mercredi 12 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Nuit de jeudi, hier on m’a dit qu’un dépôt serait fait dans mon compte. Il est probablement trop tôt. Ça me fait quand même suer quand on me donne pas la bonne information. J’ai l’impression qu’on s’est débarrassé de moi en me répondant n’importe quoi. Je suis bien mal partie cette nuit, je suis tout endormie. Le climatiseur est à vingt-quatre je veux faire baisser ça à vingt. J’ai bu mon café, je vais commencer par vous écrire quelque chose de l’état sentimental des mouches. C’est toujours la même chose les assistés on compte pour pas grand choses. C’est le stigmate toujours présent… De toute façon mon nom c’est pas Kafka, je brûlerai pas ce que j’ai écrit ça va rester dans la machine. Présentement j’attends deux choses un dépôt pour remboursement du transport, et le certificat remplis par le médecin. Ça me crée toujours de l’anxiété. J’aimerais beaucoup que le dépôt sois fait et qu’on me téléphone pour me signaler que le dédommagement est disponible. Vous voyez comment il se passe pas grand-chose dans ma vie, je vous l’ai écrit je suis pas mieux qu’une mouche. J’ai pas l’habitude de téléphoner à la sécurité sociale. Je me sent de trop, c’est toujours l’insomnie. J’ai entendus dire qu’il y avait des vacanciers qui serait de retour de Myrtle Beach bientôt. La jolie petite Camille va s’ennuyer de sa petite cousine, mais je crois qu’elle va fréquenter la garderie, sa mère travaille… Je vais essayer de me calmer avec cette histoire d’argent, parfois c’est long. J’ai pas envie d’engueuler personne mon rapport avec l’administration il est de cet ordre anxieux là. Ils sont plus fort que moi, je vais être patient. Cette nuit je pense à ce voyage à Boston et à Cape Cod, c’est un bel endroit. J’étais allé là avec la douce du moment, on s’étais pas bien entendus. Y’a la rue principale de Provincetown bondé de monde pendant les vacances. Je crois que c’est un lieu de pélérinage pour les gay américains. Ils y vont en vacances… Nous on avait mal installé notre tente on a été inondé dans la nuit… Si je me souviens bien et si je l’ai bien compris, le contrôleur du train voulait pas de jurons, il avait l’air d’un solide pratiquant de la Bible belt. Je regarde mon compte le dépôt à pas été fait. C’est pas grave. La mer ça fait pas longtemps que j’y vais c’est fascinant… Quand le temps est humide faut s’attendre à des orages… J’espère que tout va bien se passer pour mon prochain voyage, j’ai hâte, je vous le dis souvent. Ça semble irréel… Je sais pas si je vous l’ai dit j’ai choisi mes places, je suis à l’avant de l’avion. J’ai imprimé tout les documents. Faut que je regarde un peu Madrid, ce que je veux y voir. Le Prado, Le musée de la reine Sofie. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je parle beaucoup de rémunération pour les pairs-aidants mais depuis que j’en parle on dirais que la source est tarie. J’attends, j’attends je sais pas ce que ferais les responsables si on les faisait attendre pour leurs paye? C’est pas un gros montant c’est plus pour le principe. Je devrais même pas vous en parler ici enfin j’espère l’avoir avant de partir en voyage… Ça aussi c’est pas de la grande littérature, c’est peut-être une bêtise que je fais en vous écrivant là-dessus. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, je veux pas me faire haïr. Je comprends que les gens travaillent sous pression, je veux pas en rajouter. Dans le temps les vieux parlaient jamais de leurs paye, remarqué que c’est pas plus fréquent aujourd’hui les gens ont l’impression de se déshabiller. Les assistés comme moi tout le monde connais le montant de l’assistance du moins je crois, c’est affiché sur le site internet. Je sais pas si ce que j’écris ça à légalement de la valeur , M’a dire comme l’autre je tiens ça mort. Toujours une question de rétablissement, je me rappelle je parlais au patriarche en lui disant que c’est pas le psychiatre qui me donnerais milles piastres… Comment dire que c’est difficile d’aller mieux quand on a pas d’argent. Je suis quand même anxieux et paranoïaque, ça m’empêche de travailler sur une « vrai » job, j’ai toujours peur qu’on me mette à la porte et revenir à zéro… Je pense que je suis bien partis pour devenir itinérant c’est ce qu’il y a de plus bas dans ma classe sociale mais parais que ça coûte cher prendre soin d’un itinérant. Prenez pas ça pour du cash… Je sais pas pourquoi je vous écris ça , j’essaye de me saboter? Peut-être…Tais toé! Tais toé! Tais toé! Tu en a assez dis on va te renfermer, pourtant j’ai rien a caché, juste la sueur pour écrire ça comme un pauvre idiot. Je suis pas un écrivain avec beaucoup de style, je veux pas tout vous dire. C’est pas bon ce que j’écris cet après-midi. C’est juste les humeurs d’un pauvre type. Je pense que je suis pas seul qu’il y en a plusieurs comme moi… Je pense à la sécurité du revenus, à comment on est stigmatiser nous les pauvres malheureux… Je me cache, vous savez pas qui écris ça c’est peut-être le voisin, le collègue, on veux me vendre pour pas cher. Je me perds toujours. Y’a un parfum de boucane, on dois faire une toitûre pas loin. Y’a longtemps que j’écris des niaiseries pareilles, pardonnez-moi je suis pas fort pour faire des images, pas plus pour la métaphore vous le savez… Je suis incapable de me vendre, les vieux comme moi ça reste chez soi. Ce texte là vous l’aimerez pas pourtant il s’agit toujours de moi. Ça pue! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y serai encore allé pour une dernière chance. À la prochaine!!!
Bernard

mardi 11 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une heure du matin, je trouve qu’il y a des artistes généreux, le gars de Coldplay qui se fait accompagner par un pianiste qu’il prend dans la foule et Rick Hugues qui joue et chante acoustique dans le public parce qu’il y a pas d’électricité. Ça me tire des larmes, j’ai pas beaucoup de lecteurs mais ceux qui sont là comptent. Ce matin je pense toujours voyage, ce cour et agréable passage à Londres, je prends un café et je me suis parfumé comme si je partais ce matin. Souvenir aussi d’avoir fait du « crissage » je crisse une revue dans l’enveloppe et je me souviens plus combien de milles comme ça. Depuis que je fume plus et que je bois plus les mauvaises odeurs ont disparues. J’essaye de remonter au conscient mon inconscient, c’est impossible j’en ai pas conscience, vous pouvez peut être le voir entre les lignes. Je peux pas écrire endormis, pas même somnambule. Hier avec l’ami on parlais des psychiatres comment ils étaient vite à faire une ordonnance, le psy que j’avais m’écoutais je pense qu’il était sur mon bord mais y’avait quand même cette injection intramusculaire, ils appellent ça un antipsychotique retard et c’est pas très agréable à recevoir. Maintenant je prends une « nouvelle » molécule, elle est plus très très nouvelles ça fait déjà plus de vingt ans, mais ça me conviens. Je fais mes devoirs, je prends ma médication, consomme aucun alcool ni aucune drogue, paye mon loyer et mes comptes, m’implique dans la communauté et voilà je me rétablis sans oublier que j’essaye de manger équilibré… Je sais pas pourquoi les gens ont si peur des médicaments, comment ils stigmatisent ceux qui en prennent, ils préfèrent voir souffrir les pauvres gars qui parlent seul au centre-ville. Parfois j’ai l’impression que la police les abats parce qu’ils sont tannés de les voir souffrir, qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il y a trop longtemps que ça dure. C’est terrible ce que je raconte là je pense au film « They shoot horse dont they? ». Le malade mental c’est souvent celui par qui le malheur arrive, moi j’essais de faire la preuve du contraire, aider mes pairs, apporter un peu de bonheur et essayer de déstigmatiser mes collègues qui ne demandent qu’à avoir la paix et qu’on ne les juges pas trop vite. C’est pour ça que j’écris, et oui je sais je suis un peu bonnasse mais je préfère ça à la psychose. Si y’a des policiers qui lisent ça, j’essais de me tenir loin de vous en ne commettant pas de crimes ni d’agression. Je sais que votre travail est pas facile surtout avec les psychotiques du centre-ville. Je me tiens tranquille je me rétablis, cette nuit je suis seul chez moi et j’entends pas de voix. Je suis beaucoup moins tendus que je l’étais. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cou donc ça arrête pas! Inondations, feux de forêts. La télé est sur les actualités mais je veux toujours vous parler de moi. Vous pouvez dire que j’ai un gros nombril mais je suis la seule personne que je connais bien… Je pense au syndrome de stress post traumatique, c’est peut-être ça que j’ai vécu dans mon enfance après cet accident en mini-moto, cette cicatrice dans mon visage. Je devrais pas revenir comme ça sur le passé mais y’a pas de petits accidents de petites blessures, c’est là que j’ai commencé à avoir peur et la première fois où je suis allé à l’urgence de l’hôpital. Y’a pas grand-chose à dire là-dessus à part que la plaie était ouverte et que ça saignais, trente-six points de suture. J’ai le droit j’espère de pensés ça je me souviens comme j’étais désemparé, j’aurais eu je crois besoin de soin psychologique mais on m’a tout de suite garroché à l’école. Ma mère a fait ce qu’elle a pu en me demandant si j’avais mal, je crois que j’avais des médicaments voilà j’étais un jeune adolescent perdus, j’ai commencé à décrocher. Je le redis c’est ce que je pense et c’est mon droit le plus strict, maintenant je ne réparerai pas ça il est trop tard, faute de soin et envahis par la folie, y’a longtemps que je suis au prise avec la schizophrénie paranoïde. Et je me suis détruit longtemps dans la consommation, une longue chute angoissante où ne m’attendais que la mort. Maintenant j’en suis sortis, j’ai réussis à survivre… Paranoïaque et prudent. Une blessure dans le visage c’est pas rien, vous allez me dire c’est de la vieille histoire mais depuis que je suis à jeun j’aime pas les motos. J’étais sur le bord de l’autoroute et je saignais comme un veau sans que personne s’arrête, on pensait plus au dommage de la moto qu’à moi. Voilà la peur me prend de vous parler de ça… C’est comme si j’ouvrais une machine à angoisse, j’ai peur des gens ce soir, mais je me rétablis. Vieille histoire parfois je peux pas m’empêcher de pensés à ça, ça fait plus de cinquante ans, pépère est encore magané, en regardant ça aujourd’hui je crois que je m’en suis pas si mal tiré. Je suis pas le premier et pas le dernier à avoir survécu à un accident. Le médecin que j’ai vu par la suite m’a rapidement renvoyé chez moi, il a du se dire c’est qu’un jeune voyou. Y’a longtemps que j’ai écris là-dessus, c’est comme des montées que j’ai parfois vous en faites pas j’ai pardonné et je me suis pardonné. J’essais de faire de mon mieux… C’est aussi pour dire aux parents de pas laisser leurs enfants seul sur des motos tout terrain, c’est pas toujours mortel mais ça fait mal. Pour les petits gars je dirais d’être prudent, y’a des jeux plus intéressant. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pas de grandes angoisses ce matin, je pense à mon départ, encore quelques semaines. J’espère avoir le montant d’argent qu’on me dois avant de partir. J’ai le Hallelujah de Leonard Cohen dans la tête… C’est le matin il est quatre heure vingt. Je me demande ce que je fais seul sans copine. Je crois que je suis trop vieux pour ces choses-là, me rappelle de ce bonhomme qui chialais toujours parce que sa femme faisait pas la cuisine comme sa mère… C’est le moment tranquille du matin entre quatre heure et cinq heure. Le climatiseur fonctionne c’est trop mécanique pour être de la poésie. La taxe à l’hôtel de Barcelone c’est pas grand-chose deux ou trois Euro… Je me promets quelques photos d’édifices. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, ai mis la télé sur la chaîne Latino, je pense que ça va m’aider pour comprendre l’espagnol, quand même on apprend pas une langue en trois semaines!  Semble qu’il fait toujours beau à Barcelone… Je pense que je vais essayer de vous décrire mon senti ce matin.. À la télé ce sont les pubs de cochonneries en espagnol. C’est difficile de comprendre ils parlent tellement vite. J’ai pas envie de rien acheter. Je sais pas pourquoi je pense à mon « beauf ». La télé c’est comme si j’étais dans un autre pays, L’Espagne peut-être? Je sais bien que les espagnols parlent pas comme les sud-américains… Regresamo? On reviens… Pourtant je suis pas partis, c’est le El canal de las americas… J’ai hâte de voir comment je vais me sentir en Espagne, c’est pas Cuba on est pas isolé dans un resort tout compris, je vais me remplir les yeux. Mes réservations pour Madrid sont aussi faites, À continuacion… On continue? Je suis pas tellement dans mon senti quand j’essais de comprendre l’Espagnol. Le jour se lève, j’ai dormis cette nuit, ça me fait moins mal. Je pense au remboursement de mon transport à Montréal. Si tout est o.k. j’en ferai pas de cas, je pense que je vais quand même écrire pour mes humeurs culturelles. Je veux pas m’arracher le cœur, je crois que j’ai fait une erreur sur mon formulaire de remboursement du transport. À l’hôtel y’a un petit frigo, j’imagine qu’il y a des boissons douces, Coke, orangeade et d’autre que je connais pas. Je pense toujours à ce gars quand j’étais adolescent qui étais partis à Paris et n’étais jamais sortis de sa chambre. En tout cas moi j’ai bien l’intention de sortir, de me promener et de visiter. Je connais personne ni à Barcelone, ni à Madrid, je pense que ça fait partie du charme de la visite. Je pense que l’avion vas être plein, pour me rendre de l’aéroport à l’hôtel j’ai un transport… J’espère pas être trop fatigué quand je vais arriver. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’ai plus grand-chose à écrire, vous ferez une petite prière pour moi. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

lundi 10 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les journées avancent vite pour le départ. Je crois que mon guide National Geographic va être très utile. Aujourd’hui j’illustre avec une pièce intitulée Preamble 1987 des plaques d’immatriculation sur vinyl et bois de Mike Wilkins né à Durham NC 1959, une pièce exposée dans le pavillon Smithsonian d’art américain à Washington. Je reviens comme toujours à mon senti qui est celui d’un départ bientôt. Mon agent de voyage m’a téléphonée pour mettre les choses au point. Je crois que tout est o.k. Je crois m’être déjà servis de cette photo mais c’est pas grave, si vous l’avez déjà vu dites le moi. Mon idée pour Barcelone c’est de visiter avec mon livre guide. Je sais pas si c’est une bonne mais je vais essayer. Je sais pas trop quoi vous raconter, je viens de manger un pepperoni c’est très piquant. Voilà pour écrire des niaiseries je donne pas ma place. Je suis pas Marcel Proust bien que parfois je crois perdre mon temps sans essayer de le retrouver. Vous voyez je comprends rien et j’essais de faire mon comique et j’y arrive pas. Je pense à une copine qui étais malade, elle avait une énorme boule de chair dans le ventre, un cancer je crois, je sais pas ce qu’elle est devenue elle est disparue, peut-être décédée? Enfin c’est des suppositions je veux pas inquiéter personnes. Peut-être que pour ma visite à Madrid je vais prendre un tour guidée ces énormes bus rouge qui font faire le tour de la ville. Mais y’a aussi que si il fait beau je veux niaiser sur les terrasses des cafés. J’ai un certificat à faire remplir par le médecin, comme d’habitude ça peut jamais être simple ces affaires là… Je passe tout de suite à autre chose, j’ai laissé un message au CLSC. Au Centre Local de Services Communautaires. Je parle pas mal de mon intimité quand j’écris ça, vous inquiétez pas je suis pas malade. J’avais pas envie de faire ces démarches mais puisqu’il le faut. J’ai un déjà vu en anglais ils appelent ça « a delusion » . La journée est finie, les gens rentrent à la maison, ça roule à toute vitesse dans le goulag occidental. Je suis vraiment à bout, je sais plus trop quoi vous écrire. J’essaye de tenir des propos sensés bien que vous sachiez que je suis « fou ». Je salue l’ami qui enseigne en Normandie. Lentement j’y arrive, quelques mots encore, quand j’appelle à la clinique je sais pas si je parle à une femme où à un homme. C’est pas grave, j’ai laissé un message j’espère que ça va faire la job. Je sais pas pourquoi quand je termine j’accélère, je devrais pas l’idéal c’est toujours de prendre tout son temps disait le poète. Je me relis ça a un certain sens, du moins je me comprends, j’espère que vous aussi. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit c’est toujours l’insomnie, je veux comme toujours y aller avec mon senti. Lentement les nuits passent et le départ s’approche. Je crois bien être capable de me débrouiller en Espagne. Je sais pas si il y a de l’art brut, de l’art crû à Barcelone. Je vais regarder ça en me promenant dans la ville sinon ce seras les musées ce qui est pas plus mal. Dans ma tête ce matin c’est comme si j’étais un gros chien. Je me souviens, y’a longtemps de ça, avoir dit au psychiatre que j’entendais des voix et voilà j’étais partis pour un long, très long voyage en schizophrénie… J’ai toujours été conscient que tout ça c’étais dans ma tête, ce babillage, ce cafouillage j’arrive pas à les faire taire. Je suis pas très bon musicien, ni très bon peintre je me rabat donc sur l’écriture. Sans être des chefs d’œuvre c’est ce que je fais bien. Ce matin ce seras une photo d’avion, j’aime beaucoup les aéroports je crois vous l’avoir déjà écrit. J’ai hâte d’être à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, celui-là il a trouvé le moyen qu’on se souvienne de lui-même après sa mort, sans parler de son fils qui est premier ministre, le père et le fils je trouve que ça fait république de bananes. Quelques nuits encore et je serai dans l’avion qui pars dans la soirée, insomniaque dans l’avion je serai pas le seul à pas dormir. C’est lundi, une journée d’été, il pleut pas, c’est bien. Je veux pas trop prendre de notes pour les visites pendant le voyage, je veux me laisser de la place pour l’improvisation, la marche et quelques cafés sur La Rambla. Ailleurs pour un moment, loin de la psychiatrie sortir c’est pas interdit, des vacances du goulag occidental, voilà pourquoi. Je sais je suis un pauvre fou j’apprécie vos commentaires sur ce que j’écris. J’entends des gens qui discutent dehors, je veux pas me faire de cinéma, je me rétablis je crois. Sur ma carte de Barcelone j’ai réussis à situer le Musée d’Art Contemporain par rapport à l’hôtel… Cette nuit y’a des gens qui veillent tard dehors, ça me crée de l’angoisse. Là je sors de mon propos initial, j’attends toujours l’argent qu’on me dois, ça aussi ça m’impatiente quand même je suis capable d’attendre… Parfois je pense aux études me trouve trop vieux pour faire ça. Lentement je veux vous écrire une épilogue pour cette nuit, je filtre plus ce que je vous écris, j’ai changé de philosophie littéraire, si vous en voyez une, j’écris pas tout comme le voulait la poétesse. De toute façon c’est pas de la poésie, je sais pas ce que c’est… Les gens semblent être rentré chez eux, j’entends plus parler. À Barcelone je devrai distinguer le nord du sud et tout va bien aller, les villes latines l’orientation est toujours plus difficiles. Je termine donc avant de me perdre dans ce texte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard