mardi 12 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi certaine personnes deviennent violentes quand on leurs parle de la neige… Ce matin il neige un peu. Je crois que si vous me lisez en rafale c’est fastidieux pourtant chaque fois y’a une tentative vers la nouveauté, je sais dis comme ça on se croirais dans une épicerie. La machine marche très bien, je pense à la liberté, je sais pas trop pourquoi, être libre c’est souvent vécu sans qu’on y pense trop trop on ne s’en rend pas compte. Hé oui! Je suis libre, la seule chose qui restreint cette liberté c’est cette maudite schizophrénie. Parais qu’il y a quelque chose de grisant à tout abandonner et prendre le bord de la rue, la liberté on en parle tant mais souvent on est attaché à une substance, prisonnier de la nuit, prisonnier du temps qui passe, incarcéré dans un boulot qu’on déteste en essayant de vivre cette liberté. Libre, libre ça prend de l’argent et dans la rue elle est difficile à « gagner » faut faire toute sorte de petit trafic et parfois même se prostituer. Chez moi sur la table y’a un recueil du magazine Spirou, c’est plus qu’un souvenir, c’est un sentiment une sensation que j’avais enfant c’est dans ces lectures que je la trouvais la liberté. On a voulu m’attacher me mettre sous la contention du quotidien en m’empêchant de rêver à autre chose que l’ordinaire de la survie. Je peux pas parler de la prison, de la taule j’y suis jamais allé. J’aime bien savoir que je peut ouvrir la porte et sortir dehors, ma prison elle est dans ma tête et y’a pas de façon de m’évader. La geôle et la gnôle  c’est pareil on s’y tiens jusqu’à ce que le temps arrête. Je m’excuse si vous ne comprenez pas j’essais d’écrire comme je le sens, j’étais un vrai grand bum. Je suis maintenant un petit vieux qui écris, c’est pas interdit mais je crois que ça déplait, Sartre écrivait l’Enfer c’est les autres et laissez-moi vous dire que ces autres ils me le font savoir. Je sais vous ne faites pas partis de ceux là, ils voudraient bien m’enfermer  me priver de cette satané  liberté, m’attacher et me couler.  Rentre dans le rang, pointe le matin et le soir et tout iras bien c’est ce que vous tenté de me faire croire pourtant j’ai déjà donné pour ça je me sentais pas plus libre que maintenant… J’ai peur qu’un jour ça pète et que je perde le contrôle, l’hôpital c’est ma prison, les médicaments c’est pas des bonbons, ils appellent ça une camisole chimique… Voilà où j’en suis ce matin, dehors il neige pas mal… Je crois pas que je vais sortir, je finis comme j’ai commencé, si vous croisez la liberté dites-lui qu’elle vienne faire un tour chez moi, je lui parlerai de mon senti qui est pas mieux que celui d’un prisonnier. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 11 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il va neigé encore, je vais peut-être avoir du neuf à vous raconter mais il est trop tôt… J’espère que ça va marcher. Je sais pas trop quoi vous écrire pour mon senti ça va bien… Je suis en vacance pour un bout de temps y’a plus de réunion avant le milieu janvier. Ai mangé des rouleaux impériaux. La neige ça me rappelle le ski de fond, je comptais pas les heures passées à glisser, je pense à ce grand sportif qu’est le praticien ressource à la retraite. J’étais partis pour être comme lui, vélo, skis mais quelque chose à flancher j’ai plus jamais été capable de reprendre… Maintenant ça me prend tout mon petit change simplement pour marcher… Ce soir je suis chez moi en « bedaine », le costume du pauvre. Je vous écris comme toujours mes niaiseries, c’est la nuit je réalise que ça prend plus de travail que de désir. Je vous le dis souvent j’aurais aimé ça faire affaire avec la poésie être un émule de Baudelaire, Verlaine où Rimbaud… Je ne suis que moi écrivain à la petite semaine. J’aimerais avoir un peu de génie, mais je vous écris rien a suer, à scier. J’ai changé d’horaire et de rythme d’écriture… C’est bein bein long. C’est bein bein long quand tu y vas au fond, tu laisse ton nom ton prénom c’est pas bon c’est du plomb sans raison, voèyons, voèyons y’a pas de son ça tourne pas rond c’est pas le bon ce filon… Voilà tout ce que je réussis à écrire dans le genre poésie slam… Pourtant je « travaille » j’écoute la musique de mon âme, encore faut-il en avoir une saudite âme , tout part de là la sensibilité pourtant la schizophrénie parfois m’anesthésie… J’écoute ce que ça dis, ce soir les halls d’entrée vont accueillir les itinérants qui savent pas où coucher, pas question de dormir sous les ponts il fait trop froid, y’en a quand même qui vont se shooter pour ne pas se sentir. La mort rode en même temps que le froid… et on cherche quand, comment et pourquoi on trouve la réponse et on en finis. Je sais y’a les sites d’injections mais qui vas avoir envie d’entrer là pour ressortir dans le froid, je sais y’a la baisse des méfaits pourtant… Je suis perdus je sais pas pourquoi je vous écris ça c’est pas fort, je nomme plus que j’évoque… Je sais pas comment vous vous sentez quand vous faites cette lecture. Je sais pas comment vous dire, c’est de la prose d’ignorant ce soir. Ce soir je trouve que j’ai une mauvaise écriture, je le répète je « travaille » pas assez, je laisse couler ça de ma tête au clavier. Cette nuit je vais rester en sécurité le loyer est payé, un abri de quoi manger on peut pas en demander plus. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 10 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il a neigé, je sais pas quoi vous écrire. Ai reçu mon nouvel écran, je savais pas que la poste livrais le dimanche… Dans le parc tout est blanc, ça deviens de plus en plus difficile d’écrire sans être redondant… En vieillissant je me suis éloigné de ma sœur et de mon beauf… Ce soir c’est le vrai hiver, je pense à ceux qui ont pas d’abris, j’en parle souvent, la nuit va être longue… Je sais que mes neveux et nièces ont des familles ça deviens de plus en plus difficile de se voir. Pourtant je devrais être content on s’est tous rencontré aux noces de ma nièce cet été. J’ai de la difficulté à recommencer le sport ne serais ce que la marche. C’est la soirée, il fait noir, y’a des enseignes illuminées dans les abris d’autobus. Avant mon écriture étais dans un cahier, écrire directement à l’écran ça ajoute une difficulté, c’était l’anniversaire du beau-frère de ma sœur on lui en souhaite un joyeux… Écrire oui! Mais il faut aussi dire, dire son senti, son état intérieur… Je suis maintenant un petit vieux solitaire qui essais de meubler sa vie avec des mots. Je fais ce que j’aime mais je crois qu’on me juge durement. Souvenir d’être dans la voiture d’un copain stationné en double sur la rue Sainte-Catherine devant le grand magasin Eaton, il était partis acheter le cadeau de Noël de sa femme, on avait pas eu de contravention… Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, je recommencerais pas. Ce soir comme souvent je suis seul, ça me fait pas mal… Le facteur m’a dit qu’ils avaient des millions de colis à livrer c’est pour ça qu’ils travaillent le dimanche. Sur un autre plan je reproche pas aux gens de bricoler je vois pas pourquoi on me reprocherais d’écrire. Je crois quand même qu’avec l’écriture je me suis enchainé dans le mépris que me portent les inconnus. J’ai tout simplement peur de sortir, c’est la seule façon que je trouve de vous dire, je crois que le vieux sculpteur avait raison, quand je me présente je devrais dire que je suis écrivain. Parfois c’est difficile d’écrire quelques mots, d’essayer de vous toucher, ça pèse mais c’est bête. Encore une fois je veux pas me rabaisser, je veux juste être au niveau des lecteurs. Dimanche, le week-end se termine, je me dis que si j’avais vraiment un talent d’écrivain ça se saurait. Mais comme bien des choses ça se développe en le faisant souvent. Dehors dans le ciel je vois les lumières d’un avion qui passe… J’ai quand même hâte de repartir je ne sais pour où… Ce soir je vous aurai écris ça sans excuses, juste à ma façon. J’ai regardé mon passeport… J’entends des balançoires qui grincent, j’ai pas envie de disparaitre, vous savez! Encore quelques mots, une façon de terminer dans le parfum. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive pas à dormir, j’ai la bouche sèche. Pendant ce temps-là le voisin dort comme un loir. Je l’entends ronfler. Je vais voir ce que je peux faire avec mon senti cette nuit, souvenir, tous ces hommes que j’ai vu dans le hall d’entrée de l’édifice que j’habitais à l’époque boulevard Pie-IX c’est la première fois que j’étais en contact avec l’aide sociale. Ils attendaient le facteur, moi j’étais terrorisé c’était le premier du mois aujourd’hui on ne peut plus voir ça, le montant est déposé directement dans le compte bancaire. Cette nuit je pense aux caissiers du supermarché, je l’écris encore ils me stigmatisent et si ils pouvaient le faire ils me donneraient une volée, je sais pas vraiment pourquoi… Je sors de la douche ça me fait toujours pensés au voyage… Ça fait peut être trop longtemps que je vais au même supermarché, cette nuit je suis parfumé au Burberry BRIT Rhythm, j’aime ce parfum… « Encore une nuit blanche à chanter la romance au bal des mal aimés » -Jean Hould https://www.youtube.com/watch?v=Kz6AHmWzqtY  Je sais pas vous, mais moi parfois je demande l’aide d’une force supérieure. J’en ai besoin drette là… Y’a des gens qui couchent dehors encore cette nuit, bientôt ils devront se trouver un refuge… Le stigmate c’est aussi quand on crois que je suis violent, que je suis fêlé de la capine. J’ai toujours le désir de vivre en paix, tranquille… Je cherche quelque chose d’original à vous raconter, je pense à l’assistant-gérant des fruits et légumes il y a longtemps au supermarché, j’allais discuter avec lui derrière les étals, lui travaillait moi je perdais mon temps comme le petit bum que j’étais plutôt que de travailler je me tenais à la pool room avec les autres petits bums. Faut pas s’étonner de voir où j’en suis. Ast’heure j’y vais pour la rime c’est pas un crime, mime mime même et tu trime en attendant la prime, voilà tout ceux que l’on brime… Ouais! Je trouve pas la façon pourtant y’a longtemps que je les ai perdus mes illusions. Je mange des biscuits de style Danois c’est pas les madeleines de Proust, je me souviens de rien où plutôt mes souvenirs passent par l’olfactif, l’odeur… C’est pas dans les biscuits que je trouve ça mais quand je fais ma toilette, je pense à l’odeur des couches pas changées à l’urgence de l’hôpital, ça aussi la première fois que j’ai respiré ça j’ai eu peur. Ce soir je dis courage à ceux qui sortent de l’urgence et qui ont attendus si longtemps. Je m’ennuis pas de ces longues attentes pour voir un psy, j’étais bête je savais pas vers qui et où me tourner. Merci aussi ce soir j’ai pas besoin de policiers ni d’ambulance, la maladie mentale c’est difficile à soigner parmi tous ces inconnus, faut pas trop brasser, ils risquent de prendre les grands moyens. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 9 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, y’a un gars dehors qui discute en ligne. Je suis de bonne humeur cet après-midi. Les choses sont rentrés dans l’ordre, tous mes malaises mal de dos, démangeaisons, pression et ordinateur se sont toutes réglés.  Beaucoup aimé le texte http://canadianponcho.activeboard.com/t64161994/december-2017-feature-car/ en anglais de mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes. Le bonheur c’est parfois ça lire des bandes dessinées et écrire sur son senti pas trop malheureux en décembre. J’ai un projet en banque, je vous en reparlerai bientôt si il se réalise. Un petit peu plus de deux semaines et c’est Noël. Je suis assis au bord de la fenêtre et je regarde les voitures passées. Je prends mon temps, j’ai pas de larmes… Pense à ma sobriété, je sais que plusieurs croient que c’est de l’orgueil de dire qu’on est sobre ils préfèrent dire abstinent mais je crois que je suis assez sage pour dire que je suis sobre, c’est pas toujours au beau fixe cette affaire- là la sobriété comme bien des choses c’est un jour à la fois. Pour me replacer je pense souvent aux frères aux sœurs aux amis, c’est une chance que j’ai d’être si bien entouré. Faut pas que j’oublie la matriarche et tous ceux qui me lisent… Message à la super-maman de Cantley, si elle me lis, bientôt je vais poster un autre recueil de Spirou, j’espère que ça dérange pas. J’ose pas sortir, je veux pas briser le calme dans lequel je suis… Cette semaine j’ai eu des problèmes avec la mise en ligne de la télé et de l’ordi, ça s’est stabilisé, j’espère que ça va continuer… Je me fais chauffé des pâtés impériaux, veux veut pas je pense à la Chine où j’aimerais beaucoup aller, le pays du magnifique film le cerf-volant du bout du monde apprécié par moi et mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Écrire! J’aime ça, ça me calme et soulage une certaine peine qui disparait pas toujours… Je sais pas si je vous ai écrit que j’avais de nouvelle lunette des Ray-Ban c’est pas donné mais ça nourris les chinois. Je devrais pas écrire là-dessus ça me dérange, je perds ma « sérénité ». Lentement, j’essais de trouver une chute qui a du sens, une finale qui veux dire quelque chose qui apporte un peu de bonheur, un peu de joie, c’est pas facile d’être heureux de nos jours, pourtant avec un toit sur la tête et de quoi manger ça devrais être suffisant, si vous vous sentez seul n’hésitez pas à m’écrire je vous répondrai. J’aimerais ça vous toucher que mon senti révèle une émotion parce qu’au fond tout ça relève de la sensibilité. Je me dénigrerai pas cet après-midi, le bonheur demande pas ça le mépris. J’ai mangé les pâtés impériaux, dehors c’est gris, la neige c’est quand même joyeux, je vous le dis pas souvent, je vous aime… Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 8 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pensais que ce serait tout blanc en me levant cette nuit. Mais non c’est toujours gris. J’ai dormis un peu mais aussitôt levé c’est l’angoisse qui prends le plancher… J’écris, je bâtis pas une cathédrale les dangers sont minime. J’entends le voisin qui ronfle, me rappelle de la foule autour de la Sagrada Familia, j’espère qu’elle va m’inspirer cette nuit, je la mentionne et j’ai déjà un désir de départ… Mais non! Je vous parlerai pas d’Espagne cette nuit. J’ai pas assez de talent pour réinventer la nuit… L’écriture est déjà virtuelle assez en tout cas pour qu’on se paye ma gueule… Rien de tangible, juste des mots sur un écran, l’écrivain des siècles à venir seras sur un écran je crois c’est pas une raison pour ne pas publier un livre mais l’autoédition est devenue si facile ça vaut pas la peine à moins d’avoir une grosse maison d’édition. J’ai pas assez de talent, faut que je me décide j’en ai où j’en ai pas du talent, tout ça me fait penser au journal que je tenais dans un cahier va falloir que je m’y remette mais je suis satisfait quand je vous écris ces posts sur mon senti. Hier soir j’ai eu la joie de recevoir un appel téléphonique de mon lecteur de Deux-Montagnes, je ne suis pas seul, j’ai de la famille et des amis… Je sais pas pourquoi je pense aux chevaux, mon grand-père m’avait dit gagner sa vie en en vendant, c’était y’a longtemps je crois qu’il était une sorte de palefrenier. Je lui avais posé la question il a pas eu de plaisir à me répondre… Dans le temps des fêtes tout le monde étais de bonne humeur, je sais pas si c’est dù à la petite bouteille que tout un chacun trainais dans sa poche. Une petite gorgée de fort ça pouvait pas faire de tort, aujourd’hui les mœurs ont évolués l’alcool est interdit un peu partout alors que le cannabis va devenir légal. Je suis contre cette légalisation pour moi ça veut dire plus de psychose donc plus de soins sans parler des crimes commis sous influence. C’est un sujet controversé, j’ai cessé de consommer du pot assez tôt, ai changé de substance qui m’amenais elle aussi à la psychose… Comment vous dire ces pleurs, ce malheur de la dope, je devrais le caché ça aussi stigmatise… En tout cas c’est une porte d’entrée sur la folie, la maladie mentale… Je « travaille » mon écriture pour ne pas dériver avec un discours de mal-aimé.  Fumer voilà une chose presque interdite, faut se cacher loin des portes d’entrées, ceux qui boivent de l’alcool dans les bars sont malheureux, pourtant ça aussi l’alcool c’est un tue monde du moins pour certains… Je suis heureux cette nuit, j’ai pas bu, j’ai pas fumé, j’ai pas consommé et je suis pas à l’hôpital. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis calmé, je suis moins anxieux. Très heureux encore une fois d’avoir une machine qui marche bien à nouveau. J’ai beaucoup dormis, je trouve que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est génial. Même si ça semble s’être rétablis avec l’écran je m’en suis commandé un autre… J’oublie pas que même dans le temps des fêtes les hôpitaux sont plein… Je pensais à la dépendance, je crois pas l’être mais j’ai besoin de quelqu’un à qui parler parfois… C’est un peu mon rapport au normal qui est parfois brisé. Je veux vous dire comment je me sent ce soir. Tout ce rapport avec l’écriture comment c’est important ça me permet de mettre la schizophrénie en arrière-plan… Aujourd’hui au supermarché on m’a fait payer deux sacs quand j’en ai utilisé qu’un, j’ai vu ça sur la facture c’est cinq sous de plus. C’est pas très grave je crois qu’ils veulent pas ma clentèle. Les journées passent rapidement on s’en va drette sur Noël… Je devrais pas me sentir persécuté mais je crois subir la stigmatisation, c’est certain qu’il y a des gens qui ne m’aiment pas, qui ne comprennent pas ne veulent pas comprendre, je crois qu’ils sont plus malheureux que moi… Je disais au caissier que je ne pleurerais pas, que de toute façon il avait pas le temps de s’occuper de moi, il riait d’un rire niais. De toute façon ils y connaissent rien à mes problèmes, cette angoisse, ces sentiments d’halluciné, je dois rester droit ne pas répondre aux insultes partir et rentrer chez moi. Je sais ils aiment pas que je mette de l’avant la maladie mentale. Je crois qu’ils font tout pour me faire tomber, pour montrer que dans leurs malheur ils ont raison. Ça me fait mal tout ça, heureusement j’ai des amis… Je dois vivre et laisser vivre, y’a longtemps déjà j’étais beaucoup plus bas, beaucoup plus malheureux, de toute façon c’est pas tout le personnel du supermarché qui me stigmatise. Quand je vous écris j’arrive à me calmer, je me souviens qu’à l’autre supermarché j’avais acheté, passé la caisse, pour ensuite balancer mes achats aux caissières qui selon moi se payait ma gueule, c’est un problème de perception… Je pense que je vais parler de ça à mon groupe d’entraide, je veux pas devenir une victime… Parfois j’ai envie de couper tous les contacts sociaux, de toute façon se sont pas mes amis, je le répète. C’est ce que je sens quand je sors faire des courses. Je comprends un peu plus pourquoi ma dernière copine faisait ses achats dans les petites épiceries, je devrai m’y mettre faire affaire avec des gens qui sont heureux de m’avoir comme client. Maintenant je cherche comment terminer, comment je vais illustrer ce beau fouillis… Vous voyez que je suis remplis de problèmes mais je garde mon calme. J’entends plus personne fredonner des chansons que je connais pas. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard