mercredi 6 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Comment écrire sur le désir que parfois ça ne prend que ça… Cet après-midi je cherche, c’est mercredi y’a un peu de soleil. Je suis triste, je crois qu’il y a une lectrice qui l’a décelé. J’ai vu hier de quoi à l’air une machine de cyberdépendant, c’est pas mon cas je vous écris et c’est tout j’attends pas. Je pensais au jeune homme seul avec son ordi dans le sous-sol chez ses parents, moi je me souviens que j’étais seul avec la télé chez mes parents, on en parlais pas on en parle pas de ça de cette dépendance à la télévision, à l’image… Maintenant des télés y’en a partout dans le métro, dans les bars et les restos c’est passé dans les mœurs pourtant, la vidéo est omniprésente sur les portables les tablettes et les téléphones, on en fait pas de cas je sais pas pourquoi je vous écris ça. Je m’adresse aux adultes j’espère que les parents sont assez conséquent pour pas laisser les enfants seul devant un écran. Je sais que notre ami lecteur de Deux-Montagnes a abandonné la télévision, je crois qu’il a fait un bon choix, moi j’ai passé des années sans la regarder, mes problèmes de santé mentale ne m’aidaient pas je croyais qu’ils parlaient de moi. http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges Voilà de quoi j’avais l’air à mon passage à la télévision l’an passé… Pas juste « fou » le gars, il en a l’air… Encore aujourd’hui parfois j’ai l’impression que la télé s’adresse personnellement à moi, j’en ai peur… Maintenant c’est moins fréquent, je choisis mes émissions pas d’horreur… Mon lecteur collectionneur de voitures se demandait quelle valeurs données à un commentateur tévé, pourquoi ça semblait être tellement valorisé, les « experts » qu’ont-ils de si différent de nous, quand on sait qu’une nouvelle il faut la décortiquer, voire plusieurs sources… Je vous le disait j’ai longtemps vécu comme un ermite sans télévision, je m’en portais pas plus mal mais j’étais très paranoïaque, le bonhomme appelait ça la boîte à grimaces encore aujourd’hui je pourrais passés des heures et des heures à la regarder mais je préfère, comme j’ai toujours préféré lire et écrire… Je vous écris ça et je pense à la dernière fois où je suis allé à la bibliothèque de la Petite-Bourgogne j’y ai croisé une femme que j’ai blessé puisse elle me pardonné, ça fait plus de vingt ans j’espère qu’elle a oublié, j’ai changé… Je suis un vieux bum, mais maintenant j’essais d’être décent, d’aider où je peux. Je remercie une lectrice pour son commentaire d’encouragement, je vais essayer de pas boire aujourd’hui. Y’a longtemps que je suis pas allé au cinéma, la dernière fois  j’ai regardé deux films dans l’avion, j’aime quand même beaucoup les images… Je trouve plus de mots, je sais pas trop comment terminer, je salue aussi ma lectrice de Deux-Montagnes qui je l’espère continue sa démarche. Je vous laisse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à tous ces décès dans la colonie artistique, ça me rajeunis pas. Je calculais qu’il me restais un quinze vingt ans à vivre… C’est difficile d’écrire quand on part avec la mort comme propos. Je veux y associer aucun de mes amis. Lentement je la voie venir, je pense qu’au mieux il me reste une vingtaine d’années… Je vais essayer de voyager encore, trois îles que j’aimerais bien visiter, la Sicile, la Corse et la Sardaigne peut-être… Maintenant sexagénaire tout passe tellement vite. Parfois j’ai des souvenirs de sentiments que j’avais dans mon enfance, ça fait du bien. Je serai né pauvre, je mourrai  pauvre… Pendant ce temps-là les académiciens décèdent. J’aurai passé ma vie à n’être rien d’autre qu’un scribouilleux. Ça aussi ça démarre mal cet autodénigrement… Je sais pas quoi vous raconter. Je vais essayer encore avec mon senti, les mémoires d’un tramp.  Je sais que c’est permis de vivre ici, j’aurai jamais eu de maison de toute façon j’aurais été incapable de l’entretenir… Mon but c’est pas de vous faire de la peine mais juste d’écrire, de dire d’évoquer les jours qui passent et ce que je vais en laisser, cette nuit je suis arrivé à dormir. J’aimerais bien écrire un hymne à la vie, je me souviens comment les jours étaient longs dans ma trentaine, rien derrière, rien devant juste de la douleur et incapable de me bâtir une vie qui a du sens je passais mon temps dans les urgences d’hôpitaux, toujours seul partout, il est venue un moment où c’était impossible, où j’étais incapable de travailler en atelier… J’avais pas le mode d’emploi comment vivre en ville… Souvenir de ces gars qui venaient je ne sais d’où et qui vivaient dans un motel, ça me fait mal quand je vous écris ça, ce sont de mauvais souvenirs. J’aurai été itinérant je changeais d’appartement à tous les six mois couchais où on voulait bien m’accueillir avec toujours la mort dans l’âme. Je vous raconte toujours la même chose, je suis incapable de réinventer mon vécu. Bientôt ce seras à mon tour d’y passer inutile de brusquer les choses elles viendras bien assez vite. J’ai vu le médecin je suis o.k. pour le moment… J’ai marché partout sur le plateau, je le connais comme si je l’avais fabriqué… Je suis partis, je suis passé je sais pas pourquoi je vous écris ça, je suis partis de cette ville de la couronne nord pour passer à la vie en ville. Lentement j’approche de la finale de ce post, j’ai envie de partir pour je ne sais où mais il est trop tard pour changer de vie… J’ai envie de crier ma folie mon mal. La vie a passé, la mort s’approche j’aurai bien été tout croche… Je sais pas qui de vous ont passé des nuits dehors, ont craché sur les valeurs des prédécesseurs. Voilà pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 5 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps gris et triste. C’est presque la nuit, je continue toujours avec mon senti… Noël approche, la nostalgie aussi. Le pick-up remplis de scrap sur la rue transversale à chez moi à disparus.  J’ai demandé à quelqu’un pour réparer mon ordi, il devrais être là lundi après-midi. Je lui ai expliqué le problème il m’a dit que ça devrais pas être trop compliqué. Je me sent toujours sous surveillance… Jusqu’au vingt et un décembre les journées vont raccourcir, après elles seront plus longues, y’a pas de neige… Je sais pas comment vous écrire ce que je ressent. Souvenir de ces journées où je ne savais où aller. Je trainais dehors désemparé, j’avais pas un sous pour me louer un appartement,  je marchais sous la pluie en pleurant, ça fait longtemps tout ça j’avais un peu plus de vingt ans. J’étais seul sans ressources, j’avais essayé plusieurs jobs ça convenais pas. Je me rendais au centre de main d’œuvre fédéral rue Jarry pour ensuite me rendre à un autre coin boulevard des Laurentides et Saint-Martin, j’étais trop idiot pour voir que c’était les mêmes emplois qui étaient affichés. Le patriarche disait qu’elles étaient différentes. J’étais déprimé mais déprimé, j’aurais du consulter… C’est là que ma dérive, mon itinérance à commencer, on semblait croire qu’avec une job tout irais mieux, c’était faux… Je pense à toute ces jobs que j’ai fait je m’y suis jamais fait d’amis, j’avais juste envie de mourir. Je vous raconte ça et ça me fait encore mal, je pleurerais, j’étais juste un ouvrier journalier, je perdais mon temps à travailler pour une bouchée. L’avenir étais sombre, la maladie s’est présenté, on me conseillait le refuge des jeunes mais moi j’avais trop peur je voulais pas je préférais l’hôpital… C’est une histoire triste, je bouge plus… J’ y pense plus à l’avenir, j’ai encore peur… Me souviens pas de la journée où l’alcool m’a saisis, la dérive semblait m’avoir choisis, je travaillais un peu mais à partir du jeudi j’allais m’enivrer… Maintenant je les entends qui composent un langage, la langue du schizophrène que je ne comprends pas… Ça rajoute à ma folie, je peux pas revenir en arrière, je vais essayer de garder des bonnes valeurs mais je le répète j’ai mal, j’ai mal! Ma prose est toujours la même, la peine, la douleur voilà ce que je mets en scène. Ça donne rien, je reste chez moi j’ai choisis de vivre là. Ce que j’écris c’est une espèce de complainte de wabo urbain… Maintenant il fait presque noir les lampadaires vont s’allumer bientôt, je pense à me présenter à l’hôpital mais je le ferai pas ce serait tout recommencer. Je suis devenus un vieux fou, je dois l’accepter. J’irai pas me faire teindre les cheveux pour rajeunir, le temps passe et j’ai des bonnes prières pour les enfants. Je veux juste qu’ils soient heureux avec leurs parents leurs grands-parents. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 4 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis à boutte, je suis encore allé me battre avec des pauvres qui croient au bénévolat… Je sais je manque de gratitude mais vous m’entendrez pas dire que la vie m’a choyé… Je crois qu’après les fêtes je vais arrêter tout ça… Ce soir j’ai pas croisé de policier on m’a dit qu’ils étaient là pour me servir et me protéger… Ai mangé du fromage des sandwichs au jambon haché et d’autre aux œufs… Un peu passé une heure du matin, je suis debout et je cherche à exprimer mon senti… Y’a encore des gens courageux qui s’occupent d’un membre de leurs famille avec un problème de santé mentale et de déficience intellectuelle je leurs dis bravo! Hier à la réunion du comité des usagers j’ai essayé de parler de dédommagement et de bénévolat, je me suis surpris à parler de cette schizophrénie que j’ai pas demandé. Je sais  Reprendre Pouvoir c’est plus un travail avec les comités, j’ai entendu dire qu’on en relançait quelques un, j’espère qu’on va y participer, je sais qu’on est contraire à ce que prône le comité des usagers, eux cherchent de l’argent pour défrayer certaines activités. Reprendre pouvoir en cherche pour dédommager ses membres qui participent à différents comités. Selon les nouvelles mesures du docteur Charrette je sais pas si je peux me considérer comme un cas lourd ? Je crois que non même si plusieurs de ces activités, comités se passent à l’institut… Je milite pour qu’on prenne exemple sur la Grande-Bretagne où on intègre au cœur des service avec leurs savoir expérientiel les personnes en rétablissement et c’est pas juste de les intégrer il faut aussi les rémunérer… Parfois je crois que les différents gestionnaires se disent on a tous vue on a pas besoin d’eux… Je crois beaucoup en la parole de l’administré à l’administrant, un point de vue plus humain moins clinique… Je comprends aussi la position de l’intégration grâce à la pleine citoyenneté, là aussi j’aimerais qu’on nous ouvre la porte pour expliquer que le rétablissement est possible en dehors et en dedans du CIUSSS, ne jamais oublier que cette « machine » elle est là pour nous… J’essais de penser à cette position dans les moments les plus durs de l’hospitalisation, est-ce qu’on donne le désir au gens de se rétablir dans et avec un institut? Cette nuit ça ressemble à ça mon senti, un discours « technique » sur les vertus de l’implication, des fois je me dis que les cliniciens disent on veux ton bien et on va le prendre, nous par contre comme toujours on le veux notre bien… Maintenant je me questionne si notre avis vaux quelque chose, si tout ça c’est pas un mirage, si il ne faut pas se cacher quand on se rétablis, se fondre dans la foule de citoyen anonyme, si je le dis pas que je me rétablis, que c’est possible, que j’essais de donner l’exemple qui va le dire? Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

dimanche 3 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souvenir de l’odeur d’humidité dans les vieux albums  du journal de Mickey relié acheté pour vingt-cinq sous chez les disciples d’Emmaüs, c’était pas mes préférés mais je lisais quand même Picsou, Donald et Pluto… Parfois je mettais la main sur un Vaillant que j’aimais beaucoup… À l’école je me terrais dans la bibliothèque et je lisais la collection Signe de piste, des histoires mettant en scène de jeunes enfants qui partaient pour les croisades. J’aimais beaucoup trouvé de nouvelles acquisitions que je lisais comme un boulimique, y’avait deux livres qu’on possédait une histoire intitulée Tonka du nom du cheval dont on lisait l’histoire et un autre dont je me souviens plus le titre qui racontais les aventures d’une bande de jeunes dans une vieille maison sur un terrain vague. Je me souviens plus combien de fois j’ai fait ces lectures mais j’adorais ça… J’ai toujours ces moments de lecture dans la tête j’adorais ça!... Parfois y’avait aussi des reliures des bandes dessinées des journaux, elles étaient en couleur on pouvait y lire Tarzan, Fantômas, Mandrake et bien d’autre… Je sais pas pourquoi les éducateurs religieux condamnaient ces lectures pourtant ça ouvrais des portes sur l’autre… Je vous ai déjà raconté je crois ces journées de maladie où la matriarche me ramenait soit une revue de Tintin, un journal de Pilote où d’autre encore c’était tellement beau je crois qu’elle aimait ça autant que moi. À l’époque y’avait pas de bédés québécoise tout ça était très français, Pif gadget une autre revue encore que la matriarche ramenait le jeudi après avoir fait les courses… Je peux pas dire qu’on était martyrisé plutôt privilégié… Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent de Nasdine Hodja l’insaisissable on pouvait l’avoir en format de poche… Après ces lectures de bédé je suis passé au plus sérieuse, Stendhal, Flaubert et plusieurs autre classique français, moins classique aussi,  Bob Morane d’Henri Vernes entre autre… Tout ça c’était des refuges je préférais lire que de rencontrer l’autre, j’étais déjà dans l’angoisse… Je sais pas si je vous ai déjà raconté tout ça. Je peux dire que la lecture m’a tenu et me tient encore en vie. Y’a longtemps que je suis allé à la Grande Bibliothèque ces derniers temps j’ai acheté les bouquins plutôt que les empruntés. J’aime bien avoir mes bibliothèques bien remplies… Je pense à la Bibliothèque Apothicaire où on m’a fait des prescription de lecture, Le livre des chemins de Henri Gougaud et Le loup des steppes de Hermann Hesse… Les livres de comics voilà ce qui a longtemps accompagné ma vie plusieurs éducateurs considéraient pas ça comme de vrai lecture pourtant… Je crois que une à mener à l’autre… Je vous ai pas parlé des photos-romans que je lisais, je crois qu’on considérait ça en dessous de la para-littérature. Voilà quelques choses pour commencer la semaine moi je vais continuer mes lectures. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 
 
 
 
 
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai mangé une couple de muffin, il est tôt dans la matinée, suis debout depuis peu. Dehors des gens passent en discutant… Je connais pas la nuit dans Ho-Ma ma vie nocturne à l’époque c’était dans le quartier latin… Viens d’arracher un cuticule… Les journées passent tellement rapidement bientôt on seras à Noël et on auras rien vu…  Je vous ai pas reparlé du brassard pour la tension, je l’ai ramené au centre local de services communautaire, je l’ai porté que vingt-quatre heures, le médecin va me rappeler si y’a quelque chose avec ma difficulté à marcher il va surement téléphoner… Hier je pensais aux endroits où je suis allé en voyage malgré tout y’en a quand même beaucoup. J’aimerais la Provence je crois… Cette nuit est pas très inspiré, je pense à Boston à ce type qui nous prenais pour des pushers, je me suis querellé avec la douce ça m’a enlevé tout désir de visiter ça été la première et la dernière chicane je voulais pas me faire chier… Ai bu un verre de jus d’orange plein de pulpe, je sais pas si mon lectorat augmente au Québec semble que c’est les femmes qui lisent, je pense que les hommes lisent de petits récit porno… Je pense aux rats, à la Rat Patrol , Commando du désert en français, une patrouille de quatre alliés dans deux jeeps pendant la seconde guerre dans le désert africain. https://www.youtube.com/watch?v=0ZcbifYqpGc  c’étais pas très réaliste ils étaient tout propre pour faire la guerre, je crois que la série était faite pour plaire aux jeunes garçons. Aujourd’hui c’est dimanche je pense qu’il va neiger… Je pense au zoo de Besançon à ses tigres que j’ai entrevue… J’utilise trop le mot pense, je suis pas philosophe, je tente juste de faire œuvre d’écriture. J’écris, y’en a plusieurs qui ont un meilleur style que moi, je me rapproche de l’écriture Beat et un peu plus tard du Gonzo writing bien que je sois à jeun, il est là le défi une écriture déjantée dans la sobriété c’est difficile. Les « vrais » écrivains sont tous en pause et en prose… Le souffle voilà ce qu’il ne faut pas oublier, suivre l’inspiration et la respiration… J’ai nettoyé mes lunettes et quand j’écris j’ai toujours le désir de plaire, encore cette nuit je crois que je vais y arriver… Je sais pas si vous avez remarqué les lunettes style aviateur reviennent à la mode, c’est ce que je portais dans ma jeunesse… Je sais pas pourquoi j’ai le dimanche au soir à Chateauguay dans la tête, ai le souvenir de films huit millimètres sur une inondation qu’on avait visionné chez mon parrain… La nuit tire à sa fin, ça va mieux maintenant que je vous ai écrit, c’est pas très original. J’espère que vous avez un peu de plaisir à me lire. Maintenant je termine en vous remerciant comme tout le temps d’avoir lu jusque-là!!! Encore une dernière salve, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 2 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris d’un ordinateur amoché mais qui fonctionne quand même. Aujourd’hui j’ai regardé la télé, une émission sur la Côte D’Azur et une autre sur la Sardaigne qui semble un pays magnifique. Je regardais ça ça me donnais des souvenirs de voyage, des envies de partir, de dépaysement et de chaleur… Je pensais à mes économies si y’a pas d’argent qui rentre je vais être un peu juste pour un prochain voyage. Je laisse le temps passé y’a surement des occasions qui vont se présenter. Des sorties ne serait-ce que pour le travail. Je pourrais partir à crédit mais je crois que c’est pas une bonne idée. Y’a la mer des Caraïbes, la Guadeloupe magnifique, toujours de bon souvenir de l’ami adjoint à la direction avec qui j’avais fait ce voyage, la tournée des plages, les accras comme repas, le volcan… C’est une France exotique… Le temps passe vite, y’avait le beau bleue de la mer. L’eau chaude et accueillante j’ai eu toute une chance de faire ce voyage, je crois que je représentais bien la pleine citoyenneté, la psychiatrie citoyenne même si y’a un médecin qui semblait pas l’apprécier. Je crois que j’avais parlé de rétablissement de comment à partir du savoir expérientiel et des comités on pouvait se rétablir. Ça fait longtemps, l’eau a coulé sous les ponts la direction gouvernementale santé mentale remet tout ça en question c’est comme si on existais plus… Je continue quand même ma démarche, le quotidien a repris les gestionnaires c’est comme si la pleine citoyenneté ne valait plus rien, pourtant l’expérientiel peut-être valable dans tous les champs d’expertise hospitalière… On y a cru beaucoup au départ mais je crois qu’on ne veut plus nous mettre sur le même pied que les gestionnaires… Je crois aussi que la porte est plus ouverte pour la création comme si c’était moins engageant pour les directions… Je pense aussi à la belle expérience de Bibliothèque humaine, de livre ouvert qui à mon sens combat bien la stigmatisation, la création collective aussi d’ailleurs qui fait participer des gens de plusieurs milieu… J’espère qu’encore cette année l’expérience va se répéter, je sais que c’est apprécié autant du public que des participants… À date mon expérience dans toute ces activités, je pense aussi au groupe d’entraide, a été positive. Je me questionne quand même, j’ai plus l’âge d’être un jeune premier, mais la création la parole m’a toujours fascinée… Pour ce qui est de la pleine citoyenneté, les fêtes s’en viennent parlez-en dans vos différents milieu, demandez-vous si la participation citoyenne à du sens pour vous dans tous les domaines de la santé… C’est une façon de faire valoir ses droits de remplir ses devoirs. Je sais qu’en santé mentale les gens remettent souvent en question le diagnostic, ils se forgent des personnages et sont loin de la pleine citoyenneté. Voilà pour moi aujourd’hui, je continue à « réfléchir » et là-dessus je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard