mercredi 10 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait très beau temps. J’ai hâte de savoir si je vais partir où combien de différents projets vont être accepté. C’est l’après-midi, je suis en panne d’inspiration, y’a une odeur de pizza… Même en ce moment c’est la solitude, on m’a dit que je ne serais plus jamais seul, je crois que c’est le sentiment de solitude que je ne vivrai plus. Je veux pas absolument avoir de la compagnie. Dehors y’a beaucoup de circulation automobile. Je cherche de beau grands mots pour que ce soit poétique. J’y arrive pas… Je ne sais comment? Pourquoi? C’est toujours facile de glisser quelques interrogations. Vous voulez surement pas savoir que je me badigeonne le bras de corticostéroïde topique, un onguent à la cortisone pour l’eczéma, en voilà des mots savants, la compagnie de communication viens de me téléphoner pour rayer des services dont je ne me sert plus, ça va couter moins cher… Lentement le ciel se couvre, je suis pas sorti aujourd’hui https://www.youtube.com/watch?v=oJ7mI0p70gA  Voilà de la vrai poésie, une chanson qui m’a toujours touché j’aurais aimé l’écrire, ça me rappelle une époque où j’étais incapable de dire aux femmes que je les aimait… Je me souviens j’étais bien c’était avant que je tombe malade… On allait dans la Gatineau, ma sœur tomberait enceinte bientôt un beau garçon qui est devenu un homme de quarante ans. J’étais quand même toujours bien accueillis, je comprends qu’aujourd’hui ils ont une grosse famille plusieurs petits enfants… Le temps a passé les snowbirds sont à la retraite, ils voyagent beaucoup… Moi j’ai soixante et un ans je m’implique dans une cause, la santé mentale, c’est intéressant… Je reste quand même nostalgique, je savais pas que la vie m’amènerait sur la rue Sainte-Catherine et que je deviendrais ce que les biens pensants appellent fou. Je sais pas si les communes existent encore, hier un jeune chercheur m’a parlé d’un bistro étudiant Le Bouvillon qui existe encore mais qui a juste changé de nom, je le crois pas c’est disparu. Y’a toute ces années passées à boire au Café Campus sur Côte-des-Neiges c’est à cet endroit qu’un gars m’avait conseillé de consulter. J’ai de la peine cet après-midi, mon passe-temps n’est que ça, j’amènerai pas la littérature à un autre niveau. La difficulté c’est de raconter des aventures y’a longtemps que je suis rangé, tout ce que je vie c’est de l’anxiété de l’angoisse… Je sais plusieurs sont fier de n’avoir jamais retiré d’assurance chômage, moi j’étais malheureux à l’ouvrage… Et ensuite je suis devenus malheureux à la taverne j’avais nulle part où aller j’ai commencé à fréquenter ce qu’on appelait à l’époque des drop-in, des endroits pour les perdus comme moi. Aujourd’hui je crois que ça s’appelle des centres de jour… Je sais pas pourquoi je pense au Carlos Labrosse de Plume Latraverse, ils prenaient un coup solide. Ce soir c’est ce que j’ai à dire. Je termine là-dessus! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 9 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour de l’expérimentation, de la recherche au scanner, pour moi ça ressemblait à un énorme pinball machine… Comment dire? Ça jouait aussi sur les fréquences qui parfois ressemblait à de la musique techno, au départ c’est affolant on se sent seul dans le scanner en se demandant ce qu’on fait là… Semble qu’avec ces tests ils peuvent voir notre activités cérébrales. Parfois je me sent comme un fraudeur pourtant je suis bel et bien schizophrène paranoïaque…. J’étais au métro Snowdon sur la rue Queen Mary  un quartier que je connais pas beaucoup qui semble très occupé avec ses itinérants qui s’engueulent pour une cigarette ça déjà été un quartier très bourgeois. Le chercheur était un tout jeune homme, un doctorant je crois que c’est ce qu’on dis… J’ai eu peur d’être emporté dans une autre dimension, un autre temps… J’ai encore changé mon horaire d’écriture… Ça doit pas se bousculer aux portes pour participer à cette recherche, moi j’ai peur de tout j’étais pas rassuré dans le scanner… J’ai lavé la vaisselle, je suis anxieux pourtant j’ai rien fait de criminel. Il est vingt-deux heure trente, je crois qu’on m’a facturé mon activité sur la bande passante, il est encore tôt… hier en sortant du super marché j’ai raté l’autobus, elle est partie sans m’attendre. J’ai juste eu le temps de me faire un scénario de persécution… Je devrais bientôt avoir des nouvelles pour les différentes activités avec l’institut, j’espère que ça va être positif. Bon! La vaisselle est essuyé et rangé c’est pas de l’ordre de l’intériorité juste le quotidien banal… Parfois je crois qu’on va me faire du mal à cause de mes opinions sur le dédommagement des personnes en rétablissement… Je vais me fouiller l’intérieur, essayer de vous écrire avec mon cœur… Je sais ça intéresse personne on me vois toujours avec la serpillière et encore même là il vas y avoir des fatigants qui aimeront pas ce que je fais… Ce soir je m’auto-dénigre  pas, je crois que je fais toujours de mon mieux pourtant je sais que pour plusieurs c’est ferme ta gueule… Ce soir avant de vous écrire ça j’avais envie d’abandonner mais il faut surtout pas… Je sais jamais où je vais, j’ai un drôle de parcours. Parfois j’aimerais qu’on m’attaque clairement et franchement pour pouvoir tomber en larme avec raison, ça changerais pas grand-chose dehors on s’occupe pas beaucoup des gens qui pleurent. Je creuse et écoute ma douleur, mais non les gens savent pas tous ce que je fais. Ma douleur est sourde et pesante, pas vraiment le temps de jaser avec les radiologistes de la recherche, je pense que l’âme ça pèse vingt-et-un grammes, on obtiens ce résultat en pesant les gens avant et après leurs mort. C’est pas très éclairé. Finalement je crois que je vais terminer là-dessus et comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore je suis plus léger quand je termine. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 8 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je cherche à dire à écrire pourtant c’est comme un miroir où je me mire. J’avais oublié Narcisse… On se regarde mal l’étang est gelé et couvert de neige, souvenir du petit Bar avec un grand miroir où une jeune femme me raconte le mythe de Narcisse. Je me suis vite assis ailleurs… Dans les bars y’a rien pour nous aider on se regarde entre les bouteilles et le miroir un vrai tue monde, parfois y’a des gens qui prennent conscience et cassent les vitrines. Je retourne pas là, j'ai pas envie de revivre ça. Ce soir il neige demain je vais pour le scan santé mentale. J’ai parlé avec un directeur adjoint du dédommagement des pairs aidants, des personnes en rétablissement qui font valoir l’expérientiel. Il m’a dit qu’au  Ciusss de l’est de l’ile de Montréal y’avait rien d’homogène plusieurs hôpitaux ont jamais dédommagé les personnes en rétablissement, si on cesse cette pratique ça va dévalorisé tout ce qu’on fait selon moi… Y’a déjà beaucoup moins de monde qui s’impliquent et je sais que du côté des gestionnaires plusieurs ont jamais rencontré de personne en rétablissement… Ce que ça me dis aussi c’est que pour la réorganisation des soins de santé mentale on a pas besoin de nous, tout part du ministère. Comment dire? Ils savent ce qui est bon pour nous, nous on le sait pas! Je vois pas pourquoi on utiliserais pas les patients partenaires, pour moi le partenariat ça fait du sens… Je crois qu’on part de l’idée que le patient psychotique sait pas ce qui est bon pour lui, j’aime bien rencontré des gens hospitalisés pour leurs dire qu’un jour ils vont se rétablir et que les hospitalisations seront plus nécessaire, peut-être que je m’engage trop quand je dis ça mais je crois au rétablissement. Je connais la maladie vue de l’intérieur, j’ai eu assez mal pour changer de vie, je suis prêt à écouter la personne qui veut se rétablir mais parfois son discours à pas de sens, c’est sérieux on peut mourir de la perte de courage… Y’a aussi de dire que c’est la faute de l’autre c’est pas une bonne idée, on est responsable en rétablissement. Faut pas faire endossé nos malheurs par notre entourage, et souvent les souffrants retournent des années en arrière pour expliquer leurs maladie… Je suis responsable! J’attends des nouvelles pour différentes activités de rétablissement… Je crois que de participer au groupe d’entraide est un grand pas pour moi l’implication ça préviens l’hospitalisation… Ce soir c’est pas un discourt très créatif, c’est une espèce d’état des lieux pour les patients partenaires. Je suis toujours prêt à aller en avant réclamer notre part qui de toute façon seras toujours moins couteuse qu’une hospitalisation. J’espère que tout va se régler pour le mieux mais je vois les soins de santé mentale comme une grosse machine en marche. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez apprécié à la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’hésite à vous l’écrire celui-là mais je vais quand même essayer. Je dors très mal, je vous l’ai déjà écrit je suis insomniaque et contrairement à ce qu’on pourrais pensé ça me donne pas plus d’imagination… Je veux vous écrire les détails de ces soixante et un ans que j’ai eu cette année. Parfois je réalise pas c’est comme si j’avais toujours vingt ans que j’étais encore assembleur monteur… Je rentrais tôt à l’ouvrage mais je me pressais de quitter c’est comme si je savais que je passerais pas ma vie là, ils avaient été bien bon m’avait montré à souder un copain qui étais soudeur certifié m’appelais le crotteux… Je sais pas pourquoi j’avais cette urgence de quitter le travail, je crois que l’alcool m’attirais déjà, le fume de la soudure m’intoxiquais, j’étais comme on dis « soudeur le jour, saoul dur la nuit » déjà bien partis pour la schizophrénie. On travaillais dix heures par jour quatre jours semaine le reste était du surtemps, rarement je rentrais le vendredi, tout ça c’est y’a quarante ans. J’étais pas sérieux au travail… Comment ramené ça au présent? Ce sont mes souvenirs actuels, à l’école j’avais appris aucun métier pas même la tôlerie, je crois qu’ils s’occupaient pas de moi… Ça a fait de moi un beau grand bum qui se promenait d’une job à l’autre… Cette nuit je ne dors pas, je pense qu’on peut retrouver mes thématiques, ma musique là-dedans http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html   y’a un parfum de bouillon de poulet… Je me souviens je courrais toujours, pressé je ne sais par quoi jusqu’au jour où j’ai réalisé que j’étais devenu fou et que j’ai lâché un grand cri. C’est… Je suis devenu paranoïaque incapable de quitter mon lit, envahis par la peur… C’est loin tout ça, je suis toujours vivant bien qu’il me reste moins d’années devant que derrière… Je tente de revenir au présent, à aujourd’hui, à maintenant, ça va mieux je crois que j’ai passé au travers de grandes épreuves par ce que j’étais ignorant, que je ne savais pas vivre que je n’avais pas de principes. Je vous écris ça et ça me fait mal, j’ai voulu mourir mais j’y suis encore… Je pense au garage atelier du mari de ma nièce de Cantley, il est mécanicien c’est un bel endroit, je sais pas pourquoi j’écris ça je suis jaloux je crois, j’aimerais avoir un espace semblable. Il ne neige plus, j’entends le bip d’un tracteur qui recule, la neige à épargné personne cette année même la Floride… Falardeau est décédé, nous les fils d’Elvis on rêve tous des pays chauds… Je sais plus trop comment vous écrire au présent maintenant je suis vide. Je veux terminer sur quelques mots pas trop rare. Je respire le monoxyde de carbone des voitures dans le bas de la ville encore une autre intoxication… J’irai vivre en montagne. Voilà sur quoi je termine, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous lirez la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 7 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai fermé la télé, je me sent trop débile à regarder le football américain… Je pense à ces gars bien assis devant l’écran qui se font servir de la bière par leurs douces… Je suis un sportif de salon pourtant y’a pas longtemps je préférais la marche et le patin… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, le temps semble s’adoucir. Je préfère vous écrire que regarder la télé. Je me répète, fait chauffé une pizza, y’a rien de mon monde intérieur là-dedans pas d’introspection, quand j’ai pas mal à vous dire c’est comme si j’étais muet. J’étends mes mots comme un idiot, parfois c’est trop, j’en ai sur le dos… Vous vous demandez certainement ce que je veux dire, pas plus pas moins que ça… J’ai souper je regrette de pas m’être rendu au brunch de l’Épiphanie… Dehors y’a un vieux barbu avec une canne qui gueule je ne sais quoi… Me suis servis une boisson pétillante à l’orange, ça fait du bien… Je sais pas quoi vous dire… Mardi je passe au scanner pour une recherche en santé mentale. Je suis anxieux. Je vous écrirai pas d’histoire d’horreur c’est très soft comme recherche… La vie m’a fait cesser le ski y’a longtemps pourtant j’aimais ça je sais pas ce qui a bousculé ces bonnes habitudes. Je peux pas dire autre chose que la maladie mentale la comorbidité… Quand même j’aimais bien marcher dans le parc Maisonneuve avec la douce, tout ça c’est partis je reste chez moi plutôt que d’essayer de voir les renards et les oiseaux. J’étais actif, je le suis moins, j’essais de marcher une demi-heure trois quart d’heure par jour, c’est difficile, j’arrive pas à m’amuser. C’est sans vous parler du patin et de la raquette et l’été de la bicyclette que je n’utilise plus parce que je trouve ça trop dangereux. La matriarche m’a téléphoné pour savoir ce que j’avais fait du billet de Loto, je vais le gratter bientôt mais j’y crois pas. Elle avait aussi oublier de raccrocher son téléphone qui était en ligne chez les snowbirds. Moi quand on me raconte des histoires pareilles ça me fait mal, je suis inquiet pour la matriarche et les snowbirds. Il recommence à neiger, quelques centimètres je verrai. J’espère que mes lecteurs se sentent pas comme moi persécuté, c’est ma folie, ma maladie, ma schizophrénie sans m’en apercevoir je reviens à mon senti à ces histoires délirantes comme une fièvre froide… Je pense au sentiment de liberté que doivent avoir les snowbirds avec leur roulotte La Courailleuse ça me donne que le désir de partir en voyage. Je crois pas qu’ils iraient jusqu’à me suivre outremer mes persécuteurs. Je pense au douanier à Londres que j’avais cru entendre me dire de trouver une job. J’étais pas là pour ça. J’ai croisé y’a longtemps un gars malade qui avait beaucoup voyagé, il étais très psychotique… Je crois que c’est ce qui m’arriverais. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quatre heure du matin, ai beaucoup apprécié la vidéo du vol Cozumel Cancun de mes lecteurs de Deux Montagnes. Ça me fait penser au voyage… Y’a des saloperies de sites qui infectent la machine, heureusement cette fois ci j’ai pas trop insisté je m’en sors sans dégâts. Je vais revenir à mon senti…J’ai remarqué que je partageais une certaine « culture » avec les mieux nantis. C’est un peu pour ça qu’ils me comprennent quand j’écris… J’ai jamais fréquenté les institutions de haut-savoir chez le patriarche on encourageais pas trop les études… Lui-même avait pas fait d’étude son rêve c’était de devenir riche… Aujourd’hui c’est dimanche, les snowbirds et la matriarche brunchent à Mascouche. Je peux pas y aller les transports sont pas adaptés… Je crois que cet après-midi je vais aller à la librairie, j’ai besoin de lecture… Souvenir de ce beau lieu qu’étais le Lux sur Sant-Laurent quoi que c’était un peu froid comme atmosphère. Je pense encore à cette personne qui dis qu’on ferme les endroits où peut se produire la relève… Je suis rendus à soixante et un ans, je reviens à cette « culture » qui n’est plus là même pour les gens de vingt ans, ils ont leurs lieu que l’on ne connais pas nécessairement, dans le temps on appelait ça l’underground, le sous-terrain, ce qui est en dessous. J’essaye de vous expliquer que les bonhommes de mon âge c’est plutôt mainstream, même le heavy-métal à ses Mathusalem, on ne suit plus… Ce matin j’écoute le magnifique et très Canadian Gordon Lightfoot, ça dis un peu mon âge, le genre de musique à écouter bien au chaud l’hiver, ça me fait penser à cette station de radio y’a longtemps CKGM, Lightfoot c’est très nostalgique. Un état où j’étais déjà dans ma jeunesse. J’avais la nostalgie de je ne sais quoi nostalgique de quelque chose qui n’a jamais été, ce désir des jeunes filles que je ne pouvais approcher. Encore aujourd’hui je suis seul plusieurs années plus tard,elles étaient si jolies les jeunes filles… J’ai envoyé des textes pour une lecture au printemps, je sais pas si ça va se faire, j’espère… J’écoute et je pense aussi aux copains d’adolescence… C’est de la musique du roc, rest of canada… Très poétique. Je veux faire image, la solitude de l’itinérant qui gèle l’hiver, un déjà vu d’un commentaire sur un texte… Je sais pas si je vais réaliser quelque chose. Je sais pas où je vais avec la finale, comment terminer, écrire la chute on parle pas ici d’apothéose juste un peu de bon sens, j’aurais aimé m’asseoir et discuter avec une fille que j’aime dans ma jeunesse mais je savais pas, j’avais pas le mode d’emploi de la vie. C’est finis tout ça et c’est tant mieux. Je me démolis l’âme a essayer d’écrire pour une qui n’est pas là, celle que j’aurais aimé aimer. Voilà ce sont mes derniers mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 6 janvier 2018

Au présent




Bonsoir! Bonjour! C’est le crépuscule lentement la journée se termine, ai mangé des rouleaux impériaux avec de la sauce au prune, le temps passe trop vite. J’ai peur de tomber malade et de mourir pourtant à la télévision y’a un coach au football de quatre-vingt ans… Je suis pas tellement perdus, le ciel semble se dégagé… Je pense à patiner dans le vieux Montréal, louer des patins mais je crois avoir perdus mon cadenas. La période des fêtes se termine… C’est le vrai hiver, aujourd’hui j’ai jasé avec la matriarche elle m’a dit de pas sortir qu’il faisait trop froid. D’un côté on nous dis de sortir jouer dehors de l’autre de rester à l’abri, je pense toujours aux itinérants, comment les refuges sont déprimants. Je me rappelle avoir visité la maison du père, je sais pas ce que l’ami voulait me passer comme message… Je suis gêné de vous parler de ça… Ce soir il est pas question que je prenne un coup. Toujours le même thème, j’ai pas grand-chose à vous dire sur la serpillière où le punch-press sur lequel je travaillais, c’est assez monotone, une pièce, un coup de pédale un trou et on passe à l’autre pendant des centaines de fois. Quand à la moppe on remplis la chaudière d’eau avec du détergent on trempe et tord la moppe pour la passer sur le plancher. Je pense que mon écriture est un peu comme ça triste par sa répétition… Le nouveau est par essence rare, on y arrive rarement. Je fais pas de mise en scène mon seul personnage qui parle c’est moi… L’ami viens de me téléphoner, je connais ce besoin qu’on a de parler, souvenir des samedi au bar du bistro, à l’époque je téléphonais à l’appareil public, je rejoignais jamais personne, je prenais ma bière et devenais triste, parfois je descendais dans le bas de la ville mais je restais toujours seul… À l’époque j’avais pas d’ambition quoi qu’en y pensant bien j’en ai pas plus aujourd’hui juste de vous écrire comme ça c’est suffisant… Souvenir de cette façon dénigrante qu’on avait de se parler, moi je me tenais avec ces gars-là parce que ma sœur semblait les admirer. J’étais complètement dans le champ… Toute cette vie là c’est derrière, j’ai lu sur les réseaux sociaux que tous les endroits pour la relève musicale ferment, disons qu’il y a de moins en moins de bourgeois bohème. Je suis désolé j’arrive pas à vous écrire de la nouveauté, bien que ce soit mon premier mot. Aujourd’hui le seul désir que j’ai c’est de voyager, ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes de retour du Mexique, il étais très heureux de son voyage, la lectrice est heureuse aussi elle continue son cheminement. Je remplis la machine de mots pour quelques lecteurs toujours de la difficulté avec le nouveau la dernière heure. J’y suis, je termine j’espère que ça vous a fait plaisir de me lire, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard