lundi 6 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous parlerai pas des élections, j’ai regardé tout le monde en parle. J’ai bien aimé quand Michel Tremblay a pourfendu le sous-financement de la culture… Je me demande toujours si je suis un écrivain schizophrène comme le Marcel de Tremblay? Je pense que je fais œuvre comme un pauvre fou… J’aimerais ça qu’on donne de la valeur à ce que j’écris… Je me souviens au début d’internet je me disait que je payerais jamais pour écrire voilà que maintenant je le fait. Je paye pour mon abonnement et ce que je veux y mettre n’appartiens qu’à moi. Pauvre homme! http://www.art-cranien.xyz/  Voilà un site intéressant où on retrouve mes textes. Lundi matin je suis debout… Toujours ma thématique de la folie, je veux juste dire et écrire cette schizophrénie. Ce matin je vais à mon groupe comme à tous les lundi… Pauvre épais qui s’essaye à l’écriture depuis des années et incapable de voir que c’est une impasse de la façon dont je la pratique pourtant y’a un fil… J’arrive à dire mon senti cette nuit ça brasse pas trop… Je réfléchis sur le grand écrivain québécois qui donne la parole à un vieux schizophrène, je peux pas faire autrement que de pensés à moi. Y’a une autre création collective qui se prépare, j’espère que je pourrai y participer, y jeter quelques mots… Je me relis et on dirais l’écriture d’un robot. J’écris la nuit si je veux y arriver… Justement arriver à quoi? L’expression du senti schizophrène? Un vrai schizophrène ça a pas de sentiment, c’est du moins ce qu’on tente de nous faire croire, mes sentiments sont brisés et déplacé tout le contraire de l’expression gay. Je suis peut-être hypersensible mais quand vient le temps de l’exprimer ça rate, ç’est pas à sa place, une émotion confuse. Le médecin sur la ligne téléphonique d’urgence disait que c’était des délusions en français on dis des hallucinations, mon senti je l’hallucine pas je le vie et j’essais de vous le traduire ici. Parfois comme maintenant c’est tranquille, mes nuits sont pas faites que d’angoisse mais aussi d’écriture… J’entends le grand écrivain parler de sa maison en parpaings, je crois qu’elle est en blocs de ciment et qu’elle a résisté aux ouragans. Cette nuit j’entends les voisins tousser et ronfler c’est rassurant de les entendre, si ils dorment ils sont pas trop angoissé… Je crèverai et ça n’auras été que ça l’expression du senti de la maladie, je pense à ce gars qui avait une guitare et qui voulais en jouer devant personne, ça aussi c’est de la schizophrénie, c’est pas que de la timidité… Voilà! Schizophrène paranoïaque qui essais de faire abstraction de ses symptômes, je sais pas comment m’y prendre avec les hallucinations télévisuelles, je laisse entré tous ces gens chez moi et y’en a pas un pour me recevoir. Je pense que bientôt je vais cesser de leur mettre la table. Je termine donc là-dessus et vous remercie d’avoir lu jusque-là!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 5 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit c’est la victoire de GSP mur à mur , on reviens à l’heure normale. Je cherche quoi vous raconter, le Canadiens semble se replacer, une autre victoire hier. Les gars ont reçu les recueils Spirou j’espère qu’ils vont s’amuser. Je dors debout, je ronfle, aujourd’hui je vais voter. Je crois que c’est le départ du dernier autobus. Je pense à mon lecteur chauffeur de la couronne nord. J’espère qu’il pense au voyage… Moi je crois que je vais probablement aller en Chine avec Sinorama l’automne prochain. Je sais pas si on peut avoir une chambre pour une personne… Je sais pas si les bars restent ouvert une heure de plus, je crois pas. Ça fait bien des choses que j’ignore, parfois quand j’écris je pense au propriétaire du bistro le Détour, il me niaisait souvent… Me suis recouché ma douleur est revenue… Cette nuit chez moi y’a une odeur de bouffe… La gastronomie m’intéresse moins depuis que je ne bois plus, même du vin. J’entends les corneilles croasser, souvenir de ce malaise, cette psychose… Je vous écris ça en deux salves, ce matin j’ai pas encore changé l’heure, je pense que je vais aller voter. On a beau parler de pleine-citoyenneté si on va pas voter ça vaux pas grand-chose. Étrangement je revenais du Poll et j’avais l’Internationale qui me jouais dans la tête… C’est une matinée sombre… Y’a un marathon à New-York… Je pense aux amis qui pratiquent ce sport, je suis trop vieux et trop déglingué pour commencer. Je pense que je vais gagner mes élections… Les arbres jaunissent, la démocratie est en marche, je sais pas si les élus vont donner une chance aux itinérants, leurs permettre de s’abriter avant l’hiver. Je prends mon temps pour vous écrire ce matin, j’ai voté à l’ombre de l’édifice de la Sureté du Québec, l’édifice Wilfrid-Derome c’est le plus imposant du quartier. Ce matin je suis vide, c’est la vérité, j’essais de vous faire part de mon senti, le dimanche avance… Je crois qu’il va pleuvoir. Je sais pas pourquoi les jours d’élections les gens semblent plus gentils. À une époque la prison des femmes était situé sur le site de l’édifice de la Sureté du Québec… Mon écriture est de plus en plus difficile, ai croisé une copine au Poll de vote, lui ai dit bonjours on se félicitais tous deux de voter. Les écureuils cherchent de la bouffe.  Vraiment l’automne, je le dis encore, j’ai marché pour aller voter… Je sais pas écrire, c’est une écriture de Mon’oncle qui à pas terminé son secondaire cinq… J’attends les actualités, quelques mots encore. Je termine ça et je petit déjeune… Il vente, le temps passe trop vite, j’essais de pas être trop triste. Je pense aux valeurs, à la messe, y’a longtemps que j’y suis pas allé, ça m’empêche pas de prier. Je met la télé et je termine. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine qui comme toujours j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 4 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis pas mal vide, ai lu la chronique voyage de LaPresse+… C’est samedi j’ai pas envie d’en inventer… Demain journée d’élection municipale, on nous promet une nouvelle ligne de métro. J’ai pas regarder les articles sur les élections moi la politique j’y crois plus beaucoup… Bientôt je vais peut-être travailler avec les itinérants ceux qu’on appelle les désaffiliés, sans carte sans soin, seul dans la rue. Cette réalité-là on veut pas la voir, seul, personne avec qui parler et une grande peur du système parce que je crois ils ont été trahis, les intervenants ont pas tenus leurs promesses. Je pense au « housing first » comment certains en ont profité pour démolir le logement, dans les média ils ont parlé de cet échec sans retenir les succès… Faut comprendre les problèmes. J’allais vous écrire que dans mon dernier voyage j’avais pas vue d’itinérant, c’est faux j’en ai vu un pieds nus qui mendiait à la porte du centre d’art de la reine Sofie et j’en ai vu trois autre qui semblaient avoir dormis dans les buissons sur une petite place pas loin de la Puerta de Toledo. Je pense au Bon Dieu à comment il règle pas ces problèmes très humains. T’a beau avoir la foi quand t’a été trahis plus qu’une fois c’est difficile, les promesses qui ont pas été tenues, la débandade et la perte loin du salut… Comme vous voyez je reviens vite à mes thèmes… Me souviens que je m’enfermais dans cette petite chambre que j’avais loué, j’empruntais vingt piastres et j’achetais de la bière. J’ai peur de vous parler de ça si j’étais pas déménagé je serais mort. Ça me fait mal je me répète… J’ai ouvert une boisson gazeuse européenne, ça me donne des souvenirs d’Italie. Je trainais de services d’aide, centre de crise et logement, j’avais donné tous mes meubles et j’attendais dans l’angoisse la mort. J’arrête ça là, j’essais de trouver quelques choses de plus réjouissant. J’espère que les gars vont apprécier les recueils de Spirou… Je peux pas parler des autres ce que je connais c’est mon expérience… Parfois c’est comme si tout s’était arrêté pourtant je vie mieux. Y’a ce gars maintenant décédé qui m’avait dit de mettre un masque, moi ce que j’ai appris c’est d’être vrai c’est pas plus facile mais je crois que ça m’a sauvé la vie. Maintenant je sais pas pourquoi je suis angoissé… Je pense aux amis, à ceux qui prient. Quelques mots pour terminer, je cherche, je sais pas quoi vous donner, je pense à cette saudite première personne du singulier que je suis toujours en train d’employé. Tu m’en voudras pas j’espère nous sommes au moins deux moi qui écris et toi qui lis… Je pense qu’à partir de l’école secondaire on m’a scraper mais je suis responsable c’est ma faute. Voilà comment je termine cet après-midi sans trop savoir comme toujours. J’espère que vous apprécierez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir des samedi matins à la taverne du central, j’étais pas à moitié libre, on remplissait la table de verres de draught… Lentement les chums arrivaient, je sais  pas de quoi on discutais… On en buvais de la bière, tout ça n’existe plus. Je savais pas vraiment vivre, parfois on montais à Saint-Michel-des-Saints avec un copain à la taverne y’avait un autochtone qui chantais et jouais de l’accordéon, c’étais loin deux où trois heures de route. Souvent on faisait l’aller-retour dans la journée. Ces heures de route ça me calmais, surtout que le samedi soir il se passait rien à part le match de hockey que le québec en entier regardais à la télé… Je me souviens de ce couple qui passait à la brasserie après le match pour se rendre voir un show dans je ne sais quel cabaret. À un moment on avait trimé pour mettre sur pied un centre culturel, on nous avait laissé un vieux bureau de poste, les finissants de l’option théâtre de Sainte-Thérèse avait monté un show, le Haïti Inn que ça s’appelait, une espèce de show de cabaret déjanté qui avais je crois été un succès, parfois y’avait des shows de musiciens de Laval et d’autre fois juste de la musique. Tout ça était dans la mouvance de l’animation de l’île des Moulins, de ses vieux bâtiments certains voulait y établir le centre culturel dans les bâtiments historiques mais ça s’est jamais fait… Je crois que le vieux cinéma avait été recyclé en théâtre, le moulin neuf je crois a été recyclé en Bibliothèque… Aujourd’hui y’a une belle salle de spectacle sur ce qui étais le terrain de baseball et plus longtemps avant ce qu’on appelait le centre civique. Tout ce beaux monde là ça voulait jouer, faire du théâtre… Ça grenouillait, je crois que c’est à ce moment-là que j’ai cessé de fréquenter la brasserie des Seigneurs, lentement ma folie maladive s’installait, je ne savais plus où me cacher. Les lieux changeait, c’était des bistros avec terrasse l’été, maintenant je sais qu’il y a un pub assez populaire que des lecteurs fréquentent c’est le Saint-Patrick… À un moment je fréquentais un petit bar qui s’appelait le Saint-François-Xavier je pense que c’était le bar préféré de notre petite gang, surtout qu’on pouvait y avoir une ardoise si je me souviens bien… Ça fait longtemps tout ça… Je pense à un lecteur qui étais disc-jockey avec qui j’aimais bien discuter, c’est pas clair dans ma tête il me semble que je trouvais pas d’argent pour le loyer mais que j’en trouvais pour consommer, souvent on partais et on descendait parfois au Passeport d’autre fois au Hasard des lieux qui n’existent plus. Souvent j’étais abandonné là, je me souviens plus comment je faisait pour revenir chez moi, je crois que j’en avais plus de chez moi, on écoutais Laurie Anderson. Cette nuit c’est une rétrospective je termine en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! Je suis un peu nostalgique, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 3 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est difficile de vous écrire aujourd’hui comme si j’étais rendu au bout de mes histoires… Parfois le soleil apparait entre les nuages et j’ai des larmes qui veulent me sortir du corps… Si je m’écoutais je repartirais tout de suite je ne sais pour quelle destination mais j’irais au soleil. Ça me tente pas de vous écrire l’histoire du gars qui cruise la fille mais qui finis la soirée seul. Je suis trop vieux pour les bars et les gargottes, c’est là que les jeunes s’amusent après leurs journées d’étude. J’ai plus de soixante ans, j’en ai plus en arrière qu’en avant… J’attends l’inspiration j’écoute mon senti. Avant la brasserie ouvrais à trois heure… Mais non je laisse tomber ça je suis chez moi et je vous raconterai pas la même chose. Mon personnage c’est comme si il voulait pas changer d’histoire… Je manque de vocabulaire, le même mot pour raconter une vie où y’a plus d’aventure… Souvenir des gars qui trafiquaient les picks-up de guitares électriques, ils cherchaient le son, le drive. Ils avaient rêvé d’être des rocks stars… Pourtant le rock ça tue son homme. Je les vois d’ici qui cherchent un hôtel cheap… Mais oui c’est encore possible à leurs âge, au mien ça se peut pas. Je m’assois et j’essaye de varier, je veux pas me faire tuer… Au fond c’est vrai que tout a été raconté. Tout ça parfois comme si j’attendais la mort, la mort muet. Le fol secret. C’est difficile je trouve pas le fil, pourtant c’est pas pile ni même un bill sur une île du petit Till et ça sile ça sile, je file sans trill en imaginant des milles… Met ça sur le grill moi je suis trop vil, pas nul mais nil. Je meurs à qui à quand et là c’est pourtant le temps, les mots, le vent, le plan du sang quitter errant gros jean… Dans dix jours je parle de mon expérience au Banquet de la mémoire au Théâtre du Nouveau Monde ça été vraiment enrichissant. Je sais pas trop comment vous dire, je crois que ça a confirmé mon désir d’écrire… Ça fait des années et c’est pas pour l’argent, y’a pas une maudite cenne à faire là-dedans. J’en ai assez à ce rythme-là je tiendrai pas longtemps, c’est vraiment brouillon mais j’écris pour trouver le ton. J’écris aussi pour ma lectrice privilégié secrétaire retraité. Voilà! Je pense qu’aujourd’hui j’ai évité quelques pièges, lentement le soleil se couche, je pense que bientôt on va revenir à l’heure normale, c’est dans la nuit de samedi à dimanche… C’est la sueur pas l’inspiration, j’y travaille à mes mots, j’y travaille peut-être un peu trop. C’est bien je crois que je me suis pas trop dénigré… Je cherche comment terminer, une fin potable pour un texte déglingué. Quelques mots, quand j’écris je sais pas plus où je vais que vous qui me lisez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une heure le matin, ai dormis un peu. Lentement la douleur disparait… Je me demande pourquoi les schizophrènes dessinent souvent des monstres? Peut-être parce que leurs souffrance est monstrueuse… C’est pas des dessins porno comme on en voie dans les toilettes publiques… Moi je me suis inventé une écriture pleine de fautes d’orthographes que vous devez trouver monstrueuse. Chaque fois que je me place devant l’écran je fait de mon mieux, est pas Kafka qui veut… Vendredi c’est la nuit, me prépare un café… Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue dans sa belle démarche, son beau cheminement… Je salut ici son conjoint qui viens de terminer sa saison de voitures, de vintage cars… Mon mal de fesses c’est des souvenirs d’injections qu’on me donnais y’a vingt ans… J’ai le derrière comme un steak attendris… Viens de manger, toasts beurre d’arachides, ça à rien d’intéressant c’est juste un petit déjeuner nord-américain… Cette nuit je suis pas torturé selon moi ça me rend moins intéressant… J’ai une toune de Bob Dylan dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=5WS-TTNaLyg Stuck inside of mobile with the Memphis blues again. Je pense à toute cette culture anglophone dans laquelle on baigne, je devrais écrire américaine quoi qu’en Espagne la radio joue de la musique avec des airs de flamenco. Avez-vous remarqué que parfois j’utilise le même mot presque dans la même phrase, à Madrid à la radio j’appellerais ça du rock andalou avec un soupçon de musique arabe. Peut-être que l’ami gay avait raison, je ne sais pas écrire, je suis pas assez sensible pourtant… J’ai jamais gagné de prix mais dans les cours comme dans les ateliers on remarquais mon écriture… J’ai peut-être été dupe on m’a peut-être menti mais je suis trop bien partis pour m’arrêter là… Je sais vous aimeriez que je vous amène quelque-part, que je raconte quelque chose… Je commencerai pas à me dénigrer, je suis ce que je suis un homme qui se cherche dans l’expression… Le sommeil viens de me rattraper, j’écris pour vous en sachant très bien que l’audience est limitée… J’ai un tic les trois points de suspension et maintenant je sais pas pourquoi je pense aux dromadaires et aux chameaux pourtant je suis pas Victor Hugo, mais que vient il faire ici le génie, misérables je suis misérables pourtant le directeur de la santé mentale au Québec me disait de donner l’exemple… Encore une fois pour ceux qui arrivent et qui ont raté voilà un texte en dix parties https://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html?spref=fb  Bon! C’est pas tellement comment écrire mais plutôt quoi vous écrire, c’est étonnant cette nuit y’a un parfum de B.B.Q…. N’importe quoi vraiment n’importe quoi, comment dire et pourquoi? Ce matin je vous place une photo de la « calle de Santa Isabel » j’espère qu’elle va m’aider, en fait c’est pas une photo de la rue mais celle de la plaque. J’ai assez dis de niaiseries pour cette nuit. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 2 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps triste, on s’en veux de pas être sortis quand il faisait beau. Ça commence déjà à me manquer les cafés dans le parc avec l’ami. Semble que Bombardier à vendu d’autre C-Series c’est bien. J’aime toujours beaucoup les avions. Ai pris une douche, me suis parfumé, j’arrive pas à savoir si c’est le dos où la fesse qui me fait mal, ai sortis mon portefeuille de ma poche… Le voisin gueule après son chat… Tout ça c’est de l’insignifiance au premier degré… Parfois la douleur s’en va… Quand je suis assis devant mon écran ça passe. C’est le senti du bonhomme cet après-midi, il aimerais bien faire de la poésie avec des mots choisis… J’espère que les gars ont reçu leurs recueils de bandes dessinées. Je trouve pas, je trouve plus les mots, ils les ont tout dis ne m’en ai pas rester un seul c’est de l’ouvrage vouloir entrer dans la ligue des poètes professionnels, faut avoir à dire où à dédire sans parler du délire et du désir. Parler plus loin que sa langue, écrire plus loin que sa main, faire des images d’aveugle, chercher la lumière en restant dans le noir. La matriarche me racontait ses douleurs dans le dos, comment il ne fallait pas se laisser abattre. Je suis incapable d’être poétique, c’est bon pour les jeunes, les vieux de mon espèce je sais pas ce qu’il leur reste à faire. Les vrais hommes vont à la chasse, moi j’aime pas le sang pas plus que les calibres trois-cent-trois et quatre-cent-dix.  Je pense aux policiers y’a quelques mois, ils ont sortis le voisin aux dents jaunes qui fumait du crack. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, lentement la douleur s’apaise. Je sais jamais où je vais quand je vous écris. Le store est fermé, lentement la journée se termine, y’a des années que j’ai pas puncher, j’ai pas de regret… Je pense aux enfants, à l’enfant que j’étais longtemps… La schizophrénie m’a pas fait murir… Je me permet de tout écrire ce que je veux même si c’est pas très beau… J’arrive plus à penser comme un alcoolique actif, à détruire tout dans mon entourage… Les consommateurs stigmatisent les souffrants, ils sont jamais contents. Ils exercent leurs sens critique de la mauvaise façon. C’est ce que je crois. Ce sont les fils du néant… J’écris comme ça, sans but, perdus, j’espère qu’il y a un rythme là-dedans… Dites! Vous y croyez à mon nom, est-ce que c’est non où le bon, voilà j’essais d’y mettre du son et le ton, la folie d’un poltron, mais voyons, voyons on est pas au salon et on parle d’électron, ils savent tout je vous demande pardon pour ces vers de mirliton. Je me suis cassé le tronc et je vous joue du violon indigne d’une chanson, poésie, poésie à quoi bon si ce n’est les plaisirs les plus longs. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard