dimanche 7 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quatre heure du matin, ai beaucoup apprécié la vidéo du vol Cozumel Cancun de mes lecteurs de Deux Montagnes. Ça me fait penser au voyage… Y’a des saloperies de sites qui infectent la machine, heureusement cette fois ci j’ai pas trop insisté je m’en sors sans dégâts. Je vais revenir à mon senti…J’ai remarqué que je partageais une certaine « culture » avec les mieux nantis. C’est un peu pour ça qu’ils me comprennent quand j’écris… J’ai jamais fréquenté les institutions de haut-savoir chez le patriarche on encourageais pas trop les études… Lui-même avait pas fait d’étude son rêve c’était de devenir riche… Aujourd’hui c’est dimanche, les snowbirds et la matriarche brunchent à Mascouche. Je peux pas y aller les transports sont pas adaptés… Je crois que cet après-midi je vais aller à la librairie, j’ai besoin de lecture… Souvenir de ce beau lieu qu’étais le Lux sur Sant-Laurent quoi que c’était un peu froid comme atmosphère. Je pense encore à cette personne qui dis qu’on ferme les endroits où peut se produire la relève… Je suis rendus à soixante et un ans, je reviens à cette « culture » qui n’est plus là même pour les gens de vingt ans, ils ont leurs lieu que l’on ne connais pas nécessairement, dans le temps on appelait ça l’underground, le sous-terrain, ce qui est en dessous. J’essaye de vous expliquer que les bonhommes de mon âge c’est plutôt mainstream, même le heavy-métal à ses Mathusalem, on ne suit plus… Ce matin j’écoute le magnifique et très Canadian Gordon Lightfoot, ça dis un peu mon âge, le genre de musique à écouter bien au chaud l’hiver, ça me fait penser à cette station de radio y’a longtemps CKGM, Lightfoot c’est très nostalgique. Un état où j’étais déjà dans ma jeunesse. J’avais la nostalgie de je ne sais quoi nostalgique de quelque chose qui n’a jamais été, ce désir des jeunes filles que je ne pouvais approcher. Encore aujourd’hui je suis seul plusieurs années plus tard,elles étaient si jolies les jeunes filles… J’ai envoyé des textes pour une lecture au printemps, je sais pas si ça va se faire, j’espère… J’écoute et je pense aussi aux copains d’adolescence… C’est de la musique du roc, rest of canada… Très poétique. Je veux faire image, la solitude de l’itinérant qui gèle l’hiver, un déjà vu d’un commentaire sur un texte… Je sais pas si je vais réaliser quelque chose. Je sais pas où je vais avec la finale, comment terminer, écrire la chute on parle pas ici d’apothéose juste un peu de bon sens, j’aurais aimé m’asseoir et discuter avec une fille que j’aime dans ma jeunesse mais je savais pas, j’avais pas le mode d’emploi de la vie. C’est finis tout ça et c’est tant mieux. Je me démolis l’âme a essayer d’écrire pour une qui n’est pas là, celle que j’aurais aimé aimer. Voilà ce sont mes derniers mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 6 janvier 2018

Au présent




Bonsoir! Bonjour! C’est le crépuscule lentement la journée se termine, ai mangé des rouleaux impériaux avec de la sauce au prune, le temps passe trop vite. J’ai peur de tomber malade et de mourir pourtant à la télévision y’a un coach au football de quatre-vingt ans… Je suis pas tellement perdus, le ciel semble se dégagé… Je pense à patiner dans le vieux Montréal, louer des patins mais je crois avoir perdus mon cadenas. La période des fêtes se termine… C’est le vrai hiver, aujourd’hui j’ai jasé avec la matriarche elle m’a dit de pas sortir qu’il faisait trop froid. D’un côté on nous dis de sortir jouer dehors de l’autre de rester à l’abri, je pense toujours aux itinérants, comment les refuges sont déprimants. Je me rappelle avoir visité la maison du père, je sais pas ce que l’ami voulait me passer comme message… Je suis gêné de vous parler de ça… Ce soir il est pas question que je prenne un coup. Toujours le même thème, j’ai pas grand-chose à vous dire sur la serpillière où le punch-press sur lequel je travaillais, c’est assez monotone, une pièce, un coup de pédale un trou et on passe à l’autre pendant des centaines de fois. Quand à la moppe on remplis la chaudière d’eau avec du détergent on trempe et tord la moppe pour la passer sur le plancher. Je pense que mon écriture est un peu comme ça triste par sa répétition… Le nouveau est par essence rare, on y arrive rarement. Je fais pas de mise en scène mon seul personnage qui parle c’est moi… L’ami viens de me téléphoner, je connais ce besoin qu’on a de parler, souvenir des samedi au bar du bistro, à l’époque je téléphonais à l’appareil public, je rejoignais jamais personne, je prenais ma bière et devenais triste, parfois je descendais dans le bas de la ville mais je restais toujours seul… À l’époque j’avais pas d’ambition quoi qu’en y pensant bien j’en ai pas plus aujourd’hui juste de vous écrire comme ça c’est suffisant… Souvenir de cette façon dénigrante qu’on avait de se parler, moi je me tenais avec ces gars-là parce que ma sœur semblait les admirer. J’étais complètement dans le champ… Toute cette vie là c’est derrière, j’ai lu sur les réseaux sociaux que tous les endroits pour la relève musicale ferment, disons qu’il y a de moins en moins de bourgeois bohème. Je suis désolé j’arrive pas à vous écrire de la nouveauté, bien que ce soit mon premier mot. Aujourd’hui le seul désir que j’ai c’est de voyager, ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes de retour du Mexique, il étais très heureux de son voyage, la lectrice est heureuse aussi elle continue son cheminement. Je remplis la machine de mots pour quelques lecteurs toujours de la difficulté avec le nouveau la dernière heure. J’y suis, je termine j’espère que ça vous a fait plaisir de me lire, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Suis debout dans la nuit de vendredi à samedi, suis en pleine insomnie. Je suis content de pas être obligé d’aller me les geler dehors… J’écoute ce ronronnement constant dans le froid. Ils annoncent du froid à pierre fendre… J’espère que toute ma famille est à l’abri cette nuit… Je vois les gens après quelques verres monter dans leurs voitures, il est déjà trop tard. Je souhaite qu’ils rencontrent un barrage de police. Je me souviens de mon sentiment d’invincibilité. J’étais très imprudent… Y’a des gens on dirait qu’ils ont toujours été sage quand je dis ça je pense au snowbirds. J’ai jamais accroché aux voitures, en ai jamais eu longtemps, la voiture pour moi c’est très machiste, c’est comme le plumage du paon. Il tombe toujours une petite neige. Cette nuit j’aimerais écrire un texte fort mais il s’agit pas de le vouloir, faut le faire l’écrire… Toujours ce souvenir du bruit intenable que faisait le chauffage dans ce studio, je savais pas ce que c’était, j’ai eu peur. Je l’ai quitté pour un autre endroit, ça aussi c’est de l’ignorance et de la paranoïa… J’ai fait la vie pour terminer mes fugues dans un studio de la rue Sainte-Catherine. La peur, l’anxiété, l’angoisse j’essayais d’entendre ce que faisaient les voisins… J’avais de la difficulté à vivre seul sans copine, j’assistais à des entrainements du club de football les Alouettes et je lisais le Rouge et le Noir de Stendhal, dites- moi quel espèce d’idiot je suis… Je vais peut-être aller à la librairie ce matin mais avant je vais lire l’espace voyage de La Presse +… En plus d’être paranoïaque je suis neurasthénique mais je crois que ce sont deux mots pour désigner la même chose, la dernière fois que j’ai entendus ce mot c’était dans la bouche méprisante d’un de nos grands homme de lettre que je ne nommerai pas à l’entendre pour se rétablir il fallait se secouer il semblait pas croire que c’est une vrai maladie. Faut se méfier des gens qui ont une réponse facile pour nos maux… Les maladies mentales, voilà le mot est lâché j’y reviens toujours. Voilà comme toujours à l’heure où je vous écris les bars ferment personne s’est matché on va aller manger un smoked meat au restaurant pour passer cet alcool, sortir et rester seul c’est triste avec le temps j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup plus d’hommes que de femmes. Ils faisaient tous tapisserie autour de la piste de danse. Je vous ai déjà écrit là-dessus je cherche le nouveau… La neige a cessé, c’est toujours la nuit… J’ai sommeil je vous en torcherai un plein de fantaisie plus tard.  Mon lit m’attend, je sais pas avec quoi je vais vous illustrer ça je pense que ça va être une photo de pêche sur la glace. Je crois que cette nuit pour la chute ça va être tout simple. Tout simplement que je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 5 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, aujourd’hui je suis sortis pour participer à une recherche au centre Fernand Séguin. Pour revenir j’ai attendus l’autobus mais avant la charrue est passée avec tout le boucan, le conducteur m’a dévisagé je croyais qu’il voulait me passer dessus. Je me rétablis des difficultés que j’avais à marcher, je suis content. Quand je suis fatigué y’a un grand silence qui se fait en moi, je pense au froid à ces gars qui cherchent un abri… Si y’en a un qui viens dormir dans l’édifice je vais le laisser là… Je me souviens d’avoir déménager aidé par le patriarche dans un temps froid, c’est y’a plus de trente ans… Ce matin en attendant l’autobus un gars cherchait une maison de chambres sans punaises… C’est la misère ces bestioles… Y’en a qui se font tellement piquer qu’ils se roulent tout nus dans la neige… Souvenir de ce junk où j’avais mes habitudes de consommation, y’avait des coquerelles dans les interstices du bar…Je change de sujet ça me tente pas de ramener ça, j’en parle trop souvent. Vendredi soir on va faire attention au courant d’air. La semaine prochaine je vais passer un scan pour la recherche… Je suis un peu paranoïaque à ce sujet mais je crois qu’il y a pas de danger. Je vais amener ma force supérieure avec moi. Ça sent la patate frite dans le vinaigre y’a longtemps que j’ai mangé ça, j’économise je mange ce que j’ai acheté au supermarché. En vieillissant je perds la mémoire. Ce matin j’étais incapable de dire à la chercheuse sur quoi j’avais écrit la veille… C’est terrible j’hésite à chercher dans les dossiers de l’ordi, j’ai peur de perdre ce que je vous écris, une voiture klaxonne le vent souffle la neige est poudreuse mais oui il neige encore… Je pense aux snowbirds qui vont passer en banlieue et rendre visite à la matriarche. Je crois que bientôt ils vont partir pour la Floride… J’ai regardé les soldes de voyages dans la presse plus. J’aimerais quand même partir pour Lille en mars… Je me répète c’est triste mais au moins je gèle pas des pieds, je sais ça pas de rapport mais qui a dit que c’était nécessaire et tout à coup je pense à Ionesco à comment j’ai fait sa connaissance avec la cantatrice chauve dans le cahier des sports et ses chroniqueurs déjantés de la belle époque de La Presse. C’était y’a longtemps la vie avait pas commencé à me brasser, pourtant l’absurde à finis par m’atteindre et ça m’a fait très mal, pauvre fou…  Y’avait pas que le docteur Ferron avec le rhinocéros, Ionesco aussi on était gâté pourris et on restait assis. J’aurais mérité d’être encorné comme toujours j’y ai rien compris, je croyais qu’après le référendum on aurait la paix maintenant je crois que la Catalogne est plus avancée que nous. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous allez revenir pour une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je participe à une recherche en santé mentale. Je vais répondre à des questions. Lentement je bois un café… Il neige beaucoup, je suis heureux de vous écrire cette nuit. Vous avez pas lu ça souvent que je suis heureux… Le bonheur pour un paranoïaque c’est difficile. Je devrais savoir dans deux ou trois semaines si je vais à Lille. Je sais pas pourquoi politiquement je me considère à gauche, ma façon de vivre la révolte? Le monde du paranoïaque c’est un peu mille neuf cent quatre-vingt-quatre de Georges Orwell. On y est à Big Brother, la machine sais tout sur nous, le seul geste de révolte sensé que je devrais faire c’est de me débrancher pourtant je le fait pas ça sort ma schizophrénie de la solitude avec ça je suis en contact avec mes pairs, mes pareils. Le vent souffle fort, j’espère pouvoir me rendre au centre de recherche… Les tracteurs passent, Montréal sans ses outils serait pas la même, quand on sort dans des temps pareil faut être prudent. Je savais que j’écrirais un jour mais pas dans quelle condition. Je crois que je l’attendais la machine… Elle est pas vraiment approprié pour les textes de révolte surtout qu’avec les années elle s’est un peu en allée la révolte. Je ne manifeste que par écris, je ne vais plus dans la rue… J’y avais croisé des professionnels de la manifestation pour pas dire de la révolution des barbus à la Marx, Karl de son prénom. Depuis ce temps-là je me suis résigné, j’ai décidé d’être honnête et d’arrêter de consommer, ça sonne comme un slogan marxiste mais la seule consommation que j’ai arrêté c’est l’alcool et la drogue deux substances qui engraissent largement les mafias de toute sorte… Voilà j’écris ça et j’ai peur… Je sais pas pourquoi on associe souvent la bière au plaisir du prolétaire pourtant j’ai vu des gens mourir plutôt que d’arrêter de boire. Je sais pas comment vous écrire que le peuple a besoin de foi, mais ça aussi, plusieurs préfèrent aller jusqu’à leurs derniers souffle sans croire. Bon! Je suis quand même pas curé mais un peu de spiritualité ça peut pas faire de tort, plusieurs regrettent de ne plus croire mais pour changer ça prend si peu de foi… Incroyable voilà ce qu’on me dis on n’y crois pas, pourtant ça marche… Je pense aux amis qui sont partis ce sont eux ma force supérieure. Je crois que de là où ils sont-ils veillent sur moi. Je vous offre ce texte bien imparfait vous pouvez vous payer ma tête, moi je fais une petite prière pour vous… Quelques mots encore pour terminer sagement un Pater Noster c’est jamais de trop, je salut ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère que la température les retarde pas trop pour leurs retour. Je termine donc là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu patiemment jusque-là!!! J’en rajoute un peu parce que j’ai pas trouvé de chute originale. À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 4 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’attends la neige sans que ça fasse trop de problème. J’ai changé mon horaire de rédaction mais je crois pas avoir de vision. Y’a des voitures qui roulent très vite malgré la température. Je crois que mes textes précédents vous ont pas plût Me suis relus pour proposer un texte à un événement autour du livre en avril je crois… Ce soir je suis battus mais j’essais de vous écrire quelque chose de conséquent, comment ont dis? Je prends mes lubies pour des lanternes? C’est pas très original comme expression. Je m’invente une écriture et je trouve pas de thème quotidien. Les grands écrivains vont à la rencontre de l’autre, tout ce que j’ai fait aujourd’hui c’est de bruncher avec les voisins. J’ai peur de l’aventure je suis longtemps partis pour nowhere le soir dans Montréal, me souviens de ce geste brusque, une claque sur la fesse d’une femme qui avait pas apprécié et m’avait sermonné j’ai compris tout de suite là j’ai jamais recommencé. Mon écriture est pas très virile, on associe souvent l’écriture au féminin beaucoup de grands écrivains sont homosexuel pourtant… J’ai déjà demandé à une de mes copines d’être mon agent, révolté elle avait refusée. Hier j’ai entendus une voix qui me traitais de grosse moumoune, c’est rien de très viril mais je crois que l’écriture est tout ce qui me reste… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour le voyage je crois que ce seras dans deux ou trois semaines, on attend aussi des nouvelles pour le théâtre c’est pas les projets qui manquent ce sont les fonds pour les réaliser… Je suis un peu gêné d’écrire là-dessus, mais je trouve important d’aller dire à l’étranger où en est rendu la psychiatrie citoyenne, la pleine citoyenneté. C’est rien de nouveau quoi que je crois qu’il vas y avoir d’autres comités s’adressant à plusieurs personnes qui ne souffrent pas de maladie mentale, elles refusent d’être dédommagé mais je crois qu’elles ne comprennent pas notre situation… Moi je dis encore et toujours que l’expérientiel ça se paye et que plusieurs personnes ont attendus d’être malade pour s’impliquer socialement, c’est triste… Je « travaille » toujours à mon rétablissement et je crois que ce que vous lisez ici en fait partie. Parfois j’ai de petites rechutes psychologiques, rien de terrible comme la consommation et la psychose juste des crises d’estime de soi. Parfois j’ai peur avec ce que j’écris de blesser des gens mais je crois avoir droit à mes opinions, ça fait partie de mes devoirs et mes droits, on est pas d’accord on seras pas pour autant plus mauvais amis… Voilà quand j’écris des choses pareilles je trouve que c’est de la niaiserie que je suis pas sérieux pourtant… La nuit est là, comme toujours je sais pas quelle conclusion tirer de ce que j’écris, c’est juste des tentatives d’expression. Voilà je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Soyez indulgent, je ferai mieux une autre fois. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 3 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je poursuis dans la nuit, la météo annonce de la neige encore. Je pense aux enfants des enfants, y’en a une dont j’ai oublié le nom. J’ai beau cherché je trouve pas… C’est peut-être un un… Hier j’ai téléphoné à l’agent de programmation  pour savoir où il en était rendu avec la demande de fonds à la fondation pour le voyage à Lille, il m’a répondu que je devrai attendre encore plusieurs jours. Il travaille sur la présentation pour que ça cadre bien avec le congrès. J’aimerais aussi être dans l’équipe de rédaction pour la pièce au théâtre du nouveau monde. Je sais pas si ça va se réaliser, comme vous voyez y’a différent projets… Cette nuit je prends mon temps, demain je participe à une recherche sur un médicament ça me rends anxieux… Aujourd’hui dans la salle communautaire y’a un brunch… J’essais de me trouver un nouveau propos, semble y avoir un locataire qui a pas les moyens de fumer et qui cogne à ma porte pour savoir à qui acheter des cigarettes, c’est la deuxième fois… Je comprends j’étais comme ça dans ma jeunesse souvent les contacts se faisaient essentiellement comme ça dans la recherche de cigarettes où de quelqu’un pour nous prêter de l’argent… Tiens voilà quelque chose de bien dégueulasse, je me mouche et ça me permet de mieux respirer, ça fait du bien… J’aimerais être de la poésie, l’avoir en moi et l’écrire en gagnant sur le temps de mes amours littéraire… Je sais c’est presqu’une litanie mais le sacrilège est souvent poème. C’est facile de s’en tenir à l’image du poète iconoclaste plus difficile d’accrocher ses mots au spirituel, à l’espoir d’une espèce de nouvelle vie qui de toute façon n’apparaitras jamais parce  que je suis trop vieux et que la révolte est déjà loin. Vous savez pas de quoi je parle, les filles en lisant les plus terribles des vers disaient ce ne sont que des mots. Elles étaient détachée… Je tiens à la vie, je lui dois maintenant dans mon rétablissement d’y mettre de la beauté, je tente d’écrire en y sculptant des mots. Je veux absolument abattre la connerie, je m’en prends à moi seul c’est difficile et sérieux parce que vous préférez rire et ne pas voir le drame d’une vie à la tête chercheuse d’éclats. Mais non je serai pas scatologique, je reviens toujours à l’esprit, à cette façon d’encenser après la mort, le rituel d’un service religieux macabre… Je voudrais être incinéré au bord du Gange pour que mon corps en cendre se taisent et ne laissent aucun souvenir, c’est triste de pensés à ça mais la fumée c’est toujours sans éclats… Je me dois de revenir à dire la vie, je suis pas un Christ j’ai qu’une vie et je vous l’ai écrit je préfère l’esprit… Pendant ce temps-là on fouille dans les bacs des maudits . Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard