vendredi 9 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viraillait dans mon lit, je me suis levé je préfère vous écrire. La peur commence à me prendre à propos du voyage, j’ai beau me dire j’ai rien à craindre, je deviens anxieux. Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus qui me dis que chaque fois qu’il part en voyage, il a peur mais il faut la dépassé cette peur. L’illustration ce soir c’est un commerce dans une ville du Rhône y’a plus de trente ans de ça, une époque difficile où je croyais « guérir » en voyageant. J’avais oublié qu’en France le vin était bon et pas cher. Je reviens à mon senti, j’ai pris ma médication, aujourd’hui je disais à la travailleuse sociale qu’il y a pas un toxicomane qui donnerais une cenne pour ces médicaments. Je pense à un voisin qu’on ne voie plus depuis qu’il s’est fait opéré pour le cœur… On m’a conseillé d’aller faire prendre ma pression et mes prises de sang. Pour l’illustration, je me demande qu’elle espèce de Français fou avait décidé de nommer son commerce comme ça… J’ai pas réussis à dormir pour le senti c’est pas pire, ceux qui veulent des récits de pêche qu’ils lisent ça http://www.quebecpeche.com/forums/index.php?%2Ftopic%2F253073-sortie-du-5-mai-faisait-fret%2F  C’est le lecteur ami de la Rolls-Royce… Ouais! Je suis très réveillé demain c’est samedi, je vais marcher jusqu’à la librairie, ça aussi c’est une chose que je dois faire marcher, en Espagne ça me dis que je vais beaucoup marcher, je veux voir l’architecture… J’essais de pensés où je vais mettre mes médicaments dans mes bagages à main ou de soute, à date j’ai pas eu de problème… Pour ce qui est de mon senti je vais essayer de pas consommer aujourd’hui… Un autre vingt-quatre heure qui commence… Je me vois sur le gros nerf dans un bar, j’entends les gens qui jacassent qui parlent fort. Je sais pas combien ont vraiment du plaisir, y’a un moment dans l’alcool et la drogue où t’a tout dis, tu répète ad nauseam tes niaiseries… Bon c’est samedi, j’écris ça et après je retourne au lit. Je me souviens de cette tension, mes amis de l’époque étaient pareil comme moi ils s’apaisaient avec un verre de bière pour ensuite se remonter avec une ligne de coke et ils pouvaient répéter ça des nuits durant. Moi j’étais itinérants je couchais chez l’un et chez l’autre… C’est finis tout ça, le monde de la nuit c’est maintenant chez moi… Je regarde sur le toit de l’édifice en face si y’a pas une carabine pointée sur moi, paranoïa! Je vous disait que j’avais peur de partir mais c’est important je sais pas si je vais réussir à renouveler ce que j’écris. Reste encore pas mal de temps avant de partir, je vais réfléchir y’a une difficulté qui s’ajoute je parle pas espagnol. Je vais essayer de me débrouiller. Ça parais que c’est le Grand-Prix les voitures sport sont bruyantes. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin c’est le petit moine de je ne sais plus où en France. La guide me prenais pour un américain de ceux qui achètent les monastères pour les ramener aux U.S.A. elle a fait une impression marquante sur moi, je me rappelle encore trente ans après. Parais que cette sculpture est célèbre à travers le monde, La pièce où il apparait, sur wikipédia on dis que c’est un corbeau, je suis pas sûr. Peut-être que mon lecteur designer à la retraite pourrais m’éclairer… Semble que ce moine à résisté aux différentes révolutions… Vous voyez j’ai pas de vocabulaire, je pense qu’on peut les appeler des iconoclastes… Ce matin un sale type a jappé à ma fenêtre, il essayait de me faire peur. Je prie mon petit moine à qui on a pas fait de mal depuis des siècles… Je retourne en arrière avec ces photos qui ont plus de trente ans… Je me souviens que l’abbaye était dans un très bon état, la guide par contre semblait de celle pour qui on devrais jamais manquer la messe dominicale malheureusement on a pas tous les offices monacale tout près. Je sais pas si c’est un monastère cistercien, bénédictin où chartreux. J’aimerais bien croire que ce sont des cisterciens fondé par mon Saint-Patron Saint-Bernard-de-Clairvaux. Par contre je vous prierais de noter que je suis pas un réformateur, je suis pas dans les ordres. Un jour j’irai en retraite fermée dans un monastère d’ici. Je serais en forme pour assister aux matinales et après déjeuner. Je suis souvent debout au petit matin… En ville on est réveillé par les oiseaux, me prépare un café, je sais que mon ami historien de l’art trouve ça comique quand je mentionne ça. Je sais pas si ça parais mais j’aime écrire, dehors les gens profitent du beau-temps. Je pense aux amis itinérants qui vont pouvoir respirer un peu même si c’est pas agréable de se réveiller dans l’humidité d’un parc au petit matin. Y’a aussi les migrants à la frontière qui se sont gelés les doigts et qu’on a été obligé d’amputé, je sais pas si y’en a plus qui vont essayer de passé. J’écrirai pas beaucoup là-dessus c’est une réalité que je connais pas faire des milliers de kilomètres pour aboutir à Montréal. Même si il est tôt dans le mois plusieurs sont fauchés plusieurs vont aller au Mont-de-piété. En attendant je mangerais bien du gruau avec les moines après avoir écouté des chants grégoriens Je pense qu’on parle pas et pendant qu’on mange un moine lis les épîtres. Mon petit moine sculpté c’est de l’art sacré. Je crois qu’au musée National d’art de Catalogne je vais en voir beaucoup… J’aime les belles choses, les beaux objets, les œuvres d’art en somme. Je regarde le guide de Barcelone et j’essais de situer les musées. J’y arrive… Je m’arrête en pensant à vous qui rentrez d’une bringue, vous pensez qu’à dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 8 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce soir j’ai pas grand-chose à dire. Aujourd’hui j’ai regardé le livre multi-média sur le musée Picasso à Barcelone que mon ami historien de l’art m’a prêté. Ça traite des créations de jeunesse du grand peintre. Quand je serai à Barcelone je vais visiter en sachant de quoi il s’agit. Ce soir il fait chaud c’est bien, j’attends un peu avant d’installer le climatiseur… Je suis paralysé je trouve pas de quoi vous entretenir. C’est toujours mon senti vous allez trouver ça agaçant. J’ai jamais travaillé aussi fort avant de faire un voyage. J’ai hâte d’avoir ma date de départ je vais pouvoir acheter mes billets de musée en ligne. Ce soir la photo qui accompagne le texte ce sont des balcons en fer forgé de Paris. J’ai fermé la télé demain la travailleuse sociale du C.L.S.C. viens me rencontrer… Jeudi soir, il fait beau, les terrasses doivent être remplies de monde, ça m’étonne toujours de voir comment les gens savent boire. Moi j’étais toujours dans le trouble, j’en prenais une et ça déboulais… Ça me surprend toujours de voir devant chez moi les voitures passées à cent kilomètres heure. J’ai pas soif c’est toujours mon thème de prédilection, ça s’apparente à une sorte de délire… J’enlève mon t-shirt, j’ai l’air d’un Bougon en bedaine poilue… Je parle pas d’art, d’autre le font beaucoup mieux que moi, dans mon cas il est un peu tard je dois me contenter d’admirer la beauté des œuvres. Ce soir c’est presque l’été tout est vert, je pense qu’il y a plusieurs jeunes qui vont aller faire du tree planting dans l’ouest. C’est une aventure… Mais oui je suis vieux et je me paye des voyages de vieux. Hier l’ami historien me disait qu’il allait défaire ma réputation si je perdais où brisais ses livres, on a bien ris je lui ai répondu que j’étais paranoïaque… Dans le goulag occidental je me demande où vont tous ces gens, les jeunes filles en gougounes maigrichonnes entre autre. Les médias pendant le grand prix parlent pas de prostitution pourtant y’en a plein. Je pense au rêve brisé de certaines jeunes filles… Il vas y avoir plein de gros avinés qui vont solliciter les services de quelques unes qui ont pas les bonnes valeurs, l’argent y’a pas que ça mais parfois faut mettre du beurre et un peu plus sur son pain. Je relis un livre qui se passe à Barcelone, une deuxième lecture ça fait pas mal avec l’âge je perds un peu la mémoire, faites-vous en pas c’est pas très grave… Hé oui! Je suis vieux mais pas trop malade à part la mentale. Comme tous les jours c’est faible ce que j’écris mais je vais pas dans le non-dit et le déni… Je pense aux avions, à Barcelone et à Madrid. J’ai regardé sur ma carte où étais le musee Picasso c’est pas très loin de mon hôtel. Je termine maintenant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 7 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai rencontré des lecteurs que j’aime beaucoup. Ce que j’apprécie c’est qu’ils me prennent pas au pied de la lettre. L’ami historien de l’art rigole beaucoup quand je vous raconte comment je mange mes toasts le matin. C’est bien, je pense aussi à l’ami sociologue qui me lis fidèlement. Je sais que des fois je fait simple, c’est un peu ma part de crû dans ce monde de fou. Parfois je dois me rendre à l’évidence je suis un homme simple de peu de mots… Je continue quand même à vous écrire même si je m’appelle pas Lawrence Durrell. C’est toujours de mon senti qu’il s’agit, aujourd’hui le temps étais superbe, c’est trop simple d’écrire ça je crois, parfois je préfère décrire la tempête dans ma tête, plus j’avance plus j’ai peur d’être poursuivis pour diffamation. Pourtant j’écoute ce que ça me dis et j’en fait mon propos… Ça prend un sujet quand on écris et à la shop j’ai pas eu la chance d’enrichir mon vocabulaire, j’étais pas là pour causer juste débeurré  des pièces d’aluminium où d’autre métal… Je sais pas vraiment comment écrire ça, je crois que c’est lavé nettoyé et parfois arrondir les angles coupants. Y’a longtemps déjà je faisais ça pour gagner ma vie, mon persévérant lecteur de la Rolls-Royce connais ça. Ce soir j’ai assisté à une assemblée générale sympathique, j’ai dis mon mot. J’ai vraiment un complexe c’est trop… J’ai pas de métaphore je sais pas comment en écrire la dernière chose que j’ai essayé de faire c’est une ellipse et je me suis cassé la gueule. J’ai hâte d’être outre-mer… Je me vois assis sur le quai de l’aérogare et j’attends, j’attends l’embarquement et le départ. Hymne à la beauté du monde https://www.youtube.com/watch?v=R3KP2vxkIrI par Isabelle Boulay sur YouTube on dis que ce texte a été écris par une poétesse qui s’est immolée. Je pense à tout ces petits neveux et nièces qui seront encore là quand je serai partis. J’espère qu’ils auront soif du monde, l’espoir du beau du bien… Je vous fait pas pleurer avec mes textes bonbons, je suis pas Truman Capote non plus. J’ai des larmes aux yeux, je sais pas pourquoi peut-être que c’est parce que la soirée est avancée. J’écris à vous tous qui me lisez j’essais de pas abandonner. J’aurais tant aimé avoir une belle plume être un grand styliste malheureusement j’ai pas fréquenté le cours classique les grandes écoles. Je suis qu’un petit tâcheron même pas un rimailleur. J’essaye juste de vous décrire ce que je sent, je crois que les psys aiment pas beaucoup que les malades écrivent n’empêche c’est libérateur… Il est tant que je termine je suis dans les lieux communs, la nuit avance… Vous aurai encore une fois lu un ratage, une défaite à dire mon senti j’ai pas les mots pour décrire ce qui se passe dans mon cerveau. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de ma nuit blanche, je vous demande d’être tolérant me suis préparé un café. J’aimerais bien avoir mon indemnisation aujourd’hui mais je vais être patient, je sais que ça va se faire… Je pense à cette copine qui voulais pas être mon agent littéraire… Je laisse mon café loin de mon clavier, elle croyais que j’avais pas le talent nécessaire et que je ferais ce que je voudrais sans qu’elle ais à redire. Une universitaire qui faisait les choses dans le style et la forme. J’ai cherché et j’ai trouvé les photos de mon premier voyage en Europe, en France dans la région Rhone-Alpes, la très belle ville d’Annecy entre autre, ça fait longtemps plus de trente ans. Comme souvent quand je cherche des choses, je croyais qu’on m’avait volé les photos mais non je les ai retrouvé. Ma gueule est plus la même, j’ai vieillis… Ça va mieux cette nuit, j’ai fermé la fenêtre. J’ai un point dans le dos pourtant je fume plus… Je pense toujours à mon prochain voyage à Barcelone et à Madrid. J’ai hâte d’être à l’aéroport prêt pour le départ… J’ai dormis trois heure c’est pas mal, je vous écris et ensuite je retourne me coucher. Je prends mon temps… Inquiétez-vous pas trop pour le prochain voyage je vais être prudent. À Barcelone on m’a conseillé de me rendre dans le quartier du Barri Gotic, je vais m’y rendre sans faute et j’oublierai pas La Rambla… Ce soir j’ai une assemblée générale d’Antenne Communication, cet organisme la va mieux que le comité des usagers de l’institut on est en plein conflit. Je vous en dis pas plus c’est confidentiel. J’aimerais beaucoup qu’on me téléphone aujourd’hui pour me dire que mon indemnisation est prête, ils manquent de personnel, je crois que les gens travaillent subventionné par des programmes gouvernementaux, souvent ça dure pas, on en demande beaucoup… Je vais revenir à mon senti, à ce presque voyage de noces que j’ai fait y’a longtemps, ça a pas duré et c’est pas faute d’avoir essayé… J’ai perdu la photo des éléphants de Chambéry et de moi devant l’arc de triomphe… À Paris j’ai encore et toujours la rue Mouffetard en tête, j’y retournerai un jour y’a encore des choses à voir. Dehors dans le goulag occidental y’en a un qui gueule je sais pas pourquoi, jour après jour on vieillis, j’ai pas envie de finir ma vie en regrettant de n’avoir pas fait certaines choses, mon lecteur de Deux-Montagnes l’an passé m’indiquait que j’avais déjà voyagé plus que le regretté patriarche… Comme toujours j’ai de la difficulté à terminer, j’espère que d’ici à mon départ tout va bien se passé. J’attends un peu, quand je pourrai j’irai chercher le roman le bourreau de Gaudi, j’ai un autre roman à lire avant… Je pense à vous mes lecteurs j’espère que je vous ai pas trop ennuyé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Avant de vous quitter je souhaite qu’on se retrouve bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 6 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis triste, j’ai plus rien à écrire. Aujourd’hui j’étais pas occupé. C’est difficile d’écrire sans blesser personne, je sais pas si avec mon dernier texte j’ai fait mal à mon lecteur de la Rolls-Royce. Oublier pas que j’essaye de parler de moi de mon senti, quand je parle de bière j’ai peur de me faire tuer. Lentement je fais chauffer mon souper. Le chat du voisin miaule, j’ai toujours le sentiment de déranger… J’ai mangé pendant que les vrais « écrivains » travaillent… Ce soir j’aimerais beaucoup avoir une copine avec qui partager mais je suis seul, seul et triste je le redis. Je vais essayer d’écrire, de traduire mon monde intime, c’est pesant, c’est lourd, j’écoute ce que ça me dis. Je répète mon malaise, les vrais ont le talent et le travail moi je crois que j’en ai aucun… Je veux vous donner à lire dans le particulier des mots qui signalent ce soir ma détresse… C’est toujours une histoire de temps disait le poète, il passe et j’écris ma détresse, ma solitude pourtant… C’est encore une fois difficile de nommer ce désarroi que j’emprunte aux plus vieux aux plus grands. Je devrais avoir mes mots mais mon vocabulaire est limité. Je pense à mes différentes expériences, je me suis rendu jusqu’ici avec ça… J’écris sans calcul émotif, je dis à écrire, vous savez tous d’où je viens, du bord du trottoir à Francoeur où à Lou Reed, le côté sauvage du désespoir vivant. J’ai la tête en peur de feu à écrire amouraché de prose, vous savez pas ce que je veux dire juste des mots de sentiments, de l’expression étrange… Laissez moi! Laissez moi! Où sinon ramenez moi à vous, à votre dis, à votre dire, le mien est trop seul, il voudrait bien vous écouter pour ramener la joie dans ses marges. Pourquoi pensez à la mort quand on est ignorant quand on ne sait pas. J’ai oublié comment s’appellent ces phrases où on se répète, on m’a trop dis j’ai oublié. J’arrête de chercher vous savez mieux que moi. Je m’évade dans ces mots perdus au bord du dictionnaire, ceci n’est pas un jeu c’est sérieux, écrire c’est presque toujours ma survie. Je suis juste un poète de fin d’après-midi comme les gens des sondages qui vous téléphonent à l’heure du souper. J’envoie-ça à cette heure, vous lirez quand vous voudrez… J’ai trouvé le mot c’est pléonasme maintenant trouvez le. N’empêche ma peine est toujours là, je sais pas pour qui, je sais pas pourquoi. Je crois que c’est parce que je me fais vieux, et que je bûche toujours à réaliser mes rêves d’écriture. J’aurai essayé encore ce soir d’une façon un peu différente, j’espère que ça vous plait, j’ai un peu moins mal j’essais d’être présent à mon âme, à ma soul… Dites! Dites! Moi je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

 
Bonjour! Bonsoir! Je suis debout tôt dans la nuit de lundi. Je vais essayer de vous écrire sur mon senti. J’arrive quand même pas à dormir. Aujourd’hui j’ai pas d’activité de prévu… J’attends le coup de téléphone pour l’indemnisation. Je vais boire un peu d’eau. Je pense qu’hier à marcher sous la pluie j’ai développé un rhume. Ce matin j’ai une migraine, je veux acheter un roman qui se passe à Barcelone à propos de Gaudi… La semaine passée j’ai voulu le commander à la librairie on m’a demandé de le payer d’avance, je l’ai pas fait j’aime pas cette pratique de payer avant d’avoir la marchandise. Vous voulez savoir comment je me sent?  La nuit c’est pas mal quoi que l’insomnie c’est pas toujours agréable. Je mange un morceau de cheddar fort, j’aime bien ce fromage. Encore trois quart d’heure à regarder les bouteilles d’alcool derrière le bar, parfois je me lève et vais à l’extrémité du bar réservé au serveur et je commande au barman on me laisse faire et on me sert c’est vraiment le seul privilège que j’ai eu dans ce bar. La maison comme ils disent m’a payé une bière une fois dans toutes mes années de client fidèle, ça c’est mal terminé on m’a vidé en me déplaçant une clavicule. Cet endroit où je buvais c’est devenus un terrain vague… Je crois vous avoir déjà écrit là-dessus. Vous me pardonnerez si je me répète. Je me sens tout chose, tout drôle, le seul visage que je reconnaissais dans la foule c’est celui du waiter. Y’avait des gars qui étaient fidèle à l’endroit où il se plaçait dans le bar. Après toutes ces années passées là je crois que c’était un bar gay, y’avait pas beaucoup de femmes qui le fréquentait. Là j’ai un déjà vu comme si j’avais déjà vécu tout ça. Sur le mur face au bar y’avait une photo du staff avec toute la bière qu’ils ont vendu… C’est dangereux ce que j’écris là, j’ai pas envie d’y retourner, je visualise comment c’était ça fait plus de vingt ans. C’est pas tellement mon senti, je pense à l’argent que j’ai laissé là, une vie à courir après mon ombre. Y’a que la bière qu’on peut boire comme ça sans arrêt comme un soiffard, j’étais trop ivre pour vouloir faire quelque chose dans l’ivresse. À la fin j’aimais plus vraiment la nuit. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui. J’ai mis une musique que j’adore, Gordon Lightfoot j’écoutais ça avant mon époque noire. Sur une station AM de l’époque CKGM. Ça me rend nostalgique. Je crois vous l’avoir déjà écrit il est temps que je parte en voyage pour amener un peu de nouveau dans ma prose. Ça sert à rien je reviendrai pas en arrière, les bons moments dans l’alcool sont terminés depuis longtemps, c’était plus que du trouble. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour vous raconter la même histoire!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard