samedi 7 octobre 2017

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Très ému encore une fois après le visionnement de l’émission télé des Racines et des ailes. Ému pourquoi? Parce que c’est mes racines c’est ma langue, le français outre-mer, la vrai France. J’y suis allé y’a quelques années à Paris. Je pense que les gens aimaient bien m’entendre parler le français ma langue maternelle même si Paris c’est pas la province, mais je pense souvent à eux… Des souvenirs… D’une France paisible d’avant les attentats, ça aussi ça m’a brisé le cœur. Un jour j’y retournerai en France, le pays de mes ancêtres. J’irai peut-être à Saint-Malo en Bretagne, je crois que mes racines sont là. Me souviens d’avoir mangé un bon steak mais de m’être étouffé avec, j’avais mangé trop vite, une jeune fille à passé toute ma crise de toux à me demander si c’étais la première fois que ça m’arrivais, j’arrivais pas à lui répondre je toussais. Marché dans Paris c’est bien aussi, se perdre dans les petites rues en passant au marché. Cet après-midi mon senti est de l’ordre de la nostalgie… Dehors j’entends parler anglais et on joue de l’accordéon, ça me rappelle avec émotion ce gars qui jouait dans le métro de Paris, mademoiselle de Paris. J’irai quand même pas vivre dans la capitale française, semble que c’est compliqué, je serai touriste comme toujours, les jeunes filles m’appelleront Gérard… Peut-être à cause du gros Gérard Depardieu. Y’a des Starbuck’s à Paris c’est pas ce qu’il y a de plus français comme café. Me souviens du vieux serveur de bistro qui voulais pas que je prenne une place en salle parce que ça coûtais trop cher, il m’a trouvé une place en terrasse, j’ai pris un café… À Montréal dans le centre-ville on peut entendre l’accent français, des jeunes qui viennent prendre de l’expérience. Je pense à l’assistant metteur en scène de notre création collective de ce printemps. Je les aime bien les français tant qu’ils aiment notre pays, je suis tiraillé entre la France et le Québec mais je suis très nord-américain. Je pense à la rue Mouffetard, à son marché, comment il faut pas y aller trop tôt le matin, mais j’ai bien aimé. Je sais pas si je vous en ai déjà parlé de ma visite à Paris, certainement… Je ne vie que de souvenirs, de place où je peux perdre mon temps en prenant un café, m’asseoir sur un banc et observer. J’aime pas faire la course quand je voyage, j’aime bien prendre tout mon temps comme dans l’écriture. Quand j’ai pris l’avion à Paris pour revenir à Montréal un gars à dis « bravo! Un autre gay qui quitte Paris ». Voilà pour ceux qui veulent des écritures plus intenses http://legoulag.blogspot.ca/2017/09/schizophrenique-barcelone-et-madrid-8.html  Voilà! J’ai changé de capitale, j’ai encore hâte de prendre l’avion… Parfois je suis un peu fatigué de me faire diminuer. Peut-être que c’est ma schizophrénie. Je termine là-dessus j’espère que ça vous à plut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard



Au présent





Bonsoir! Bonjour! Je croyais qu’il était cinq heures du matin, mais non! Il est deux heures. Samedi, j’ai le sentiment d’être en Europe à Madrid surtout, j’aime les odeurs. Je pense que mes lecteurs de l’Outaouais partent demain pour l’Espagne. Je vous illustre ça avec le café terrasse tout près de l’hôtel… C’était un peu mêlant la plupart du temps on me servait de l’hôtel, un bocadillo des familles entre autre, la viande étais super. Vous le savez je suis pas gastronome, mangé seul au restaurant ça m’ennuis, me suis contenté à la terrasse le soir et le matin le magnifique petit déjeuner. Je crois que la voisine veille tard le vendredi soir. Elle rentre tard. Je leurs souhaite bon voyage aux lecteurs, moi j’ai déjà hâte de repartir… Cette nuit, au cas où ça vous inquièterais, mon senti se porte bien, je reste insomniaque mais je fais avec… À l’hôtel en Espagne je dormais bien. Quand je suis arrivé à l’hôtel Puerta de Toledo à Madrid, j’avais oublié que la carte en plus d’ouvrir la porte était universelle elle démarrais le climatiseur et l’éclairage. http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-7.html  Voilà encore pour plus intense… Nuit blanche, je me suis quand même couché à sept heure ce soir. Vraiment! Mais vraiment une odeur d’Europe quand on connais  la sensation olfactive du schizophrène c’est pas peu dire. Je me rappelle que le Chroniqueur Pierre Foglia à La Presse nous parlais souvent de l’épicerie la Vieille Europe sur Saint-Laurent, là aussi y’a des odeurs, des parfums. Il était un peu gastronome Foglia. Moi je la fréquente pas cette épicerie, j’assume mon identité nord-américaine et je fréquente pas plus le marché Jean-Talon. Je fais mes courses au supermarché près de chez moi… Peut-être que je vais aller faire quelques photos au marché… Je me prépare un café, je sais pas si c’est le temps des vendanges ça aussi ça devrais plus m’intéresser je ne bois plus de vin. J’aimais le vin bien que j’ai pas le palais développé… Les épiceries fines je trouve que c’est des endroits pour les bonnes femmes, mes excuses à toutes mes lectrices… Je suis pas cuistot. Dernièrement sur Facebook, j’ai beaucoup aimé les promotions de Jambon de la charcuterie Limoges… C’est vraiment une longue fin de semaine, y’en a qui vont fermer le chalet, d’autre rangé le bateau, à la campagne on va faire du bois de chauffage et monter une corde. Je pense qu’avec l’automne s’installe une sorte de rituel, on ramasse aussi les feuilles plus tard dans la saison, d’autre préparent de la sauce à spaghetti et des conserves avec la récolte du potager. Ça vaut quand même la peine de se promener dans la Petite Italie pour le parfum… Les jardins communautaires c’est bien mais c’est jamais comme les potagers dans les cours des ruelles Henri-Julien et les autres rues parallèles. Moi dans mon logement de vieux garçons j’ai pas beaucoup de place pour cuisiner. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!


 


Bernard





vendredi 6 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive d’un échange sur mon vécu à l’institut, c’était de nouveau employés, ils avaient pas de question. J’ai marché pas mal, une bonne heure… Je cherche dans mon senti d’aujourd’hui ce que je pourrais vous écrire. Dans quelques nuits mes lecteurs de l’Outaouais partent pour l’Espagne ça auras été un automne Espagnol, comme vous savez j’y suis allé et l’ami frère de mon beauf aussi… Je leurs souhaite bon voyage. J’ai reçu de belles photos de la noce au mois d’août, la photographe a du talent… Mardi prochain je donne deux formations. J’ai un peu peur de pas être dédommagé en tout cas! Je verrai! Je pense à la puéricultrice-photographe de Terrebonne, je suis heureux d’avoir ses photos je la remercie. Moi je vous donne une photo d’une église sur une petite place à Madrid c’est là que j’ai terminé mon voyage, j’ai prié un peu. Cet après-midi je me dénigre pas, j’ai fait ce que j’avais à faire. Me suis ouvert une SANPELLEGRINO à l’orange, j’en avais besoin. Je suis plus calme, moins paranoïaque, je fais chauffé mon reste de bouilli, c’est le quotidien le plus banal, la poésie se fait attendre avec ses grands maux et ses grands remèdes… L’automne comme ça je pense toujours au film la bête lumineuse de Pierre Perrault, un grand film selon moi avec tous les artifices des chasseurs québécois. Je suis jamais allé à la chasse, j’aime pas les armes à feu… Le film me dis de quoi les chasseurs sont capables… Y’a aussi The Deer Hunter un film sur les atrocités de la guerre et le retour en Pennsylvanie, en Amérique… J’ai souvenir de la première fois où je suis allé dans le bois au temps de la chasse, j’entendais les coups de feu, j’avais peur. C’est vous dire comment je suis urbain. On voie plus beaucoup de bête sur le capot des voitures. Voilà j’ai terminé mon bouilli, ça fait du bien de manger, dehors les gens rentrent du travail en écoutant de la musique jamaïcaine… J’ai chaud pourtant dehors c’est frais, j’ai enlevé mon chandail, je suis torse nu c’est pas indécent je suis seul. Je vais vous dire la vérité, je suis à bout pourtant j’écris pareil c’est dans ce temps-là qu’on trouve les plus belles choses. J’aime ça, j’essaye de faire grandir mon âme à travers ça. Cette semaine dans mes sorties j’ai vu qu’une voiture de police et elle était pas après moi. C’est un symptôme de la paranoïa. Je vous en parle souvent mais que voulez-vous j’ai que ça. Je suis orgueilleux dire que j’écris des belles choses, c’est le contraire de me dénigrer… Je vais m’ennuyer de ma lectrice en voyage. J’en ai assez pour aujourd’hui l’écrivain à plus grand-chose à écrire, je vais quand même essayer de terminer avec des bons mots. Le climatiseur viens de s’arrêter automatiquement, vous allez me dire on s’en crisse!!! Je vous crois. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 5 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai regardé le match en reprise, les Canadiens ont gagnés en supplémentaire… C’est la nuit, vendredi dernière journée de la semaine, y’a des gens qui vont s’habiller sport au boulot… Quoi que y’a des gens sérieux qui travaillent le samedi. J’ai envie de vous parler de mon senti… Y’a longtemps que je m’intoxique plus et j’ai pas même le désir de mourir, cette espèce de honte de soi est moins virulente. http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-6_67.html  Voilà encore une autre partie d’un texte plus intense. Les amis de l’Outaouais partent bientôt… Moi je suis encore debout dans la nuit… Les vrais écrivains font des livres j’arrive à peine à faire des pages web, cet après-midi je vais parler de rétablissement. Je pense aux discussions avec le praticien ressource qui m’a beaucoup aidé chaque année qu’on faisait un bilan, à l’époque on parlais pas beaucoup de rétablissement, quand c’était possible on vous donnais du travail et arrange toé avec le reste. Au salaire qu’on faisait on était bien obligé d’être humble… Hé oui! Je suis toujours chez les pauvres, je suis sans fortune… Y’a longtemps que j’ai été hospitalisé, y’a de nouveaux voisins de l’âge que j’avais quand j’ai connus les appartements supervisés pour la première fois… J’ai l’âge d’être leur père… Pour le rétablissement c’est une combinaison d’un peu tout, psychotérapie, médication et groupe de support, ça marche! J’ai plus de suivi par un psychiatre, y’a longtemps que j’ai pas connus la psychose c’est bien comme ça, je suis pas guéris mais je vais mieux. À travers le temps bien qu’on en sache peu sur sa vie le psychiatre deviens un modèle, inconsciemment on se laisse pousser une barbe à son image. Je me souviens y’a longtemps déjà je l’avais croisé au salon des métiers d’art et y’a pas tellement de ça dans une galerie d’art, je l’ai pas salué, pas dis un mot, je voulais pas le déranger. Maintenant mon mentor même si il le sait pas c’est le praticien ressource à la retraite, je crois que c’est un homme qui a de bonnes valeurs. J’ai quand même le souvenir d’un gars décédé maintenant qui a ce qu’on m’a dit avait été mis à la porte de son appartement… Dans les histoires de santé mentale la mort est toujours là, la schizophrénie souvent ne va pas sans le désir de mourir. Parfois on veut en finir avec les hallucinations pour moi le pire est passé… Je continue en espérant avoir un peu d’humilité… Je me demande si y’a des joueurs de hockey qui ont où qui ont eu une maladie mentale? Disons que les commotions cérébrales c’est rien pour se maintenir dans une bonne santé mentale. Je termine là-dessus en souhaitant que nos joueurs de hockey gardent une bonne santé mentale… Quoi que les publicités de bière c’est rien de très valorisant mais je suis qui moi pour juger ça les gens vivent comme ils veulent. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent







Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je manque d’inspiration. J’essais de trouver un propos… Ai ouvert un sac de chips. Je sais pas pourquoi, je pense à Christian Mistral… Il est diabétique je crois, il a trop bu d’alcool, c’est peut-être juste des racontars… Semble qu’il est un personnage fort dérangeant… Je me souviens qu’il donnais des interviews où il racontais qu’il allais se battre littéralement, une bataille de rue, on en entends plus parler. Je crois qu’il écris plus, il est peut-être en prison. Un autre écrivain maudit. http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-5.html  Voilà encore une autre partie de mon texte de voyage. Je devrais pas parler de Mistral, je crois que sa volonté c’est de rester dans le silence. La dernière fois que je l’ai vu c’est à la télévision de l’hôpital, une infirmière m’avait conseillé de lui écrire, ça fait longtemps tout ça j’ai jamais eu de réponse. Je sais pas à quoi il s’attendait avec son écriture? Je crois que les jeunes lecteurs romantiques aiment bien les histoires de bas-fond. Comment dire que la dèche c’est vendeur. Je le vois qui joue au billard en attendant d’être inspiré… Je vous écris pas plus longtemps sur lui, un grand talent perdu. J’ai un déjà vu comme si tout ça je l’avais déjà écris. Demain je parle au nouveaux employés de l’institut, j’ai peur de cet écrivain… Lentement l’après-midi passe, je ne vais plus à la taverne. Je vous écris plutôt je risque pas de rencontrer le batailleur de rue. On entend les voitures qui passent, ai démarré le climatiseur. La littérature c’est pas un bon loisir quand on écris, je devrais me contenter de lire, c’est suffisant pourtant y’a quelque chose qui m’appelle dans l’écriture, je sais pas quoi une forme d’exorcisme? Un combat de soi avec soi? On est plus au dix-neuvième siècle pour se battre en duel. Voilà où j’en suis cet après-midi, j’ai laissé mon senti, me rappelle de ce concierge gaspésien qui écrivait à sa mère toute les semaines à part ça il était un peu vache. Un autre écrivain disparus, je crois qu’il avait le VIH… Comment vous parler du rétablissement et de tous les dangers qui guettent pour un paranoïaque c’est beaucoup… Ça m’étonne toujours de pas me souvenir plus que ça de mes lectures, quoi que hier dans ma lecture du journal Spirou, dans une chronique on y parlait du roman Ringolevio que j’ai lu y’a longtemps, j’ai beaucoup aimé lire ça, c’est un très bon roman. La chronique aussi était bien. Emmet Grogan un grand romancier partis trop tôt. Bon! Je vais essayer de terminer sur un bon ton, je sais pas si vous avez remarqué c’est toujours des tentatives pourtant parfois j’y arrive.  Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, je crois que ça va être une photo de Harfang… Tout à coup y’a une odeur de tabac je sais pas d’où ça viens. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard




mercredi 4 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai démarré le climatiseur, aujourd’hui c’est tranquille et demain je vais parler de rétablissement à l’institut et la semaine prochaine je participe à deux formations. Je vais essayer d’y passer mon message sur le rétablissement et la stigmatisation… http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-4.html  Je vous ai placé une partie du texte de « voyage » plus dense pour ceux que ça intéresse. Je sais pas pourquoi ces souvenirs de voyage sont si vivaces. Peut-être à cause de ce qui s’y passe, de ce qui s’y est passée. Bon! Je reviens à mon senti, je sais que j’arrive pas toujours aux émotions… J’ai vu que ma lectrice mère de famille à temps plein avait beaucoup de talent pour l’écriture! Je lui dis bravo son texte était très touchant. J’aime ça quand s’est vrai et ça y est… Moi c’est ce que j’essaye de faire j’ai pas le temps pour la « bullshit ». Souvenir d’être assis dans un café je regardais dehors, un motard qui m’a clairement indiqué de pas le regarder, à ce moment-là mon senti c’était la peur. Mes souvenirs se font vieux, je pense toujours à Barcelone et à Madrid. Côté regard de l’autre j’ai eu ma leçon y’a longtemps on m’avait placé en me disant « un chien regarde bien un évêque » j’ai compris tout de suite… C’est des souvenirs qui proviennent de mes années de misère à l’atelier. À l’époque j’avais une voiture qui sentait la mort acheté de mon parrain pour quelques centaines de dollars. Une voiture c’était pas suffisant pour que j’aime la job, remarquez qu’il y avait personne qui m’avait demandé d’aimer ça. L’argent était supposé tout compenser, j’ai quand même lâché la job, je crois qu’à ce moment-là je travaillais le soir… J’ y arrivais pas, j’y arrivais carrément pas, je voulais pas rester là… Dans une shop y’a pas de place pour la romance. Une vieille Pontiac toute maganée pas propre comme celle de mon lecteur de Deux-Montagnes, une minoune quoi… Notez bien que je suis jamais resté en place, l’angoisse la peur la paranoïa c’était mon lot de tous les jours, de toutes les nuits. C’était mon senti de cette époque, maintenant ça va mieux de ce point de vue, quoi que parfois la saloperie de paranoïa fait des siennes. Je pense à une copine qui me demandait si j’étais paranoïaque malheureusement j’ai du lui répondre que oui! Maintenant je connais plus mon environnement, pour me faire mal faudrait qu’on entre chez moi. Je reviens aux voitures j’ai jamais vraiment trippé là-dessus comme mon lecteur collectionneur de Deux-Montagnes. Je trouve ça beau mais je saurais pas quoi faire avec, je pense au stationnement l’hiver dans le goulag occidental.  Malheureusement j’ai pas de lecteur en Espagne, le chauffeur de Madrid était très sympathique. Cette nuit je crois que je vous en ai donné assez. J’ai fait de mon mieux comme toujours. Je termine donc là-dessus toujours paranoïaque et vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Semaine de la santé mentale… Ça me touche, je veux juste dire que je me rétablis, que j’en aurai jamais finis… Je suis pas un assassin, on le sait que les criminels ça tourne pas rond dans leurs tête. Je fais partie d’une minorité de gens et dans cette minorité là y’a pas plus de gens violent que dans la majorité. Je m’exprime sur mon senti parce que c’est comme ça que je me rétablis. Je trouve ça difficile d’être associé à des fous meurtrier, je sais c’est un sujet délicat, parfois je crois avoir fait du mal mais c’est faux pour me ramener je me dis que j’ai mon passeport pour moi c’est un gage de santé mentale. Je vous fait des confidences peut-être que je devrais pas. Dans le rétablissement souvent ça passe par le marché du travail, moi ça m’intéresse pas je trouve ça trop dur et je suis trop vieux. Je donne quand même du temps à des causes qui me touchent. Ce qui me désole parfois c’est d’être devenus ce que disait un collègue de travail y’a trente ans, un chuton qu’il disait. Je lui en veux pas je lui renvois pas la balle, je sais aujourd’hui qu’il avait aussi des problèmes. J’ai fait des erreurs mais je vous le répète je me rétablis je suis pas parfait mais je vais mieux. Y’a des choses que je ne ferai plus. Parfois c’est comme si j’avais pas le droit de vivre pourtant je suis honnête. Y’a aussi cette idée que je suis un taré… Pourtant je crois que mes valeurs sont les bonnes depuis un bon moment… J’essaye d’aider de dire que c’est possible de vivre avec la schizophrénie et de vivre pour le mieux. C’est une épreuve mais on y arrive avec un peu de spirituel. Ça faisait longtemps que j’avais pas écrit un texte où je m’auto-dénigrais. Aujourd’hui j’ai vraiment mal, j’ai pas envie de rire… Avant de dénigrer les autres je dois regarder mon senti, comment j’ai tellement de choses à améliorer. Je peut quasiment dire que le goulag occidental m’a sauvé, c’est vrai je suis un més-adapté mais je tenais pas à passer la serpillière longtemps. Je suis un pauvre fou… Voilà j’arrête ça la, dans le rétablissement y’a parfois des avancés d’autre fois des reculs. Je m’excuse de vous faire lire ça… Cet après-midi j’ai peur, pourtant j’ai plus envie de mourir, y’a rien de facile. J’aimerais terminer sur quelque chose de positif ne serait-ce que d’avoir préparé la sauce à spaghetti pour le souper communautaire de ce soir. Quand j’y pense la journée à quand même passée vite, j’ai fait du ménage la base pour le rétablissement selon moi. Là, le souper s’en viens, j’ai faim… Je sais pas comment terminer je voudrais que ce soit quelque chose de spirituel, sans que ce soit une psychose religieuse. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Semble que je peux grandir dans la souffrance. À la prochaine j’espère!!!

Bernard