samedi 4 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis pas mal vide, ai lu la chronique voyage de LaPresse+… C’est samedi j’ai pas envie d’en inventer… Demain journée d’élection municipale, on nous promet une nouvelle ligne de métro. J’ai pas regarder les articles sur les élections moi la politique j’y crois plus beaucoup… Bientôt je vais peut-être travailler avec les itinérants ceux qu’on appelle les désaffiliés, sans carte sans soin, seul dans la rue. Cette réalité-là on veut pas la voir, seul, personne avec qui parler et une grande peur du système parce que je crois ils ont été trahis, les intervenants ont pas tenus leurs promesses. Je pense au « housing first » comment certains en ont profité pour démolir le logement, dans les média ils ont parlé de cet échec sans retenir les succès… Faut comprendre les problèmes. J’allais vous écrire que dans mon dernier voyage j’avais pas vue d’itinérant, c’est faux j’en ai vu un pieds nus qui mendiait à la porte du centre d’art de la reine Sofie et j’en ai vu trois autre qui semblaient avoir dormis dans les buissons sur une petite place pas loin de la Puerta de Toledo. Je pense au Bon Dieu à comment il règle pas ces problèmes très humains. T’a beau avoir la foi quand t’a été trahis plus qu’une fois c’est difficile, les promesses qui ont pas été tenues, la débandade et la perte loin du salut… Comme vous voyez je reviens vite à mes thèmes… Me souviens que je m’enfermais dans cette petite chambre que j’avais loué, j’empruntais vingt piastres et j’achetais de la bière. J’ai peur de vous parler de ça si j’étais pas déménagé je serais mort. Ça me fait mal je me répète… J’ai ouvert une boisson gazeuse européenne, ça me donne des souvenirs d’Italie. Je trainais de services d’aide, centre de crise et logement, j’avais donné tous mes meubles et j’attendais dans l’angoisse la mort. J’arrête ça là, j’essais de trouver quelques choses de plus réjouissant. J’espère que les gars vont apprécier les recueils de Spirou… Je peux pas parler des autres ce que je connais c’est mon expérience… Parfois c’est comme si tout s’était arrêté pourtant je vie mieux. Y’a ce gars maintenant décédé qui m’avait dit de mettre un masque, moi ce que j’ai appris c’est d’être vrai c’est pas plus facile mais je crois que ça m’a sauvé la vie. Maintenant je sais pas pourquoi je suis angoissé… Je pense aux amis, à ceux qui prient. Quelques mots pour terminer, je cherche, je sais pas quoi vous donner, je pense à cette saudite première personne du singulier que je suis toujours en train d’employé. Tu m’en voudras pas j’espère nous sommes au moins deux moi qui écris et toi qui lis… Je pense qu’à partir de l’école secondaire on m’a scraper mais je suis responsable c’est ma faute. Voilà comment je termine cet après-midi sans trop savoir comme toujours. J’espère que vous apprécierez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir des samedi matins à la taverne du central, j’étais pas à moitié libre, on remplissait la table de verres de draught… Lentement les chums arrivaient, je sais  pas de quoi on discutais… On en buvais de la bière, tout ça n’existe plus. Je savais pas vraiment vivre, parfois on montais à Saint-Michel-des-Saints avec un copain à la taverne y’avait un autochtone qui chantais et jouais de l’accordéon, c’étais loin deux où trois heures de route. Souvent on faisait l’aller-retour dans la journée. Ces heures de route ça me calmais, surtout que le samedi soir il se passait rien à part le match de hockey que le québec en entier regardais à la télé… Je me souviens de ce couple qui passait à la brasserie après le match pour se rendre voir un show dans je ne sais quel cabaret. À un moment on avait trimé pour mettre sur pied un centre culturel, on nous avait laissé un vieux bureau de poste, les finissants de l’option théâtre de Sainte-Thérèse avait monté un show, le Haïti Inn que ça s’appelait, une espèce de show de cabaret déjanté qui avais je crois été un succès, parfois y’avait des shows de musiciens de Laval et d’autre fois juste de la musique. Tout ça était dans la mouvance de l’animation de l’île des Moulins, de ses vieux bâtiments certains voulait y établir le centre culturel dans les bâtiments historiques mais ça s’est jamais fait… Je crois que le vieux cinéma avait été recyclé en théâtre, le moulin neuf je crois a été recyclé en Bibliothèque… Aujourd’hui y’a une belle salle de spectacle sur ce qui étais le terrain de baseball et plus longtemps avant ce qu’on appelait le centre civique. Tout ce beaux monde là ça voulait jouer, faire du théâtre… Ça grenouillait, je crois que c’est à ce moment-là que j’ai cessé de fréquenter la brasserie des Seigneurs, lentement ma folie maladive s’installait, je ne savais plus où me cacher. Les lieux changeait, c’était des bistros avec terrasse l’été, maintenant je sais qu’il y a un pub assez populaire que des lecteurs fréquentent c’est le Saint-Patrick… À un moment je fréquentais un petit bar qui s’appelait le Saint-François-Xavier je pense que c’était le bar préféré de notre petite gang, surtout qu’on pouvait y avoir une ardoise si je me souviens bien… Ça fait longtemps tout ça… Je pense à un lecteur qui étais disc-jockey avec qui j’aimais bien discuter, c’est pas clair dans ma tête il me semble que je trouvais pas d’argent pour le loyer mais que j’en trouvais pour consommer, souvent on partais et on descendait parfois au Passeport d’autre fois au Hasard des lieux qui n’existent plus. Souvent j’étais abandonné là, je me souviens plus comment je faisait pour revenir chez moi, je crois que j’en avais plus de chez moi, on écoutais Laurie Anderson. Cette nuit c’est une rétrospective je termine en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! Je suis un peu nostalgique, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 3 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est difficile de vous écrire aujourd’hui comme si j’étais rendu au bout de mes histoires… Parfois le soleil apparait entre les nuages et j’ai des larmes qui veulent me sortir du corps… Si je m’écoutais je repartirais tout de suite je ne sais pour quelle destination mais j’irais au soleil. Ça me tente pas de vous écrire l’histoire du gars qui cruise la fille mais qui finis la soirée seul. Je suis trop vieux pour les bars et les gargottes, c’est là que les jeunes s’amusent après leurs journées d’étude. J’ai plus de soixante ans, j’en ai plus en arrière qu’en avant… J’attends l’inspiration j’écoute mon senti. Avant la brasserie ouvrais à trois heure… Mais non je laisse tomber ça je suis chez moi et je vous raconterai pas la même chose. Mon personnage c’est comme si il voulait pas changer d’histoire… Je manque de vocabulaire, le même mot pour raconter une vie où y’a plus d’aventure… Souvenir des gars qui trafiquaient les picks-up de guitares électriques, ils cherchaient le son, le drive. Ils avaient rêvé d’être des rocks stars… Pourtant le rock ça tue son homme. Je les vois d’ici qui cherchent un hôtel cheap… Mais oui c’est encore possible à leurs âge, au mien ça se peut pas. Je m’assois et j’essaye de varier, je veux pas me faire tuer… Au fond c’est vrai que tout a été raconté. Tout ça parfois comme si j’attendais la mort, la mort muet. Le fol secret. C’est difficile je trouve pas le fil, pourtant c’est pas pile ni même un bill sur une île du petit Till et ça sile ça sile, je file sans trill en imaginant des milles… Met ça sur le grill moi je suis trop vil, pas nul mais nil. Je meurs à qui à quand et là c’est pourtant le temps, les mots, le vent, le plan du sang quitter errant gros jean… Dans dix jours je parle de mon expérience au Banquet de la mémoire au Théâtre du Nouveau Monde ça été vraiment enrichissant. Je sais pas trop comment vous dire, je crois que ça a confirmé mon désir d’écrire… Ça fait des années et c’est pas pour l’argent, y’a pas une maudite cenne à faire là-dedans. J’en ai assez à ce rythme-là je tiendrai pas longtemps, c’est vraiment brouillon mais j’écris pour trouver le ton. J’écris aussi pour ma lectrice privilégié secrétaire retraité. Voilà! Je pense qu’aujourd’hui j’ai évité quelques pièges, lentement le soleil se couche, je pense que bientôt on va revenir à l’heure normale, c’est dans la nuit de samedi à dimanche… C’est la sueur pas l’inspiration, j’y travaille à mes mots, j’y travaille peut-être un peu trop. C’est bien je crois que je me suis pas trop dénigré… Je cherche comment terminer, une fin potable pour un texte déglingué. Quelques mots, quand j’écris je sais pas plus où je vais que vous qui me lisez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une heure le matin, ai dormis un peu. Lentement la douleur disparait… Je me demande pourquoi les schizophrènes dessinent souvent des monstres? Peut-être parce que leurs souffrance est monstrueuse… C’est pas des dessins porno comme on en voie dans les toilettes publiques… Moi je me suis inventé une écriture pleine de fautes d’orthographes que vous devez trouver monstrueuse. Chaque fois que je me place devant l’écran je fait de mon mieux, est pas Kafka qui veut… Vendredi c’est la nuit, me prépare un café… Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue dans sa belle démarche, son beau cheminement… Je salut ici son conjoint qui viens de terminer sa saison de voitures, de vintage cars… Mon mal de fesses c’est des souvenirs d’injections qu’on me donnais y’a vingt ans… J’ai le derrière comme un steak attendris… Viens de manger, toasts beurre d’arachides, ça à rien d’intéressant c’est juste un petit déjeuner nord-américain… Cette nuit je suis pas torturé selon moi ça me rend moins intéressant… J’ai une toune de Bob Dylan dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=5WS-TTNaLyg Stuck inside of mobile with the Memphis blues again. Je pense à toute cette culture anglophone dans laquelle on baigne, je devrais écrire américaine quoi qu’en Espagne la radio joue de la musique avec des airs de flamenco. Avez-vous remarqué que parfois j’utilise le même mot presque dans la même phrase, à Madrid à la radio j’appellerais ça du rock andalou avec un soupçon de musique arabe. Peut-être que l’ami gay avait raison, je ne sais pas écrire, je suis pas assez sensible pourtant… J’ai jamais gagné de prix mais dans les cours comme dans les ateliers on remarquais mon écriture… J’ai peut-être été dupe on m’a peut-être menti mais je suis trop bien partis pour m’arrêter là… Je sais vous aimeriez que je vous amène quelque-part, que je raconte quelque chose… Je commencerai pas à me dénigrer, je suis ce que je suis un homme qui se cherche dans l’expression… Le sommeil viens de me rattraper, j’écris pour vous en sachant très bien que l’audience est limitée… J’ai un tic les trois points de suspension et maintenant je sais pas pourquoi je pense aux dromadaires et aux chameaux pourtant je suis pas Victor Hugo, mais que vient il faire ici le génie, misérables je suis misérables pourtant le directeur de la santé mentale au Québec me disait de donner l’exemple… Encore une fois pour ceux qui arrivent et qui ont raté voilà un texte en dix parties https://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html?spref=fb  Bon! C’est pas tellement comment écrire mais plutôt quoi vous écrire, c’est étonnant cette nuit y’a un parfum de B.B.Q…. N’importe quoi vraiment n’importe quoi, comment dire et pourquoi? Ce matin je vous place une photo de la « calle de Santa Isabel » j’espère qu’elle va m’aider, en fait c’est pas une photo de la rue mais celle de la plaque. J’ai assez dis de niaiseries pour cette nuit. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 2 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps triste, on s’en veux de pas être sortis quand il faisait beau. Ça commence déjà à me manquer les cafés dans le parc avec l’ami. Semble que Bombardier à vendu d’autre C-Series c’est bien. J’aime toujours beaucoup les avions. Ai pris une douche, me suis parfumé, j’arrive pas à savoir si c’est le dos où la fesse qui me fait mal, ai sortis mon portefeuille de ma poche… Le voisin gueule après son chat… Tout ça c’est de l’insignifiance au premier degré… Parfois la douleur s’en va… Quand je suis assis devant mon écran ça passe. C’est le senti du bonhomme cet après-midi, il aimerais bien faire de la poésie avec des mots choisis… J’espère que les gars ont reçu leurs recueils de bandes dessinées. Je trouve pas, je trouve plus les mots, ils les ont tout dis ne m’en ai pas rester un seul c’est de l’ouvrage vouloir entrer dans la ligue des poètes professionnels, faut avoir à dire où à dédire sans parler du délire et du désir. Parler plus loin que sa langue, écrire plus loin que sa main, faire des images d’aveugle, chercher la lumière en restant dans le noir. La matriarche me racontait ses douleurs dans le dos, comment il ne fallait pas se laisser abattre. Je suis incapable d’être poétique, c’est bon pour les jeunes, les vieux de mon espèce je sais pas ce qu’il leur reste à faire. Les vrais hommes vont à la chasse, moi j’aime pas le sang pas plus que les calibres trois-cent-trois et quatre-cent-dix.  Je pense aux policiers y’a quelques mois, ils ont sortis le voisin aux dents jaunes qui fumait du crack. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, lentement la douleur s’apaise. Je sais jamais où je vais quand je vous écris. Le store est fermé, lentement la journée se termine, y’a des années que j’ai pas puncher, j’ai pas de regret… Je pense aux enfants, à l’enfant que j’étais longtemps… La schizophrénie m’a pas fait murir… Je me permet de tout écrire ce que je veux même si c’est pas très beau… J’arrive plus à penser comme un alcoolique actif, à détruire tout dans mon entourage… Les consommateurs stigmatisent les souffrants, ils sont jamais contents. Ils exercent leurs sens critique de la mauvaise façon. C’est ce que je crois. Ce sont les fils du néant… J’écris comme ça, sans but, perdus, j’espère qu’il y a un rythme là-dedans… Dites! Vous y croyez à mon nom, est-ce que c’est non où le bon, voilà j’essais d’y mettre du son et le ton, la folie d’un poltron, mais voyons, voyons on est pas au salon et on parle d’électron, ils savent tout je vous demande pardon pour ces vers de mirliton. Je me suis cassé le tronc et je vous joue du violon indigne d’une chanson, poésie, poésie à quoi bon si ce n’est les plaisirs les plus longs. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 1 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’y vais avec mon senti et l’air du temps. Je me demande si il y a encore une mouvance underground? Je crois qu’on veut tous être main-stream pour toucher plus de monde, l’underground une idée qui a très mal vieillis avec les drogues assassines. Tu plaçais un discours sur la dope… Je vais essayer de changer de thématique, vous parler de la folie des heures d’attentes psychotiques à l’hôpital. La tension et ces moments d’extrême détresse, paranoïaque sur une civière dans un hôpital. Vouloir mourir et être placé en observation devant le poste des gardes. Tous ces gens qui souffrent d’autre qui se meurent un beau cocktail, à Trieste le docteur Rotelli me disait que j’allais réussir à fermer l’hôpital. La fermer d’une façon pour les malades mentaux, faire en sorte que les gens se retrouvent et ais une prise sur leurs « folie »… Je sais bien que la majorité des gens connaissent rien au discours psychiatrique à cet espèce de dédale de labyrinthe ou on se perd… Parfois on signe un refus de traitement pourtant… Le lieu et le nom n’ont pas tellement d’importance ça prend des experts qui connaissent de l’intérieur, la peur, l’angoisse la paranoïa et qui laissent entrevoir une sortie de la psychose sans trop de bris… Vidé les hôpitaux c’est bien beau mais n’est-ce pas déjà fait avec ces multiples refuges pour itinérants, comme disait l’autre soigne ton alcoolisme on va s’occuper de ta maladie mentale et vice et versa soigne ta maladie mentale on va s’occuper de ton alcoolisme. Ça fait du monde bien mélangé… J’essais de dire l’itinérance, les multiples raisons pour lesquelles on se retrouve sans abri… J’aime pas beaucoup les organismes qui appuient les maisons de chambres, c’est pas vivable. La promiscuité ça tue son homme. Dehors y’a une fille qui crie après un gars, ça aussi c’est de la folie, la fille est peut-être borderline on sait pas ce qu’elle fait dehors à deux heures du matin, une phase de sa folie, vous lui demanderiez si elle est folle elle vous répondrais non, je pense aux pimps qui ne cherchent que ce genre de fille. Fermé l’asile! En quel honneur, on y amène les gens quand on est à bout, quand on a tout fait, essayer d’aider mais on ne peux plus… Souvenir d’un séjour à l’hôpital où j’avais fermé la fenêtre dans la salle commune et où le préposé avait ouvert la mienne dans ma chambre… À toutes mes hospitalisations j’étais terrorisé. Quand on est malade on espère que la vie seras plus douce souvent c’est pas le cas… Voilà les réflexions que la schizophrénie fait surgir… Je termine comme j’avais débuté sur l’underground, l’age of Aquarius, quoi dire d’autre que ce n’est qu’une pièce musicale tiré de Hair l’opéra rock, bein non c’est pas vrai la vie est dure et la schizophrénie présente partout. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le mal de dos s’est calmé, ça fait pas de la grande poésie. J’aimerais bien devenir une voix, un schizophrène qui parle vrai et juste parmi ses pairs. C’est pas facile, on écoute que le client, c’est toujours le langage économique, la piastre qui parle. L’ami me signale que j’ai peut-être des problèmes avec l’argent parce que j’en suis dépendant. C’est possible… Je dirais qu’aujourd’hui c’est la journée de la dépendance ceux qui consomment des substances vont s’y mettre. C’est pas drôle, toujours mon sujet de prédilection… Ce matin je me suis cuisiné un macaroni à la viande. Je les vois se rendre au dépanneur qu’ils fréquentent depuis des années, ils vont payer la dette du mois et ensuite acheter quelques bières pour rentrer chez eux… Je vous l’écris parce que je l’ai déjà fait, mais maintenant je ne fais plus rien marquer, c’est de la prosodie de ti-cul… Je pense au goulag occidental, l’exil solitaire dans ses rues, la recherche des pipes pour se geler, me souviens d’une année où y’avait eu des descentes,  je crois qu’ils ont réglé le problème. Y’a rien de grandiose dans ce que j’écris, je préfère la prose j’ai rien détruit. J’abandonnerai pas ce que je fais, je veux plus boire ni me geler, y’a rien d’agréable dans l’excès. Le poète disait avant de mourir qu’il n’y avait plus de cause, c’est faux le désespoir va pas jusque-là. Je pense à la trahison comment on trahis ceux qu’on aime dans la consommation.  J’aimerais revenir à mon senti, comment vous dire que à mon âge l’écriture est puérile comme un refus de devenir adulte pourtant dans la vie on a besoin d’une part de jeu sinon ce serais plate à mourir. Cette chère écriture, ce désir, écrivain et devenir avec autant de souffle un peu plus qu’un soupir. Je pense aux victimes d’abus comment ils sont dans le silence. Schizophrène mais pas trop fou, pas assez en tout cas pour créer une psychose… Je regarde mes bibliothèques, toutes les œuvres qu’elles contiennent, les livres m’ont toujours accompagnés dans les bons et les moins bons moments. Je sais que vous avez de la difficulté à comprendre ce que j’écris et pourquoi je l’écris, c’est un peu pour m’arracher à la langueur du désoeuvré, du désoeuvrement. Je sais jamais si je vais arriver à écrire quelques mots à tous les jours… Au fond pour un post décent y’en a des quantités d’indécents… J’entends les camions rugir… J’y vais semble que c’est toujours mieux de connaitre la chute quand on écris quelque chose, y’a beaucoup de circulation sur la passerelle, les gens s’agitent c’est le premier, demain on va mettre du beurre sur les toasts… Je suis aussi obsédé que tous les prestataires. Je suis déjà dehors on peut pas me mettre à la porte. Je sais vous croyez que je suis sans-cœur pourtant j’essais d’aider comme je peux. Voilà pour maintenant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard