lundi 7 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore merci à tout le monde pour les bons vœux . Ce matin dans mon somnambulisme je cherchais une babiole qui n’existe pas. J’ai l’impression que le cadran tourne à l’envers. Encore deux heures et demie à niaiser dans les bars. Je cherche quoi vous raconter j’ai pas grand-chose d’autre que mon univers d’alcoolique, c’est une maladie qui regarde pas où elle frappe. Y’en a dans toutes les classes sociale, j’ai vu de vieilles dames respectables devenir incontinentes, des hommes d’affaire honnête devenir voleurs… Tout ça pour une bouteille, juste une, sans savoir que c’est celle-là qui démarrais le bal. Tout à coup j’ai ce petit cousin en tête avec qui j’ai eu une bonne conversation la dernière fois que je l’ai vu mais je crois qu’avant de discuter il a tenté de me faire vivre ma paranoïa… Je sais pas pourquoi j’écris ça je l’ai vu venir il m’a semblé menaçant… Mais on a discuté y’avait pas de quoi. C’est encore mon sujet de prédilection, j’ai réussis à dormir un peu avant de vous écrire… Allez! J’y vais avec les shylocks, je suis heureux y’en a plus dans ma vie, le bon et regretté ami parlait de mon roule qu’il fallait que je garde, il avait raison et j’y arrive c’est bien. Une chanson et un chanteur méconnu, elle était bête à manger du foin, https://www.youtube.com/watch?v=vuo1x3XB_GU  je sais pas pourquoi j’ai ça dans la tête… Lentement les journées passent, bientôt le voyage, je pense à tous ces amis qui m’ont prêté des livres c’est bien. J’espère que j’aurai pas trop de difficultés à me faire comprendre mon catalan est pas fort. J’ai mis la télé sur une chaîne sud-américaine. J’ai compris le « por favor » et le « gracias ». Quelques moment d’immersion dans la langue espagnole, j’aime ça ce sont des émissions biens animées.  On peut pas dire que les gens qui participent à ces émissions sont laids, de jolies jeunes filles… C’est étonnant c’est des enfants. Le climatiseur, j’en parle beaucoup c’est mon seul compagnon l’été… Il refroidis mes ardeurs. Que de niaiseries, que de niaiseries, bientôt je partirai… C’est la nuit je les vois s’écrouler sur le trottoir, saoul mort. Ils ont passé le point de non-retour. Quelques jours encore avant le départ. Je vous place la photo de mon coin de rue, mardi déjà ça avance vite, bientôt je serai assis dans l’avion, j’espère que tout iras bien. Je peux pas dire que je suis jamais allé dans d’autre pays que francophone, L’Italie, l’Angleterre, les USA je me suis débrouillé… Je pense que c’est une année espagnole, des amis y sont allés, j’irai et les snowbirds de la Gatineau vont y aller aussi. Ça va faire de quoi discuter dans les chaumières. Si vous saviez comment c’est épuisant d’être assis au bar devant des bouteilles et des miroirs où y’a rien à voir… Voilà je vous laisse-là et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Je dis merci à tout ce beau monde qui m’en souhaite un bon, un joyeux. Soixante et un ans je me sens pas si vieux, je vais dire comme la matriarche c’est juste un chiffre, ça passe quand même vite. Je pense à mon voyage à New-York y’à quelques années, le temps que j’ai pris dans le parc pour écrire, c’était grouillant… J’aime avoir le sentiment d’être ailleurs et effectivement être ailleurs. Quand on voyage on s’aperçois qu’on est pas si connus que ça… Prochaine destination Barcelone bientôt, mais avant je me rend dans l’Outaouais, une noce… Pour ceux qui me suivent ils vont bien voir que cet après-midi c’est du réchauffé. Je vous dirais que je suis heureux d’avoir résister à toutes les épreuves que la vie m’a envoyé, je me rétablis, beaucoup plus en santé maintenant qu’à vingt-cinq ans. Je crois parfois que je parlais trop maintenant j’écris et ça se lit. Lentement le ciel se dégage, l’air est frais, me souviens de ce petit garçon arabe debout sur le banc du ferry, il aurait pu facilement tomber à l’eau, je l’ai sermonné et son père s’en est occupé, je crois vous l’avoir déjà raconté… J’essais de me préparer psychologiquement pour le départ outre-mer. J’ai hâte de voir l’architecture de Barcelone… Je vais partir de chez-moi dans l’après-midi pour pas rater l’embarquement et passé les douanes assez tôt, je crois qu’on conseille d’être là trois heure à l’avance je vais y être au moins six en cas de pépin. J’espère que les voix vont se taire, que le long soliloque va cesser, que je vais être un peu moins fou… Aujourd’hui le climatiseur à quand même démarré, le soleil réchauffe à travers la fenêtre, toujours ce sentiment de départ bientôt pourtant c’est encore dans quelques jours. J’aimerais partir tout de suite c’est impossible… Je pense à ma passe d’autobus qui va me conduire à l’aéroport, me demande ce qui arrive quand on rate le départ, je m’en fout je veux pas le savoir je veux être là à l’heure. Bon! Je donne pas dans la grande poésie d’accueil, ça en est plutôt une d’au revoir bien que je parte pas pour des semaines et des mois. Quand je pars j’ai pas l’impression d’être une épave, souvenir d’avoir voyagé assis à côté d’un marocain de Casablanca, on a pas beaucoup discuté il était quand même sympathique. Je crois que vous savez que je me les arraches ces mots, c’est pas donné, allez y essayez d’écrire vous verrez. Je crois que ça fait partie de la liberté, l’expression et comment on s’en sert. Mais vous avez raison, ce n’est que quelques mots qui font pas de mal. Mais j’y crois quand même à l’écriture, à l’expression libératrice. Voilà! J’y suis presque, j’avais écrit vodka, je l’avais presque. Je reste toujours abstinent, faute de vous amener avec moi vous voyez ce qui se passe dans ma tête. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense à ce vieil Irlandais à la maison de chambres. Il lisait le bottin téléphonique j’ai jamais su ce qu’il cherchait ça fait plus de vingt ans de ça. Je pense à la « shop » qui nous a tous fait vivre à un moment où l’autre… Moi plutôt que de me faire vivre elle m’a fait mourir plus d’une fois. J’y ai travaillé à trois reprises, j’en redemandais… Ce matin c’est la rentrée des vacances de la construction et un peu plus tard ce seras la rentrée scolaire. Comme toujours je me rappelle l’odeur des cartables en cuir cartonné, j’aimais bien le matériel scolaire, le papier rouge où bleu avec lequel la matriarche recouvrait les livres. Il nous restait encore un peu de temps pour aller faire des mauvais coups dehors. Je vais encore vous illustrer ça avec l’école primaire que je fréquentais. On aimait bien jouer au coin de la rue la cour était pas assez grande. Vous me croirez pas mais j’ai déjà été médaille d’honneur j’étais en troisième année, je m’en souviens encore c’est dire l’importance qu’un enfant accorde à ces choses-là. Comme j’étais deuxième dans la fratrie parfois j’héritais du matériel de l’ainée. Je sais y’en a d’entre vous qui vont dire on s’en fout. C’est important je les connaissais par cœur les livres de l’année qui venait.  Cette nuit c’est frais, l’ami qui habitait à côté s’appelait Michel, Cesare où Ferroni j’ai jamais su lequel des deux, y’avait aussi Christian Mongeau qui livrais les journaux. C’était les voisins je me souviens pas de m’être fait des amis en classe. Soudain j’ai un malaise je me souviens de la difficulté que j’avais avec les réglettes ça m’angoissait déjà. J’ai toujours préféré lire que compter, une année j’ai fait ma première communions et ma confirmation en décalage avec les autres, ça c’était au printemps avant les vacances. Je sais pas si tout ça a contribué à faire de moi l’homme que je suis, l’espèce de maboule détraqué que je suis devenu. Je me souviens avoir visité Boscoville, j’avais tellement peur que mes parents me laissent là. C’était l’enfance on avais pas de bicyclette, y’avait trop de circulation automobile c’était dangereux. Aussitôt que j’avais quelques sous je m’achetais des magazines de bandes dessinées. Je crois que j’ai jamais eu de difficulté pour lire, la matriarche dis qu’à quatre cinq ans je lisais déjà les panneaux publicitaires.  À la maison on manquait pas de jeu, y’avait des jouets et des crayons à colorer. J’avais bien du plaisir parfois j’avais une voiture où un avion modèle réduit à assembler. Je vous écris ça et j’ai la sensation de l’époque qui remonte. Avec les copains on s’amusait sur le terrain gazonné devant l’école. Si je fais les quatre coins de rues Saint-Vital et Monselet, y’avait le magasin Chez Marguerite sur un coin sur l’autre c’était l’épicier ensuite le snack-bar et pour finir la pharmacie.  Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

dimanche 6 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’écoutais le bulletin de nouvelles du réseau de l’information, je sais pas combien de fois à la suite ils ont diffusé le même bloc de nouvelles. J’ai fermé la télé et maintenant je vous écris, semble qu’il y a un collègue qui est passé à TVA hier… J’obsède sur ces choses-là… Mauvais départ, je reprends, faut que je reste connecté, je sais pas si on peut dire ça comme ça, je dois rester en contact avec mon âme… Encore une dizaine de jours et j’embarque dans l’avion. J’essaye de vous écrire ce soir mais j’ai mal, je sais pas pourquoi, c’est je crois ma schizophrénie, des émotions qui se tiennent pas en place. J’attends d’avoir vraiment quelques choses à vous écrire, j’en garde un peu pour le cahier. Je suis pas médecin ni psychiatre, y’a des événements, des maladies sur lesquelles il faut lâcher prise, je sais c’est facile à dire, j’ai le cœur gros… L’ami cet après-midi m’a parlé d’onanisme, y’a longtemps que je pratique plus ça, le mal, le malaise ça aussi. Parfois je réussis à oublier… Ça me perturbe, c’est aussi la maladie… Voilà où j’en suis ce soir, je racontais l’époque où j’étais incapable de regarder la télévision, j’aime quand même beaucoup les images de l’émission sur TV5 des Racines et des Ailes, c’est exceptionnels comment la France est belle. J’ai regardé les actualités françaises mais je vais en Espagne… Dehors ce soir c’est grand soleil, j’arrive pas à nommer cette douleur qui m’habite pourtant j’ai pas à m’en vouloir, je fais de mon mieux même si je répète ce que j’écris… J’aimerais ça être capable de vous faire rire être un peu plus cabotin, c’est pas la solitude qui me pèse c’est juste que je veux être bien. Vous voyez je délire toujours la même chose. J’espère qu’à Barcelone et Madrid je vais renouveler mon « discours ». Je pense à ces auteurs-compositeurs pop, me demande comment ils font pour vivre quand ils sont passés de mode. Y’en a de grands qui ne se démodent pas, les autres ont sûrement de bons contrats. Je pense encore à l’aéroport, j’espère que ça va bien aller, j’ai hâte d’aller attendre l’avion dans la zone hors-taxe. Je crois que c’est pleine lune demain, c’est assez pour devenir plus fou… Je pense à la matriarche, elle est pas de retour, peut-être demain. J’ai pas à me faire de scénario. Encore quelques mots avant de terminer, le climatiseur à démarrer, c’est toujours l’été et le jour s’est en allé. Je sais pas comme toujours comment terminer, les mots s’en vont je me demande ce qui va rester. J’ai commencé plus tard ce que je veux vous livrer. J’essais mais j’essais! D’aimer. Voilà, je vous demande pas de chance je vous laisse juger, si ça s’avère je me serai trompé, c’est ce qui arrive à celui qui se prends pour un artiste. Je continus quand même en espérant que vous me suivrai. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le défi c’est d’en faire deux rapprochés. Vous pouvez peut-être me lire avant de vous endormir. Moi je suis insomniaque… Vous me lisez le matin? Tant mieux… J’ai une pensée pour ceux qui se veulent « cool » et qui me rejettent dès qu’ils savent que j’ai une maladie mentale. J’avoue que ça arrive pas souvent mais c’est désolant… Ils sont tellement intelligents?!& Quand ils font de l’art c’est toujours « conceptuel » et moi et mon blog je peux bien aller me faire voir. C’est toujours la même chose, consomme en de l’art mais essaye pas d’en faire on a pas besoin de toi... Tu peux toujours écrire mais tu resteras seul comme un moine trappiste. On veut même pas que tu fasse de l’artisanat… Quand-même je gosse avec mon clavier… Moi j’ai choisi la destination populo Barcelone, les branchés vont à Chicago comment dire je veux rester avec mon petit monde, les destinations cool c’est pas vraiment pour moi. Je vous fait une petite montée de lait… J’aimerais bien que mon écriture soit à la mode mais ça risque plus d’être comme ces romans dont voulais se débarrassé une amie, des auteurs obscurs que tu à jamais lu mais tu les a ramassé pour plus tard, une lecture on sait jamais. Je veux qu’on m’aime comme un grand nono… J’ai jamais rien appris, je suis incapable de faire une page web, je crois pas être le seul c’est un métier. En attendant je suis à Montréal dans mon goulag, j’essais de vous écrire mon senti, ce rejet que je vie quand je vois certaines photos… Barcelone, j’ai jamais voyagé j’essais de me reprendre pour les années où j’ai manqué. Je suis seul et j’entends le gong… Un jour j’irai en Chine. Je pense à une photo d’une architecture chinoise traditionnelle. Va mon ami va ne regarde pas, y’a plus rien derrière toi et tu me place si bas, tu fait de moi un cas, tu entends ça dis moi dis moi pourquoi tu me laisse là, un deux trois et voilà, tu me fait tant de tracas, j’écris sur le bras, j’emprunte ce mot là et Ferré disait c’est extra… L’ami disait faut rien attendre du public, j’essais de me réaliser dans et par l’écriture, je sais vous dites que je suis pas écrivain j’ai pas de livres pourtant j’aurai écris tout ça. Tra la la voilà ce que chantais le gars, je comprenais pas, c’était ni en do ni en la ça me plaçais dans un état, ni de grâce ni de joie, toujours la même question pourquoi? Pourquoi faite vous ça? Suis-je trop laid, trop fat… Laissez moi laissez moi dans l’errance dans l’éclat pourquoi-pas? J’avais oublié le nom du sage chinois, Confucius, dans le goulag on le lis pas. Voilà pour ce matin ça seras tout pour moi. Je vous aurai donné une petite lecture, quelques mots, une écriture. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 5 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de me lever, le feu d’artifice viens de se terminer. J’entends les enfants crier, je sais pas à quelle heure ils vont se coucher mais une chose est certaine ils vont veiller ils sont trop énervé, il est vingt- deux- heure quarante-cinq. Je suis en bobette, je m’en kalisse qu’ils me voient en passant sur la passerelle je suis chez moi. L’eau bouille pour le café, de temps à autre on entend un policier assigné à la circulation sifflé… La semaine prochaine j’ai deux grands événements, ma lectrice mère de famille et puéricultrice de Cantley se marie et le mercredi suivant je pars en voyage. Yesssss!!! Je viens de trouver des vêtements propre que je n’ai pas porté, le climatiseur s’est arrêté, il fait frais. Quelques jours encore et je serai assis dans l’avion, je pense que je vais confier mon voyage à ma force supérieure c’est moins énervant. J’ai une lectrice secrétaire à l’Université du Québec à Montréal qui habite Deux-Montagnes et qui pars en voyage à Prague deux jours avant mon départ un peu plus et on se croisait. Bon! J’y vais avec mon senti de ce soir, depuis que je niaise plus dans les tavernes ça va mieux, j’ai abandonné la façon de penser alcoolique, du moins l’ivresse c’est mieux pour moi et pour tout le monde. J’ai un roman à lire qui s’intitule Barcelona, une amie me l’a prêté je vais le débuter bientôt. C’est étonnant quand j’écris pas je me sent pas bien, lentement les gens retournent chez eux, je crois que c’est le dépanneur qui profite de la foule. Je pense que je vais vous illustrer ça avec le Radio City Music-Hall, j’aurais aimé voir ça du moins l’entendre quand je vous écris comme ça c’est un peu le substitut à la radio. Je remercie les lecteurs lectrices pour leurs « like ». J’ai hâte de voir la Sagrada Familia… Je crois que je vais déposer mes bagages à l’hôtel et y aller tout de suite à mon arrivée. Je vous l’écris je vais me rappeler et de l’autre bord j’ai mon cahier. J’arrive à midi dix si y’a pas de pépin… J’ai qu’à y aller tout est payé, l’avion l’hôtel et la navette entre l’aéroport  et l’hôtel et vice et versa. Je vais essayer de sortir demain matin, j’ai un DvD intitulé « It might get loud » avec Jack White, the Edge et Jimmy page à remettre à un ami. Cette nuit j’aimerais bien mettre des mots sur comment je me sent, je pense comme toujours aux illusions perdues de Balzac… J’écris j’essais de me faire une place je connais personne dans ce milieu-là… Y’a toujours de la circulation dehors… C’est pas fort ce soir, soyez indulgent… Je sais maintenant qu’à Barcelone un sandwich c’est un sandwich/bocadillo… Je regarde le guide d’espagnol, j’ai de la difficulté à retenir les mots. Je termine ici en vous remerciant d’avoir le jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 4 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je songe à mes ancien emplois à comment j’étais nul. Les vacances se terminent demain, on rentre à la maison pour ceux qui sont partis. Pas besoin de dire qu’on va boire un coup pour terminer ça. Ça va être le temps de récolter le potager, pour ceux qui ont pas été touché par la grêle, et de mitonner une sauce à spaghetti maison des familles. Je sens déjà le parfum d’ici. Les nuits passent lentement, le temps devrait se rafraichir. Je retourne à mon senti sans trop faire l’idiot. Souvenir quand j’avais une dizaine d’année et que l’odeur du Rambler de mon père me rendait malade. Hier j’ai regardé un documentaire sur les grands criminels des années soixante-dix, j’ai eu peur, me suis rappelé cette époque où je faisais de l’auto-stop comment en une semaine j’avais visité Charlevoix le Saguenay et le lac Saint-Jean, j’étais en camping une toute petite tente portable. Je pense que l’auto-stop c’est plus à la mode les voitures maintenant sont tellement disponible. Je suis tellement étonné qu’il me soit pas arrivé grand-chose, pense à ce bon samaritain qui a eu peur quand je lui ai parlé de mes amis motards, maintenant je comprends. Ce que je vous écris ça pourrait s’intituler, toda la noche, c’est samedi si tout va bien la semaine prochaine je vais à la noce pour ensuite me préparer pour mon voyage en Espagne. J’ai en mémoire ce voyage sur la rive-sud du fleuve que j’avais fait avec l’amie, on avait pris la petite route et visité les différentes villes les différents villages, c’était sympathique on s’était rendu jusqu’à Saint-André-de-Kamouraska… La semaine prochaine je devrais rencontrer toute la famille, j’espère qu’il va faire beau. Lentement je me réveille, j’aimais bien marcher dans les sentiers de la SÉBKA. Vraiment je radote, pense à ces kiosques à patates frites le long de la route, à l’éternel Galarneau de Godbout.  Je viens de manger un yogourt, il pleut, me souviens aussi de ces psychoses comment c’était long comment c’était dur, ça n’en finissait pas j’étais brûlé, la psychose je crois qu’en vivre plus qu’une fait de nous des schizophrènes, c’est une partie qui constitue la maladie mentale, mais c’est quand même possible de se rétablir, voilà! Je me répète… Moi je veux donner l’exemple de quelqu’un d’utile même avec la maladie, quelqu’un qui évolue, qui se rétablis vers la pleine citoyenneté. J’ai hâte de partir essayer de vous écrire autre chose, je pense pas que je vais prendre la tonalité espagnole. J’ai aussi hâte de tous vous voir, je crois que ce que j’écris c’est d’une dynamique familiale. Je sais que ma fratrie me lis. Je vais essayer de terminer en écrivant sans trop réfléchir, Picasso, Picasso, je vais bientôt voir une partie de son œuvre, bientôt je vais commencer la lecture d’un roman qui se passe à Barcelone, je vais lire dans l’avion… Voilà pour cette nuit je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard