mercredi 3 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois, dehors c’est tout blanc. Je suis content je suis bien reposé, ai discuté des plages d’Haïti avec l’intervenante, la travailleuse de milieu… Je crois pas que ce soit un bon endroit pour prendre des vacances, c’est trop pauvres et ils sont encore en reconstruction… Je pense que je l’ai blessé elle m’a traité de grosse moumoune. Je lui ai demandé, j’ai vérifié elle a dis que non, c’est pas mal l’estime que j’ai de moi aujourd’hui… Parfois je crois être sourd comme l’étais le patriarche, me souviens d’il y a longtemps dans mes psychoses tout était un silence lourd, une tension extrême, je croyais puer je prenais trois ou quatre douches par jour, je vérifiais dans le dictionnaire les mots dénigrants que j’entendais, y’a longtemps que j’ai pas écris là-dessus, parfois je vérifie le temps que ça prend pour dire une bêtise, la plupart du temps c’est trop long j’aurais mieux compris… C’est pas des hallucinations c’est moi qui interprète les choses. Je pense que je l’ai blessé en parlant d’Haïti… Ici y’a ceux au prise avec les hallucinations qui sont à bout et qui tentent de s’enlever la vie, souvent ils ne réussissent pas et en sortent lourdement handicapé. Hank Williams chantait « I never get out of this world alive ». Souvenir de longs parcours en voiture vers l’hôpital de Saint-Jérôme pour ensuite être redirigé à l’hôpital de Joliette où on m’a dit que j’étais pas malade. Quand je suis déménagé à Montréal je suis allé attendre à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont où on m’a pris en charge, différent exercice du quotidien avec l’ergothérapeute… J’étais vraiment malade je me faisait périodiquement hospitalisé pour une semaine, la vie étais lourde et n’avais pas de sens… Pour ce qui est des voix j’en entends plus… J’ai pas de pensée mortifère, je crois que les médicaments sont efficaces, parfois j’ai mes petites crises mais je reste chez moi, je vois pas ce qu’ils pourraient faire de plus… Maintenant c’est un médecin de famille qui me suis, je lui ai jamais parlé de mes symptômes schizophrénique. Je pense qu’il saurais pas quoi faire… Voilà comment je me sent aujourd’hui une sorte de révision de mon monde intérieur. Y’a longtemps déjà je voyais le psychiatre à toutes les semaines, aujourd’hui je vois le médecin quelques fois par année. Je vous avouerai que d’écrire ça c’est d’aller au plus facile… Y’a pas d’envahisseur c’est ma folie, je sais pas pourquoi j’ai consulté, en fait je le sais ce sont les policiers qui me l’avaient conseillé, aujourd’hui juste de vous l’écrire ça me fatigue, c’est une sorte de petite rechute, une drôle de façon de commencer la nouvelle année... J'ai fait mon possible, de mon mieux avec ce que j’avais ce que je savais. Voilà pour tout de suite, je resterai toujours paranoïaque quelques mots encore pour dire la difficulté de se rétablir une fois hospitalisé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je recommence, j’ai perdus un texte et j’ai mis beaucoup de temps à le récupérer. J’y parlais de ce vidéo https://www.facebook.com/FlashBack60s/videos/1541238152564663/?q=1984%20en%20musique8152564663/?q=1984%20en%20musique  anachronique. C’est à peu près à cette époque que j’ai découvert le regretté Prince et le film Purple Rain il étais génial comme la chanson. Dans ce temps là j’étais itinérant je couchais sur le sofa chez des copains. J’avais lu beaucoup de choses sur les communes mais je crois que j’étais le seul à les avoir lu. On partageais l’alcool, parfois quand j’étais chanceux j’avais une bouteille de vin pour me calmer… Je suis pas rester là longtemps j’ai demandé au médecin pour qu’il me signe un formulaire d’inaptitude au travail, j’avais un peu plus d’argent pouvais me payer un bachelor et retourner à l’école pour terminer mon secondaire ce que j’ai jamais réussis à faire… J’étais pas au bon endroit comme il m’est arrivé souvent, les revendeurs de drogue si j’avais bien compris avais la mainmise sur la maison de jeunes. Je pense à la gentille jeune fille chez qui j’avais repeint une chambre,elle s’occupait de moi on trainais rue Saint-Laurent et on se baignais à la piscine de McGill. Si c’était a refaire je ferais autrement. J’étais au plus profond de ma schizophrénie, j’avais très peur. Hier un ancien voisin m’a téléphoné, je l’ai pas écouté ça fait trop longtemps que je lui ai parlé, il aimait dire qu’il était schizophrène pour ensuite rajouter qu’il était plus intelligent. Bien sur! Monsieur avait fréquenté l’Université du Québec à Montréal disons que c’est pas Harvard… Ça y est! J’ai mangé mon petit déjeuner. Je sais pas trop où je vais avec ce texte… Y’a des choses que je veux changer dans mon « approche », beaucoup apprécié la nouvelle d’hier sur les avions, j’espère que la fondation va accepter notre demande de fond… Les premières années la schizophrénie c’est difficile mais viens un moment où ça se tasse… Voilà c’était une vrai vie de fou… C’est difficile d’écrire comme ça d’ y aller au plus profond de soi et d’écouter ce que ça dis. Je crois qu’en général, les scripteurs restent à la surface où enfin plus près du réel. Moi j’y vais à ma façon d’illettré… J’ai perdus le fil de ce que j’écris, je suis incapable d’écrire autrement c’est frustrant y’a rien a faire avec cette écriture à peine remplir un formulaire d’aide sociale mais quand même Proust il était pas prestataire de la sécurité du revenu. Mais non je suis pas un grand écrivain faut que j’ais l’humilité de le dire… Je vais dire comme ce personnage de Victor Lévi Beaulieu, « on le sait jamais avant mais toujours après! ». J’essaye de terminer sur une bonne note, je crois que c’est un peu différent. Le prof venu au métier sur le tard avait pas pensé que la lecture pourrait l’aider. Pour lui tout ceux qui pouvaient faire plus de deux phrases étaient des surdoués. Bein voèyons! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

mardi 2 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il neige on peut pas dire qu’il y a pas d’hiver.  Les skieurs et autre amateurs de sport d’hiver sont heureux. Moi j’ai marché un peu sous la neige ça m’a fait du bien. Je sais bien que c’est répétitif ce que j’écris mais tous part de moi je questionne personne et j’ai pas de chat. Je vous raconte les tribulations de mon senti comment parfois je réfléchis, mal peut-être mais je réfléchis. J’aimerais… Ha et puis non! Mes désirs sont pas si important et ma prose à pas à être savante. Y’a beaucoup de circulation automobile dehors. Je suis allé au supermarché plusieurs nouveaux visages de caissiers, ils remplacent pour la période des fêtes, je trouve ça un peu triste parce qu’on les garderas pas eux qui croyaient s’être trouvé une job. Mais non! J’irai pas au bistro d’à côté c’est un trou bien maquillé… Demain je vais aller à la librairie me chercher de la lecture. Je sais pas trop quoi un polar? Où autre chose? La neige semble vouloir cesser, parfois je pense abandonner ces écritures pourtant même si j’ai pas fait d’étude je me donne la permission, allez! Donnez-moi une chance! Souvenir d’être dans le métro mort de fatigue à essayer de dormir j’en étais incapable. J’avais aussi l’habitude de me rendre au café avec un calepin et d’y prendre des notes, je préfère vous écrire de chez moi depuis qu’on m’a volé ma tablette électronique. Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense à beaucoup d’auteur. J’ai pas une grande mémoire y’a quand même des livres que j’ai lu plusieurs fois. Y’a des jours d’hiver que j’aime bien surtout là, janvier c’est ça… Je me suis trompé, les lampadaires éclairent et il neige toujours. Je sais que parmi vous y’a des amateurs de métaphores mais moi je suis pas fort je pense au phare. Je pense aussi à ces kiosques qu’il y avait dans le parc désert l’hiver. Je me souviens j’allais patiner sur l’étang du parc des Braves et je cherchais dans ma folie, l’espion celui qui me suivait. C’était fatigant, heureusement depuis le temps ça s’est arrêté ma paranoïa a beaucoup diminuer, l’ami disait imagine combien ça couterais de te faire surveiller à plein temps pour rien, quand même je suis convaincu qu’à un moment donné la police me suivait. Un pauvre fou qui se soigne, ça fait quelques semaines que j’ai pas été envahis ou du moins que j’en ai pas eu l’impression… La nuit est tombée la neige cache tout… Dans l’abri d’autobus un gars essaye de s’injecter, il fait trop froid. Ici c’est la seule mention que vous aurez de cette vie faite de malheur. Ça me manque ces sorties avec la douce, le patin, les longues marches c’était bien, seul c’est pas la même chose. Enfin ça a pas fonctionné on pouvait pas tous partager, fallait se cacher. Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant comme d’habitude d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 1 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Déjà le deux janvier, l’année est quand même jeune… Le voisin ronfle... Je me suis couché tôt je me lève donc tôt. Je reviens avec ce bon vieux senti, je me disais que si j’écrivais pas comme ça j’en crèverais… À Noël j’ai eu en cadeau un gratteux de luxe de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, je lui dis merci. Ce matin y’a beaucoup de gens qui rentrent au travail, surtout les gagnes petit. Moi je participe à une recherche mais c’est seulement vendredi… Je me demande combien de temps on reste dans la mémoire des gens et si c’est pour les bonnes raisons? Question philosophique du début de l’année… Je reviens avec ce voyage espéré aux journées internationales de santé mentale de Lille, j’aimerais beaucoup que ça se concrétise. J’aimerais bien en cette nouvelle année vous écrire du nouveau, changer de ton. Cette nuit c’est tranquille, le prochain recueil Spirou seras disponible début février, je vais attendre un peu pour le commander… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est heureux du cadeau que je lui ai offert, un ensemble de tournevis pour le matériel électronique… C’est toujours pas une bonne idée de rester dehors la nuit… Je suis très content que la machine sois en ordre, la connexion aussi… Hier j’ai regardé une émission sur Vienne en Autriche, les villes d’Europe me fascinent par leurs histoires. Je crois qu’il y a des gens qui rentrent chez eux après avoir encore fêté toute la nuit. Hier j’ai mangé une charcuterie à l’odeur de tripes, au gout c’était pas mauvais mais le parfum que ça avait… Va falloir que je parle de ça à mon neveu charcutier. C’était pas toxique je suis pas malade… J’ y arriverai pas à la grande littérature, hier j’ai lu que c’étais se faire des illusions de croire que quelqu’un nous attend. Quand on a quelques lecteurs c’est déjà bien. Je sais pas trop quoi vous écrire je crois que les écoliers sont encore en congé. Deux janvier deux milles dix-huit, je croyais pas me rendre là maintenant que j’y suis-je veux plus partir.  L’écriture ça garantis rien plusieurs grands écrivains ont mis fin à leurs jours. Je pense aux sœurs Margaux et Mariel Hemingway les petites filles du grand écrivain… Mais non! Je retournerai pas lentement vers l’entretien ménager, je préfère vous écrire de mon senti fracturé… Viens de manger, je termine cette écriture et vais me coucher semble qu’il faut persévérer mais pour arriver à quoi? Ce que j’écris c’est une répétition sans fin… Quand à l’écriture c’est pas gagner la loto mais je dois rester actif pour moi c’est de l’ordre du dire. Quelques mots encore et je termine. J’ai jamais été drôle toujours eu la mort en chant arrière, je veux pas faire de mon âge une porte ouverte pour la chaise berçante. Voilà pourquoi j’écris ça me garde en vie même si c’est de la folie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 31 décembre 2017

Au présent

Bon réveillon! Plus que deux heures avant le grand moment. Ça sonneras pas à la porte, ça sonne pas souvent à la porte. J’ai juste souvenir d’il y a longtemps quand le neveu avant qu’il soit papa, avant qu’il ait une copine même venait sonner chez nous pour passer la fin de semaine, c’était amusant y’a un bon bout de temps de ça. Plus de vingt ans. J’essais d’écouter l’émission humoristique je suis pas capable… Maintenant je laisse le temps passé, le téléphone sonne chez le voisin. Vous allez probablement me lire après le bye bye. J’ai souvenir de mémère qui jouais de l’harmonica. C’étais des gens d’un autre temps qui préférais plutôt fêter que d’écouter la télévision… Y’a la tante enseignante qui le ratais jamais maintenant je la comprends pour ses élèves et ses collègues ça aurais été impossible pour elle de rater ça. Moi ce que j’écris j’essaye d’y mettre le moins de télévision possible ce serait recycler du recyclage. Ouais! Y’a juste la télévision qui peut synchroniser une affaire comme le réveillon du jour de l’an… Finalement je l’ai écouté le bye bye, je me suis fait ça chic avec des petites saucisses en pâte, des hors d’œuvre… J’ai vieillis c’est plus tellement fort pour moi le bye-bye, je crois que c’est de l’humour pour adolescent avec des bips sur les jurons ai mis la radio sur de vieilles tounes voilà c’est le jour de l’an! J’ai sommeil, un peu passé minuit la table étais mise et on se préparais pour le gueuleton… Encore cette nuit je les vois qui font le décompte de l’année, c’était à l’époque où on croyais que le café rendait plus sobre… Mais non! Je regrette pas toutes mes saouleries, buvez votre champagne à ma santé, j’écoute de la musique ça fait longtemps que j’ai pas fait ça. Fallait voir la maison du patriarche après cette réception, les cendriers pleins, les verres et les bouteilles à moitié plein. Cette année au Bye Bye on a eu droit à une blague pas trop mauvaise sur les schizophrènes, les choses avancent lentement. Je suis debout la nouvelle année feras pas exception… Le temps passe rapidement… Parfois le soir du jour de l’an on allait chez le grand-père d’une cousine, il habitait Montréal-Nord… Quand j’ai vieillis la difficulté a été de m’en créer un nouvel an. Les familles ont changés des ainées sont décédés et d’autre sont venus au monde pour les remplacer. Je pense beaucoup à vous tous, à ce temps partagés ensemble y’a longtemps. Non je suis pas triste ce soir, je suis content de pouvoir vous écrire. Je me souviens j’avais entonné l’air de ce n’est qu’un au revoir c’était très mal placé. Je vais essayer de terminer ça en beauté en vous souhaitant une très bonne année, du succès dans vos entreprises et le paradis à la fin de vos jours comme disaient les vieux dans le temps, de la paix et du bonheur à vous tous cher lecteurs, lectrices.
Bernard

Au présent

Bonne année! J’aimerais ça vous conter une belle histoire du jour de l’an, y’a longtemps que la veille a été un dimanche. C’est pas une histoire de bandit bien qu’il y en ais plusieurs en état d’ébriété. Dehors un musulman dans sa robe attend l’autobus. Je sais pas comment il voie la nouvelle année… On devrais profiter de cette veille pour se réconcilier… Je pense à tous ces enfants blessés dans les hôpitaux du moyen orient… Je veux pas écrire de bêtise, j’ai toujours été gâtée à la nouvelle année, ça m’a toujours aidé à prendre conscience que j’étais privilégié de vivre au Québec. Je pense à un ami et à sa femme que j’ai rencontré aux noces de ma nièce cet été, le frère de mon bôf à qui je souhaite une heureuse année. Ce soir je suis un peu ému je souhaite aussi bonne année à toute ma famille proche et éloignée. Ça l’air que je suis partis dans les vœux… J’essaye de trouver un moment privilégié du réveillon, on mangeait de la tourtière du Lac Saint-Jean ça toujours été la tradition, faut pas oublier que je suis venus au monde à Normandin et que je me souviens très bien avoir habité à Dolbeau… J’ai jamais gardé l’accent du Lac, je crois qu’avec tous les moyens de communication moderne, les réseaux sociaux, il se perd… Pour revenir à l’alcool, j’ai bu à en mourir mais aujourd’hui je ne touche plus à ça… Les enfants passent dehors c’est tout comme si ils gazouillaient dans le froid. Je ne fuit pas les souvenirs j’ai longtemps été ivre et triste… Je sais pas si c’est possible de faire des amendes honorables annuelles mais j’en fait à tous ceux et celles que j’ai blessés l’an passé. Je pense pas qu’on m’a oublié. Ce soir je choisis d’être seul, je suis quand même en pensé avec mes proches, ça me fait quelque chose ce serait mentir que de vous dire le contraire… J’avais juste à m’organiser. Dans le centre-sud la McDonald tobacco éclaire plus d’arbre sur son beffroi.  Longtemps le tabac à fait vivre beaucoup de monde jusqu’au moment où on découvre qu’on meurt de fumer. Chez le patriarche au réception ça fumait. Je me souviens de pépère et du parrain qui fumaient la pipe ça avait une bonne odeur… À tous les jours de l’an je vous raconte la même chose. J’ai de la difficulté à inventer. Parfois ma regretté marraine me faisait un cadeau… Je pense au quartier Villeray que j’ai longtemps habité, aux cousins et aux copains qui y habitaient. Je marchais sur la plaza Saint-Hubert. Achetais quelques Vêtements chez Sauvé… J’aurai pas réussis ce soir à vous faire vivre des émotions, ce seras pas fort comme texte du jour de l’an. Je vais peut-être vous revenir plus tard avec autre chose. Étrangement je veux pas le terminer le texte encore une fois je vous souhaite bonne année! Je vous remercie encore d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 30 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai quelques mots qu’une émission télé m’a inspirée. Hé oui! Van Gogh est mort il y a longtemps et je pleure pourtant… C’est à Auvers-sur-Oise… Son frère Théo, une image déjà plus grande que la peinture entière. Théo il savait le talent de Vincent… Aujourd’hui dans le goulag occidental on est loin des impressions de Vincent, de sa lumière… C’est noir et blanc mais on a toujours un désir du printemps, de l’été, c’est trop tôt. Y’a quand même encore des bals musette à Paris c’est ringard et on s’y amuse au son de l’accordéon. Je rêve cet après-midi, Paris reine du monde, Paris c’est une blonde… J’y retournerai… Je suis ringard aussi quand je pense à ces bistros à la mode y’a cent ans, à l’absinthe du poète… Ce que je veux c’est prendre le temps de respirer à Paris si possible en bonne compagnie, mais les amis sont plus exotique ils rêvent de l’Asie… J’ai pas vue Paris la nuit pour moi y’a trop de vin trop d’alcool… Lentement on s’en va vers deux mille dix-huit, le goulag occidental va peut-être mourir, on va s’en tenir au centre-sud à Montréal. Je sais pas si c’est encore la deuxième plus grande ville francophone au monde. Souvenir de l’hôtel à Paris où ils utilisaient le si il vous plait à mauvais escient selon moi. Carrefour Vaugirard et Convention… Bon on reviens chez-moi dans la neige, lentement les voitures passent, plus qu’une nuit avant le réveillon… J’espère encore voyager dans la nouvelle année… Je crois que bientôt les snowbirds vont partir pour la Floride et les lecteurs-trices de Deux Montagnes seront de retour du Mexique. Moi j’ai de l’ouvrage, ma lutte à la stigmatisation que vivent les schizophrènes, les gens avec un problème de santé mentale… J’ai pas le droit de le dire, on croit que je veux faire du mal mais je fait de mon mieux même… Parfois je crois que pour moi c’est interdit de voyager hors du pays, pourtant j’ai mon passeport, je l’aurai assez dit. Dans ma famille y’a un Théo et y’a un Vincent des enfants avec beaucoup de talent. À trop vouloir faire de poésie j’arrive à rien, souvenir de la place d’Italie à Paris… Je sais pas pourquoi je vous écris ça je crois que j’y ai pris le métro. Je reviens au présent c’est mieux comme ça, je réchauffe une quiche Lorraine. La machinerie hivernale est dans la rue et ramasse la neige. Je sais pas pourquoi je pense au groupe des sept… Ce soir je mélange tout de l’impressionniste aux posts-impressionnistes… Je ferais mieux de me taire je suis pas peintre j’écris!  Y’a longtemps que j’ai pas mis les pieds dans une galerie… Une pensée pour la dernière copine avec qui malgré tout j’avais du plaisir. Quelques mots encore, je ne sais lesquels mais j’aime bien terminer avec une bonne chute. C’est pas le cas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard