lundi 28 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai une attaque de folie, un grave sentiment de persécution, c’est mon senti du moment même en Espagne j’avais l’idée que les gens parlaient de moi en me dénigrant pourtant je suis encore plus inconnus là-bas. Quand au sentiment d’envahissement je savais très bien que les femmes de chambre entraient… Cette folie est assez fatigante c’est de la maladie… Quelqu’un a dis à une personne les plus intelligente que je connais qu’elle l’étais pas parfois y’a des gens qui manquent de jugement. Je sais pas comment vous présenter le senti de ma folie, les gens selon moi savent que j’augmente mes revenus ce qui me permet de partir en voyage mais je crois que c’est mon droit… Je suis pas totalement revenus j’ai la tête en Espagne pourtant je bâtis pas de châteaux, je suis pas architecte. Y’a aussi ces voitures de police que je croise ça aussi ça fait partis de la persécution pourtant je me sens pas victime. Vous voyez quand je suis dans cet état je suis parfois plus prolifique mais c’est aussi un sentiment qui m’amène à vouloir mourir à en finir, ça fait mal on me permet pas de vivre différentes expériences, faudrait que je retourne puncher à la shop et encore… Pour le moment ça va un peu mieux je vous la dis ma paranoïa, mon passeport affirme que j’ai rien fait de grave, cet après-midi j’essais de chasser les démons j’ai de la difficulté, je pense à la toxicomanie ça aussi c’est un de mes thèmes de prédilection on va me lâcher quand je serai mort, pourtant je pense à vous tous je vous dois de vivre. Je suis seul chez moi, je leurs ai fait quoi à ces gens là, rien! Maudite folie, souffrance je me rétablis oui mais ma tête paranoïde à traverser la mer pour voir les beautés artistiques espagnoles… Ça aussi ces photos que j’utilise si c’est pas permis qu’on me le dise. Je regarde la date d’expiration de mon passeport j’en ai encore pour huit ans… L’ami lui aussi à l’impression qu’on entre chez lui pour déplacer des choses. Je pense que l’envahisseur entre chez nous et déplace des objets pour qu’on l’ais pas trop facile. C’est assez sordide aujourd’hui mais je vais passer à travers ce quotidien j’y reviens… Je pense à ces gens qui déménagent et mettent fin à leurs jours. Aujourd’hui c’était effectivement la rentrée… J’ai jamais mis le feu, je suis perturbé c’est ça mon senti aujourd’hui répondez moi ça va peut-être me calmer… Le chauffeur d’autobus m’a dis bonjour, bonne journée!!! Je sais pas ce que je suis, je me fait de drôle d’idée à vouloir combattre les stigmates. Je crois être différent et je veux pas faire de mal. Je vais vous illustrer ça avec la fabuleuse maison de Gaudi que j’ai heureusement visité. J’ai de la peine, je vais pleurer. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 27 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, lentement j’arrive chez moi. J’essaye de vous montrer les belles images de mon voyage, si j’y pense comme il faut en faisant abstraction de la maladie j’ai adoré ça. J’ai pas vraiment eu de contact avec les Espagnols mais c’était ça. Voilà une partie de mon senti pour cette nuit, j’ai démarré le climatiseur il fait trop chaud, je vais me faire un café. Je suis très heureux de l’avoir fait ce voyage. Le café est très chaud je sais que vous voulez lire autre chose… Je sais pas avec quoi je vais illustrer ça peut-être l’espèce de lampadaire sculpture très effilé pas loin du Musée Picasso. J’ai bien aimé ce quartier… Cette nuit c’est comme si j’étais mort je n’existe plus, c’est la folie, la maladie. Mon senti déréglé, je sais pas trop où je vais. J’essaye de vous donner quelque chose à lire qui fait du sens, c’est difficile y’a toujours la distorsion de la schizophrénie pourtant je la soigne cette maladie, j’ai pas de psychose mais je reste très fou… Ce matin je vais aller à la caisse changer les euros qui me restent pour des dollars. Vais essayer de placer mon texte schizophrénique à Barcelone et Madrid dans les humeurs culturelles c’est une continuité. Mes nuits d’insomnie sont pas toutes perdues, je vous écris. Je suis quand même heureux d’être de retour chez moi. Je pense aux migrants à ceux qui n’ont pas de chez soi, comment la décision de partir de son pays même en guerre doit être difficile. Ces voyages ça me fait des souvenirs, de quoi raconter pendant les longues nuits d’hiver. Ce que je trouve aussi merveilleux c’est que je fais ça sans prendre une goutte d’alcool, ni consommer de drogue j’ai célébré mes vingt-quatre ans d’abstinence là-bas. Je vous dirais que l’idée de boire est maintenant passée mais je dois rester prudent si je veux pas recommencer à zéro où mourir. J’ai terminé mon café je réalise que je suis un gros gaga… Comment vous dire ce sentiment d’être encore en Europe dans des lieu remplis d’histoire… Mon senti c’est presque toujours la même chose quand je vous écris, ça me donne une accalmie, une tranquillité que je trouve pas ailleurs que dans l’écriture… Je crois que je vais recommencer à marcher dans Montréal. Mon lecteur de Deux-Montagnes me demandait quelle serait ma prochaine destination, je sais pas je vais laisser venir, L’Italie, Rome peut-être mais je vais prendre le temps d’arriver. J’en ai beaucoup à rattraper de cette jeunesse manquée. C’est toujours la nuit, je pense que mes habitudes sont revenues, que j’arrive à écrire la nuit et qu’il n’est plus question de décalage horaire. Voilà mon senti est léger, je suis reposé. Je réalise qu’il y a quand même beaucoup de monde qui me lis, je dois vous ménager. C’est presque terminée pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voici encore c’est la nuit de samedi à dimanche. Je mange un croissant, pense à ce gars qui parlait d’un brun pour un billet de cent dollars. J’ai pris une douche me suis parfumé, j’ai pourtant pas de copine… Viens de faire tomber un haut-parleur de l’ordi par terre. Je pense aux autobus de Madrid à la solidarité que je me dois d’avoir avec les gens de Barcelone. J’ai bu un verre de jus d’orange c’est mon petit déjeuner. Je vais essayer de m’en tenir à mon senti, les voix et les bruits se sont calmés presque disparus, sur la rue y’a toujours des voitures qui passent à une vitesse éclair… Je me triture l’âme pour y trouver de la matière.  Je pense à mes snowbirds de l’Outaouais qui s’en vont bientôt eux aussi en Espagne, je crois qu’ils vont adorer ça on a beau dire c’est l’Europe. Je sais pas si mon ami historien de l’art me lis toujours, je veux juste lui dire que j’ai suivi ses conseils et suis allé au musée Picasso et j’ai vu Guernica au musée Reina Sofia à Madrid mais ce qui m’a beaucoup plut c’est le musée d’art moderne catalan, un petit musée mais une riche collection. Hier avec un ami on se demandait à partir de quand on pouvait parler d’art moderne et on était dans la confusion à propos de l’art contemporain… Je suis loin de mon senti avec tout ça, l’art ça passe pas toujours par la tête mais beaucoup parfois par le cœur . C’est la nuit je reviens à mes habitudes insomniaques qui me font « travailler » sur les mots. Dans mon jeune temps vous m’auriez dit que j’allais voyager comme ça je vous aurais pas cru. Je suis toujours paranoïaque mais maintenant ça me paralyse moins. Dans la tête j’ai ces soldats lourdement armé à l’aéroport de Madrid. Ça déboule dans ma tête je n’écris plus tout ce qui s’y passe, je veux trop faire mon intéressant, tout à coup j’ai un parfum de bacon dans le nez. Mon senti qu’est-ce qu’il dit mon senti que j’ai encore sommeil. Mais j’ai la toune « That’s allright mama » dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=NmopYuF4BzY  un retour sur Elvis Presley qui à une époque me semblait très quétaine. Dehors j’entends une fille qui rie, je sais pas pourquoi j’ai cette urgence d’écrire. Cette nuit tout est calme dans le goulag occidental, à la frontière on construit des abris pour le réfugiés haïtiens tout pour nous faire pensez à des camps de concentration. Je sais c’est pas ça y’a de l’hygiène pourtant… Je réussis pas à réfléchir à ce que je vous écris. Voilà! J’ai décidé pour terminer d’arrêter de me censuré c’est comme ça que mon senti s’exprime. Je suis toujours angoissé mais je veux pas que ça me paralyse. Je vous raconte ça presque à la toute fin. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 26 août 2017

Au présent

C’est étrange j’arrive de voyage je devrais être inspiré, mais c’est pas le cas. Aujourd’hui à Barcelone ils manifestent pour la paix, j’y étais hier… La langue catalane c’est difficile… Hier dans le goulag occidental tout près de chez moi deux hommes sont mort d’overdose… J’ai dormis un peu, surprenez-vous pas il est toujours question de mon senti. Hier à la fin de mon voyage j’étais presque psychotique. Si je compare aux calle ibérique les rues de mon quartier sont pas belles. Les façades sont très fade on dirais que ça été développer n’importe comment, le goulag occidental c’est un peu les camps. J’écoute mon discours intérieur ça dis pas grand-chose  le climatiseur a démarré tout seul. Lentement la journée se termine je me réadapte à mon chez moi. Je suis quand même pas si mal, exactement ça on parle d’architecture madrilène c’est loin de mon senti, je pense à ces façades de fer forgés de toute beauté. J’écris un peu n’importe comment ce soir, je pense à l’ami chauffeur à Madrid il niaisait pas pour me ramener à l’aéroport où ils sont quand même bien organisé, j’entends le commis à l’embarquement dire merchié pour merci vaut mieux en rire. Je suis revenus à mes habitudes assis devant l’écran, la fille a pas déchiré mon carton d’embarquement je sais pas pourquoi. Ils avaient même pas besoin de mon voucher. J’ai l’ego tellement gros je crois que tout le monde me connais, connus presque autant que le pape c’est ma folie, ma schizophrénie qui produit ça et les voix. Je comprends pourquoi les malades s’intègrent dans des travaux anonyme des jobs sans prestige. Moi c’est pas tellement le prestige que je cherche mais juste de montrer que les schizophrènes sont pas tous des monstres c’est vrai je suis hypersensible, j’ai la sensibilité déréglée… J’écoute comme toujours mon soliloque selon certains l’écriture faut garder ça anonyme. Deux fois le même mot serait-ce que je manque de vocabulaire? J’hésite à vous l’écrire mais je suis bien chez moi malgré tout c’est à ça que ça sert les vacances. Hier au carrousel des bagages un monsieur aidait tout le monde, il a finalement trouvé sa valise et moi j’ai eu la mienne pas longtemps après. Mon sac qui se sépare en deux c’est pas une mauvaise idée, j’attache un à l’autre et ça m’en fait plus qu’un. J’arrive pas à vous écrire mon émotion ce soir… J’ai de la difficulté à reprendre le collier comme on dis, j’ai jamais fait de voyage de noce maintenant je voyage célibataire c’est pas si mal.  Je vous ai laissé un moment j’ai rapidement lavé la vaisselle. Je sais pas combien y’a d’émotions et comment ont peux les nommer y’en a surement toute une gamme entre la joie et la peine, un psychanalyste saurais me dire ça. Voilà que je termine, je crois que ce soir c’est pas si mal. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 25 août 2017

Au présent

Hola! Suis de retour je vous écris de mon chez moi. J’ai fait un maudit beau voyage. Les capitales de l’Espagne c’est à voir. Je veux vous écrire sur mon senti là-bas, la beauté des femmes… Vous parlé aussi de mon chauffeur à Madrid qui étais très sympathique malgré qu’il ne comprenait pas grand-chose à l’anglais ni au français moi je parle pas espagnol mais on a réussis à avoir une conversation. J’ai aussi pris l’autobus là aussi des chauffeurs très aimable qui ont rapidement compris ou j’allais Puerta de Toledo et tout ça gratuitement, j’ai voulu payer mais on m’a dit que c’était gratuit en me souhaitant un gentil « buenas diasse ». Ça m’a vraiment changé les idées, ce sont des villes avec de l’histoire… J’ai beaucoup marché je suis encore capable je le croyais pas… Plaisir de marcher sur les « calle » et de traverser les différentes places. Tiens! Je reviens chez moi j’entends les motos qui hurlent, c’est vendredi soir vraiment la fin des vacances, l’avion était plein… Je repartirais quand même pas tout de suite, la prochaine fois je vais essayer de partir avec quelqu’un. On m’avait raconté que la Rambla étais le paradis des pick-pockets c’est des vieilles histoires mais avec l’attentat terroriste les gens avaient autre chose à faire. Question senti on dirait que le temps s’est arrêté, je suis revenus dans le goulag occidental avec des gars qui passent devant l’immeuble et qui me traitent de salope, c’est la rue, bientôt ce seras l’automne les itinérants devront se cacher la nuit ça va être froid comme vous voyez je reviens à mes thèmes de prédilection… Ce soir je suis tellement retombé dedans que j’entends des voix plus intensément que d’habitude et aussi une sorte de bruit, une musique innommable… C’est tough mais j’aime ça quand même voyager, les aéroports et tout ce qui va avec vous savez. C’est vraiment la nuit, je vous en raconte pas trop je garde ça pour un texte à finir. Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes toujours souriant, quand je le rencontre ça me donne du courage… J’espère que je vous déçois pas trop ce soir, on peut pas rester en voyage éternellement et encore on choisis pas où on vie. Je suis complètement fou… Dans les hôtels où j’étais c’était très tranquille, pas un bruit la nuit… Ici faut que je me raisonne les gens passent dans la rue en parlant ils ne savent pas si je dors ou si je suis là, on voit pas au premier si je suis là. Je suis peut-être trop anxieux, trop angoissé pour voyager, mais j’aime pas tellement me bercer. J’aurai vécu dans l’ivresse mentale, parfois je trouve que ça raisonne comme une psychose. Voilà où j’en suis cette nuit. Je vous termine ça sur ce ton réaliste psychotique. Voilà, je suis pas Deleuze, ni Foucault, ni Lacan y’a longtemps que je vous les ai pas mentionné. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 15 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Départ demain, les bagages sont fait. Je vais essayer de vous écrire de là-bas en espérant ne pas avoir de problème technique. Je suis assez calme, toujours à partir de mon senti, étrangement je pensais renouveler mon stock d’inspiration mais ça vient pas… Je veux pas vous faire le bulletin de nouvelles, demain ça devrais vous parvenir de Barcelone. J’y vais lentement aujourd’hui j’ai dormis, la pluie va cesser… C’est quand même encore les vacances pour beaucoup de monde. J’ai regardé l’horaire d’autobus qui va à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau elle risque d’être en retard à cause des travaux à l’échangeur Turcot, je vais partir tôt. Je pense au coffre-fort à l’hôtel je sais pas trop comment ça marche. J’ai acheté des menthes, je sais pas si j’ai le droit de passé ça aux douanes… Non, c’est interdit... Donc j’amène pas de bonbons… Mes lunettes sont toute croche, je vois quand même clair. J’ai peur pour moi c’est une aventure… Quand même je suis pas le premier québécois qui vas en Espagne. J’ai une lectrice de Deux-Montagnes qui est présentement à Prague, j’espère qu’elle fait bon voyage. Je vais essayer de pas trop m’inquiéter, je vais y arriver. Les hôtels où je loge sont assez central. Je prends mon temps pour vous écrire ce soir. Ça risque d’être plus ardus avec la tablette électronique… Je pense au parc des canards, à ces gars qui faisaient des va et viens en moto et en voiture, moi j’étais tellement perdus y’a longtemps déjà. C’est un voyage je peux pas tout prévoir. En écoutant les nouvelles j’ai vu une compagnie aérienne qui avait des problèmes avec des passagers ivre, c’était pas beau, j’espère qu’il y auras pas de ça dans mon vol demain… Je sais pas pourquoi je suis mélancolique, y’a quelques jours j’étais heureux pourtant je devrais l’être encore je vais en vacances demain. Je devrais pas faire de scénario et vivre au présent comme beaucoup de choses devant lesquelles je suis impuissant. C’est pas fort ce soir, j’ai hâte de voir l’Espagne… J’y serai et je vous écrirai… J’ai le temps, y’a aussi que je peux pas être touchant dans tout ce que j’écris… Lentement la nuit arrive, demain à cette heure-ci j’espère être à l’aéroport. Je suis anxieux un peu nerveux, tout va bien aller… J’espère que les réservations d’hôtel sont toujours bonnes. Je m’en fait pour rien, j’ai payé et ils ont pas de raison d’annuler… C’est juste un peu de folie… Ce soir je cherche comment vous illustrer ça, je crois que ça va être une murale de graffitis. Cette nuit je vais essayer de dormir pour être en forme demain, j’y suis presque c’est pas le temps de me décourager. Ça fait si longtemps que je l’attends ce voyage, j’arriverai pas avant de partir. Je crois que je vous en ai assez raconter pour ce soir. Je termine donc là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 14 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quelques jours encore et je suis dans l’avion… J’aimerais bien encore vous écrire un texte émouvant mais les événements étaient exceptionnels. Lentement je prépare mes bagages. J’ai un peu peur mais ça va passer, je vais comme toujours me rabattre sur mon senti. J’ai plein de choses qui me passent dans la tête mais elles ne me semblent pas à propos. J’aimerais vous dire que la schizophrénie ce n’est pas un manque de confiance envers sa voix intérieure, le doute est là, le rationnel c’est bien beau mais parfois il faut se rabattre sur l’émotion. La folie c’est parfois ça le senti qui s’accorde pas avec le sentiment. L’écriture même si ça reste confidentiel c’est pas plus mal, j’y trouve toujours quelques chose d’apaisant. Je sais bien que je rêve que j’ai pas le destin des grands écrivains alors que je reste petit et que j’écrive dans mes moyens. Je prends mon temps, la journée s’achève sur un beau coucher de soleil. Je vais vous illustrer ça avec une chute d’eau, je crois qu’elle est dans Lanaudière mais je me rappelle plus son nom. Je sais l’écriture pour plusieurs c’est comme si j’étais resté élève dans une classe du secondaire. Y’a un peu de ça mais je me fait vieux pour me recycler dans ma scolarité. Mon lot c’est plus la santé mentale et le voyage c’est pour en sortir un moment. Je veux pas écrire sortir et tomber malade mais plutôt sortir et revenir plus fort dans mes actions contre la stigmatisation. Ce soir comme souvent chez moi y’a un doux parfum, c’est agréable… Je pense aux longs voyages en Asie de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, c’est un passager avisé les avions il connait ça. Écrire, j’essais d’en faire un métier sinon un artisanat. On parlait des bluesmen comment c’était difficile pour eux de gagner leurs vies ils doivent faire chauffeur de taxi. Moi je sais bien que je gagnerai jamais ma vie à écrire, mais quand il est question de passion on parle pas de ça. Tiens! Des musiques qui me viennent en tête vous les connaissez c’est toujours les mêmes… Je compte mes mots comme si c’était de l’or, je les utilise avec parcimonie, un ici l’autre là, et je réussis à faire une phrase pas toujours très belle et poétique mais c’est l’écriture, je crois que vous me comprenez. C’est étrange je crois parfois commencer par la fin et quand j’y arrive je sais pas comment m’y prendre c’est une autre sorte de chute… Mais non je ne tombe pas c’est le texte qui se termine comme un rapide, mais j’ai pas de kayac, les mots sont emportés dans l’écume des idées. Bon! Puisque j’y suis presque j’ai hâte d’être à l’aéroport, je passe de l’eau à l’air question transport…Quelques mots encore avant la nuit. J’espère que ce que je viens de vous écrire vous a plu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard