samedi 20 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai tellement de post sur les actualités j’arrive plus à récupérer les miens. L’agent de voyage m’a téléphoné, je dis agent mais c’est une femme, encore quelques semaines et je vais avoir la confirmation du voyage. Les choses devraient bien se passer. J’ai repéré où sont les hôtels sur une carte. Je lis mon guide de Madrid lentement. Si y’a quelqu’un qui peut me dire de quoi ça a l’air un tapas ça serait bienvenus. Je vais peut-être essayer d’en manger à Montréal. Aujourd’hui le temps est magnifique, j’espère que ça fait sourire mes amis sinistrés de Deux-Montagnes… Je crois que j’ai perdu des centaines de lecteurs, à moins que ce soit les robots qui ne cliquent plus sur mon blog. C’est le printemps y’a des arbres qui ont fleuris d’autres sont feuillus… Je pense à ce vidéo sur la stigmatisation que j’ai tourné mardi passé… Mon lecteur de Deux-Montagnes à bien raison viens un âge où se faire des amis c’est pas simple, j’en ai quand même quelques un. Aujourd’hui ça va bien, mon senti n’est pas souffrant, je le prends quand ça passe. Je sais pas si je vous ai dis que je me suis acheté des chaussures Adidas des vrais avec trois barres, elles sont très confortables, ça vas être bien pour marcher à Barcelone et à Madrid… J’ai toujours l’aéroport et l’avion en tête, ma lectrice retraité avait bien raison, l’agent m’a dit que les vols partaient en soirée à moins de changement. J’ai un ami qui ne m’a dit que du bien de Barcelone et de Madrid… Je devrais prendre mon temps pour vous écrire ça aurait plus de bon sens. Je viens de regarder des photos de vacances d’il y a six ans avec la douce du moment, ça me manque on a fait de beau voyages malgré tout, à Kamouraska… Le temps passe vite je m’imaginais pas que ça faisait si longtemps. J’ai vieilli, je marche moins vite mais je continu, la dernière fois cette semaine j’ai marché quarante cinq minutes, une heure… Le robinet fuit ça m’énerve, ai fermé la valve d’eau froide ne reste que l’eau chaude, je l’ai réparé le robinet qui fuit, c’est pas numéro un mais j’ai rien brisé. Je suis loin de mon senti dans les tuyaux. J’aurais pas dû bricoler comme ça, ça m’a déconcentrer, c’est comme si je voulais me faire mal. Ça dégoutte mais ça dégoutte moins, poésie de robinetterie, ça m’ennuis… J’ai perdu un rechargeur de pile que je n’utilise plus j’ai brassé trop de choses. J’ai de ces obsessions quand je trouve pas ce que je cherche. Je cherche plus j’en ai pas besoin, je vais surement le trouver au moment où je m’y attendrai le moins. Je cherchais et j’ai retrouvé mon couteau suisse, un couteau de poche que la chorégraphe aphasique m’a offert. Je termine là-dessus, merci d’avoir lu jusque-là!!!  J’arrête de chercher, tout de suite c’est pas utile. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 19 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai rêvé, j’étais dans un bar assis justement au bar, la barmaid était jolie Y’avait une scène devant nous plusieurs jeunes filles donnait un spectacle de danseuses nues, lentement à ma droite est venue s’asseoir un homme que je connaissais un vieux copains d’alcool. Je lui ai parlé du bon vieux temps et sans faire attention j’ai bu une gorgée de bière. J’ai donc brisé vingt-quatre ans d’abstinence, je me demandais si il fallait que je le dise, l’honnêteté passe en premier étrangement j’avais pas le goût d’en boire d’autre, c’était assez pour croire que je suis guéris… Le clinquant lumineux des bars j’ai déjà vu j’avais pas envie de rester là. Le copain de souleries me rappelait des bringues et des brosses que j’ai pris. Je me rappelle en revenant du quai de Trois Pistoles, la voiture qui roule à toute vitesse dans le rang, la caisse de bière sur le banc on est sortie du chemin en faisant quelques tonneau avant le pont, y’a pas eu de mort et pas de blessés, la voiture étais scrap, tout ce qu’on a réussis à faire en attendant qu’on vienne nous chercher c’est de sortir la caisse de bière et de boire sur le pont. Quand j’écris ça je pense aux histoires de Joe dans Race de monde de V.L.B… Je crois que le regretté patriarche venait de là le bas du fleuve.  Le grand-père paternel est enterré je crois à  Saint-Paul-de-Montminy dans la MRC de Saint-Paul-de-Montmagny. Voilà pour mes racines avec Race de monde. Le patriarche travaillait comme commis dans un campe dans le bois au Lac-Saint-Jean, c’est là que je suis venus au monde… Je sors de la douche, c’est toujours le parfum que j’aime… Je souhaite bienvenue aux nouveaux lecteurs, cette semaine le lectorat a bien baissé, j’espère juste que c’est une mauvaise passe… Oui! Chaque jours me rapproche de L’Espagne, Guernica est pas au musée du Prado mais au Centro de Arte Reina Sofia. Je me promets pas mal de marche je veux voir un peu de l’œuvre de Gaudi à Barcelone, à Madrid je vais plus flané… J’aime bien voyager, j’attends pas qu’on me propose des voyage sinon je resterais chez nous… Hier j’ai regardé le film sur l’ami historien d’art et artiste, c’est magnifique on entends le parcours de l’homme avec ses démons et ses drames. Il a quand même créé une œuvre magnifique dont la petite chapelle Notre-Dame-de- L’assomption à Saint-Charles-de-Bellechasse qu’il a peint magnifiquement. Je me rend bien compte de mes limites pour parler des œuvres d’art, mais je reste ouvert à ce qu’elle me disent… Le fil conducteur la dedans c’est le bas-du-fleuve … Je trouve dans l’art une belle sensibilité de ceux qui sont artistes, moi j’ai de la difficulté à vivre mes émotions ça me donne des leçons. Ce soir on s’est promené dans le bas du fleuve. J’ai encore essayé d’écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il se passe pas grand-chose, il fait frais… Pour moi c’est une journée de congé, pas d’activités, j’ai regardés l’environnement des hôtels en Espagne à Barcelone et à Madrid… Je crois que ça va être bien. J’ai hâte d’avoir la confirmation de tout ça. Je pense aux « amis »… Demain je vais m’acheter un cahier de voyage, lentement le ciel se dégage. J’attends un retour d’appel téléphonique, j’ai de la difficulté à lâcher prise. Les gens ont autre chose à faire que de s’occuper de mes problèmes monétaires. J’arrive à rien, y’a des millions de gens qui comme moi font un blog… C’est de l’artisanat pas de l’art, je sais pas ce que l’ami historien de l’art en pense… Elle est finie l’époque où on sortait prendre une bière avec les copains, de toute façon comme je dis toujours c’était l’enfer. Ce que j’écris c’est toujours autour des mêmes thèmes… La matriarche disait qu’elle préférait mourir que de vivre dans la même pièce que son lit, moi, c’est ce que je fais mais j’ai vécu dans une vrai chambre y’a longtemps on partageait la salle de bain, c’était très difficile… Tout à l’heure sur la passerelle un gars racontait être sous probation, je crois qu’il se cherche un logement. Je rédige ça et après je sors le recyclage, y’a trente et quelques années je faisais la collecte du papier recyclables, c’étais pas organisé comme aujourd’hui, on vidait des barils de carton dans des poches de jute qu’on ramenait à l’atelier où on faisait le tri à la main… Je viens d’envoyer le recyclage dans les bacs, y’en a qui prennent ça pour une poubelle c’est dégueulasse. Je sais pas si les recycleurs ont prévus ça dans leurs cueillettes. Je pense à la chanson qui parle du chemin de la dump, la plus grosse dump de Montréal est à Terrebonne, je pense à ça je suis pas rendus à acheter en vrac… Tout à coup j’ai de la peine, parce que j’arrive pas à écrire un texte cohérent, un texte qui dis vraiment quelque chose… Autre chose en tout cas que ces niaiseries, je suis trop vieux pour être éboueurs. J’aimerais beaucoup aller voir décoller les avions mais je crois que l’autobus se rend pas au parc où on a le meilleur point de vue. La bonne femme croyait que je buvais du gros gin, si y’a une boisson qui me rendait fou c’est bien celle-là, le fort j’ai toujours trouvé que ça avait une odeur de parfum… Je ne boirai pas aujourd’hui et j’avoue mon impuissance devant l’alcool, je veux pas savoir ma façon de penser quand je buvais, juste que j’étais plus fou, plus malade qu’à jeun. J’étais idiot j’allais me perdre dans les bas-fonds sans avertir personne faut croire qu’ils étaient pas intéressé à savoir où j’allais. Vous voyez je raconte toujours là même histoire c’est pour ça le voyage. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 18 mai 2017

Au présent



Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à retrouver mon dernier post sur le journal Facebook. Ce soir il fait chaud, la fenêtre est ouverte on entend la sirène des voitures de police. De retour du c.a. du comité des usagers de l’institut. J’en aurai eu pour toute la semaine. J’ai du lever le ton sur des propos d’enjeu de la responsabilité, mais oui! Je sais ce que ça veut dire être responsable… J’ai enlevé mes chaussures. Ai commencé à lire le guide de Madrid, dehors j’entends des « y’a rien là! Va chier tabarnak! » Je me plaindrai pas de la chaleur, on est bien. J’attends un dédommagement, ils se lancent la balle l’un l’autre… Je pense que je me calle quand je parle de ça, tout le monde dans cette affaire-là joue au boss. L’idée là- dedans c’est de changer de la paperasse en dollars… Je me tuerai pas pour ça mais je sais que lentement la fatigue va prendre le dessus, ça va faire quoi vous demandez? Je vais tout simplement me ramasser désemparé à l’hosto. Je reviens à mon senti… Quelques jours en Espagne ça me feras pas de tort… Je pense à l’avion, l’aéroport, j’ai hâte de faire mes bagages, encore quelques mois. J’ai finalement reçu la confirmation fédérale qu’il avait bien reçu mon rapport d’impôt. La TPS ça va être déposé automatiquement. Je trouve plus de mots et de phrases neuves, c’est tout du vieux stock, de la vieille histoire, non , non, non, je veux pas me brûler je veux être en forme pour le voyage, je prendrai des vacances en même temps que les autres. À un moment je deviens sans mots, je vous oublie pas lectorat mais je n’arrive qu’à ça, des niaiseries, le vent entre par la fenêtre il fait bon… Je prends mon temps, c’est quoi l’idée d’être poète aussi inconnu que le soldat… Les stores battent au vent, ai fermé la fenêtre j’étais fatigué de les entendre claqués. Je cherchais le mot sémiologie, je sais pas trop ce que c’est, l’origine de l’écriture? Une fois que t’a placé ce mot la dans un texte ça te laisse un peu à sec. Ce soir je crois que je vais placer deux photos du disparus bar le Hazard où plutôt de ce qu’il en reste, rien, coin Ontario-Saint-Hubert, ça longtemps été mon enfer. C’est difficile d’écrire et de renouveler son vocabulaire, ce terrain vague ça m’indique comment il était pas si grand le bar… Dehors j’entends un avion, je sais pas si il part où arrive. Hier on parlais du Hibou, je trouve ça étrange plusieurs ont fréquenté cet endroit et y’a que moi qui est alcoolique. Mais oui! Pour moi l’alcool ça pas de fin, j’en prends une et je sais pas où je vais finir, mort peut-être… Voilà, ce soir l’histoire? Enfin je sais pas si ça en est une, se termine. Je vais essayer de rester à jeun. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!


Bernard


mercredi 17 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive du C.A. d’Antennes communication, j’ai été pris dans les autobus gratuits et pleins rue Papineau. J’en ai profité pour regarder, le pont Jacques-Cartier illuminé, le goulag occidental est envahie. Je racontais à une dame comment on les pelletais chez nous les événements sociaux, feux d’artifices, le tour de l’ile et là un beau pont Jacques- Cartiers illuminés. Je sais pas comment vous raconter cette bonne femme qui voulait descendre de l’autobus avant que j’y monte, elle m’a engueulé mais comment je pouvais savoir l’autobus était plein… Un bain de foule ça va m’aider à partir en voyage et me promener dans les rues de Barcelone et de Madrid. Aujourd’hui j’ai acheté des cartes géographiques et j’ai situé les hôtels. Pour revenir de la réunion j’ai marché sur Mont-Royal avec l’ami historien de l’art et un collègue entraineur de sport d’équipes, deux mondes différents aux antipodes je dirais, l’ami historien n’est plus tout jeune mais il a une belle sensibilité. À la réunion j’ai dit que la santé mentale c’étais pas très vendeur, l’ami disait qu’il faut faire attention aux mots qu’on utilise, c’est vrai moi j’utilise personne en rétablissement… Je croyais avoir finis ma semaine mais demain j’ai une réunion du comité des usagers, j’ai peur qu’on me brûle… Aujourd’hui j’ai lu un guide de Madrid… C’est Guernica qu’il faut voir quand j’aurai vu ça je me tairai.  Remarquez que les œuvres d’art ça fait parler, l’ami historien pourrais vous en raconter, il me disait faut rien attendre du public comme si le marché de l’art étais fermé pourtant… J’ai hate, j’ai hate de prendre l’avion de voir autre chose que ce goulag occidental. Lentement le goulag occidental s’est vidé, les gens sont retourné chez eux, ils travaillent demain, la dame voulait aller voir le « light show » du pont, elle avait laissé sa bicyclette à la maison, elle voulait aller sur la rue Notre-Dame je lui ai conseillé d’aller dans le parc au bout de la rue d’Iberville, elle avait peur de marcher sur Sainte-Catherine, je lui ai dit c’est pas dangereux y’a beaucoup trop de monde, finalement elle est rentré chez elle, je crois qu’elle était contente d’avoir discuté avec moi, moi aussi. Ce soir c’est une température d’été c’est agréable, ça permet de discuter dehors sans se les geler. Je reviens à mon senti puisque c’est toujours de ça qu’il s’agit, je suis pas assez érudit pour faire de la poésie, je connais rien à la syntaxe que le mot, de nos jours les poètes c’est des savants. Je pense à cette fille avec de jolies rondeurs qui fumait une cigarette en écoutant de la musique latino dans sa voiture. C’est ça la chaleur, calor qu’on dis je crois en espagnol… Bon! J’y arrive, les gens ont chaud ils prennent leurs temps en marchant jusque chez-eux. Le goulag occidental est maintenant plus vert… J’ai mangé du fast-food ça m’a laissé sur ma faim. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 16 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je manque d’inspiration. J’ai des brûlements d’estomac, mon omelette qui passe pas. Il est minuit vingt et un, la fenêtre est ouverte et il fait chaud, aujourd’hui c’est le trois cent soixante quinzième anniversaire de Montréal. Ce soir j’ai un conseil d’administration pour l’émission de radio. Hier pour la vidéo j’avais pris des notes on m’a pas laissé m’en servir. Semble que le papier faisait trop de bruit. Cette nuit je prends mon temps pour écrire, j’ai bien aimé savoir que le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait apprécié le dernier texte. Me suis servis une Sanpellegrino à l’orange c’est excellent cette boisson italienne. Je rêve toujours d’Espagne, je crois qu’aujourd’hui je vais aller me chercher un guide de Madrid avec une carte géographique et une autre de Barcelone. J’ai hâte d’avoir des nouvelles du départ, la lectrice retraité d’Aylmer avait raison les départs pour l’Europe sont dans la soirée. Je devrais avoir des confirmations de mon départ bientôt. Je pense que ça vas être pour juin. J’ai appris en lisant un guide que les corridas étaient maintenant interdites. Ai pris des photos de la cannette, je trouvais ça intéressant, ça me rappelais un petit bistro de Trieste. J’essaye de pas tout mêler l’Espagne et l’Italie… Me souviens plus si Don Quichotte était Espagnol où Italien, il était Espagnol! L’Europe m’a toujours fasciné, souvenir d’une Europe vingt ans après la guerre qui étais pas encore moderne, ils revenaient de loin… Pour moi l’Europe elle était dans les bandes dessinées et si je me souviens bien les écoliers avaient congés au milieu de la semaine… Quand à la culture ça commence par savoir se servir de ses ustensiles, ce que je ne sais pas. J’espère que je perdrai pas le plaisir de vous écrire, j’entends un scooter qui passe… Je reviens à mon senti, la nuit après que j’ai dormis ça va mieux. Ma boisson gazeuse m’a soulagé l’estomac… Les stores se promènent il vente… Soirée de misère pour les pauvres toxicomanes et alcoolique, si ont est chanceux on achète quelques bières à crédit au dépanneur, ça calme un peu, on a encore du pouvoir… J’ai fait ça y’a longtemps, le gars du dépanneur voulait me tuer, je me croyais au cinéma, pauvre fou… Il reste une heure et demie avant la fermeture des bars, les gens honnêtes sont rentrés à la maison, demain on va chercher du boulot pourtant on seras pas levés avant onze heures, on trouveras pas et on s’accrocheras encore les pieds au bistro, c’est la vie de loser mais je crois pas qu’on choisis ça, de deux misères ont choisis la moindre… Je pense que je vais pouvoir retourner au lit, ce soir c’est moins difficile pour ceux qui sont dehors. Y’a un ami pris avec l’addiction, j’espère qu’il va se rétablir, sinon la folie et la mort l’attendent. J’aime pas vraiment les sites d’injections supervisés. J’en ai assez écris pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Hé oui! Il fait soleil… Ce matin j’étais en tournage pour parler de stigmatisation et de santé mentale. J’essayais de décrire ce que c’était pour moi. Le stigma je dirais que c’est de ne pas laisser de place au senti à l’émotion de tout ramener à la production sans laisser de place au vécu intérieur. Je sais c’est pas facile, l’organisation industrielle du travail permet pas cette expression, vous pleurer, on va vous laisser pleurer jusqu’à la fin de votre quart de travail. Je sais pas si c’est comme ça pour tout le monde mais c’est ce que j’ai vécu. Le stigma c’est aussi de tenir à l’écart les personnes différentes pour quelques raisons que ce soit. Je prends l’exemple des itinérants comment c’est pas facile de les laisser vivre dans notre environnement… C’est aussi les gens qui vous jugent parce que vous prenez des médicaments y’en a toujours pour briser la confidentialité. Y’a plein de formes de stigmatisation presqu’autant qu’il y a d’être humain. Y’a ceux qui sont stigmatisés et ceux qui pensent savoir comment faire pour vivre avec une maladie mentale, le jugement facile qui vous disqualifie à leurs yeux pour quelque relations que ce soit. Cet après-midi j’ai l’impression d’être dans le champ, ça c’est de l’auto-stigmatisation c’est se dévaloriser, je combat ça à tous les jours et quand je fais ça j’y vais pas avec l’exemple des mots les plus doux ce sont les plus durs, comme si j’avais pas le droit de vivre, que j’étais de trop, que j’ais pas ma place au soleil. C’est ça mon senti cet après-midi, c’est pour ça que j’écris je veux pas rester pris seul avec ça, mes réponses je les ai. Je dirais que parfois les gens sont jaloux et envieux pourtant si il marchait quelques pas dans mes bottines y’aurait rien à envier il verrait comment ça fait mal. J’essaye toujours de faire de mon mieux mais pour certains faut rentrer dans le rang, que ce soit fréquenter la banque alimentaire où travailler à bas salaire. Lentement je me tue, je me tue en sachant très bien qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père. Souvent, presque tout le temps je prie, ce qui me passe dans la tête je le donne comme une prière. Ça m’apaise, ça me tranquillise  je vous donne ça cette écriture, cette expression scripté, la vie est difficile je sais, je pense à cette bonne femme à l’aire de repos pas loin des douanes elle voulait m’envoyer à la guerre, ça aussi c’est stigmatisant… C’est toujours comme si les gens voulaient pas vous laisser vivre à votre façon avec vos valeurs et toujours l’expression de votre senti le plus honnêtement possible. Je suis bien conscient qu’il y a des gens méchants mais il faut vivre malgré eux. J’essais de pas faire de mal je sais pas si je réussis, mais je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard