vendredi 29 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’argent a été déposée. Je suis certain qu’ils y en a qui ont attendus minuit dans un bar où y’a une machine à billet… C’était désolant de regarder les gens discuter autour de cette machine du jeu de scrabble. J’étais seul j’étais donc seul, je rêvais à la barmaid, j’aurais pu lui parler seulement quelques mois avant que le bar ferme. J’ai raté l’occasion une fille s’était présentée à moi en disant qu’elle était sa coloc… C’est pas clair, dans le bar y’avait qu’une machine à scrabble… Pour le staff la plupart avait l’affect affecté, moi je réussissais jamais à discuter avec quelqu’un… J’ai compris des choses quand une barmaid m’a dit que c’était pas un endroit pour discuter. Bon cette nuit je vais essayer de changer de propos. Je sais pas comment je vais faire… C’est assez malheureux mes histoires sont toutes celles de l’échec, je réussis par contre ma sobriété, je réussis aussi à écrire… Il est je crois trop tard pour me trouver une compagne, soixante et un an c’est plus très jeune pour veiller la tête dans les speakers. Hier soir j’ai terminé un roman qui se passe à Barcelone, les noms de rue évoquais quelques choses depuis mon séjour. Je suis pas resté assez longtemps y’a plein de choses que j’ai pas vue c’est malheureux quand même j’ai apprécié mon séjour, Le bourreau de Gaudi ça s’intitule le roman policier, c’est long à démarrer mais quand ça démarre on tourne les pages et ont veux plus s’arrêter. Mon goulag occidental est bien fade à côté de la ville du célèbre architecte, dans le roman on exproprie pour les olympiques ici en vrai on l’a fait pour le stade et si je me souviens bien pour l’édifice de Radio-Canada qu’on veux déjà reconvertir, y’a un projet immobilier important autour du nouvel édifice. Je me suis perdus dans Word, ça m’a coupé toute mon « inspiration ». Je trouve pas quoi vous écrire, mais oui on est avancé dans la nuit. Je vous illustre ça avec une sculpture qui est pas loin du musée Picasso, je sais pas elle est de qui, peut-être de lui. Je délire, je délire, aujourd’hui je vais au marché… Mes pensées sont loin de la littérature cette nuit, encore faut-il que ça en soit… Je sais pas si on peut nommer ça de cette façon parais que ceux qui se servent de l’internet c’est des abrutis, à ce compte-là y’en a des milliards… Je suis réveillé, je pense aux avions, à Bombardier, à Delta, Bombardier à l’époque ça s’appelait Canadair et c’était souvent dans la controverse… Le C-Series c’est certainement le meilleur avion. Hier j’ai écouté la radio, y’avait pas vraiment de propos édifiant… Je suis pas là pour vous faire une revue de presse mais comme toujours vous parler de mon senti… Je dirai pas grand-chose j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque’là!!! Heureusement j’ai pas la larme à l’œil. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 28 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il y a de petites cloches qui me sonnent dans la tête… J’ai presque terminé de lire un énorme roman policier. La chaleur est partie mais il fait quand même très beau… Je me prépare un café. Je veux rester éveillé… Demain c’est la paye rien pour s’énerver. Après-midi qui annonce l’automne… Je suis pas triste c’est toujours une tentative de vous traduire mon senti en mots… Souvenir du niaisage à la porte d’un copain, j’attendais qu’il m’ouvre, il était pas là, je voulais consommer j’avais pas un rond, ce que j’étais con et désagréable, ça va mieux j’ai changé tout ça. Je cherche quoi vous raconter, ce midi j’ai fait un peu de ménage… Les grands écrivains traitent des choses intérieures, de l’âme… Jeudi, ils livrent la bière à la brasserie d’à côté. Je pense au sympathique ami représentant… J’ai perdu la façon de parler alcoolique, me souviens que j’étais gêné et sensible pour les autres à les entendre dire des vérités maintenant ça me préoccupe plus, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent j’ai pas à me sentir mal pour eux. Toujours l’impression  quand même qu’on se paye ma gueule, si c’était vrai qu’est-ce que ça ferait? Pas grand-chose je suis pas si important que ça… Me souviens du Cheval Blanc la taverne vintage toujours pleine de monde. Le camion de livraison est partis… Demain c’est aussi la fête des pizzerias après un mois à manger du Kraft Dinner et de la soupe aux nouilles. J’aime à croire que je vaux plus que ça, que je peux acheter ma bouffe… La thématique c’est souvent la même à la fin du mois. Je sais plus où aller pour renouveler mon stock d’idée, les histoires d’alcoolique et de coké c’est toujours les mêmes, la dèche… Si je voulais déprimer j’aurais qu’à prendre de la bière, je le ferai pas pour aujourd’hui… J’arrive pas, j’arrive pas à parler d’autre chose que ne pas boire pour moi c’est important je veux pas mourir, les autres buveurs savent où sont leurs limites moi j’en ai pas je bois pas… Je vous parle pas de ce faux sentiment de richesse après avoir pawné une radio, une guitare, des bijoux, un rasoir à l’époque c’était à peine dix dollars et je me sentais riche comme crésus pauvre barjo. Tout ça fait longtemps mais j’oublie pas, j’ai jamais rencontré de gens sympathiques là et si je veux continuer à me rétablir et à en parler faut pas que j’y touche. Bon! Je me rappelle plus qui me parlais qu’il se faisait écoeurer parce qu’il ne buvait pas, il avait qu’à pas rester là, y’a quand-même des buveurs qui respectent ça. Je vous aurai rédiger encore une fois une chronique pas trop intéressante du buveur abstinent. Je le répète j’irai pas pour aujourd’hui, si je bois je vous écrirai pas. Voilà! Je termine avec quelques mots pigés ici et là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 27 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai le tournis, je crois que j’ai bu de l’eau contaminée à moins que ça soit l’air du climatiseur. Mes textes devraient bientôt être mis en évidence dans un site web d’une étudiante de l’université d’Ottawa. Mes journées commencent tôt mais je suis content… La semaine prochaine je parle aux gestionnaires de l’institut… Là aussi je vais me servir de mon senti… J’espère être utile. Le climatiseur fonctionne, je me bat contre le sommeil, au Québec aussitôt qu’on voie une tour on y voit un phallus, c’est bête… Est-ce qu’on dis ça des silos à la campagne? Y’a rien de moins poétique que mes tentatives d’écrire de la poésie… J’irai pas en Chine seul, je vais y aller en tour guidée. Si jamais y’a une lectrice où un lecteur qui est intéressé de m’accompagner qu’il me fasse signe y’a rien qui presse c’est pas pour bientôt. Je sais pas ce qu’ils sont devenus les amateurs de pool de la tabagie. Billard et machine à boules, tout pour occuper les petits bums… Un bout de temps j’ai eu un agent à mes trousses, j’avais rien à me reprocher, je vendais rien. Je suis pas surpris d’être où je suis aujourd’hui mais malgré tout j’avais dans mon adolescence de bonnes valeurs, des histoires comme la mienne y’en a plein le Reader’s Digest. Je sais pas si un jour je partirais pour de bon quelques années disons… Cette nuit je suis pas angoissé, le goulag occidental est quand même tranquille… Je pense aussi à cette époque où je glandais au parc des canards. J’avais bien essayé de me remettre aux cours aux adultes mais j’avais l’aide de personne c’était trop difficile, étrangement j’ai une odeur de diluant à peinture dans le nez, voilà une autre chose qui m’a intoxiqué… Je pense à la shop, au bonhomme qui, je crois qu’ils appelaient ça comme ça, honais sur une machine j’ai jamais trop compris ce qu’il faisait. Il usinait les parois des cylindres pour favoriser l’étanchéité avec le piston et améliorer l’adhérence de l’huile. Il utilisait une perceuse à colonne. C’est des métiers spécialisés, je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce… Pendant la canicule on suait c’était difficile le mélange de sueur et d’huile, j’ y arrivais pas, pas même capable de faire mon lunch avant de partir… Ouais! On sort de la shop pour ce soir, tout ça c’est des mauvais souvenirs. Elle n’existe plus depuis longtemps cette shop-là, le patriarche en parlait encore avant de mourir. Je crois que j’ai des cousins machinistes outilleurs. Bon la nuit est avancée, je termine ça bientôt, j’essaye de vous pondre une finale digne de la meilleure pondeuse du poulailler… Souvenir encore d’un autre boulot où je montais une maison de pièces… Milles métiers milles misères. Voilà! Je crois que ça va être tout pour tout de suite, lentement je termine en comme toujours vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite ç’est bientôt la finale. À la prochaine!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois être trop ambitieux mais je vais quand même essayer de vous écrire quelque chose toujours à partir de mon senti. Je crois qu’il y en a quelques un que vous avez pas aimé mais c’était l’inspiration du moment. Les souvenirs de voyage disparaissent lentement, dans l’avion j’étais toujours assis côté allée. Je pense à mon ami menuisier ébéniste comment il aurait apprécié les meubles art nouveau catalan, ils sont magnifiques sablé et vernis avec une grande finesse. Tout en courbe voluptueuse… On appelle ça de l’art ici parfois les meubles sont industriel au mieux on peut dire que c’est de l’artisanat. Je crois que je vous ai déjà parlé de l’époque où le copain avait son atelier, on y travaillait le week-end mais parfois on avait de longues discussions en chauffant le poêle avec le propriétaire. On discutait politique si je me souviens bien… Plus tard je téléphonais parfois à l’ami qui faisait faire des bla bla bla à ses enfants plutôt que de me parler, à cette époque il aimais pas discuter. J’aurais aimé parler je me sentais tellement seul… C’étais y’a longtemps j’étais jeune et malade je consultais un psychiatre, la psychose et cette saloperie de schizophrénie. Quand aux femmes je m’amourachais de femmes aux femmes je sais pas pourquoi elles m’ont suivi longtemps dans ma vie, rien pour remonter ma virilité. Je suis dans le senti confidentiel cet après-midi… De toute façon les trois-quarts du temps j’étais saoul ça fait un vécu pesant… Je discutais chez un copain qui est devenu mon patron, je lui parlais des voyages que je voulais faire, là aussi j’y arrivais pas je consommais trop, je payais même pas le loyer. Je devenais là aussi psychotique, j’étais hospitalisé une où deux semaine c’était ça aussi y’a longtemps, je me rétablis lentement. Ce soir je mange du Irish Stew… Cet après-midi j’ai croisé une jeune fille on s’est regardé longtemps, je me souvenais pas d’elle j’ai pas été assez vite pour lui demander si on se connaissait… Dans ma vie y’a bien des gens qui sont disparus et c’est pour le mieux, je sais pas ce qu’ils font mais moi je le répète j’ai pris le chemin du rétablissement… Ai ouvert la boîte de conserve, fait chauffé le stew et tout à coup je suis triste… Je pense à cet autre ami malade, une vrai maladie que je vous nommerai pas mais c’est dégénératif, faut pas que je me plaigne si je me compare… Lentement le ciel se couvre, ils annoncent plus frais pour demain, des orages aussi… Je sais plus quoi vous raconter mon senti est vide, vers où dois-je aller? Je repartirais bien en voyage assez longtemps encore pour m’inspirer. Vous me lisez, vous me lisez je ne cesse de radoter. Voilà mes propos, je hurle à la lune désespéré. J’espère que vous m’avez lu et que ça vous a plu. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Je continue à écrire malgré tout, parfois je pleure à l’écoute d’une chanson, les mots sont un peu comme ma prison. Je sais ça tourne pas rond, pour une fois je voudrais en écrire un bon de ceux qui ne tourne pas rond. Non! Non! Non! Il seras long, j’essais de lui trouver un ton pour qu’a sa lecture vous faisiez un bond. J’aimerais me faire un nom me diriger avec mes ailerons, c’est pas fort j’écris au son c’est quand même lourd comme du plomb, voyons! Voyons! Voyons! Je suis sur les talons de l’étalon surréaliste de bon ton je cherche le fond vous demande la compréhension de mes araignées dans le plafond. J’ai pas d’ultimatum pas de vision, juste une leçon une pamoison pas de sinon, un texte comme la vermine dans le tronc au bas de l’arbre les étrons. Je suis prompt! Je suis prompt! Je suis prompt! Je traverserai pas le pont! Je rêve plus de voitures mais d’avions je sortirai pas de mes gonds c’est juste des maillons rien qui mène pas à la prison mais peut-être au salon. Je parle pas de vallée mais de vallon là où se cache le baron, cou donc! Cou donc! Cou donc! Je suis pas une exception, de ceux qui poussent le crayon, de la « poésie » de chauffeur de camion. Ce serait mieux écris par un cochon dans un atelier de sonorisation. Voilà c’est un citron où peut être du limon. J’essais de faire illusion où  hallucination, c’est un texte de con comme si je jouais au ballon, donnons! Donnons! Donnons! On embarque pour Pluton… Vous demandez le baillon, pour vous je dois me taire sinon… Je suis pas Platon,  j’ai pas d’électron, la tentation serait d’arrêter là avant la conclusion sans détermination. C’est un texte niais comme un melon, un potiron. Je vous dis valsons, valsons avant de faire le planton. Ça fait pas mal je vous demande pardon, je me colle à vous comme un chardon comme une épave… Dans la salade le lardon après on se lave au savon et tout à coup le mot fatal union qui mérite une réunion… Mais comment, comment survivras la passion? J’espère qu’elle éloigneras la malédiction, vous allez trouver que j’ai du front… Je pourrais vous défiler des noms de rue comme Masson et De Bullion mais non! J’exploite le filon, j’y vais avec passion, disparu les charrons, les chevaux, les quarterons… Les millions, les billions c’est pas pour moi, tout ça c’est une déclinaison digne des plus mauvais chaudrons, écrivaillons. J’y vais pour la finition, la terminaison quelques noms encore et la répétition… Je vais manger des bonbons sans nommer l’épicerie de la cave au plafond. Voilà ce seras ça j’ai plus de munition, j’aurai fait des sillons en essayant de devenir un parangon, tout est affaire de détermination, je suis ici un siphon pas un tromblons. J’espère que vous ne direz pas non à cette lecture y’a pas de sommation. Merci pour l’inclusion!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 26 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai dormis, je pense toujours au dernier voyage que j’ai fait quoi que le voyage à Trieste étais très intéressant. Le psy italien qui me dis que je vais réussir à faire fermer les hôpitaux psychiatrique, Rotelli qu’il s’appelle… J’ai un collègue qui veux aller étudier en Europe pour devenir médecin, je crois que c’est impossible, ça coûte trop cher et il est trop vieux… Pour la psychiatrie je crois qu’il y a que le nom qui change d’hôpital ça deviens centre universitaire en santé mentale. Je suis fou j’écris toujours la même chose. Je pense au budget en santé mentale un budget initial pour le plan d’action en santé mentale de soixante-dix millions en avril deux milles dix-sept on annonce l’ajout de vingt-six point cinq millions pour des services de proximités. Les patients supplémentaires pour la province seront de cinq milles cinq cent soixante et pour Montréal de huit cent quatre-vingt-douze. J’ai envie de vous parler de pleine citoyenneté de comment c’est important d’être dédommagé pour nos activités… C’est là aussi toujours la même histoire, plutôt que d’emprunter de l’argent pour le transport la bouffe et le café, qu’on nous rémunère ça valide ce qu’on fait. Je pense pas vous avoir jamais parlé de ça. L’argent c’est pas très poétique mais c’est nécessaire au rétablissement. Je pense toujours à cette jeune mère de famille à qui on avait proposé de dessiner et qui disait « Je me suis présenté là pour avoir de l’argent pour le lait du bébé et on m’a proposé de dessiner des bonhommes, c’était pas ça, c’était donc pas ça! » Moi je me rétablis à travers mes implications dans différents comités mais les gestionnaires semblent de moins en moins intéressé à ce qu’on leurs fasse part de notre expérience, de notre savoir expérientiel. C’est un peu pour ça qu’au début je vous écrivais sur le budget santé mentale, le plan d’action… Je reviens sur la pleine citoyenneté, les droits qui sont importants oui mais à mon sens ne vont pas sans les devoirs, pas de grandes choses mais juste de payer les factures du quotidien, ce qui apparait parfois difficile avec un revenu de personne assisté de là l’importance du dédommagement. Je rajoute que je suis maintenant un sénior sans formation spéciale et que je remplie mes devoirs. Je veux plus fréquenter les banques alimentaires et les restaurants populaires voilà encore ce que me permet le dédommagement. Je vais vous dire la vérité le marché du travail régulier ne m’intéresse plus, j’en aurais pour quelques années tout au plus. Le plan d’action, les services de proximité c’est peut-être ça les soupes populaires, les banques alimentaires… Voilà cet après-midi vous allez surement dire que je délirais, mais ça aussi malgré tout ça fait partie de mon senti. Ça vaut ce que ça vaut mais je suis prêt à entendre une autre façon de penser. Je vous quitte là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Canicule! Ce sont des jours comme ceux-ci où on est heureux d’avoir un climatiseur. Je sais pas trop quoi vous écrire cette nuit. J’ose pas vous entretenir de culture je sais même pas comment mettre un couvert sur une table. J’aimerais quand même que ça dure cette température mais c’est rêver en couleur. Je pense que mon lecteur de la Rolls-Royce à jamais eu du temps aussi chaud pour son anniversaire. Quand je travaillais en usine je me sentais prisonnier… Je pense à l’ami à l’entretien ménager de l’institut qui m’a avoué avoir essayé d’autre jobs mais découvert que les salaires et les conditions de travail pour la même job ailleurs étaient sensiblement les mêmes. C’est pas mal ça quand t’a pas d’instruction ce qui est mon cas. Je sais pas pourquoi je pense au monde du travail? Toute ma vie j’ai changé de jobs, arrêté un laps de temps pour recommencer mais là ça fait plus de vingt ans que je suis arrêté et je pense encore à recommencer, je suis trop vieux… Je devrais accepter mon état de pensionné et rêvé a d’autre voyages. Je détestais me lever le matin pour me rendre au boulot, ma vie a changé quand j’ai pris mes responsabilités et mis mes priorités… Oui! Oui! Mes priorités c’est de pas consommer pour le reste on s’en sacre! J’étais partit pour me tuer et je trouvais qu’il était un peu tôt pour mourir. Dans mon rétablissement j’ai rencontré des gens généreux qui ont pas demandé à être payé de retour. Des professionnels aussi que j’ai jamais revu et que je remercie. Quelques un d’entre vous peuvent pensés que je fais carrière d’assisté social, mais non je suis impliqué dans des comités de gestions où j’essais de mettre en valeur mon savoir expérientiel, y’a toujours cette fameuse pleine citoyenneté, ce combat contre la stigmatisation à différentes échelles ça remplis mes journées. J’aime aussi vous écrire comme ça la nuit et vous faire part de mon senti du moment… Je suis pas un tough, je trouvais le marché du travail difficile avec toute la compétition qu’on y retrouve, le rendement qu’on doit donner qui est parfois inacceptable. Je sais y’en a qui se font un honneur d’être travailleur, c’est bien, travailleur oui mais pas au point d’empêcher les autres de vivre, de les envoyer se faire soigner pour maladie mentale. Je sais pas si on peut appeler ça des milieux de travail pathogène… Je pense à ça et j’ai mal, c’est difficile, j’entends les collègues de l’époque m’insulter me diminuer et à travers tout ça il aurait fallu que je traine une fierté à travailler, bein voèyons! Je veux pas être victime mais y’a des choses que je trouve inacceptable… Enfin, je vais pas me démolir, je vais juste essayer d’être bien, aider peut-être un peu et ce seras pour le mieux. Voilà pour maintenant, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour vous dire à la prochaine J’espère!!!
Bernard