lundi 8 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je cherche à dire à écrire pourtant c’est comme un miroir où je me mire. J’avais oublié Narcisse… On se regarde mal l’étang est gelé et couvert de neige, souvenir du petit Bar avec un grand miroir où une jeune femme me raconte le mythe de Narcisse. Je me suis vite assis ailleurs… Dans les bars y’a rien pour nous aider on se regarde entre les bouteilles et le miroir un vrai tue monde, parfois y’a des gens qui prennent conscience et cassent les vitrines. Je retourne pas là, j'ai pas envie de revivre ça. Ce soir il neige demain je vais pour le scan santé mentale. J’ai parlé avec un directeur adjoint du dédommagement des pairs aidants, des personnes en rétablissement qui font valoir l’expérientiel. Il m’a dit qu’au  Ciusss de l’est de l’ile de Montréal y’avait rien d’homogène plusieurs hôpitaux ont jamais dédommagé les personnes en rétablissement, si on cesse cette pratique ça va dévalorisé tout ce qu’on fait selon moi… Y’a déjà beaucoup moins de monde qui s’impliquent et je sais que du côté des gestionnaires plusieurs ont jamais rencontré de personne en rétablissement… Ce que ça me dis aussi c’est que pour la réorganisation des soins de santé mentale on a pas besoin de nous, tout part du ministère. Comment dire? Ils savent ce qui est bon pour nous, nous on le sait pas! Je vois pas pourquoi on utiliserais pas les patients partenaires, pour moi le partenariat ça fait du sens… Je crois qu’on part de l’idée que le patient psychotique sait pas ce qui est bon pour lui, j’aime bien rencontré des gens hospitalisés pour leurs dire qu’un jour ils vont se rétablir et que les hospitalisations seront plus nécessaire, peut-être que je m’engage trop quand je dis ça mais je crois au rétablissement. Je connais la maladie vue de l’intérieur, j’ai eu assez mal pour changer de vie, je suis prêt à écouter la personne qui veut se rétablir mais parfois son discours à pas de sens, c’est sérieux on peut mourir de la perte de courage… Y’a aussi de dire que c’est la faute de l’autre c’est pas une bonne idée, on est responsable en rétablissement. Faut pas faire endossé nos malheurs par notre entourage, et souvent les souffrants retournent des années en arrière pour expliquer leurs maladie… Je suis responsable! J’attends des nouvelles pour différentes activités de rétablissement… Je crois que de participer au groupe d’entraide est un grand pas pour moi l’implication ça préviens l’hospitalisation… Ce soir c’est pas un discourt très créatif, c’est une espèce d’état des lieux pour les patients partenaires. Je suis toujours prêt à aller en avant réclamer notre part qui de toute façon seras toujours moins couteuse qu’une hospitalisation. J’espère que tout va se régler pour le mieux mais je vois les soins de santé mentale comme une grosse machine en marche. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez apprécié à la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’hésite à vous l’écrire celui-là mais je vais quand même essayer. Je dors très mal, je vous l’ai déjà écrit je suis insomniaque et contrairement à ce qu’on pourrais pensé ça me donne pas plus d’imagination… Je veux vous écrire les détails de ces soixante et un ans que j’ai eu cette année. Parfois je réalise pas c’est comme si j’avais toujours vingt ans que j’étais encore assembleur monteur… Je rentrais tôt à l’ouvrage mais je me pressais de quitter c’est comme si je savais que je passerais pas ma vie là, ils avaient été bien bon m’avait montré à souder un copain qui étais soudeur certifié m’appelais le crotteux… Je sais pas pourquoi j’avais cette urgence de quitter le travail, je crois que l’alcool m’attirais déjà, le fume de la soudure m’intoxiquais, j’étais comme on dis « soudeur le jour, saoul dur la nuit » déjà bien partis pour la schizophrénie. On travaillais dix heures par jour quatre jours semaine le reste était du surtemps, rarement je rentrais le vendredi, tout ça c’est y’a quarante ans. J’étais pas sérieux au travail… Comment ramené ça au présent? Ce sont mes souvenirs actuels, à l’école j’avais appris aucun métier pas même la tôlerie, je crois qu’ils s’occupaient pas de moi… Ça a fait de moi un beau grand bum qui se promenait d’une job à l’autre… Cette nuit je ne dors pas, je pense qu’on peut retrouver mes thématiques, ma musique là-dedans http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html   y’a un parfum de bouillon de poulet… Je me souviens je courrais toujours, pressé je ne sais par quoi jusqu’au jour où j’ai réalisé que j’étais devenu fou et que j’ai lâché un grand cri. C’est… Je suis devenu paranoïaque incapable de quitter mon lit, envahis par la peur… C’est loin tout ça, je suis toujours vivant bien qu’il me reste moins d’années devant que derrière… Je tente de revenir au présent, à aujourd’hui, à maintenant, ça va mieux je crois que j’ai passé au travers de grandes épreuves par ce que j’étais ignorant, que je ne savais pas vivre que je n’avais pas de principes. Je vous écris ça et ça me fait mal, j’ai voulu mourir mais j’y suis encore… Je pense au garage atelier du mari de ma nièce de Cantley, il est mécanicien c’est un bel endroit, je sais pas pourquoi j’écris ça je suis jaloux je crois, j’aimerais avoir un espace semblable. Il ne neige plus, j’entends le bip d’un tracteur qui recule, la neige à épargné personne cette année même la Floride… Falardeau est décédé, nous les fils d’Elvis on rêve tous des pays chauds… Je sais plus trop comment vous écrire au présent maintenant je suis vide. Je veux terminer sur quelques mots pas trop rare. Je respire le monoxyde de carbone des voitures dans le bas de la ville encore une autre intoxication… J’irai vivre en montagne. Voilà sur quoi je termine, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous lirez la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 7 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai fermé la télé, je me sent trop débile à regarder le football américain… Je pense à ces gars bien assis devant l’écran qui se font servir de la bière par leurs douces… Je suis un sportif de salon pourtant y’a pas longtemps je préférais la marche et le patin… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, le temps semble s’adoucir. Je préfère vous écrire que regarder la télé. Je me répète, fait chauffé une pizza, y’a rien de mon monde intérieur là-dedans pas d’introspection, quand j’ai pas mal à vous dire c’est comme si j’étais muet. J’étends mes mots comme un idiot, parfois c’est trop, j’en ai sur le dos… Vous vous demandez certainement ce que je veux dire, pas plus pas moins que ça… J’ai souper je regrette de pas m’être rendu au brunch de l’Épiphanie… Dehors y’a un vieux barbu avec une canne qui gueule je ne sais quoi… Me suis servis une boisson pétillante à l’orange, ça fait du bien… Je sais pas quoi vous dire… Mardi je passe au scanner pour une recherche en santé mentale. Je suis anxieux. Je vous écrirai pas d’histoire d’horreur c’est très soft comme recherche… La vie m’a fait cesser le ski y’a longtemps pourtant j’aimais ça je sais pas ce qui a bousculé ces bonnes habitudes. Je peux pas dire autre chose que la maladie mentale la comorbidité… Quand même j’aimais bien marcher dans le parc Maisonneuve avec la douce, tout ça c’est partis je reste chez moi plutôt que d’essayer de voir les renards et les oiseaux. J’étais actif, je le suis moins, j’essais de marcher une demi-heure trois quart d’heure par jour, c’est difficile, j’arrive pas à m’amuser. C’est sans vous parler du patin et de la raquette et l’été de la bicyclette que je n’utilise plus parce que je trouve ça trop dangereux. La matriarche m’a téléphoné pour savoir ce que j’avais fait du billet de Loto, je vais le gratter bientôt mais j’y crois pas. Elle avait aussi oublier de raccrocher son téléphone qui était en ligne chez les snowbirds. Moi quand on me raconte des histoires pareilles ça me fait mal, je suis inquiet pour la matriarche et les snowbirds. Il recommence à neiger, quelques centimètres je verrai. J’espère que mes lecteurs se sentent pas comme moi persécuté, c’est ma folie, ma maladie, ma schizophrénie sans m’en apercevoir je reviens à mon senti à ces histoires délirantes comme une fièvre froide… Je pense au sentiment de liberté que doivent avoir les snowbirds avec leur roulotte La Courailleuse ça me donne que le désir de partir en voyage. Je crois pas qu’ils iraient jusqu’à me suivre outremer mes persécuteurs. Je pense au douanier à Londres que j’avais cru entendre me dire de trouver une job. J’étais pas là pour ça. J’ai croisé y’a longtemps un gars malade qui avait beaucoup voyagé, il étais très psychotique… Je crois que c’est ce qui m’arriverais. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quatre heure du matin, ai beaucoup apprécié la vidéo du vol Cozumel Cancun de mes lecteurs de Deux Montagnes. Ça me fait penser au voyage… Y’a des saloperies de sites qui infectent la machine, heureusement cette fois ci j’ai pas trop insisté je m’en sors sans dégâts. Je vais revenir à mon senti…J’ai remarqué que je partageais une certaine « culture » avec les mieux nantis. C’est un peu pour ça qu’ils me comprennent quand j’écris… J’ai jamais fréquenté les institutions de haut-savoir chez le patriarche on encourageais pas trop les études… Lui-même avait pas fait d’étude son rêve c’était de devenir riche… Aujourd’hui c’est dimanche, les snowbirds et la matriarche brunchent à Mascouche. Je peux pas y aller les transports sont pas adaptés… Je crois que cet après-midi je vais aller à la librairie, j’ai besoin de lecture… Souvenir de ce beau lieu qu’étais le Lux sur Sant-Laurent quoi que c’était un peu froid comme atmosphère. Je pense encore à cette personne qui dis qu’on ferme les endroits où peut se produire la relève… Je suis rendus à soixante et un ans, je reviens à cette « culture » qui n’est plus là même pour les gens de vingt ans, ils ont leurs lieu que l’on ne connais pas nécessairement, dans le temps on appelait ça l’underground, le sous-terrain, ce qui est en dessous. J’essaye de vous expliquer que les bonhommes de mon âge c’est plutôt mainstream, même le heavy-métal à ses Mathusalem, on ne suit plus… Ce matin j’écoute le magnifique et très Canadian Gordon Lightfoot, ça dis un peu mon âge, le genre de musique à écouter bien au chaud l’hiver, ça me fait penser à cette station de radio y’a longtemps CKGM, Lightfoot c’est très nostalgique. Un état où j’étais déjà dans ma jeunesse. J’avais la nostalgie de je ne sais quoi nostalgique de quelque chose qui n’a jamais été, ce désir des jeunes filles que je ne pouvais approcher. Encore aujourd’hui je suis seul plusieurs années plus tard,elles étaient si jolies les jeunes filles… J’ai envoyé des textes pour une lecture au printemps, je sais pas si ça va se faire, j’espère… J’écoute et je pense aussi aux copains d’adolescence… C’est de la musique du roc, rest of canada… Très poétique. Je veux faire image, la solitude de l’itinérant qui gèle l’hiver, un déjà vu d’un commentaire sur un texte… Je sais pas si je vais réaliser quelque chose. Je sais pas où je vais avec la finale, comment terminer, écrire la chute on parle pas ici d’apothéose juste un peu de bon sens, j’aurais aimé m’asseoir et discuter avec une fille que j’aime dans ma jeunesse mais je savais pas, j’avais pas le mode d’emploi de la vie. C’est finis tout ça et c’est tant mieux. Je me démolis l’âme a essayer d’écrire pour une qui n’est pas là, celle que j’aurais aimé aimer. Voilà ce sont mes derniers mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 6 janvier 2018

Au présent




Bonsoir! Bonjour! C’est le crépuscule lentement la journée se termine, ai mangé des rouleaux impériaux avec de la sauce au prune, le temps passe trop vite. J’ai peur de tomber malade et de mourir pourtant à la télévision y’a un coach au football de quatre-vingt ans… Je suis pas tellement perdus, le ciel semble se dégagé… Je pense à patiner dans le vieux Montréal, louer des patins mais je crois avoir perdus mon cadenas. La période des fêtes se termine… C’est le vrai hiver, aujourd’hui j’ai jasé avec la matriarche elle m’a dit de pas sortir qu’il faisait trop froid. D’un côté on nous dis de sortir jouer dehors de l’autre de rester à l’abri, je pense toujours aux itinérants, comment les refuges sont déprimants. Je me rappelle avoir visité la maison du père, je sais pas ce que l’ami voulait me passer comme message… Je suis gêné de vous parler de ça… Ce soir il est pas question que je prenne un coup. Toujours le même thème, j’ai pas grand-chose à vous dire sur la serpillière où le punch-press sur lequel je travaillais, c’est assez monotone, une pièce, un coup de pédale un trou et on passe à l’autre pendant des centaines de fois. Quand à la moppe on remplis la chaudière d’eau avec du détergent on trempe et tord la moppe pour la passer sur le plancher. Je pense que mon écriture est un peu comme ça triste par sa répétition… Le nouveau est par essence rare, on y arrive rarement. Je fais pas de mise en scène mon seul personnage qui parle c’est moi… L’ami viens de me téléphoner, je connais ce besoin qu’on a de parler, souvenir des samedi au bar du bistro, à l’époque je téléphonais à l’appareil public, je rejoignais jamais personne, je prenais ma bière et devenais triste, parfois je descendais dans le bas de la ville mais je restais toujours seul… À l’époque j’avais pas d’ambition quoi qu’en y pensant bien j’en ai pas plus aujourd’hui juste de vous écrire comme ça c’est suffisant… Souvenir de cette façon dénigrante qu’on avait de se parler, moi je me tenais avec ces gars-là parce que ma sœur semblait les admirer. J’étais complètement dans le champ… Toute cette vie là c’est derrière, j’ai lu sur les réseaux sociaux que tous les endroits pour la relève musicale ferment, disons qu’il y a de moins en moins de bourgeois bohème. Je suis désolé j’arrive pas à vous écrire de la nouveauté, bien que ce soit mon premier mot. Aujourd’hui le seul désir que j’ai c’est de voyager, ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes de retour du Mexique, il étais très heureux de son voyage, la lectrice est heureuse aussi elle continue son cheminement. Je remplis la machine de mots pour quelques lecteurs toujours de la difficulté avec le nouveau la dernière heure. J’y suis, je termine j’espère que ça vous a fait plaisir de me lire, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Suis debout dans la nuit de vendredi à samedi, suis en pleine insomnie. Je suis content de pas être obligé d’aller me les geler dehors… J’écoute ce ronronnement constant dans le froid. Ils annoncent du froid à pierre fendre… J’espère que toute ma famille est à l’abri cette nuit… Je vois les gens après quelques verres monter dans leurs voitures, il est déjà trop tard. Je souhaite qu’ils rencontrent un barrage de police. Je me souviens de mon sentiment d’invincibilité. J’étais très imprudent… Y’a des gens on dirait qu’ils ont toujours été sage quand je dis ça je pense au snowbirds. J’ai jamais accroché aux voitures, en ai jamais eu longtemps, la voiture pour moi c’est très machiste, c’est comme le plumage du paon. Il tombe toujours une petite neige. Cette nuit j’aimerais écrire un texte fort mais il s’agit pas de le vouloir, faut le faire l’écrire… Toujours ce souvenir du bruit intenable que faisait le chauffage dans ce studio, je savais pas ce que c’était, j’ai eu peur. Je l’ai quitté pour un autre endroit, ça aussi c’est de l’ignorance et de la paranoïa… J’ai fait la vie pour terminer mes fugues dans un studio de la rue Sainte-Catherine. La peur, l’anxiété, l’angoisse j’essayais d’entendre ce que faisaient les voisins… J’avais de la difficulté à vivre seul sans copine, j’assistais à des entrainements du club de football les Alouettes et je lisais le Rouge et le Noir de Stendhal, dites- moi quel espèce d’idiot je suis… Je vais peut-être aller à la librairie ce matin mais avant je vais lire l’espace voyage de La Presse +… En plus d’être paranoïaque je suis neurasthénique mais je crois que ce sont deux mots pour désigner la même chose, la dernière fois que j’ai entendus ce mot c’était dans la bouche méprisante d’un de nos grands homme de lettre que je ne nommerai pas à l’entendre pour se rétablir il fallait se secouer il semblait pas croire que c’est une vrai maladie. Faut se méfier des gens qui ont une réponse facile pour nos maux… Les maladies mentales, voilà le mot est lâché j’y reviens toujours. Voilà comme toujours à l’heure où je vous écris les bars ferment personne s’est matché on va aller manger un smoked meat au restaurant pour passer cet alcool, sortir et rester seul c’est triste avec le temps j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup plus d’hommes que de femmes. Ils faisaient tous tapisserie autour de la piste de danse. Je vous ai déjà écrit là-dessus je cherche le nouveau… La neige a cessé, c’est toujours la nuit… J’ai sommeil je vous en torcherai un plein de fantaisie plus tard.  Mon lit m’attend, je sais pas avec quoi je vais vous illustrer ça je pense que ça va être une photo de pêche sur la glace. Je crois que cette nuit pour la chute ça va être tout simple. Tout simplement que je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 5 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, aujourd’hui je suis sortis pour participer à une recherche au centre Fernand Séguin. Pour revenir j’ai attendus l’autobus mais avant la charrue est passée avec tout le boucan, le conducteur m’a dévisagé je croyais qu’il voulait me passer dessus. Je me rétablis des difficultés que j’avais à marcher, je suis content. Quand je suis fatigué y’a un grand silence qui se fait en moi, je pense au froid à ces gars qui cherchent un abri… Si y’en a un qui viens dormir dans l’édifice je vais le laisser là… Je me souviens d’avoir déménager aidé par le patriarche dans un temps froid, c’est y’a plus de trente ans… Ce matin en attendant l’autobus un gars cherchait une maison de chambres sans punaises… C’est la misère ces bestioles… Y’en a qui se font tellement piquer qu’ils se roulent tout nus dans la neige… Souvenir de ce junk où j’avais mes habitudes de consommation, y’avait des coquerelles dans les interstices du bar…Je change de sujet ça me tente pas de ramener ça, j’en parle trop souvent. Vendredi soir on va faire attention au courant d’air. La semaine prochaine je vais passer un scan pour la recherche… Je suis un peu paranoïaque à ce sujet mais je crois qu’il y a pas de danger. Je vais amener ma force supérieure avec moi. Ça sent la patate frite dans le vinaigre y’a longtemps que j’ai mangé ça, j’économise je mange ce que j’ai acheté au supermarché. En vieillissant je perds la mémoire. Ce matin j’étais incapable de dire à la chercheuse sur quoi j’avais écrit la veille… C’est terrible j’hésite à chercher dans les dossiers de l’ordi, j’ai peur de perdre ce que je vous écris, une voiture klaxonne le vent souffle la neige est poudreuse mais oui il neige encore… Je pense aux snowbirds qui vont passer en banlieue et rendre visite à la matriarche. Je crois que bientôt ils vont partir pour la Floride… J’ai regardé les soldes de voyages dans la presse plus. J’aimerais quand même partir pour Lille en mars… Je me répète c’est triste mais au moins je gèle pas des pieds, je sais ça pas de rapport mais qui a dit que c’était nécessaire et tout à coup je pense à Ionesco à comment j’ai fait sa connaissance avec la cantatrice chauve dans le cahier des sports et ses chroniqueurs déjantés de la belle époque de La Presse. C’était y’a longtemps la vie avait pas commencé à me brasser, pourtant l’absurde à finis par m’atteindre et ça m’a fait très mal, pauvre fou…  Y’avait pas que le docteur Ferron avec le rhinocéros, Ionesco aussi on était gâté pourris et on restait assis. J’aurais mérité d’être encorné comme toujours j’y ai rien compris, je croyais qu’après le référendum on aurait la paix maintenant je crois que la Catalogne est plus avancée que nous. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous allez revenir pour une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard