mercredi 25 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Sur la machine on ne se sent pas le droit de parler de la mort… Pourtant on en parle si peu et ça arrive si souvent. Moi avec mes soixante et un ans je sens ça venir au moindre bobo j’ai peur… Ce soir ça sent les toasts brûlées… Je pense à tous ceux qui avaient des plans de retraite et qui sont décédé avant, c’est vache!!! Parfois je pense au patriarche bien que j’avais pas de grandes discussions avec lui…Mais oui j’ai peur de la mort, de vous quitter je ne vous verrai plus. J’écris pendant que j’en suis encore capable, j’essaye de m’écrire, de rédiger le moi. C’est un peu absurde… La nuit on entend toujours des voitures à la musique tonitruante… Beaucoup aimé les rhinocéros multicolore dans les photos de voyage de nos voyageurs. L’époque rhinocéros en a été une belle, cette permission qu’on se donnait d’être sensible et absurde vis-à-vis de ces gouvernements que l’on tournait en dérision. Me semble que la politique était plus légère à cette époque, merci à la fanfare Pour-Pour et à François Gourd. J’aimerais ça qu’ils m’aident à voter aux élections municipales. Ils sont devenus tellement sérieux UPAC aidant, c’est un peu l’arroseur arrosé… On demanderas pas ce qu’ils vont faire de ces cônes oranges une fois les travaux terminées, on devrait les donner aux migrants pour qu’ils s’en fassent un arbre de noël. Voilà l’halloween est pas passées on parle déjà de la Saint-Sylvestre… Ils sont pas pressés de me dédommager pour les avoir aidé, je voulais juste leurs dire ce qui serait selon moi une amélioration. J’aurais du porter un nez comme Patch Adams… J’aimerais ça qu’il y en ait un qui se lève avec un langage coloré et dénonce ceux qui nous fourrent à plein cul, je sais ça se dis pas… C’est pas moi je suis pas capable de dénoncer la paille dans l’œil de l’autre quand j’ai une poutre dans le mien… Fade, fade tout est fade! On en a que pour la réparation des infrastructures… La corruption dans tous ses états… « Que c’est triste Venise au temps des amours mortes »  - https://www.youtube.com/watch?v=_8lQEzLDazc  Monsieur Aznavour dans sa plus belle nostalgie. Bon les souvenirs de ces nuits où on allait voir les shows de Paul et Paul ça aussi ça donnait dans l’absurde et c’était très drôle. Tout à coup je pense au rhinocéros d’Ionesco, le roumain… Avec les scandales de ces jours ci j’ose pas parler de l’industrie de l’humour comment dire? Coupable in extenso? Quand on vend tout y’a quelque chose qui cloche. Comme toujours ma difficulté c’est de terminer, de laisser un souvenir même si le texte est mal barré… Y’a eu pendant l’époque comique absurde même la grosse presse s’y étais mis. Ça faisait des textes assez rigolo dans les pages sportives, la cantatrice chauve… Voilà! Riez pas votre conjoint aimeras pas ça! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai changé d’horaire d’écriture, c’est le matin blême… J’essaye de dormir la nuit. J’arrive pas à trouver un propos. Je pense à l’agence de voyage Viau du temps qu’elle était au coin de Frontenac et Ontario… C’est des niaiseries que j’écris là, je suis vide… Parfois je « réussis » un texte mais c’est rare… Je me sens comme un kid en classe qui essais de composer… J’essais d’y mettre du sérieux, vous voyez c’est toujours des tentatives qui me font baver. Mot après mot j’y vais, ma vie est parfois très ennuyeuse, je dois me triturer l’âme. J’ai jamais été un jeune homme qui a aimé, j’ai jamais aimé c’étais plutôt de l’ordre de l’affect, j’étais un grand affecté… Au fond je savais pas vivre, je donnais rien et je voulais tout avoir. C’est très personnel ce que je vous écris là mais je connais pas d’autre façon de faire… Cette nuit j’ai rêvé que j’étais en voyage je sais plus trop où… Je pense aux sargasses sur la plage à Cuba, ça me dérangeais pas trop je suis pas un gars de plage, de soleil et de chaise longue, je préférais m’asseoir sur le patio de la chambre et lire… La semaine prochaine je vais probablement acheter un Dan Brown qui se passe à Barcelone, ce seras mon quatrième roman avec cette ville en arrière-plan. Ce matin  je me suis levé courbaturé, ça s’est passé, je dors avec la bouche sèche c’est désagréable… J’écouterai pas les actualités juridiques, je veux rester calme. J’ai changé d’idée ai ouvert la télé… J’aimerais pas ça être pris dans une enquête. C’est pas égal mon écriture, souvent c’est des navets, j’arrive pas à construire quelque chose de solide à partir de mon senti. Je pense au poulet sur le B.B.Q. à Cuba pas terrible. Je vais être franc y’en avais pas de sargasses à Cuba, la plage était belle… À la télé c’est agression sexuelle mur à mur, je commenterai pas ça… Lentement le soleil se montre, la matinée se termine… J’irai pas manger dehors, j’économise pour un autre départ. Avec tous ces travaux y’a beaucoup de circulation, si j’arrête d’écrire là ce seras encore plus décousu. Mon senti se révèle par une espèce de poids dans l’estomac, un malaise existentiel difficile à traduire en mots. J’ai plus personne à qui faire des adieux, je suis seul et j’aimerais bien que quelqu’un d’aimable entre dans ma vie… Je m’avance peut-être trop quand j’écris ça  c’est aussi de l’ordre du très intime. Les voyageurs seront bientôt de retour, je pense que L’Espagne c’est un beau voyage pour les gens qui aiment la culture, les arts… Voilà je vous laisse avec une photo où je sais pas si c’est un lever où un coucher de soleil de toute façon c’est beau… Me suis réconcilié avec tous ces parfums, ça donne envie de cuisiner. Je termine comme souvent avec quelque chose d’insignifiant. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 24 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte et il fait noir. Je regardais une émission et j’étais trop ému j’ai arrêté. J’ai toujours le désir de partir, je sais bien je ne me sauverai pas de moi. Je pense aux lecteurs qui sont maintenant à Barcelone, la dernière étape de leurs voyage, moi aussi j’y étais y’a quelques semaines. Je vous l’ai déjà dit… J’étais là le jour de l’attentat. Cet après-midi je cherche un nouveau sujet, bientôt ce seras vraiment l’automne avec les arbres nus qui attendent l’hiver… C’est le genre de journée où on veut pas sortir dehors. Je me laisse pas emporter par la prosodie, c’est trop rare… Je sais pas si le désir c’est suffisant pour écrire, pour être poète… J’essais d’y arriver loin des grands mots et des grands maux… Je pense toujours aux poètes connus et reconnus, j’en vois un entre autre qui travaille assis à sa table de cuisine avec une grosse bière devant lui, elle le berce stimule sa dépression et ça fait mal mais il en tire de magnifique mots. Je préfère écrire sobre que de partir à quelques rues de chez moi et pleurer devant les mots que je n’ai pas.  La barmaid me surnommait le pur, j’ai jamais su pourquoi, peut-être qu’elle savait avant moi que j’étais « poète » , je voulais pas me vendre voulais pas me salir en pensant à ces bistros qui sont maintenant fermés où qui ont changé de nom. Je sais je vais trop vite. Je pourrai dire que j’ai écris, j’ai écris en pensant à vous tous même à ceux qui sifflent… Il est toujours là devant sa grosse bière et il sanglote en pensant au sort du monde. Il n’iras pas à la chasse dans le nord de l’Ontario, son orignal est disparus sa cache est démontée. Il va se réfugier dans le shack en pensant à quoi faire avec cette arme… Parfois il la tournerais contre lui mais pourtant il tiens encore à la vie. Parfois c’est comme un choc électrique, un spasme dans le cou et il se dis j’arrêterai tout ça demain, tout iras mieux, je sortirai du bois pour descendre à Montréal dans la jungle urbaine. J’en prendrai quelques une au Quai des brumes, et j’irai coucher à l’hôtel rue Saint-Hubert, je vais marcher dans la nuit en regardant les néons et les anciens commerces qui n’existent plus, une brosse dans le bas de la ville pourtant demain je sais pas si je vais chercher encore. Je l’attends tellement cette dernière, j’ai des chocs neurologiques, je vais mourir malade… J’y crois pas, j’arrêterai pas j’ai trop peur, je sais pas ce qui va m’arriver. Pourtant j’ai déjà eu du plaisir dans le bois, j’étais pas obligé de revenir en ville. L’autre disait une ponce de temps en temps c’est permis pourtant… Je vais ranger le fusil, la carabine. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je cesse ici en espérant que vous allez revenir. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me suis apaisé ce matin, C’est rare que ça arrive mais sous mes bracelets j’ai des démangeaison, je les ai donc enlevé pour un moment. Comme à toutes les nuits j’entends une voiture sport ronronner, je veux pas offusquer mon lecteur collectionneur d’automobiles, je pense que le gars rentre à la maison, il a finis son shift. Je me suis couché tôt je me lève donc tôt… Je suis endormis cette nuit comme toujours j’essais de vous définir mon senti, l’évidence c’est que je suis pas Freud ni Jung. J’ai décidé que je laissais tomber la poursuite du dépôt du montant qui me dédommage pour la rencontre de la semaine passée. Une longue phrase monotone qui est loin de mon senti, je me torture pour sortir de l’émotion. Le propre de l’inconscient c’est de l’être, je sais pas si vous sentez quelque chose entre les lignes de ce que j’écris… Je pense à ma présence au colloque de l’association québécoise de réadaptation psychosociale. Je vais y parler de ma participation à la création collective le Banquet de la mémoire, les bienfaits d’y participer et je vais aussi parler de ma participation à la bibliothèque humaine ce que ça m’a apporté de positif. Je téléphone plus à Québec, je laisse aller ça, je vous écris ça comme si par magie ils feront le dépôt… J’ai vu que ma lectrice privilégié c’est débranché quand j’ai essayé de communiquer… Ici c’est toujours la nuit, je suis quand même pas dans l’angoisse nocturne… Ça fait déjà quelques années que j’ai posé mes pénates, ma vie c’est ici. Je vous communiquerez rien de comique, je suis pas drôle de nature, je suis plus drôle j’ai gouté à ma médecine et je suis devenus fou. Je vais quand même arriver à écrire d’une plume crû… Quoi que mon affaire c’est construit… Je pense à cette dame qui a trouvé refuge dans notre groupe. J’ai un peu peur qu’elle soit dans un high de sa maladie, je lui ai posé trois fois la même question elle a été incapable de répondre. Je pense qu’elle se sent persécuté c’est difficile de l’orienter. Je me sens responsable, je crois qu’elle a peur… Elle dis ce que selon elle on veut entendre, un trouble de personnalité? Quand je la rencontre je trouve ma maladie bénigne même si ça fait mal je dissimule rien. Je crois qu’elle a peur qu’on la fasse taire. Le groupe c’est pas sa place elle va trop vite… Je sais pas si on devrais appuyer les soins qu’elle reçois, son équipe traitante dois pas avoir une bonne opinion de reprendre pouvoir. J’ai peur de faire mal, je sais pas comment aider, parler de soi c’est difficile y’a des gens hyper présent à leurs senti. Hier ça parlais de juge pour qu’elle prenne ses médicaments, ça me fait mal d’écrire là-dessus, c’est aussi mon senti… J’arrête tout ça la et je vous remercis d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 23 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai terminé ma pizza, c’est mon souper. Le technicien est venus stabiliser le système… Je crois que j’ai eu un bon service, je cracherai pas dans la soupe. Vous voulez savoir comment je me sent? Je suis heureux pour les voyageurs… Me suis préparé un café. À la télé c’est les actualités… Ai pas eu besoin du concierge pour réparer, le technicien savait où il s’en allait. J’attends qu’on dépose un montant dans mon compte, mais non je me sent pas plus smatte que les autres. Étrangement j’ai le mot suicide en tête, je vais essayer de transformer ça… J’essais de faire deux choses à la fois c’est pas bon. Je pense à ces femmes qui ont été agressé, j’essais de voir où je me situe là- dedans, je crois pas avoir jamais agressé personne… Ça me fait mal, je vais continuer à être seul et doux… Laissons les parler, moi je suis un homme battu et abusé vous allez dire que je suis idiot d’écrire ça, mais j’irai pas dans les détails c’est beaucoup plus grave pour les femmes… C’est ça mon senti ce soir, peut-être que je me trompe, que je suis blanc comme neige, mais pour n’en nommer qu’un y’avait cet homme qui mettais ses doigts derrière moi dans mon rectum. Je suis brisé à soir, toutes ces choses là sont arrivées, j’ai envie de pleurer je suis désolé pour ces dames… Je pardonne de toute façon ces hommes ne sont plus vivant, je crois qu’il y a des causes pour devenir comme je suis. J’arrête là, je laisse ces dames panser leurs plaies… Psychose et schizophrénie paranoïa aussi ça viens de quelques part mais je ne cherche plus, c’est que des ennuis… Ce soir c’est plus intime que jamais, y’a pas une cenne qui va réparer ça. Je vous raconte ça, je suis trop vieux y’a plus rien à faire, je suis stigmatisé… Je continus quand même à vous écrire… J’étais malade tout ce qui m’apaisait c’était les balades en auto, je suis responsable de ça… Je me suis battu et j’ai voulu en battre mais c’étais pas les bons ça se passait à grandes tapes sur la gueule. C’est il y a longtemps déjà plus de vingt-ans, pardonnez- moi. Je me répète c’est mon senti de ce soir, du genre à mourir dans son vomis. Ça me bouleverse toute ces histoires là… Y’a plein de choses dont je me souviens pas j’étais trop jeune… Ce soir j’ai mal à mon cœur d’enfant, j’ai mal pour enlever du poids à ces femmes déchirées. Je reste chez moi et je vous laisserai juger ce que j’ai écris là… Ma folie à des racines j’en suis presque-mort. C’est pas permis d’écrire ça… Les agresseurs sont tous partis et moi je suis un idiot finis. Je veux pas être une victime, je suis responsable maintenant. J’arrête là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que mon senti de ce soir a blessé personne. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre humble serviteur souffre d’insomnie encore cette nuit. Je suis debout et j’ai sommeil, je me couche et ça me réveille… Je crois qu’une araignée m’a piqué une fesse, j’ai un énorme bouton. Non! Non! C’est pas une punaise de lit la piqure est trop grosse et ça ne me démange pas. On est en pleine nuit… Ai communiqué avec la voyageuse, ils ne voyagent pas en tout nus… Ce matin j’ai une réunion et j’espère que tout est dans l’ordre avec des documents que j’ai envoyé par internet à Québec. Bon! On va encore s’essayer avec le senti, j’écoute le long soliloque, incapable de créer une histoire… Il est presque trois heure, j’écoute le tic-tac de l’horloge… Dehors une fille gueule comme si elle avait un orgasme, c’est le goulag occidental on prend son pied comme on peut. J’arrive pas à écrire de façon classique avec des petits détails foisonnant, en vous situant ça dans un café du quartier latin, je pense au Pèlerin tout près du cégep du vieux Montréal. Je crois que j’ai deux lectrices qui ont étudié là… Je pense au salaire minimum qu’on veut augmenter ça me touche pas je suis un pensionné. J’écoute cet épeurant silence intérieur… Pense à ces jeunes filles qui travaillaient comme secrétaires, je les ai vu une ou deux fois pas étonnant qu’elles ne me reconnaissent pas, dans la salle des étudiants y’a plus de quarante ans on écoutait les Allman brother’s blues band, un très grand groupe américain, c’était en plein dans mon adolescence j’y étais déjà perdu ça a duré longtemps, je me cherchais personne m’a aidé à me retrouver, j’ai pris le chemin de l’ivresse quotidienne… Je me souviens y’a des gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps à réaliser que c’étais pas vrai… Soixante et un ans et encore à écrire sur l’école secondaire, on était les premiers à expérimenter ce système d’éducation, les amis psychologues disent que c’est pas tout le monde qui étais fait pour ça, mais oui on m’a laissé au bord de la route avec ce qu’on appelle le calvaire des jobs, la jeunesse qui savait pas où elle s’en allait, de chômage en jobine de plus en plus le chèque se faisait attendre… Tant que je vivais chez le patriarche ça allait mais quand j’ai dû quitter les poches vides c’était moins drôle… Ces professeurs qui devaient m’éduquer sont je crois tous partis en fait le bonhomme, le vieux c’est maintenant moi, on m’offre son siège dans l’autobus… Je suis revenus à des valeurs qu’on m’a appris, je sais pas si ce sont les bonnes mais elles me conviennent, elles sont plus humaines. Je crois que c’est important d’inculquer des valeurs c’est grâce à ça qu’on survie. J’en aurais long à dire mais ce seras pour une prochaine fois. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour la chute. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 22 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis quelques heures cet après- midi. Ça a calmé mon senti. Je crois que les voyageurs sont à Barcelone, semble que le dernier roman de Dan Brown se passe là, si je le lis ça feras le quatrième romans en scène à Barcelone… Demain matin j’ai une réunion du groupe Reprendre Pouvoir, l’expérience du rétablissement. J’espère que tout va bien se passer pour les voyageurs… Ils vont voir de l’art moderne Catalan et le travail de Gaudi qui est magnifique. J’ai regardé un peu de football mais je manquais d’intérêt, j’ai hâte de voir si ils ont bien reçu tous les documents à l’INESSS de Québec. Le goulag occidental est calme… Les voitures passent… Je vous raconterai pas Barcelone, je vais leurs laissé la place. Je parlais avec la matriarche des énormes déjeuners à l’hôtel… J’ai chaud, je crois que c’est un autre été des indiens, il est presque dix huit heure. Je suis à bout d’écouter les actualités, c’est toujours négatifs… Tout ce que j’ai reçu des voyageurs c’est une magnifique photo d’avion, je devrais avoir des nouvelles demain. La situation Espagnole m’inquiète un peu, je crois que cette semaine ça devrais être tranquille… Quelques jours encore et ils seront de retour… Je me sent tout drôle, ce matin j’ai parlé avec la matriarche. J’en serai jamais revenu de ce voyage, les élections pour leurs indépendance bientôt, les politiques de Madrid… C’est comme si j’y étais allé l’hiver passé. Je suis pas très sensible aujourd’hui, je pense à ces amis gay qui s’étaient lancé dans les arts pour se revaloriser, plusieurs trouvent pas que j’ai une bonne plume selon eux je suis pas assez sensible pourtant une amie dis que je suis hypersensible qu’un rien me touche et que j’ai de la difficulté avec l’expression, je sais pas où et comment. La façon aussi parfois ça fait mal et je me réfugie dans le silence, souvent j’ai peur, en groupe plusieurs ont pas compris ils continuent à faire des jokes de mon’oncle… Je pense que même si je repars avec quelqu’un ça empêcheras pas les gens de me juger, c’est ça qui fait mal… J’ai pas le droit d’être différent, je suis stigmatisé, je sors souvent ma schizophrénie du garde-robe mais je serai jamais guéris… Ma vie sexuelle ne regarde que moi, je suis toujours étonné de voir comment c’est stigmatisant. Les gens fouillent dans ma vie ils ne comprennent rien et se réfugient dans des endroits où ils trouvent leurs réponses. Ils ont besoin de se définir comme malades pourtant ils ne se font pas soigner, la maladie est loin d’être guéris, moi j’aurai toujours cette maladie mentale, eux ils s’identifient pour se rapprocher du normal, ils ont très peur d’être différent. Voilà c’est ma folie, l’ami viens de me téléphoner, j’ai oublié ce que je voulais vous écrire pour terminer. Le fou vous écris toujours, ça fait parfois moins mal de le rester. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard