dimanche 23 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais essayer de pas trop m’en faire je pars pas demain. J’écoute ce que mon âme raconte, avant la révolution tranquille mon père étais qu’un simple commis dans un camp de bûcherons plus tard il est devenus contrôleur dans une usine qu’il a aidé à démarrer avec ses frères. Je sais pas comment ça s’est passé mais un des frères à réussis à racheter toutes les actions de la compagnie, elles avaient pris pas mal de valeur. À ma connaissance cette compagnie là à plus rien à voir avec notre famille, je crois qu’elle appartiens maintenant à des français. J’ai travaillé là, j’en ai beaucoup pleurer, je me vois encore sur le banc de déburreur, je pleurais tellement j’étais malheureux, on à jamais voulu me montrer autre chose que ça, ça et le balai je sais pas si ils croyaient que j’allais faire ça toute ma vie, je peux dire que ma schizophrénie faisait en sorte que j’ai toujours voulus avoir la job de mon frère, chauffeur, mais c’était pour lui pas pour moi j’étais trop fou et cette usine c’était pas ma place. Je regarde en arrière je suis très heureux d’être sortie de ça, le bonheur, je croyais que la nuit était plus avancé. J’ai plus à angoissé parce-que chaque matin faut que je me rende à cette usine. Même sur son lit de mort mon père parlait encore de ça cette « ostie » de shoppe. Moi je les détestais je crois qu’ils me prenaient pour un idiot, ils m’ont brisé complètement brisé, mon père disait avec raison une business ça a pas de cœur et c’est vrai. Je me tuais à travailler en sachant très bien qu’il y en avait cents autre pour prendre ma place… Je vous raconte ça et ça me fait mal cette idée de travailler absolument. Ce soir dans ma tête ça parle espagnol… J’étais pas capable, un grand veau qui attire le trouble partout où il passe. Aucun support de leur part pour m’aider à avoir des soins. J’étais laissé à moi-même dans la folie, ils étaient forts pour l’industriel mais pour l’humain nada. Je devais me relever après deux semaines, ça aussi c’est de la folie de croire qu’on se rétablis de la maladie mentale en deux semaines. J’avais un oncle psychologue mais c’était toujours la famille c’était pas bon de toute façon j’ai jamais eu la paranoïa aussi virulente qu’à cette époque. J’ai finis par me ramasser chez les « fous » et j’y vais encore parce que je me rétablis. Je sais que je suis jugé mais je préfère tout plutôt que de me retrouver dans cet univers industriel. C’est mon expérience qui parle, à mon âge on fait plus n’importe quoi de toute façon pour ce qu’il m’en reste de vie je préfère vous écrire sans chercher un coupable, c’est peut-être moi peut-être eux mais c’est terminé j’ai pardonné. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai hâte de partir mais je me rend compte que j’ai pas beaucoup de temps, dix jours c’est pas long et j’ai des conflits d’horaire dans mes visites. J’essaye d’arranger ça. Je veux pas coucher dehors… Cet après-midi je vous écris après une préparation voyage, j’ai regardé mes guides et mes cartes me suis situer dans Barcelone et Madrid mais je suis pas certain. Semble qu’il y a un concierge dans les hôtels, je vais essayer de m’informer auprès de lui là-bas. J’ai regardé la télé latino et mon guide de langue espagnole. C’est pas facile de préparer un voyage comme ça… De toute façon je suis pas le premier québécois à me rendre là. J’ai toute la paperasse qu’il me faut, c’est un peu ça l’aventure, y’a qu’a Paris et à Washington que je suis partis comme ça, là ça s’avère plus complexe. Je sais pas comment ma lectrice secrétaire du CÉGEP de l’Outaouais à la retraite, s’organise mais eux ils ont beaucoup d’expérience dans les voyages outre-mer. Je crois que je vais bien m’en tirer, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus qui fait des séjours en Thaïlande c’est drôlement plus loin mais il se débrouille. De toute façon arriveras ce qui arriveras je part. L’erreur c’est avec la compagnie de réservation d’entré au parc Guëll ça devrais se régler je vous en dis pas plus. Ma lectrice belle-sœur à raison faut que ça me fasse du bien quand je vous écris, je crois que c’est comme ça que je réussis… Pourtant ça m’embête j’ai toujours la larme à l’œil, hier j’ai croisé quelqu’un qui m’a salué et je l’ai pas reconnus c’est plate. Je reviens au domestique ce soir je mange un steak avec des carottes et des pommes de terre, je viens de les préparer… Je sais pas pourquoi je me met toujours la pression des actualités télévisées pourtant j’en parle pas beaucoup, ça me sert un peu pour ce que j’écris dans mon cahier. Aujourd’hui je vous illustre ça avec le Rhinocéros d’Henri-Alfred Jacquemart un sculpteur né à Paris le 24 février 1824 et décédé le 4 janvier 1896. Le Rhinocéros est en fonte de fer et à été réalisé à Nantes en 1878 pour l’exposition universelle dans les usines de J.Voruz Ainé il est d’une hauteur de 2.86 mètres et d’une longueur de 2.29 mètres. Aujourd’hui on peut le voir sur le parvis du musée d’Orsay à Paris. Je sais pas si je sors de l’idée de Jacques Ferron, l’absurdité du rhino, disons que comme ça ça donne du sens, il était pas le premier à pensés Rhino. Le rhino est lourd pourtant je veux lui donner une légèreté, j’y arrive pas comme je le dis toujours je suis pas drôle. Ça me calme de vous écrire là-dessus avant de partir. Je sais qu’en Espagne je vais voir autre chose. Voilà pour tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 22 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis réveillé. Dodo après dodo le voyage en Espagne approche. J’ai un goût de pastis dans la bouche. Je suis content que mon blog ais un peu repris vie. Comme toujours j’y vais avec mon senti. Je regardais les photos de l’anniversaire de deux lecteurs, c’est bien, ça m’a rappelé que dans notre enfance, la matriarche soulignait toujours notre anniversaire avec un gâteau et un cadeau. Je crois que souvent elle me donnait un livre. Six enfants et toujours un anniversaire souligné faut le faire, on était gâté. Je pense toujours à l’avion, me suis acheté des chaussettes, ai bien hâte de voir la Sagrada Familia, quelqu’un m’a dit elle est pas finie cette cathédrale, je crois que c’est ce qui fait sa beauté après tant d’année on va la terminer. Comme les grandes cathédrales qu’on bâtissais sur des siècles. « À cause tu fait simp de même » une bonne vieille expression de ma mère patrie le Lac-Saint-Jean, je me souviens encore de Normandin, de Dolbeau et de Roberval, les balades en auto avec le patriarche et la radio à tue-tête qui gueulait Piékouagami en amérindien. Souvenir aussi de ce chapeau de paille que l’oncle nous avait acheté pour aller à la pèche, on y pêchait la truite… J’en profite pour souhaiter une bonne pêche à mon lecteur de la Rolls-Royce. C’est dimanche je suis réveillé, me souviens de ces messes dans l’auditorium de l’école secondaire, ça a pas duré le vicaire a défroqué.  Cette nuit je vais essayer de vous écrire ça plus léger, mais oui j’ai habité Terrebonne mais à un moment je détestais ça j’ai donc déménagé dans la grande ville, dans Rosemont plus précisément, me souviens de ce petit logement bourré de vermines, de cet autre dont je me suis fait évincé pour aller habiter avec une femme que j’aimais pas, quatre ans d’enfer… La nuit comme maintenant j’aime être seul, je suis debout j’écris et je dérange personne. Ce soir je vous illustre ça avec notre animal emblème national, l’harfang des neiges, c’est le poster du vingt-quatre juin. Ça j’ai pas pu faire autrement que m’en souvenir et vous l’écrire, un grand moment du septième art, un film qu’on diffusait toujours l’été pendant la canicule, la vie du clarinettiste Benny Goodman et le moment inoubliable c’est à la fin, le film se termine quand il se marie après on sait pas. J’ai arrêté de courir après le bonheur je vie le moment présent même si des fois j’ai des déjà vu, je sais on parle pas de ces choses-là mais pourquoi pas?  Je sais pas avec tous ces jeux électroniques si les enfants aiment encore les livres d’images, souvenir des martines de ma sœur de l’émotion que ça me faisait c’étais de bons moments, un boulimique de la lecture… J’espère que ça disparaitras jamais ce plaisir de la lecture, ce refuge que je me faisait dans les livres. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de faire la lessive, j’ai pas perdus une chaussette mais mon maillot de bain… Je suis meilleur pour écrire que dans les tâches ménagères. Ce matin j’ai marché au moins une demie heure ça m’a fait du bien. Viens de souper, un grilled-cheese avec du fromage bold au bacon. Comme d’habitude je cherche quoi vous écrire. Je souhaite joyeux anniversaire à mon lecteur charcutier. Je sais pas pourquoi on est qu’en fin d’après-midi et je suis déjà fatigué. J’ai commencé à regarder les vêtements que j’amènerai en voyage, je pense que je vais m’acheter un maillot neuf. Le climatiseur est arrêté, il fait quand même frais chez moi… J’attends d’être inspiré, c’est toujours plus difficile en fin de journée qu’en soirée où dans la nuit. Je parle pas Espagnol ça risque d’être difficile en voyage… Je vous le répète j’ai quand même hâte de partir. Cette semaine je vais parler de mon groupe d’entraide et des enjeux de l’implication des patients partenaire dans les CIUSSS, de l’aspect financier aussi comment le savoir expérientiel doit être selon moi rémunéré. Présentement je cherche à me renouveler, je vais parler à des gens du CIUSSS-du-centre-ouest-de-Montréal, il y a aussi la pleine citoyenneté comme toujours… Parfois je crois délirer mais c’est toujours important de s’impliquer dans des comités où ailleurs. Je crois aussi que les patients partenaires ne doivent pas être cantonné à la maladie mentale mais aussi pour d’autre maladies dans la gestion des CIUSSS. Ce soir je suis loin de mon senti, je me sent lourd, je vais me faire un café, démarré le climatiseur, le gars racontait que les voix qu’il entendait étaient dénigrantes, pour moi aussi c’est comme ça mais je les envois souvent se coucher parfois ça prend l’humilité d’accepter et parfois de se féliciter. Je vous écris ça lentement, les voix je les entends pas, c’est ce que j’écris, j’ai pas trop besoin de faire le tri. Je pense aux amis qui m’ont aidé et qui sont décédé, je crois que parfois ils veillent sur moi, mais oui c’est comme ça! Je pense encore à mon voyage, j’ai commencé à préparer des vêtements, ai sortis mon sac à dos de première qualité. Les gens qui tombaient en vacances aujourd’hui ont une sacrée belle journée, j’espère que ce seras comme ça en Espagne. Ai mis la télévision sur la chaîne en espagnol, je comprends rien à part qu’ils parlent de corruption au Mexique. Bon! C’est samedi, j’y arrive pense à la nuit. Encore quelques mots, je sais que vous lisez, j’essais d’écrire sans trop d’aparté. À cette heure ci y’a rien de bon à la télé. Je sais pas si les feux d’artifices c’est ce soir où demain soir. J’ai terminé mon café je me sent un peu moins lourd mais y’a une voix qui dis que je suis une grosse cloche. Possible! Une grosse poche aussi!!! Je pense que c’est un avertissement pour arrêter!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 21 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a un party sur le toit d’à côté. Hier j’ai vu que j’avais un lectorat assez important. Je vais essayer de vous faire honneur. Je viens de manger deux rôtis me suis brûlé les doigts en les sortants du grille pain, ça c’est le versant drôle de la nuit, je vous l’ai déjà écris j’ai pas le sens de l’humour j’entends pas à rire. Je suis d’un triste mais d’un triste fou… D’ici j’en vois qui rigolent mais y’a pas lieu c’est quand même vrai que je suis pas aussi dramatique que Shakespeare, « to be or not not to be that is the question? » et revenir à la première personne du singulier c’est dramatique comme si y’avais que ce je. Je tout mêlé cette nuit. Dehors on entend Billy Joël, j’ai quasiment envie de m’inviter au party.  C’est just the way you are https://www.youtube.com/watch?v=tJWM5FmZyqU . Je suis content j’ai pris une douche, Narcisse sent bon. Cette nuit je suis plus tranquille. C’est samedi, les amis sont partis, semble que quand on va à l’hôpital faut que ce sois un membre de la famille qui vous accompagne, moi j’étais seul pour aller chez les fous. J’en sortais seul aussi jusqu’au moment où j’ai accepté, même si c’est difficile, que j’ai une maladie mentale en occurrence la schizophrénie paranoïaque avec comorbidité. J’en parle souvent ça prend tellement de place dans ma vie… Vous direz pas que je l’ai caché. Je me rétablis lentement, on dis pourtant l’important c’est pas la destination c’est le chemin. Je sais pas comment je vais voir ça à mes derniers jours cette maladie mentale. J’aime vous écrire la nuit. J’ai hâte d’être à Barcelone de marcher sur la Rambla, quelqu’un m’a dis que cette ville ressemblait à Montréal, je crois pas elle a beaucoup plus d’histoire… Je pense à mes bagages à ce que je vais apporter, pas grand-chose. J’ai hâte d’être assis dans l’avion, je vous l’ai écris… Y’a mon odeur d’eau de toilette… Ça sent pas l’étable, j’irai pas faire le train ce matin, adieu veaux, vaches, cochons on est en ville… Faut que je vous raconte, le consultant en santé mentale de Québec se fait un plaisir de dire qu’il se rétablis parce qu’il a des érections moi c’est tout le contraire je me rétablis et j’en ai pas d’érection, je suis content j’ai toujours trouvé difficile de vivre une sexualité débridée, ça me faisait mal, j’avais l’urgence de baiser partout, maintenant je peux m’intéresser à autre chose qu’au sexe et ça me fait du bien. Il va se trouver quelqu’un pour me traiter de pédé parce que je vous écris là-dessus. Inquiétez vous pas je vous raconte pas mes histoires de cul. Je sais que quand ce seras le moment ça va fonctionner. Assez de confidence pour cette nuit quelques mots encore je vous le répète je suis pas drôle. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je termine ici à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre réponse m’a rassuré je sais que vous me lisez. Aujourd’hui je suis sortis et comme toujours y’avait des policiers. Ils m’ont pas arrêté ils ne faisaient que passer mais je me sens harcelé… De toute façon comme on me dis souvent si ils voulaient quelques chose ils viendraient me chercher chez moi, je crois que c’est ma paranoïa qui fait ça… J’ai pris une longue marche, y’a longtemps que je l’avait pas fait ça m’a fait du bien. Toujours hâte de partir pour Barcelone et Madrid. Ce midi ils ont arrêté quelqu’un devant l’édifice mais c’était pas moi. Souvenir du patriarche qui avait fait paraitre une lettre sur les contraventions que donne les policiers dans le journal local, ils s’en étais mordus les doigts un chef de police lui avait téléphoné pour lui dire de se tenir tranquille, qu’eux ils avaient le gros bout du bâton. C’est ce que je fait je me tiens tranquille, j’ai pas envie de faire une autre visite à la prison de Bordeaux. Ce midi au Dollarama y’avait des toxicomanes, des utilisateurs de drogue injectable, y’en à un qui en descendant les marches à échapper ses seringues, il en avait oublié une je lui ai dit de la ramasser, il l’a fait moi je voulais pas y toucher, j’ai eu peur. Je sais pas ce qui arrive avec les sites supervisés de drogue injectable, je pense que certains aiment pas ça… Je crois que parfois ils se font plusieurs injections dans une journée et qu’ils ne peuvent rester là, mais au fond je sais pas… La culpabilité ça va avec la maladie, ça m’ennuis, ça me dérange, ça fait plus de vingt ans que je crois être dans le bon chemin, pas de drogue, pas d’alcool, le loyer payé, les comptes aussi mais pourtant je m’en veut je sais pas trop pourquoi? Mais non ils m’arrêtent pas, j’ai peur d’eux, peur de la police, peur des toxicomanes je suis bien mal pris. Ce soir je reste chez moi, l’impression que ça me fait c’est tout comme si on voulait me faire faire une rechute, je vais essayer de pas consommer pour aujourd’hui, ce serais mentir que vous dire qu’ils sont toujours là, mais non c’est que parfois… J’ai marché sur la rue Sainte-Catherine dans le quartier gay, je me sentais en sécurité bien que parfois on pouvait apercevoir des prostituées. C’est comme ça l’été, je sais je devrais pas vous écrire ça, c’est la seule raison pourquoi on en aurait après moi. Dans le moment je me calme je reste tranquille, je fais pas de traffic sur des sites illégaux. C’est mon senti d’aujourd’hui, je voie pas pourquoi on m’arrêterais pour ça. La dernière fois que j’ai arrêté une voiture de police on m’a dit de m’en aller à l’hôpital. C’est ce que j’ai fait et on m’a renvoyé chez moi. Je suis chez moi et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 20 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai l’impression plus que jamais d’écrire dans le vide, ceux qui me lisez faites-moi signe! Cette nuit j’y vais toujours avec mon senti. Le soir du départ approche, hier j’ai vu une revue où j’ai donné une entrevue. Je vais la lire aujourd’hui. Je vais essayer d’avoir un peu d’humilité dans ce que j’écris. Je comprends que ça passe par l’humour mais j’ai pas ce talent-là, je suis pas drôle, j’aimerais bien avec tous ces justes pour rire et Gilbert Rozon y’aurait peut-être moyen de faire de l’argent. Mais non c’est les larmes mais je sais pas où il est celui qui a dis que c’était interdit de pleurer. Si on regarde le monde aujourd’hui y’a pas grand-chose pour se réjouir, une autre chose aussi j’aime pas, payer pour rire, j’aime bien rigoler avec mes frères et beau-frères . Cette nuit dans ma tête y’a du violon qui joue, c’est beau. Pleurer c’est un peu ça jouer du violon. Vous avez le droit de trouver ça pathétique… Je suis d’accord avec le grand écrivain la moquerie c’est détestable, bien souvent on se moque des pauvres des malheureux et on en rajoute à leurs désespoir. Je préfère beaucoup la tendresse, l’écoute c’est agréable quand on parle et qu’on se sent écouter et encore mieux, entendu. Moi je choisis de vous écrire et j’essaye de mettre un peu d’âme dans les systèmes informatiques. Je pense aux stigmates aussi à comment on se paye la gueule de ceux qui sont différents, on les repousses parce qu’ils ont une maladie mentale. Moi je suis chanceux j’ai une fratrie très compréhensive, je pensent qu’ils savent par où je suis passé dans ma folie… Le senti c’est aussi faire preuve de sensibilité, je compte les nuits avant de partir. J’ai hâte de prendre l’avion, je sais pas où mettre mes médicaments, je verrai. Les avions, je crois que je vais vous illustrer ça avec des avions, j’espère que je vais faire un bon vol. Hier dans les nouvelles ils disaient qu’Air Transat était à vendre… Moi j’ai acheté mes places je suis du côté allé, c’est bien… Je crois que mon amie lectrice retraitée du collège de l’Outaouais, prépare avec son mari un voyage en Espagne eux aussi. C’est toujours étonnant comment je me répète quand quelque chose m’obsède… Parfois je sens ça comme une interdiction d’aller en Europe c’est comme si ils me disaient pour l’aventure vous repasserez, choisissez plutôt l’Asie mais je laisse ça à mon lecteur chauffeur d’autobus. À les entendre faudrait que je me sente coupable de coucher à l’hôtel… Le climatiseur s’est arrêté, ce soir si ça se peut la schizophrénie est douce, les voix sont apaisantes, tout ça c’est dans ma tête je le sais. J’aurai écris ça en essayant de dire, la nuit quand je me lève pour écrire c’est plus rapide. Voilà ce que c’est pour le moment. Je termine en espérant que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard