samedi 29 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Notre lecteur de la Rolls-Royce est revenus de la pêche. Ils ont fait de belles prises, brochets et dorés. C’est une magnifique journée, ai nettoyé le climatiseur, comme toujours je cherche quoi vous écrire, je me sens coupable de pas être sortis plus longtemps dehors. Je veux pas dépenser j’économise pour mon voyage en Espagne. Un peu plus que deux semaines et je pars… Je me souviens plus si je vous l’ai déjà écris, j’ai un sentiment déjà d’être ailleurs pourtant je suis chez moi, je regarde mon guide de Barcelone, les maisons, que je vais aller voir, à l’architecture de Gaudi, art moderne? Nouveau? Me suis ouvert une Sanpellegrino, c’est délicieux… Vague souvenir de chez mon parrain à la campagne où parfois on faisait des feux de camps. J’étais tout jeune, je veillais pas tard, j’allais dormir dans la tente-roulotte, étrangement on y a pas séjourné longtemps mais c’est comme si on y avait passé des étés. Je me souviens avec le cousin d’être allé au ciné-parc à Drummondville. J’espère que j’ai pas brisé le climatiseur, mais il semble fonctionner… Je vais essayer de décrire mon senti, je suis chez moi j’ai pas à me sentir coupable de pas sortir, y’a longtemps déjà je passais mes journées dehors pour pas rencontré mes créanciers, c’est difficile de trainer et de n’avoir nulle part où aller, je ne fréquente plus les terrasses je ne bois plus et quand je suis seul je peux me faire prendre au jeu. Souvenir aussi avec le beauf, ma sœur, et les copains de baignade au lac Meach dans l’Outaouais, c’était amusant à l’époque je leurs rendais visite souvent. Me souviens de la nièce qui répondait au téléphone et je lui braillais ça dans les oreilles, pauvre enfant. Tout à coup, encore une impression de voyage j’ai hâte. À l’époque je prenais le train jusqu’à Ottawa… Le journaliste parle de ouèture… Je vous écris sur ma jeunesse, j’ai eu du plaisir avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie, heureusement aujourd’hui ça va mieux mais le temps a passé… Quelques jours encore et c’est la noce, j’espère que tout va bien se passer… Non! Je m’auto-dénigrerai pas je suis pas pire que les autres, juste un peu plus fou. Je sais pas pourquoi, tout à coup je suis en larmes, mais oui j’ai déjà été un enfant et j’ai quelques bons souvenirs. Le patriarche pouvait pas vraiment lancer des balles il lui manquait des doigts. Je sais pas si à Cantley on va pouvoir se faire un feu de camp, je pense à la revue Salut les copains qu’on avait parfois, de la lecture sur nos idoles, Johnny, Sylvie, Françoise, Claude c’était bien les journées fraîches des vacances dans la tente. Finalement on étais heureux, une belle enfance et tout ça à grandis dans des journées parfois triste de l’adolescence. Je crois que la nostalgie a parfois du bon. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 28 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voisins m’ont réveillé, ils faisaient tout un brou-ha-ha dans l’escalier. Je comprenais pas un mot de ce qu’ils disaient. Je me suis donc levé et voilà je vous écris… Je pense à mon voyage, ça vous le savez! Je suis pas obligé de me quereller avec les voisins sous prétexte de nouveautés. Me souviens de ces vendredis soir bien arrosé avec la gang du bistro, on essayait de changer le monde mais au fond fallait toujours trouver l’argent pour payer la bière, souvent la patronne me montrait la porte j’étais trop détestable. Je sais pas ce que je faisait là, j’ai jamais réussis à m’y faire une copine. Parfois le patron remplissait sa camionnette et toute la gang partais pour une virée. Je me souviens d’une fois où on avait remplis l’hôtel à Hudson pour écouter le band du frère du boss, parfois il fermait pas trop tard et on allait écouter du jazz au vingt-quatre vingt rue Clark. Le vendredi étais plein de promesses mais le samedi nous laissait triste et seul… Me souviens aussi d’être allé goûter une bière au Quai des Brumes, elle était pas bonne je l’avais vomis en sortant, j’avais empoigné deux passants qui riaient de moi, je suis pas trop fier de ça. Tout ça c’est disparus je ne bois plus et j’ai soixante ans il est un peu tard pour changer le monde. Eux ils étaient de petit bourgeois de Ville d’Anjou moi j’étais qu’un petit fermier bouseux du nord de Montréal. Ils avaient tout fait avant moi à les écouter j’étais en retard d’une décennie mais j’étais pas prêt à déposer le bilan. J’étais pas un bon client j’ai collé là trop longtemps, la femme avec qui j’étais étais beaucoup plus vieille que moi elle avait tout vécu ça ces trips là. Je me souviens qu’elle avait invité un psychiatre à nous visiter, à part moi qui suis fou y’avait rien d’anormal à la maison, l’alcoolisme ça détruit tout, je pense à des jeudis soir à la taverne du Cheval Blanc. Hé oui! Ça finis par finir cette histoire là, aujourd’hui ils sont loin et c’est tant mieux, j’aurais tant aimé m’amuser sérieusement. À l’époque je savais pas vivre, ça fait à peu près quarante ans, j’étais incapable de changer ma paye pour payer le loyer acheter un peu de bouffe et me ranger. Je sais pas après quoi je courrais… C’est encore mon sujet de prédilection à travers mon sentis, y’auras toujours quelqu’un pour faire les choses avant moi. L’ampoule de la cuisinette s’éteins, j’ai jamais été une lumière, je crois que ce soir c’est suffisant pour l’autodénigrement. Même si il fait beau j’ai plus envie d’aller faire mon smart à la terrasse d’un café. Je préfère les bancs de parc tranquillement, discrètement… Voilà où j’en suis rendus, je vais essayer de ne pas boire encore aujourd’hui. Je termine lentement et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis resté tranquillement chez moi après avoir pris un café dans le parc avec l’ami, il vie d’intense émotions ces temps-ci, j’essais de l’écouter, c’est pas simple j’ai déjà de la difficulté avec les miennes d’émotions… Mardi à la réunion sans même le savoir j’ai mentionné le nom d’un auteur, psychologue enseignant et chercheur qu’une dame présente à la réunion avait avec elle, c’étais très bizarre pour moi… Je viens de regarder une vidéo d’un autre chercheur en santé mentale qui parle de droit et de devoirs,  http://on.epsyl.org/jean-francois-pelletier/  de stigmatisation aussi c’est aussi ce dont j’essais de parler dans mes interventions. L’auteur enseignant psychologue et chercheur étais pas présent c’est juste un de ses livres qu’elle avait. Mes prochaines interventions devraient tourner autour de mon implication dans la création collective Le banquet de la mémoire et aussi dans la bibliothèque humaine. Je vous écris ça maintenant parce-que les bienfaits s’estompent avec le temps. J’ai vécu un certain bonheur à la lecture de la création collective, beaucoup apprécié ce qu’a fait de mon texte le comédien professionnel http://www.antenne.qc.ca/index.php/le-banquet-de-la-memoire-en-video/  vous pouvez regarder la création ici. Je dirais que la lecture me « confirme » dans cette entreprise qu’est mon écriture et que vous pouvez lire ici. Peut-être que c’est bête mais écrire ça contribue à mon rétablissement. Si on prend ça dans le sens de la pleine citoyenneté, j’aurai avec un groupe participé à remonter une certaine estime de moi et j’espère qu’eux aussi se sont senti revalorisé. La bibliothèque humaine est aussi de l’ordre du dire, de combattre le stigmate qui surviens avec la maladie mentale, le dire que je ne suis pas une maladie mentale et partager en essayant d’aider, ce que c’est que de souffrir de schizophrénie, là aussi ça donne de la valeur à qui je suis, à ce que je fait, à ce que je dis en allant toujours dans le sens de la pleine citoyenneté, le droit de vivre mais aussi de remplir ses devoirs les plus simples. J’ai pas trouvé la page vidéo où le chercheur parle de droits et de devoirs  http://on.epsyl.org/jean-francois-pelletier2/  Voilà je l’ai retrouvé! Les droits quand t’est paranoïaque tu peux parfois avoir un certain délire qui les crois bafoué mais je crois que parfois faut savoir avouer son impuissance. Je vous conseille d’écouter le chercheur c’est très instructif… Voilà de quoi j’avais envie de traiter cet après-midi. Je viens de me lever pour un verre d’eau et j’ai respiré un doux parfum d’after-shave, ça fait du bien, j’ai changé de champ d’écriture, j’essaye de vous ramener à ma folie. Je pense à mon voyage bientôt, je serai vraiment en vacances je vais voir du nouveau en attendant je vous donne ça à lire et vous pouvez commenter c’est toujours bienvenue. Je cherche une façon pas trop boiteuse de terminer. Quelques mots encore en espérant que ça vous a plus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous êtes très patient!!! Vous reviendrez, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je m’étais dit que j’allais dormir pourtant je suis debout. J’en vois plusieurs qui fêtent la fin des vacances. Moi je le répète j’ai très hâte de prendre l’avion. L’an passé au retour de Washington j’avais du attendre un bon moment à Toronto à l’aéroport Billy Bishop. Pour Barcelone c’est un vol direct, quelques «dodos » encore, je mets ça entre parenthèse je dors pas beaucoup. Je regarde mon guide de Barcelone, reviens sur mon senti, pense au film Taxi Driver https://www.youtube.com/watch?v=sLpMx8_TYOo  à l’époque la nuit était heavy. Va falloir que j’apprenne à dire « parler plus lentement » en Espagnol. Je me rappelle ce chauffeur de taxi qui étais monté chez moi et avait accepté d’être payé avec mes bolos, ces espèces de cravates faites d’un cordon et d’une boucle en métal. J’étais toujours dans la chute lentement je coulais. J’avais hâte de toucher le fond, je voulais pousser et remonter au plus vite… Ça fait plus de vingt ans que je suis sortis de ça mais le souvenir est encore brûlant, brillant… J’ai pas oublié. Je pense au Petit Bar à comment la chanteuse m’avait dit de revenir plus tard, que je risquais la rechute, j’ai joué avec le feu en me tenant là. J’ai ouvert la télé sur la station latino, je veux me mettre dans l’ambiance espagnole. On parle du Venezuela… Je pense à l’embargo américain sur Cuba, ça semble plus être une priorité… Je sais l’Amérique du sud a toujours été dans les problèmes dramatiques mais je m’en vais pas là, je vais en Europe en Espagne. L’émission s’appelle La Tarde, la soirée, ils diffusent des images des émeutes au Venezuela. J’ai fermé la télé, je prends ça à petite dose. Je sais pas pourquoi en ce moment mon beauf me reviens dans la tête… Je termine ceci et je vais dans le cahier. Quelques jours encore avant le départ, le mois d’août arrive, faut pas que j’oublie la noce de ma lectrice de Cantley, j’ai hâte de voir tout ce monde… Cette nuit c’est le silence… Je me vois déjà à l’aéroport en attendant l’avion dans la zone des boutiques hors-taxes. Je vais prendre un café et peut-être manger un sandwich avant de partir. En Espagne les nouvelles parlent d’un référendum en Catalogne. J’arrête pas de penser au voyage, l’ami me demandait si j’étais fébrile, mais oui! Je pars quand même pas tout de suite. Je suis toujours étonné de réussir à vous écrire dans mes insomnies… Tout est dans les détails, je rechuterais pas pour un gros drame mais pour une niaiserie, je vais quand même essayer de ne pas boire aujourd’hui. Je vous ai pas dit maintenant j’ai peur la nuit, si y’en a qui sont à moitié fou comme je l’étais c’est dangereux. Voilà, tranquillement je finalise cette « chronique » j’ai la drôle d’impression d’être à l’étranger. Je termine et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 27 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis pas très inspiré, viens de finir le souper. Je crois que l’intervenante aimait pas que je parle du climatiseur, comme si je me vantais d’en avoir un mais mon intention était pas là. Je suis plus un enfant je me revalorise pas avec ces choses-là. Ça fait partis de mon senti pour ce soir. Les policiers contrôlent la circulation sur la rue Frontenac, c’est remarquable les voitures vont beaucoup moins vite… Je sais pas quoi vous écrire, je pense aux feux de forêt en Colombie-Britannique et en France. Je suis pas inspiré à tous les jours, je veux pas me faire mal pour vous donner de la matière. Je pense que les deux semaines de vacances de la construction se terminent bientôt, moi je pars en Espagne dans un peu plus de deux-semaines. Je devrais pas écrire ça je risque de me faire cambrioler mais vous avez pas mon adresse. C’est difficile d’écrire comme ça à tous les jours… Il se passe rien, mais je veux pas que quelque chose de tout croche arrive. C’est la soirée qui commence, je répète que j’ai hâte de partir, aujourd’hui je suis pas sortis. Je pense qu’en Espagne ça va être les vacances, je serai pas seul… J’ai mis la télé sur l’émission à propos des Douanes, j’aime voir les avions. Je suis tous perdus je trouve pas le moyen de vous raconter, mon senti est pas douloureux je suis quand même dans ma tête, c’est monstrueux. Un ami me disait d’aller au bout de mon délire, mais j’y arriverai jamais ça va se terminer quand je serai mort. Je suis content que ça vous plaise ce que j’ai écrit hier… Déjà vendredi demain, hier j’ai posté ma demande de remboursement du transport en commun. Ça roule toujours dans ma tête, j’essais d’écrire pour que ça se calme, quand je m’auto-dénigre pas c’est pas mal. J’y arrive… Vous avez raison, y’a rien de poétique là-dedans c’est juste du délire verbomoteur. Je pense à ceux qui me lisent à comment leur faire plaisir, j’ai plus beaucoup de souvenirs. J’essais de me rappeler des choses positives… Je pense au ton autoritaire du secrétaire du groupe de médecine familiale, c’étais comme si je le dérangeais, mais il m’a bien orienté, je suis allé au bon comptoir. Je me promène entre la télé et le clavier, je cherche j’arrête pas de chercher. J’aimerais écrire quelque chose d’intéressant, une fois passés les lumières contrôlées, les voitures prennent de la vitesse sur le viaduc… Bon j’y vais-je vous écris ça même si les policiers sont devant, ils ont pas l’air d’arrêté beaucoup de monde. Je me répète, je reviens au goulag occidental, l’exil… C’est quand même pas si mal malgré le nom. J’espère encore une fois que je vous en demande pas trop. Je me rend compte que j’ai rien dis dans ce post. Je vais arrêter en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore debout dans la nuit, bon! J’illustre ça avec une sculpture intitulé Manana faites de câble coaxial de béton et d’acier elle est de Daniel Vincent Bernard et terminé en deux milles neuf, une œuvre créé dans le cadre du cinquantième anniversaire des Habitations Jeanne Mance. Une main toute puissante qui donne envie de s’y asseoir où peut-être une main ouverte qui laisse s’envoler quelques choses. Une main peut-être à son sens de « main » tout près de l’ancien red light. Une main de cinquante ans qui demande ce quelle seras demain, une main qui attend qu’on y dépose quelques chose… Ouais! J’essais d’être poétique, la main on peut la voir rue Ontario. Je vous l’ai peut-être déjà présenté, les étudiants du CEGEP du Vieux l’ont surement déjà vue.  Bon! Je reviens à mon senti, ça ressemble à du radotage ce que j’écris… J’ai hâte d’être en voyage pour voir et écrire d’autre chose, ce seras pas comme ce désagréable voyage de paranoïaque sur la côte nord, où j’avais même peur de coucher à l’hôtel. Y’a de nouvelles mesures de fouille aléatoire à l’aéroport on veut vérifier les tablettes électronique dans nos sacs de bagages qui seront avec nous dans l’avion. Cette nuit je suis réveillé hier j’ai posté le certificat médical qui rembourse une partie de mon transport. Je parle pas du transport de voyage mais plutôt celui de mes implications sociale. Je suis encore aux menthes Life Saver… Quelques dodos encore et je part. J’écoute ce que ça me dis, je pense à ces copains qui plus jeunes n’avaient pas les moyens de se payer une Harley-Davidson maintenant qu’ils sont bien installé en ont une… Moi, j’aime pas les motos, je trouve que c’est des belles machines mais pas pour moi. Ça fait trop criminel. Hier j’ai marché aller-retour jusqu’au Centre Local de services communautaire. Si je me souviens bien ma lectrice d’Aylmer en Outaouais avait commencé là sa vie active, je crois qu’elles avait eu des problèmes. Cette semaine j’étais assis dans un local du CLSC Côte-des-Neiges, c’était silencieux et je pensais à toute ces jobs d’ateliers bruyantes qui fabriquaient le matériel de construction, sans parler de la construction elle-même qui fait bien du bruit.  Je pense aux énormes punchs press qui rendent sourd dans les ateliers. Pour la construction à part les scies, je connais pas beaucoup d’outils mais les marteaux donnent pas leurs place. Voilà! J’ai mangé, je vais essayer de marcher encore aujourd’hui, j’ai pas envie de rester engourdis, j’ai remarqué sur la carte, que l’hôtel à Madrid est vraiment pas loin du Prado et du musée de la reine Sofie. Cette nuit c’est tranquille y’a presque pas de circulation les gens sont en vacances. J’ai hâte! J’ai hâte! J’ai hâte! Ça fait cabotin cette répétition mais j’ai plus de mots. Je devrais vous terminer ça sans remords, j’ai maintenant terminé et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Votre humble serviteur vous attend pour une prochaine fois j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 26 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop où je vais avec cette écriture cet après-midi. Comme dirais l’autre, je suis en faiblesse, j’ai de la misère à marcher. Je marche mais plus lentement. J’y arrive vraiment pas… Ce matin dans le village j’ai croisé une amie qui a le VIH, ses plaquettes sont basses faut qu’elle passe des tests. On a discuté un peu elle était contente de me croiser, rencontré un camelot du journal l’Itinéraire le gars à toute les fois veux me vendre quelques choses moi j’ai de la difficulté avec sa façon de s’exprimer. Il marmonne les mots. Je passe mon temps à me chausser et à me déchausser… Ça sent le petit pieds. Je réchauffe du chou-fleur et du brocoli que je vais manger avec de la saucisse. Je vais vous avouer que j’ai de la difficulté à me faire à manger. C’est mon petit quotidien plate. En voyage je crois que je vais souper souvent au restaurant, je vais m’informer au concierge pour l’horaire des bons restaurants. Tout à coups ça sent bon, c’est bien… Ai mangé mon souper, la télé est allumé mais moi je veux vous parler de mon senti, je sais écrire comme je le fait ça parais égoïste mais je veux vous partager mon dire profond, même si ça fait des phrases absurdes. La bouffe à Barcelone et à Madrid est surement meilleure qu’à La Havane à Cuba. Viens d’entendre à la télé une scientifique employer le mot écrapoutir. Pas fort… Pas fort… Tout-à-coup j’ai des souvenirs de la Guadeloupe et de ses magnifiques plages. J’ai pas eu la chance, il n’étais pas encore ouvert, de voir le Mémorial ACTe sur la traite et l’esclavage en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre. C’est un très beau bâtiments. Je reviens à mon voyage en Espagne pense à Vélasquez à Goya… Vous voyez je délire, j’écris ce que je sens, ai posté ma demande de remboursement du transport en commun, j’espère que tout seras o.k. Je crois que je tiens quelques choses avec cette écriture, je le lâcherai pas, vous allez rire mais ça donne un sens à mes journées. Encore un schizophrène violent aux nouvelles… Lentement les journées passent… Je pense à l’ami directeur-adjoint au programme personne agées du CIUSSS de l’est  de l’île de Montréal. Je suis pas très très sensible dans ce que j’écris aujourd’hui… On me conseillerais d’écrire le bottin téléphonique, Roméo Pérusse racontais que c’était un bon roman mais qu’il y avait beaucoup de noms d’auteurs. Quand je mange ça calme mon angoisse, souvenir des accras au restaurant sur une petite plage pas loin de Basse Terre. J’ai hâte, j’ai hâte de partir, les souvenirs de voyages remontent. J’aime ça partir, je devrais pas écrire ça de peur qu’il se passe quelque chose de pas bien. Semble que les contrôles de portables ont changé à l’aéroport, je sais pas si ça touche les tablettes électroniques. Voilà, je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard