vendredi 9 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! À peine vingt-deux heure. J’ai dormis un peu. Je le répète pour ceux qui serait pas au courant y’a pas de voyage à Lille. C’est pas grave j’ai plein d’autre activités, bibliothèque vivante, pièce de théâtre et  lecture avec l’association des libraires indépendants. Je vais peut-être partir l’automne prochain avec l’ami col bleu qui sera à sa retraite. C’est le week-end je me rappelle que c’est dans ce moment que je devenais psychotique et qu’on m’amenais à l’hôpital trop bête pour voir que c’était dû à la consommation. Je pense aux vieux amis, amies leurs dire que je regrette, la consommation m’a éloigné d’eux. Je suis partis avec les pareils comme moi, j’espère que vous ne m’en voulez pas ça fait vingt-quatre ans que je ne consomme plus… Voilà où j’en suis ce soir. Je pense à l’époque de mon adolescence comment j’ai détesté ça tous ces changements hormonal, je dirais que c’est là qu’à débuter mon entrée dans la schizophrénie, l’idée qu’on complotait contre moi, l’ignorance de certains principes de vie, cette voix qui me le répétais. J’aimerais retourner à Paris mais c’est pas tellement le temps, ils sont inondés, la Seine est sortie de son lit. Fin février je commence une rédaction de groupe au Théâtre du Nouveau Monde, je sais pas si je vais être capable de « travailler » comme ça. http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/psychose-parisienne-1-de-3.html  Voilà un texte que j’ai écrit y’a déjà quatre ans, ça donne un peu l’esprit dans lequel je voyage. Je pense que je vais vous illustrer ça avec une sculpture du Musée Rodin tout près de Matignon, la maison du Président Français. Je vous raconte ça et j’ai plein d’images des matins à Paris de toutes ces marches dans la ville d’Haussmann. Je prends mon temps, pense à l’ami historien de l’art qui aime bien que je décrive les œuvres qui illustrent mon blog, cette nuit sachez que c’est Rodin je peux pas vous en dire plus. J’ai remarqué que ma lectrice snowbirds et mannequin est revenue à la lecture… Ça me fait plaisir de voir qu’elle lis. Je sais pas pourquoi je pense à l’ex-chroniqueur maintenant à la retraite, Foglia, c’est un être immense qui à marquer le journalisme québécois contemporain. Me souviens de ses chroniques sur l’épicerie la Vieille Europe sur la rue Saint-Laurent… Moi je suis pas très fort sur les importations et la façon de faire les courses chaque jour à l’européenne… Pourtant la dernière fois que je suis allé au marché Jean-Talon j’ai adoré… J’ai mangé des huîtres avec la lectrice secrétaire de chiro, c’était agréable et délicieux. Me souviens d’avoir habité la petite Italie pas très loin de chez Milano pourtant j’y allais jamais, pas plus qu’au marché… Voilà j’ai pas vécu beaucoup d’aventures pendant les courses. Je mangeais ce qui restais dans le frigidaire comme un bon béesse… C’est ma chute pour cette nuit, Je, comme toujours, vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas sur quel ton vous quitter!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 8 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà encore, réveillé en sursaut… Nuit de jeudi à vendredi les couche-tard s’amusent rue Sainte-Catherine. Je connais mal la musique qu’ils écoutent dans les immenses clubs, les immenses discothèques, plusieurs se gèlent dehors avant d’entrée d’autre gobent de l’ectasy malheureux chemin vers la schizophrénie. La dope ça peut sembler attrayant quand on mène une vie plate quand on a pas une bonne job sans parler de la jeune femme qu’on a rencontré avec qui on peut consommer, une façon artificielle de remonter l’estime de soi… Nous sommes tous seul dans la nuit, la musique est loud on arrive pas vraiment à parler. C’est de la musique house, on nous demande si on veut vivre de nouvelles expériences, d’un junk à l’autre c’est pas mal la même chose sans oublier qu’aujourd’hui plusieurs se promènent avec des armes à feu… Je sais pourquoi je ne dors pas j’ai oublié de prendre un médicament… Je fais quand même du café… Parlant dope, ici on est pas dans la revue Mainmise qui n’existe plus, la rédaction applaudirais de savoir qu’on va légaliser la marijuana. Moi je suis contre ça les hôpitaux ont déjà des urgences engorgées que va on faire de cette bande de psychotique? Retrouvé un médicament dans une assiette sur le comptoir, l’illusion où l’hallucination que j’ai c’est que quelqu’un est entré chez moi et l’a déposé dans l’assiette. Voyons y’a que moi qui sait que je l’ai pris comme ça! C’est ça aussi la schizophrénie c’est pas très agréable. J’ai mis du hip-hop et du blues, Red house de Jimi Hendrix et living life by the drop de Stevie Ray Vaughn, Twist in my sobriety de Tanita Tikaram. Je pourrais en faire  des listes comme ça. Voilà cette nuit je cherche l’inspiration dans la musique, me souviens de la piste de danse, je me faisait aller dans des nuits où il se passait rien de constructif, la sueur à danser à essayer d’attraper une fille, fallait-il être con de passé des nuits pareilles… Viens d’écouter Black Magic Woman de Santana, j’étais qu’un enfant quand s’est sortis… Les gars de la rue Saint-Sacrement avaient leurs band ils jouaient les tounes à la mode dans l’entrée de garage… Moi j’étais que le public, j’ai toujours été que ça le public quand je montais sur la scène c’était pour lancer des invectives… Ces jours ci je veux dire des choses plus construite moins spoken word… Je me sens comme dans une bande son de film documentaire de l’Office National du Film. Ouais! Je glandais dans les bars sans me demander où ça menais. C’était pas la contre-culture, on était pas à la Casa espagnole, dans les endroits que je fréquentais je crois que personne savait ce que c’était… Y’avait personne-là qui avait jamais ouvert un bouquin pas un haut niveau de culture générale, pour la contre-culture pensez y même pas. Voilà! Cette nuit je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois devant le gouffre d’une écriture que je voudrais libre. Hier je suis passé chez une coiffeuse pour une coupe de cheveux. Je pense plus tellement à partir, fin février je commence des ateliers de création d’une pièce de théâtre et au mois de mars je me prête au jeu de la bibliothèque vivante je fais le livre… Je manque d’inspiration, j’ai fait la sieste et je pense aux snowbirds en Floride. Mon senti est muet quand ça va bien j’arrive pas à écrire. Hier j’ai lu une chronique de Jamil qui faisait la tournée des tavernes, ce monde là je l’ai longtemps fréquenté jamais trouvé d’amis, toujours dans la consommation destroy, viens un moment où on est trop vieux pour ça, l’alcoolisme ça use son homme… Je pleurais assis au bar des Bobards les endroits que je fréquentais n’existent plus, de longues soirées seul à écluser des bières. Vous devez commencer à les connaitre mes histoires. Je crois que c’était dangereux de fréquenter ces endroits… Maintenant je suis un vieux bonhomme à la retraite qui essaye d’écrire des choses originales ce soir j’y arrive pas on a qu’une vie et maintenant je la passe chez moi. Comment vous dire ces relations perturbées parfois des femmes mais jamais assez… Les journées s’étirent parfois je crois que je devrais partir… Londres encore? Peut-être… J’écris ça et je crois pas quoi que je pense à la magnifique Tate gallery, la salle de l’art russe… Je vous ai déjà écrit là-dessus, ça montre comme je suis vide et sans douleur pourtant la tête me tourne de mots en maux… Je suis pas inspiré, j’aimerais encore une fois vous donner à lire, quand on est bénéficiaire on attends que le mois passe sans faire trop de dégât. Je pense à la chapellerie Scully où j’ai travaillé pas longtemps dans Ho-Ma, une shop avec en majorité des femmes qui coupaient les fils des casquettes. Je me souviens plus si je vous en ai déjà parlé… Tout à coup ça me fait mal, c’est pas bon ce que je vous écris, c’est de la bouillie pour les chats et même encore ils n’en voudraient pas. C’est plus le temps des enfantillages, je me pose toujours la question qu’est-ce que les hommes sérieux font? Ils débloquent des artères? Je sais pas pourquoi j’ai pas fondé une famille probablement parce que je voulais pas suivre l’exemple du patriarche, faut dire aussi qu’il y avait cette schizophrénie. Parfois je croise un voisin qui est au début de la maladie avec les tremblements, le parkinson effet secondaire des médicaments, c’est difficile heureusement j’ai plus ça. Mais c’est assez pour ruiner une vie, comment faire pour donner espoir, les schizophrènes se cachent dans leurs boulots sans dire un mot, un rétablissement anonyme qui aide personne. J’espère que je retomberai pas, je tiens toujours le même discours. Voilà c’est là-dessus que je termine avant de vous écoeurer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 7 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vais cesser les rêves d’Europe pour cet hiver. Il neige autant à Paris que dans mon bienaimé goulag occidental… Hier matin me suis rendu à l’hôpital Notre-Dame pour un prélèvement sanguin, une analyse d’urine et une électrocardiographie. Je sais pas si c’est moi mais tout ça c’est fait en moins de deux heures, c’est magnifique… Cette nuit je vous reviens avec mon senti… La neige a cessé, me suis levé, trop de cauchemars… J’aime quand même beaucoup les avions, j’aurais pas haïs d’embarquer et de partir… J’attends le Recueil Spirou il devrais arriver bientôt… Je pense trop à ce que je veux vous écrire. Je suis retombé en enfance tout n’est que jeu la lecture, l’écriture et j’aime ça… Il y à ce vieux copain qui a lui aussi cessé de boire et ne s’en porte que mieux… À la fin du mois je devrais débuter la rédaction de groupe d’une pièce de théâtre. J’ai hâte de voir ce que ça va donner, j’ai toujours été de ceux qui claironnent qu’écrire ça ne se fait que seul avec le temps les choses changent on fait des compromis…  Au mois de mars je serai aussi un livre qu’on emprunte pour parler de schizophrénie et de comorbidité. Hier au souper de groupe j’étais étonné d’entendre les gens badiner à propos de leur schizophrénie, ils parlaient de ça comme du temps qu’il fait, c’est étonnant… Comme vous voyez je suis pas seul, y’a toujours un groupe de gens quelque part des gens qui comprennent de toute façon y’a toujours moyen de s’expliquer les gens sont pas si abrutis…  Le mot stigmate me viens à l’esprit parfois c’est très présent, comment vous dire que c’est dans notre façon d’être qu’on est le plus touché. Ce qu’il faut éviter ce sont les gens méchants remplis de préjugés qui nous veulent du mal. C’est enfantin cette écriture cette nuit… J’illustre ça avec un avion, j’aime bien voler partir aussi… Je pense comme souvent à mes lecteurs snowbirds à la plage de Venice, Florida. Moi je suis une espèce de Méo qui passe l’hiver au froid dans le neige faut dire que j’avais pas beaucoup aimé mon voyage tout inclus à Cuba y’a que la visite de la Havane qui m’a plu. Aujourd’hui c’est jeudi la semaine de travail qui finis pour plusieurs, dans la soirée plusieurs vont écluser des bières à la taverne, j’aime pas les mauvaises légendes qu’on invente avec l’alcool. Je prends pas cette direction là ce soir…  Je veux écrire que des choses vrai, rien qui ressemble aux illusions d’un magicien de cirque . Le Cirque du Soleil et au théâtre la pièce Broue voilà deux choses que j’ai jamais vues, ça ne me manque pas… J’ai rien commencé et je pense déjà à démissionner ma folie elle est de cet ordre là. Voilà je suis maintenant au cœur de la nuit c’est la chute  . Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 6 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Des nouvelles, pas de voyage à Lille c’est pas grave je vais participer à des projets intéressants. Étrangement je me sens libéré, je crois que je m’étais mis trop de pression. Ce soir je reviens à mon senti, je pense à ces jeunes hommes qui sortent de l’enfer et qui se voient déjà entrepreneur. Je comprends qu’il faut réaliser ses rêves mais parfois on met la barre un peu haute… Moi j’ai toujours rêvé d’écrire c’est ce que je fais à mon niveau, y’a un projet d’écriture qui se prépare je vais y participer… Bien que j’aime pas beaucoup quand on me parle de projet, pour moi écrire c’est pas un projet c’est ma vie. Je me dédie à ça. Je crois que les gens aiment pas que je ne fasse pas de bénévolat, ce que vous lisez là y’a un coût attaché à ça, j’y laisse un peu de ma santé à chaque fois. Tout à coup je pense à mon petit cousin écrivain lui aussi, il est plus sur facebook, j’espère qu’il est pas retourné aux enfers… Je sais pas pourquoi tout à coup j’ai peur, la paranoïa? Mais oui y’a un peu de ça partout où je vais-je la traine avec moi. En deux semaines j’ai participés à deux conseils d’administration qui avaient à gérer des surplus, beau problème! Je devrais pas vous parler de ça mais je crois pas que ce soit confidentiel, c’est pour ça qu’il y a des assemblées générales, pour que le public sache à quoi s’en tenir. Je manque d’inspiration, c’est la soirée y’a longtemps que j’ai écrit à cette heure. Pauvre fou t’est pas plus écrivain qu’astronaute t’est toujours dans la lune… Je remercie l’agent de planification programmation et recherche pour tous les efforts qu’il met dans différents projets. Demain on attend encore dix centimètres de neige. Je termine ma semaine demain avec des analyses de sang et d’urine et une sorte de scanner du cerveau. Depuis que je me rétablis j’ai changé d’hôpital, je vais plus à Maisonneuve-Rosemont, je fréquente Hyppolite Lafontaine et Notre-Dame… Je pense à ma folie, à comment j’évite les ennuis… Mon implication c’est une façon de puncher comme à la shop, je vais faire ce que j’ai encore à faire écrire et j’y mettrai fin… J’ai jamais voulu être condamné à la routine… Y’a une sorte de tracas que je veux plus, je reste tranquille la nuit. Semble que je prendrai pas l’avion cet hiver, y’auras d’autres occasions… J’irai peut-être faire un tour à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau juste pour sentir l’air des départs. Lentement je fais le tri dans mon senti, je veux pas écrire de choses désagréables, juste vous dire que j’irai pas en voyage et je sais pas si cet été mon ami va être assez en forme pour prendre un café dans le parc. Même si vous croyez que ça sert à rien on prend les prières. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, c’est vraiment une journée froide d’hiver… Je suis allé chez la coiffeuse pour une coupe de cheveux, c’est fait… Pas de nouvelles pour le voyage à Lille si ça se fait je vais le prendre comme un cadeau. J’attends des nouvelles de l’agent de planification programmation et recherche. Je pense qu’il est un peu tard pour programmer un départ enfin je vais attendre on sait jamais. Je dérangerai personne… J’aimerais bien prendre l’avion mais si c’est pas possible, c’est pas possible!!!  La neige a recommencé, en fin d’après-midi j’ai une réunion du comité des usagers… J’ai un lecteur fonctionnaire à Ottawa qui s’en va à Las Vegas, comme on dis you bet! De la neige, toujours de la neige, on envie les snowbirds en Floride… Je téléphone pas, j’aurai tenté ma chance mais il me semble que ce serait intéressant, ça va peut-être être un départ de dernière minute… À la réunion je crois qu’il vas y avoir des sandwichs pour souper. Je vous écris ça avant de partir pour l’institut, la coupe de cheveux c’est pour ressembler à ma photo de passeport. Ça ressemble à ça mon senti aujourd’hui, pas eu de courrier j’ai pas reçu le recueil Spirou… Les éboueurs sont passés, ça intéresse personne. J’attends et l’attente me rends anxieux les choses n’iront pas plus vite pour votre humble serviteur… Mais j’aimerais bien savoir à quoi m’en tenir. Ce matin je suis allé chez mon ami qui à la sclérose en plaque, il en perd de plus en plus c’est difficile de le voir… Je crois que pour lui la prochaine étape ça vas être le centre hospitalier de soins de longues durées. Je lui souhaite pas… Pour le moment il a tous les soins à domicile. La neige s’est arrêté, il y a des bouts de ciel bleu. Je sais, je suis pas un vrai écrivain, vous avez le droit de le penser mais il faut bien que je fasse quelque chose, je me définis comme un écrivain plutôt qu’un schizophrène. Aujourd’hui j’écris que des bêtises, j’arrive pas à me renouveler, j’hésite pas trop avec les mots. Ce texte je me suis donné un temps pour l’écrire, il est pas très inspiré… Oui! Lille j’espère que ça va se faire sinon ce seras une autre destination. Je calcule pas ça fait combien de temps que j’ai pas consommé, c’est juste aujourd’hui, si je veux me tuer j’ai qu’à boire. Je prends pas cette destination là ce soir. Je radote toujours la même chose vous pouvez rire… Le ciel s’est dégagé et moi je me prends pour Icare et j’essaye de m’envoler… Je tombe, je tombe et ça va faire mal cette chute. Je vais l’écrire en sachant pas… Encore quelques mots, j’essais de couper court c’est pas bon… Voilà! La finale c’est toujours difficile, je sais pas comment vous laisser. J’espère que vous avez du plaisir à me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 5 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, hier j’ai discuté maladie mentale avec un ami comment certaines personnes en imputent la réalité aux autres. Je lui disais comment c’était important de prendre la responsabilité de la maladie d’arrêter d’en donner la faute aux autres. Je sais comment ça peut être difficile pour certaines personnes qui ont tellement été touché par la maladie… Moi j’essaye de me prendre en charge même si parfois la maladie me fait beaucoup souffrir, je prends plus pour moi ce que disent les autres ça leurs appartiens. Je sais bien qu’il faut être authentique que souvent la révolte ne mène à rien. Pardonner, c’est important de pardonner…Y’a tellement de choses dans la maladie mentale, la peur, l’angoisse, la paranoïa on s’accroche à qui on peut, à quoi on peut pour survivre avec toujours cette peur maladive de mourir qui nous gâche la vie. Parfois c’est quand même vrai qu’on risque notre vie ça mène à la psychose et on cherche refuge à l’urgence psychiatrique de l’hôpital… Quand j’ai été écoeuré, que la mort cognais vraiment à ma porte j’ai changé de vie. Changé aussi d’ « amis » et ma nuit est devenue le jour. Y’a eu aussi toutes ces tentatives de me rétablir dans et par le travail, je vous dis comment j’étais fébrile comment j’y arrivais pas aussitôt que j’avais vécu une semaine j’allais la boire, comment le propriétaire du Bistro m’insultais, j’y retournais et me laissait faire… La peur, toujours la peur pour demain, pour l’inconnue en essayant d’avoir prise dessus mais c’est impossible. Je pense à ça et la maladie c’est la paranoïa, y’a pas grand-chose d’autre comment parfois pensant faire bien je faisais mal. J’avais tellement peur, j’étais si pressé que je me promenais en taxi j’en avais pas vraiment les moyens… J’amortissais toute cette folie dans la drogue et l’alcool ce qui me ramenait psychotique à la case départ l’hôpital… et j’attendais, j’attendais à l’urgence pour ensuite encore attendre sur une civière dans le corridor et attendre encore qu’on m’amène à l’urgence psychiatrique attendre de voir un psychiatre… J’étais là parce que c’était les policiers qui m’y avaient menés, au milieu d’inconnus tous aussi malade que moi… J’essaye de vous écrire mon senti de cette époque-là comment quand je retournais « chez moi » je restais fou, j’avais pas vraiment de domicile j’étais en concubinage avec une femme, j’étais itinérant… Transi par la peur, je savais pas comment me protéger… Y’a maintenant des années de ça maintenant je me rétablis, un mot qui est maintenant accepté dans le vocabulaire de la psychiatrie. Souvent mon petit logis se remplissais de monde, deux policiers, policières, deux ambulanciers qui après un moment m’amenait à l’hosto. Je sais pas comment je faisais même si j’avais très peur je les suivait… Maintenant, ça a beaucoup changé je me soigne et j’écris comme vous voyez rien pour gagner des prix mais enfin… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard