jeudi 8 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce soir j’ai pas grand-chose à dire. Aujourd’hui j’ai regardé le livre multi-média sur le musée Picasso à Barcelone que mon ami historien de l’art m’a prêté. Ça traite des créations de jeunesse du grand peintre. Quand je serai à Barcelone je vais visiter en sachant de quoi il s’agit. Ce soir il fait chaud c’est bien, j’attends un peu avant d’installer le climatiseur… Je suis paralysé je trouve pas de quoi vous entretenir. C’est toujours mon senti vous allez trouver ça agaçant. J’ai jamais travaillé aussi fort avant de faire un voyage. J’ai hâte d’avoir ma date de départ je vais pouvoir acheter mes billets de musée en ligne. Ce soir la photo qui accompagne le texte ce sont des balcons en fer forgé de Paris. J’ai fermé la télé demain la travailleuse sociale du C.L.S.C. viens me rencontrer… Jeudi soir, il fait beau, les terrasses doivent être remplies de monde, ça m’étonne toujours de voir comment les gens savent boire. Moi j’étais toujours dans le trouble, j’en prenais une et ça déboulais… Ça me surprend toujours de voir devant chez moi les voitures passées à cent kilomètres heure. J’ai pas soif c’est toujours mon thème de prédilection, ça s’apparente à une sorte de délire… J’enlève mon t-shirt, j’ai l’air d’un Bougon en bedaine poilue… Je parle pas d’art, d’autre le font beaucoup mieux que moi, dans mon cas il est un peu tard je dois me contenter d’admirer la beauté des œuvres. Ce soir c’est presque l’été tout est vert, je pense qu’il y a plusieurs jeunes qui vont aller faire du tree planting dans l’ouest. C’est une aventure… Mais oui je suis vieux et je me paye des voyages de vieux. Hier l’ami historien me disait qu’il allait défaire ma réputation si je perdais où brisais ses livres, on a bien ris je lui ai répondu que j’étais paranoïaque… Dans le goulag occidental je me demande où vont tous ces gens, les jeunes filles en gougounes maigrichonnes entre autre. Les médias pendant le grand prix parlent pas de prostitution pourtant y’en a plein. Je pense au rêve brisé de certaines jeunes filles… Il vas y avoir plein de gros avinés qui vont solliciter les services de quelques unes qui ont pas les bonnes valeurs, l’argent y’a pas que ça mais parfois faut mettre du beurre et un peu plus sur son pain. Je relis un livre qui se passe à Barcelone, une deuxième lecture ça fait pas mal avec l’âge je perds un peu la mémoire, faites-vous en pas c’est pas très grave… Hé oui! Je suis vieux mais pas trop malade à part la mentale. Comme tous les jours c’est faible ce que j’écris mais je vais pas dans le non-dit et le déni… Je pense aux avions, à Barcelone et à Madrid. J’ai regardé sur ma carte où étais le musee Picasso c’est pas très loin de mon hôtel. Je termine maintenant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 7 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai rencontré des lecteurs que j’aime beaucoup. Ce que j’apprécie c’est qu’ils me prennent pas au pied de la lettre. L’ami historien de l’art rigole beaucoup quand je vous raconte comment je mange mes toasts le matin. C’est bien, je pense aussi à l’ami sociologue qui me lis fidèlement. Je sais que des fois je fait simple, c’est un peu ma part de crû dans ce monde de fou. Parfois je dois me rendre à l’évidence je suis un homme simple de peu de mots… Je continue quand même à vous écrire même si je m’appelle pas Lawrence Durrell. C’est toujours de mon senti qu’il s’agit, aujourd’hui le temps étais superbe, c’est trop simple d’écrire ça je crois, parfois je préfère décrire la tempête dans ma tête, plus j’avance plus j’ai peur d’être poursuivis pour diffamation. Pourtant j’écoute ce que ça me dis et j’en fait mon propos… Ça prend un sujet quand on écris et à la shop j’ai pas eu la chance d’enrichir mon vocabulaire, j’étais pas là pour causer juste débeurré  des pièces d’aluminium où d’autre métal… Je sais pas vraiment comment écrire ça, je crois que c’est lavé nettoyé et parfois arrondir les angles coupants. Y’a longtemps déjà je faisais ça pour gagner ma vie, mon persévérant lecteur de la Rolls-Royce connais ça. Ce soir j’ai assisté à une assemblée générale sympathique, j’ai dis mon mot. J’ai vraiment un complexe c’est trop… J’ai pas de métaphore je sais pas comment en écrire la dernière chose que j’ai essayé de faire c’est une ellipse et je me suis cassé la gueule. J’ai hâte d’être outre-mer… Je me vois assis sur le quai de l’aérogare et j’attends, j’attends l’embarquement et le départ. Hymne à la beauté du monde https://www.youtube.com/watch?v=R3KP2vxkIrI par Isabelle Boulay sur YouTube on dis que ce texte a été écris par une poétesse qui s’est immolée. Je pense à tout ces petits neveux et nièces qui seront encore là quand je serai partis. J’espère qu’ils auront soif du monde, l’espoir du beau du bien… Je vous fait pas pleurer avec mes textes bonbons, je suis pas Truman Capote non plus. J’ai des larmes aux yeux, je sais pas pourquoi peut-être que c’est parce que la soirée est avancée. J’écris à vous tous qui me lisez j’essais de pas abandonner. J’aurais tant aimé avoir une belle plume être un grand styliste malheureusement j’ai pas fréquenté le cours classique les grandes écoles. Je suis qu’un petit tâcheron même pas un rimailleur. J’essaye juste de vous décrire ce que je sent, je crois que les psys aiment pas beaucoup que les malades écrivent n’empêche c’est libérateur… Il est tant que je termine je suis dans les lieux communs, la nuit avance… Vous aurai encore une fois lu un ratage, une défaite à dire mon senti j’ai pas les mots pour décrire ce qui se passe dans mon cerveau. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de ma nuit blanche, je vous demande d’être tolérant me suis préparé un café. J’aimerais bien avoir mon indemnisation aujourd’hui mais je vais être patient, je sais que ça va se faire… Je pense à cette copine qui voulais pas être mon agent littéraire… Je laisse mon café loin de mon clavier, elle croyais que j’avais pas le talent nécessaire et que je ferais ce que je voudrais sans qu’elle ais à redire. Une universitaire qui faisait les choses dans le style et la forme. J’ai cherché et j’ai trouvé les photos de mon premier voyage en Europe, en France dans la région Rhone-Alpes, la très belle ville d’Annecy entre autre, ça fait longtemps plus de trente ans. Comme souvent quand je cherche des choses, je croyais qu’on m’avait volé les photos mais non je les ai retrouvé. Ma gueule est plus la même, j’ai vieillis… Ça va mieux cette nuit, j’ai fermé la fenêtre. J’ai un point dans le dos pourtant je fume plus… Je pense toujours à mon prochain voyage à Barcelone et à Madrid. J’ai hâte d’être à l’aéroport prêt pour le départ… J’ai dormis trois heure c’est pas mal, je vous écris et ensuite je retourne me coucher. Je prends mon temps… Inquiétez-vous pas trop pour le prochain voyage je vais être prudent. À Barcelone on m’a conseillé de me rendre dans le quartier du Barri Gotic, je vais m’y rendre sans faute et j’oublierai pas La Rambla… Ce soir j’ai une assemblée générale d’Antenne Communication, cet organisme la va mieux que le comité des usagers de l’institut on est en plein conflit. Je vous en dis pas plus c’est confidentiel. J’aimerais beaucoup qu’on me téléphone aujourd’hui pour me dire que mon indemnisation est prête, ils manquent de personnel, je crois que les gens travaillent subventionné par des programmes gouvernementaux, souvent ça dure pas, on en demande beaucoup… Je vais revenir à mon senti, à ce presque voyage de noces que j’ai fait y’a longtemps, ça a pas duré et c’est pas faute d’avoir essayé… J’ai perdu la photo des éléphants de Chambéry et de moi devant l’arc de triomphe… À Paris j’ai encore et toujours la rue Mouffetard en tête, j’y retournerai un jour y’a encore des choses à voir. Dehors dans le goulag occidental y’en a un qui gueule je sais pas pourquoi, jour après jour on vieillis, j’ai pas envie de finir ma vie en regrettant de n’avoir pas fait certaines choses, mon lecteur de Deux-Montagnes l’an passé m’indiquait que j’avais déjà voyagé plus que le regretté patriarche… Comme toujours j’ai de la difficulté à terminer, j’espère que d’ici à mon départ tout va bien se passé. J’attends un peu, quand je pourrai j’irai chercher le roman le bourreau de Gaudi, j’ai un autre roman à lire avant… Je pense à vous mes lecteurs j’espère que je vous ai pas trop ennuyé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Avant de vous quitter je souhaite qu’on se retrouve bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 6 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis triste, j’ai plus rien à écrire. Aujourd’hui j’étais pas occupé. C’est difficile d’écrire sans blesser personne, je sais pas si avec mon dernier texte j’ai fait mal à mon lecteur de la Rolls-Royce. Oublier pas que j’essaye de parler de moi de mon senti, quand je parle de bière j’ai peur de me faire tuer. Lentement je fais chauffer mon souper. Le chat du voisin miaule, j’ai toujours le sentiment de déranger… J’ai mangé pendant que les vrais « écrivains » travaillent… Ce soir j’aimerais beaucoup avoir une copine avec qui partager mais je suis seul, seul et triste je le redis. Je vais essayer d’écrire, de traduire mon monde intime, c’est pesant, c’est lourd, j’écoute ce que ça me dis. Je répète mon malaise, les vrais ont le talent et le travail moi je crois que j’en ai aucun… Je veux vous donner à lire dans le particulier des mots qui signalent ce soir ma détresse… C’est toujours une histoire de temps disait le poète, il passe et j’écris ma détresse, ma solitude pourtant… C’est encore une fois difficile de nommer ce désarroi que j’emprunte aux plus vieux aux plus grands. Je devrais avoir mes mots mais mon vocabulaire est limité. Je pense à mes différentes expériences, je me suis rendu jusqu’ici avec ça… J’écris sans calcul émotif, je dis à écrire, vous savez tous d’où je viens, du bord du trottoir à Francoeur où à Lou Reed, le côté sauvage du désespoir vivant. J’ai la tête en peur de feu à écrire amouraché de prose, vous savez pas ce que je veux dire juste des mots de sentiments, de l’expression étrange… Laissez moi! Laissez moi! Où sinon ramenez moi à vous, à votre dis, à votre dire, le mien est trop seul, il voudrait bien vous écouter pour ramener la joie dans ses marges. Pourquoi pensez à la mort quand on est ignorant quand on ne sait pas. J’ai oublié comment s’appellent ces phrases où on se répète, on m’a trop dis j’ai oublié. J’arrête de chercher vous savez mieux que moi. Je m’évade dans ces mots perdus au bord du dictionnaire, ceci n’est pas un jeu c’est sérieux, écrire c’est presque toujours ma survie. Je suis juste un poète de fin d’après-midi comme les gens des sondages qui vous téléphonent à l’heure du souper. J’envoie-ça à cette heure, vous lirez quand vous voudrez… J’ai trouvé le mot c’est pléonasme maintenant trouvez le. N’empêche ma peine est toujours là, je sais pas pour qui, je sais pas pourquoi. Je crois que c’est parce que je me fais vieux, et que je bûche toujours à réaliser mes rêves d’écriture. J’aurai essayé encore ce soir d’une façon un peu différente, j’espère que ça vous plait, j’ai un peu moins mal j’essais d’être présent à mon âme, à ma soul… Dites! Dites! Moi je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

 
Bonjour! Bonsoir! Je suis debout tôt dans la nuit de lundi. Je vais essayer de vous écrire sur mon senti. J’arrive quand même pas à dormir. Aujourd’hui j’ai pas d’activité de prévu… J’attends le coup de téléphone pour l’indemnisation. Je vais boire un peu d’eau. Je pense qu’hier à marcher sous la pluie j’ai développé un rhume. Ce matin j’ai une migraine, je veux acheter un roman qui se passe à Barcelone à propos de Gaudi… La semaine passée j’ai voulu le commander à la librairie on m’a demandé de le payer d’avance, je l’ai pas fait j’aime pas cette pratique de payer avant d’avoir la marchandise. Vous voulez savoir comment je me sent?  La nuit c’est pas mal quoi que l’insomnie c’est pas toujours agréable. Je mange un morceau de cheddar fort, j’aime bien ce fromage. Encore trois quart d’heure à regarder les bouteilles d’alcool derrière le bar, parfois je me lève et vais à l’extrémité du bar réservé au serveur et je commande au barman on me laisse faire et on me sert c’est vraiment le seul privilège que j’ai eu dans ce bar. La maison comme ils disent m’a payé une bière une fois dans toutes mes années de client fidèle, ça c’est mal terminé on m’a vidé en me déplaçant une clavicule. Cet endroit où je buvais c’est devenus un terrain vague… Je crois vous avoir déjà écrit là-dessus. Vous me pardonnerez si je me répète. Je me sens tout chose, tout drôle, le seul visage que je reconnaissais dans la foule c’est celui du waiter. Y’avait des gars qui étaient fidèle à l’endroit où il se plaçait dans le bar. Après toutes ces années passées là je crois que c’était un bar gay, y’avait pas beaucoup de femmes qui le fréquentait. Là j’ai un déjà vu comme si j’avais déjà vécu tout ça. Sur le mur face au bar y’avait une photo du staff avec toute la bière qu’ils ont vendu… C’est dangereux ce que j’écris là, j’ai pas envie d’y retourner, je visualise comment c’était ça fait plus de vingt ans. C’est pas tellement mon senti, je pense à l’argent que j’ai laissé là, une vie à courir après mon ombre. Y’a que la bière qu’on peut boire comme ça sans arrêt comme un soiffard, j’étais trop ivre pour vouloir faire quelque chose dans l’ivresse. À la fin j’aimais plus vraiment la nuit. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui. J’ai mis une musique que j’adore, Gordon Lightfoot j’écoutais ça avant mon époque noire. Sur une station AM de l’époque CKGM. Ça me rend nostalgique. Je crois vous l’avoir déjà écrit il est temps que je parte en voyage pour amener un peu de nouveau dans ma prose. Ça sert à rien je reviendrai pas en arrière, les bons moments dans l’alcool sont terminés depuis longtemps, c’était plus que du trouble. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour vous raconter la même histoire!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard



lundi 5 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée plate, on se demande quand ce seras ensoleillée. Je vais y aller comme toujours avec mon senti. Cet après-midi j’ai envie de démissionner de toutes mes implications, ma lectrice retraité d’Aylmer semble croire que mon implication est essentielle dans un peu plus de douze mois ça va faire dix ans que le groupe existe et que je m’implique à travers lui. Je crois que l’institut veux changer la garde, avoir du nouveau sang nous ne sommes plus que deux membres fondateurs. Aujourd’hui à la réunion j’ai mentionné que je partais pour l’Espagne ça a pas plus à certain… J’ai deux implications avec les ergothérapeutes, deux autres au forum de santé mentale et une participation d’une journée à un atelier sur la stigmatisation qui ont pas été indemnisé, j’attends. Semble qu’il manque la signature de quelqu’un, je sais bien je devrais pas vous parler de ça mais ça avance pas. C’est mon senti dans l’attente cet après-midi. C’est un peu la raison de mon désir de démissionner. Étrangement je pense à mon enfance, à mon arrivée à Terrebonne ce gars avec qui je jouais et que ces jeux tournaient toujours en bataille. Je sais pas pourquoi… Je pense que je suis pas correct, la pluie me donne froid. Juste d’avoir un passeport ça me rassure, ça me dis que j’ai pas un passé criminel. Je pense aux différents boulots que j’ai eu, certain, je crois, me rendait malade… C’est pas correct de mettre la responsabilité de la maladie sur le travail, je me callais dans des activités alcooliques. Encore mon thème de prédilection… Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper, j’ai des brûlements d’estomac. Je veux démissionner parce que je veux éviter, je sais qu’on pourras très bien me remplacer, j’ai un peu peur si je quitte de tomber malade. Je crois qu’en ce moment l’administration nous considère pas beaucoup. Ce serait intéressant de rédiger une histoire du groupe Reprendre Pouvoir. Moi pour l’instant je peux pas le faire, je rédige autre chose… Lentement, je meurs à ma prose, je sais pas pourquoi j’écris ça, peut-être que ça me tue d’écrire pourtant quand je termine je me sent grandis. Je regarde dehors, aujourd’hui en attendant l’autobus un jeune homme que je ne connais pas m’a dit bonjour… Il m’a peut-être pris pour un autre, avec cette pluie là ça peut pas faire autrement que verdir. Je sais y’a des lecteurs qui vont me trouver insignifiant, je l’écris souvent. J’essaye, j’essaye toujours en écrivant vrai je crois, vous savez mieux que moi ce que mon senti apporte… Bientôt ça iras mieux! J’attends juste mon départ. Je sais pas si les autorités avaient prévue qu’il y aurait autant de circulation. C’est la soirée qui débute au goulag occidental. Comme vous voyez je continue mon écriture mais je me questionne sur l’utilité de tout ça. Je pense que je vous en ai assez dis pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Viens de finir mon petit déjeuner, lundi matin, je peux pas m’empêcher de vous écrire. Plus tard j’ai une réunion de mon groupe d’entraide. Je pense que la réceptionniste de la ressource m’aime pas beaucoup. Je vais faire attention à ce qu’elle me dis. Pour l’instant c’est la nuit et j’ai chaud je vais ouvrir la fenêtre. Ma voisine accueille beaucoup de monde, je crois que ce sont des itinérants, des vrais, qui couchent un peu partout. Je crois aussi que ce sont des toxicomanes qui se servent de son appartement. J’entends une voix dehors qui me traite de tata pourtant encore aujourd’hui je fais ce qu’il faut et de mon mieux… On est le cinq du mois et plusieurs sont déjà obligés de quêter, de chercher un abri, la dope ça coûte cher, je sais comment les toxicomanes et certains malades mentaux dénigrent leurs semblables. Je crois que j’ai raison de continuer à écrire et à ne pas boire… Ce matin je vous illustre ça avec le marché de l’est. La dope ça donne tellement une fausse impression d’estime de soi, je dis pas que je suis mieux qu’eux mais au moins j’ai pas leurs soucis. Je crois qu’ils sont jaloux… Quand on est brisé on s’accroche au mal… La voisine, je sais pas, peut-être qu’elle fait des prêts sur gage. Je crois pas qu’elle va habiter ici longtemps, elle cherche toujours à vendre et à acheter. Je me prépare un café, je dois aussi vous dire que j’ai peur ces gens-là ont pas beaucoup de scrupules. Me semble que dans le monde de la consommation on a parfois des remords mais je sais pas trop pourquoi on reste en colère si longtemps, colère qui n’est bonne qu’à nous détruire. Cette nuit c’est un drôle de senti. Tout à coups je pense à l’Espagne, à Barcelone au parc Guell à Gaudi. J’ai hâte d’y être, de m’inspirer d’autre chose, aujourd’hui je vais m’acheter un calepin de notes. J’ai commencé déjà… Je prends mon temps, c’est pas un voyage de noce que je vais faire, c’est un voyage de vacances je pars seul. Je crois que ça va être bien. Il est presque quatre heure, toute la ville dors, y’a plus grand monde dans les rues… C’est une longue attente à peu près deux mois encore avant de partir. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’agent de voyages. Je vais essayer de revenir sur mon senti, sur ces sentiments crû qui m’habitent et comment leurs expression me libèrent. Lentement le matin arrive on entends des oiseaux qui chantent. J’aurais apprécié qu’à l’école secondaire des profs m’aident moi je savais pas trop j’étais déjà dans la dérive. La sœur qui enseignait la géographie disait que le chant d’un oiseau était « Bois pourris! Bois pourris! » Je crois que c’est moi qui est pourris depuis le temps. En attendant je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!


Bernard