chanson Papa was a rolling stone… Je me serai quand même ancré dans ce quartier que j’ai surnommé le goulag occidental. L’ancien faubourg à m’lasse, ça aussi se perd enfin s’est perdus. Y’a des choses perdus je sais pas si c’est à cause de l’éducation où des communications, bien sûr qu’on écriras plus jamais pareil et encore faut avoir pris le temps d’apprendre. Dans mon milieu c’est pas des intellectuels. Je peux quand même pas dire que j’en suis un, juste un fou… Voilà j’ai soixante et un ans, je partirai encore juste pour reprendre les voyages que j’ai pas fait dans ma jeunesse, elle à pas été formé. Je suis très montréalais, cette ville m’a vue dans tous mes états de l’euphorie à la psychose. Je m’ennuie pas de l’hôpital, ce matin je suis allé à l’institut je cherchais le bureau de quelqu’un deux jeunes femmes m’ont répondue dont l’une avec un ton méprisant. Merci!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petit matin, j’ai rêvé que j’étais avec mon copain et une gang de gars, là-dedans y’avait un gros bonhomme qui faisait la cuisine, il grillait de la viande pour lui seul. Moi je cherchais une poêle pour un énorme morceau de foi après lequel y’avait une attache en plastique que j’ai enlevé. Sur la table y’avait des petits pains et de la laitue… et tout d’un coup je me suis réveillé. C’est mon senti endormis du matin, plus tard je vais à l’institut pour des photos… Je suis très occupé au mois de mars, lentement je me réveille… Me suis rasé, ai pris une douche des matins comme ça me font toujours pensés aux voyages. Je pense à la plaza Mayor de Madrid et à la statue de Philippe III. J’y étais l’été passé… Beaucoup aimé me perdre dans Madrid… Mon parfum c’est le Burberry Brit Rhythm, il sent très bon. J’ai ouvert la radio, ce sont les actualités, ça m’intéresse pas… Je pense plus à l’aéroport à comment j’aimerais partir, attendre pour un départ. La neige fond, y’a des gens qui devront prendre garde aux inondations… C’est le matin très tôt, je suis pas très inspiré. Je me suis recouché, maintenant c’est le vrai matin il fait clair. J’ai dormis une couple d’heure… L’angoisse est partie, hier j’ai finalement retrouvé le texte que je cherchais dans mon ordi. J’étais content. Je veux terminer ce texte, c’est pas fort. Je vais me préparer un café, je veux écrire trop vite j’y arrive pas. Je vais peut-être le terminer plus tard ce texte… J’entends pas mon senti, il me dis rien, rien que des balivernes des histoires sans nom comme disait l’autre je me sent tous chose y’a pas de raison… J’attends un coup de téléphone du médecin, où de l’infirmière, ils ajustent ma médication pour la tension. Je veux finir d’écrire celui-là avant de sortir, je vais y arriver mais quand je suis trop pressé ça donne rien de bon… Ce sont des urgences que je me donne, j’attends pas c’est pas le corridor de l’hosto… J’avais complètement oublié l’avoir mis de côté ce texte… J’écoute ce que ça me dis, j’y vais, j’y vais pas, je crois avoir le temps encore pour quelques mots. J’écris comme si c’était une sorte de fuite, pourtant je devrais être plus calme plus posé mon senti me fait pas mal. Ce matin je vous illustre ça avec la statue de Philippe III . C’est rare que j’écris avant d’avoir une activité, souvent j’attends et je tourne en rond avant de partir. J’arrive toujours un peu trop d’avance et je tue le temps comme je peux… Ce seras pas le texte du siècle, je suis pas assaillis par mon senti… Au moins je sens bon, mais y’a pas de parfum pour les photos, on est pas rendus là. Je termine sur ces niaiseries en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore je m’y ferai jamais. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

mardi 20 février 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Il fait doux, il pleut, on pense déjà à la cabane à sucre, du sirop d’érable… Ce soir c’est tranquille, mon senti est en paix… Parfois c’est con ce que j’écris. Je devrais me censurer. Aujourd’hui j’ai lu le recueil Spirou, vous direz au petit gars qu’il s’en vient. La lecture des bandes dessinées me détend. Une chronique par jour ça me demande beaucoup, je souhaite la bienvenu aux nouveaux, nouvelles, lecteurs, lectrices… Je sais pas trop quoi vous raconter on dirais que j’ai fait le tour de mon jardin… J’ai mis deux jours à chercher un texte dans l’ordi, je l’ai finalement trouvé comme si le fait de parler à une amie m’avait détendu assez pour chercher au bon endroit. Ce soir la paranoïa est absente, c’est bien… Je pense encore à l’Europe, à la France, l’agent de programmation à pas tout jeté par-dessus bord, il attend une réponse pour la communication qu’on voudrais faire, si c’est positif il essairais de m’envoyer là-bas. Je me croise les doigts. Hier, j’ai envoyé les documents pour mon rapport d’impôt à mon lecteur de Deux-Montagnes, tout semble O.K. Au mois de mars je vais être occupé, j’irai dans quatre bibliothèques vivantes où je suis un livre. Je commence la rédaction d’une pièce de théâtre, et je participe à une lecture offerte par l’association des libraires indépendants. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je cherche comment écrire de la poésie, parfois elle est obscure plus obscure que tout ce que je peux écrire quand j’essaye de mettre des mots sur ce que je ressent dans le moment présent. Y’a toujours tout ce babillage, ces mots qui ne sont pas essentiels qui demandent de prendre le temps pour les choisir… J’aimerais vous dire, j’aimerais vous dire afin de briser le silence des malaises provenant de l’enfance… S’agit pas d’une analyse, je laisse là la psyché. Demain je me rends à l’institut pour une séance photo. Vous avez peut-être besoin d’un fil conducteur dans la lecture de ce que j’écris, j’arrive pas à raconter linéairement, vous développer ça comme une belle histoire un beau conte, c’est à l’intérieur de moi que ça se passe ce sont des remous comme dans une rivière dangereuse au printemps. Parfois j’arrête et je cherche, souvent ce sont des souvenirs que j’ai déjà écrit… Je suis à court d’invention. Je pense aux grands philosophes et poètes grecs. Je les ai lu mais j’ai rien retenus. C’est pas brillant tout ça, la nuit m’ennuie, j’écris, je survie… J’essais aussi de vous toucher je sais pas si j’y parviens, l’émotion manque parfois… Je recommence toujours, la roue tourne comme la meule du moulin elle broie mon senti pour en faire une farine du terroir, une farine qui sans levain ne sert à rien… Voilà j’en suis au pain, et au fournil mais rien ne lève. Je termine donc et j’attendrai la levée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà pour moi c’est la chute. À la prochaine j’espère!!!


Bernard

lundi 19 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La soirée est bien commencée, ça coupe la routine d’écrire toujours à la même heure… Cet après-midi j’ai regardé une émission qui passait au rayon x l’aéroport de Francfort, c’était très intéressant, ils expliquaient l’atterrissage d’un énorme avion et j’ai beaucoup aimé les experts qui gèrent les foules, ça me donne le goût de prendre l’avion, de vivre ces moments d’attente avant le départ… Plus je vous écris moins j’ai de secrets pour vous. Avec l’écriture en ligne on a pas la distance que permet le livre, je suis tout près de vous, vous pouvez me questionner tout de suite… Parais que Facebook est de moins en moins populaire chez les jeunes. Il me semble que le blog reste toujours une belle plateforme pour qui veut écrire… Je sais la légitimité est pas là, pour beaucoup ça a pas autant de valeur que l’imprimé, d’autre vont dire ce ne sont que des mots pourtant… Écrire c’est pas une mode faut savoir, je disais à un copain qu’en écriture on pouvait pas se permettre d’être juste pas pire, qu’il faut travailler et je dirais s’investir dans ce qu’on écrit. Je pense à ces courriels que je recevais, des cours sur comment écrire et comment faire pour être édité, j’y crois pas… Cent fois sur le métier remet ton ouvrage ça j’y crois beaucoup, c’est pour ça que j’écris beaucoup, à tous les blogs j’essais de m’affiner, mes textes j’aimerais bien qu’ils soient comme un bon vieux fromage… Je sais je suis n’importe qui, je devrais pas donner de conseil. J’aime pas beaucoup l’écriture uniforme lu partout. Comment vous dire ma difficulté à faire de belles images, de belles métaphores, ce qui est facile pour moi ce sont les lapsus, prendre un mot pour un autre, je me souviens d’avoir lu ornière en voulant dire une sorte de buisson quand ce sont les traces que laissent une voiture sur le chemin. Ça ressemble peut-être à un laïus ce que je vous écris là, mais je suis aussi fort sur le pléonasme… Je me répète à écrire les choses dans le même sens. La semaine prochaine je commence l’écriture en groupe d’un texte inspiré d’un de nos grand auteur décédé récemment, je sais pas si je vais être capable de le faire, c’est un défi… Si ça marche pas j’abandonnerai tout simplement. J’ai quand même hâte de commencer… Voilà je viens de nettoyer mes lunettes avec le souvenir de Johnny le guitariste qui nettoie les miennes, il était assis au bar il voulait me faire comprendre que je voyais pas clair… Une anecdote, ça reviens souvent dans les mêmes lieux mes histoires, ce soir j’avais presque réussis à pas mentionner mes vieilles habitudes. J’y vais pour finir sans trop me poser de questions, en pensant à ce sympathique prof de CÉGEP. Je pense qu’il a fait une bonne job avec moi. Je suis content de l’avoir rencontré. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 18 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Votre insomniaque de service est encore devant son écran. Je croyais être tôt le matin mais c’est encore la nuit… Ce matin je vais à une réunion de mon groupe d’entraide, ceux que je vois là sont des gens qui ont souffert, aujourd’hui c’est une réunion administrative je crois pas y dire grand-chose… Je vais attendre la semaine prochaine pour acheter le Lonely Planet de la Thaïlande… Hier j’ai écouté l’émission entre le Lot et la Dordogne des Racines et des ailes https://www.youtube.com/watch?v=1sjyCJfXEgk c’était magnifique ça me donne l’envie de retourner en France. Je regardais ça et je me disais j’aime beaucoup les français. En tout cas de la façon que les montre cette émission. Les beaux paysages de même que les villages et bâtiments historiques, les supers artisans du terroir et les places du marché magnifiques. Je sais bien qu’ils embellissent les choses mais ça me donne quand même le désir d’y retourner. Pour l’instant c’est pas ma destination privilégiée, j’irais plus vers l’Asie… C’est pas avant l’automne prochain, ça donne le temps de se préparer. Cette fois ci je partirais pas seul, je sais que vous me le souhaitez ce voyage, faites une petite prière… La matriarche et moi on regarde pas mal les mêmes émissions, des voyages et des pays à faire rêver… Je veux aller voir ailleurs si j’y suis, du nom d’une célèbre émission de radio française, c’est plus la bas si j’y suis https://la-bas.org/ je l’ai écouté longtemps celle-là, sur ma machine. Maintenant j’écoute la radio des copains http://www.antenne.qc.ca/  l’émission Folie Douce qui traite et essais de démystifier la maladie mentale. Je sais que c’est pas écris dans mon front la schizophrénie, mais souvent les gens me regardent d’un drôle d’œil. Je reviens à ceux qui appellent les médicaments des peanuts c’est un grand manque de respect… Ce sont des espèces d’orthodoxe de la maladie, ceux que j’appellerai péjorativement des guéris… Quand on sait qu’il n’y a pas de guérison mais juste du rétablissement… Je sais pas pourquoi je pense aux centres de dégrisements, j’y suis jamais allé avant même d’arrêter je savais pas que ça existais… Combien y’en a qui vont se perdre dans la nuit, se retrouver sans un sous, sans un endroit pour dormir, ils vont tout boire puisque de toute façon y’a plus assez d’argent pour louer une chambre d’hôtel. Bientôt trois heure et on va marcher, marcher dans le quartier gay et peut-être se prostituer pour avoir un endroit au chaud. Je sais pas pourquoi cette nuit j’en viens encore à ça, les voitures passent et me font peur… Je suis bien chez moi, y’a pas de last call pour terminer. Je prends mon temps. J’aime les nuits calmes où j’ai pas besoin d’appeler le neuf un un, l’appartement remplis avec deux policiers et deux ambulanciers et moi non-violent. Cette nuit je termine comme ça, je vous laisse avec mes derniers mots. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bernard