jeudi 18 mai 2017

Au présent



Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à retrouver mon dernier post sur le journal Facebook. Ce soir il fait chaud, la fenêtre est ouverte on entend la sirène des voitures de police. De retour du c.a. du comité des usagers de l’institut. J’en aurai eu pour toute la semaine. J’ai du lever le ton sur des propos d’enjeu de la responsabilité, mais oui! Je sais ce que ça veut dire être responsable… J’ai enlevé mes chaussures. Ai commencé à lire le guide de Madrid, dehors j’entends des « y’a rien là! Va chier tabarnak! » Je me plaindrai pas de la chaleur, on est bien. J’attends un dédommagement, ils se lancent la balle l’un l’autre… Je pense que je me calle quand je parle de ça, tout le monde dans cette affaire-là joue au boss. L’idée là- dedans c’est de changer de la paperasse en dollars… Je me tuerai pas pour ça mais je sais que lentement la fatigue va prendre le dessus, ça va faire quoi vous demandez? Je vais tout simplement me ramasser désemparé à l’hosto. Je reviens à mon senti… Quelques jours en Espagne ça me feras pas de tort… Je pense à l’avion, l’aéroport, j’ai hâte de faire mes bagages, encore quelques mois. J’ai finalement reçu la confirmation fédérale qu’il avait bien reçu mon rapport d’impôt. La TPS ça va être déposé automatiquement. Je trouve plus de mots et de phrases neuves, c’est tout du vieux stock, de la vieille histoire, non , non, non, je veux pas me brûler je veux être en forme pour le voyage, je prendrai des vacances en même temps que les autres. À un moment je deviens sans mots, je vous oublie pas lectorat mais je n’arrive qu’à ça, des niaiseries, le vent entre par la fenêtre il fait bon… Je prends mon temps, c’est quoi l’idée d’être poète aussi inconnu que le soldat… Les stores battent au vent, ai fermé la fenêtre j’étais fatigué de les entendre claqués. Je cherchais le mot sémiologie, je sais pas trop ce que c’est, l’origine de l’écriture? Une fois que t’a placé ce mot la dans un texte ça te laisse un peu à sec. Ce soir je crois que je vais placer deux photos du disparus bar le Hazard où plutôt de ce qu’il en reste, rien, coin Ontario-Saint-Hubert, ça longtemps été mon enfer. C’est difficile d’écrire et de renouveler son vocabulaire, ce terrain vague ça m’indique comment il était pas si grand le bar… Dehors j’entends un avion, je sais pas si il part où arrive. Hier on parlais du Hibou, je trouve ça étrange plusieurs ont fréquenté cet endroit et y’a que moi qui est alcoolique. Mais oui! Pour moi l’alcool ça pas de fin, j’en prends une et je sais pas où je vais finir, mort peut-être… Voilà, ce soir l’histoire? Enfin je sais pas si ça en est une, se termine. Je vais essayer de rester à jeun. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!


Bernard


mercredi 17 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive du C.A. d’Antennes communication, j’ai été pris dans les autobus gratuits et pleins rue Papineau. J’en ai profité pour regarder, le pont Jacques-Cartier illuminé, le goulag occidental est envahie. Je racontais à une dame comment on les pelletais chez nous les événements sociaux, feux d’artifices, le tour de l’ile et là un beau pont Jacques- Cartiers illuminés. Je sais pas comment vous raconter cette bonne femme qui voulait descendre de l’autobus avant que j’y monte, elle m’a engueulé mais comment je pouvais savoir l’autobus était plein… Un bain de foule ça va m’aider à partir en voyage et me promener dans les rues de Barcelone et de Madrid. Aujourd’hui j’ai acheté des cartes géographiques et j’ai situé les hôtels. Pour revenir de la réunion j’ai marché sur Mont-Royal avec l’ami historien de l’art et un collègue entraineur de sport d’équipes, deux mondes différents aux antipodes je dirais, l’ami historien n’est plus tout jeune mais il a une belle sensibilité. À la réunion j’ai dit que la santé mentale c’étais pas très vendeur, l’ami disait qu’il faut faire attention aux mots qu’on utilise, c’est vrai moi j’utilise personne en rétablissement… Je croyais avoir finis ma semaine mais demain j’ai une réunion du comité des usagers, j’ai peur qu’on me brûle… Aujourd’hui j’ai lu un guide de Madrid… C’est Guernica qu’il faut voir quand j’aurai vu ça je me tairai.  Remarquez que les œuvres d’art ça fait parler, l’ami historien pourrais vous en raconter, il me disait faut rien attendre du public comme si le marché de l’art étais fermé pourtant… J’ai hate, j’ai hate de prendre l’avion de voir autre chose que ce goulag occidental. Lentement le goulag occidental s’est vidé, les gens sont retourné chez eux, ils travaillent demain, la dame voulait aller voir le « light show » du pont, elle avait laissé sa bicyclette à la maison, elle voulait aller sur la rue Notre-Dame je lui ai conseillé d’aller dans le parc au bout de la rue d’Iberville, elle avait peur de marcher sur Sainte-Catherine, je lui ai dit c’est pas dangereux y’a beaucoup trop de monde, finalement elle est rentré chez elle, je crois qu’elle était contente d’avoir discuté avec moi, moi aussi. Ce soir c’est une température d’été c’est agréable, ça permet de discuter dehors sans se les geler. Je reviens à mon senti puisque c’est toujours de ça qu’il s’agit, je suis pas assez érudit pour faire de la poésie, je connais rien à la syntaxe que le mot, de nos jours les poètes c’est des savants. Je pense à cette fille avec de jolies rondeurs qui fumait une cigarette en écoutant de la musique latino dans sa voiture. C’est ça la chaleur, calor qu’on dis je crois en espagnol… Bon! J’y arrive, les gens ont chaud ils prennent leurs temps en marchant jusque chez-eux. Le goulag occidental est maintenant plus vert… J’ai mangé du fast-food ça m’a laissé sur ma faim. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 16 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je manque d’inspiration. J’ai des brûlements d’estomac, mon omelette qui passe pas. Il est minuit vingt et un, la fenêtre est ouverte et il fait chaud, aujourd’hui c’est le trois cent soixante quinzième anniversaire de Montréal. Ce soir j’ai un conseil d’administration pour l’émission de radio. Hier pour la vidéo j’avais pris des notes on m’a pas laissé m’en servir. Semble que le papier faisait trop de bruit. Cette nuit je prends mon temps pour écrire, j’ai bien aimé savoir que le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait apprécié le dernier texte. Me suis servis une Sanpellegrino à l’orange c’est excellent cette boisson italienne. Je rêve toujours d’Espagne, je crois qu’aujourd’hui je vais aller me chercher un guide de Madrid avec une carte géographique et une autre de Barcelone. J’ai hâte d’avoir des nouvelles du départ, la lectrice retraité d’Aylmer avait raison les départs pour l’Europe sont dans la soirée. Je devrais avoir des confirmations de mon départ bientôt. Je pense que ça vas être pour juin. J’ai appris en lisant un guide que les corridas étaient maintenant interdites. Ai pris des photos de la cannette, je trouvais ça intéressant, ça me rappelais un petit bistro de Trieste. J’essaye de pas tout mêler l’Espagne et l’Italie… Me souviens plus si Don Quichotte était Espagnol où Italien, il était Espagnol! L’Europe m’a toujours fasciné, souvenir d’une Europe vingt ans après la guerre qui étais pas encore moderne, ils revenaient de loin… Pour moi l’Europe elle était dans les bandes dessinées et si je me souviens bien les écoliers avaient congés au milieu de la semaine… Quand à la culture ça commence par savoir se servir de ses ustensiles, ce que je ne sais pas. J’espère que je perdrai pas le plaisir de vous écrire, j’entends un scooter qui passe… Je reviens à mon senti, la nuit après que j’ai dormis ça va mieux. Ma boisson gazeuse m’a soulagé l’estomac… Les stores se promènent il vente… Soirée de misère pour les pauvres toxicomanes et alcoolique, si ont est chanceux on achète quelques bières à crédit au dépanneur, ça calme un peu, on a encore du pouvoir… J’ai fait ça y’a longtemps, le gars du dépanneur voulait me tuer, je me croyais au cinéma, pauvre fou… Il reste une heure et demie avant la fermeture des bars, les gens honnêtes sont rentrés à la maison, demain on va chercher du boulot pourtant on seras pas levés avant onze heures, on trouveras pas et on s’accrocheras encore les pieds au bistro, c’est la vie de loser mais je crois pas qu’on choisis ça, de deux misères ont choisis la moindre… Je pense que je vais pouvoir retourner au lit, ce soir c’est moins difficile pour ceux qui sont dehors. Y’a un ami pris avec l’addiction, j’espère qu’il va se rétablir, sinon la folie et la mort l’attendent. J’aime pas vraiment les sites d’injections supervisés. J’en ai assez écris pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Hé oui! Il fait soleil… Ce matin j’étais en tournage pour parler de stigmatisation et de santé mentale. J’essayais de décrire ce que c’était pour moi. Le stigma je dirais que c’est de ne pas laisser de place au senti à l’émotion de tout ramener à la production sans laisser de place au vécu intérieur. Je sais c’est pas facile, l’organisation industrielle du travail permet pas cette expression, vous pleurer, on va vous laisser pleurer jusqu’à la fin de votre quart de travail. Je sais pas si c’est comme ça pour tout le monde mais c’est ce que j’ai vécu. Le stigma c’est aussi de tenir à l’écart les personnes différentes pour quelques raisons que ce soit. Je prends l’exemple des itinérants comment c’est pas facile de les laisser vivre dans notre environnement… C’est aussi les gens qui vous jugent parce que vous prenez des médicaments y’en a toujours pour briser la confidentialité. Y’a plein de formes de stigmatisation presqu’autant qu’il y a d’être humain. Y’a ceux qui sont stigmatisés et ceux qui pensent savoir comment faire pour vivre avec une maladie mentale, le jugement facile qui vous disqualifie à leurs yeux pour quelque relations que ce soit. Cet après-midi j’ai l’impression d’être dans le champ, ça c’est de l’auto-stigmatisation c’est se dévaloriser, je combat ça à tous les jours et quand je fais ça j’y vais pas avec l’exemple des mots les plus doux ce sont les plus durs, comme si j’avais pas le droit de vivre, que j’étais de trop, que j’ais pas ma place au soleil. C’est ça mon senti cet après-midi, c’est pour ça que j’écris je veux pas rester pris seul avec ça, mes réponses je les ai. Je dirais que parfois les gens sont jaloux et envieux pourtant si il marchait quelques pas dans mes bottines y’aurait rien à envier il verrait comment ça fait mal. J’essaye toujours de faire de mon mieux mais pour certains faut rentrer dans le rang, que ce soit fréquenter la banque alimentaire où travailler à bas salaire. Lentement je me tue, je me tue en sachant très bien qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père. Souvent, presque tout le temps je prie, ce qui me passe dans la tête je le donne comme une prière. Ça m’apaise, ça me tranquillise  je vous donne ça cette écriture, cette expression scripté, la vie est difficile je sais, je pense à cette bonne femme à l’aire de repos pas loin des douanes elle voulait m’envoyer à la guerre, ça aussi c’est stigmatisant… C’est toujours comme si les gens voulaient pas vous laisser vivre à votre façon avec vos valeurs et toujours l’expression de votre senti le plus honnêtement possible. Je suis bien conscient qu’il y a des gens méchants mais il faut vivre malgré eux. J’essais de pas faire de mal je sais pas si je réussis, mais je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ce blog que je vais partager sur Facebook et qui va peut-être disparaitre sans que je le veuille. C’est une machine c’est pas parfait une machine. Y’a des malfaisants aussi… Parfois je crois que c’est à cause de la photo, pourtant elles sont pas odieuses mes photos ni pornographiques… Vous pouvez toujours regarder là elles disparaissent pas https://www.facebook.com/bernard.saulnier.5  C’est niaiseux ce que j’écris là, si ça disparait vous pourrez pas le lire… Dehors une voiture avec une musique pompeuse. Ce matin je vais tourner une vidéo à l’institut, sur la stigmatisation comment moi et mes pairs on est souvent rejeté même dans les groupes les plus accueillants. Je me fait un devoir d’écouter ceux qui veulent me parler, moi aussi on me met à l’écart c’est pour ça que j’écoute ceux qui sont seuls et souffrent. C’est la première nuit douce depuis longtemps, j’ai ouvert la fenêtre… J’ai regardé les départs pour Barcelone d’Air Transat le seize août c’est en soirée ça m’arrange… Je serai au bord de la méditerranée . Pour revenir aux stigmas je crois que les gens ont peur, ils veulent pas s’associer avec des souffrants pourtant… Un stigmatisé souvent ça possède pas grand-chose, ça pas de familles quand aux femmes elles le rejettent… J’ai sommeil, on est au cœur de la nuit… Je me couche je vous reviens plus tard. Je suis debout, les oiseaux chantent. J’essais de trouver un filon. Mon rendez-vous pour la vidéo est à neuf heures c’est à l’institut, les journalistes de Radio-Canada étaient plus accommodant ils sont passés à la maison. Je pense à ce texte que j’ai écrit si je me souviens bien la metteur en scène a dit que c’est un texte révolutionnaire, qui appelle à une sorte de révolution. C’est mardi, c’était pas encore le grand soir. Parfois j’aimerais ça que quelqu’un me serve un café le matin. J’ai déjà manger mon petit déjeuner. Je pense que la journée va être magnifique. Je préfère ces légers moments insomniaques au réveil le matin après une nuit de bringue, fatigué et lourd je devais rester debout pour me rendre au travail. Je faisais ce qu’on appelle du présentéisme j’étais là mais je travaillais pas ou si peu… Je retrouve que le deuxième post précédent sur Facebook. Lentement le jour se lève je termine ça et je prends une douche. J’essaye de revenir à mon senti, le matin je suis en paix. Je sais pas trop ce que je vais placer comme photo, Boston peut-être? Le ferry qui fait la navette dans le centre-ville, c’est des souvenirs toujours des souvenirs j’ai hâte d’aller m’en faire d’autre en Espagne, je vais descendre dans des hôtels que les espagnols fréquentent ça risque d’être bien. Je crois jusqu’à confirmation que je pars le mercredi soir pour arriver le jeudi matin, y’a longtemps que j’ai pas fait de vol international. Quelques mots encore pour vous remercier de lire jusque-là!!! Toujours heureux de vos commentaires!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 15 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le beau temps s’annonce. J’espère que ça va être moins difficile pour les sinistrés. Aujourd’hui en lisant un guide de voyage j’ai appris que je me rendais à Barcelone à un temps où beaucoup de commerces sont fermés. Je ferai avec, je peux pas croire que la ville entière est paralysée. Je marcherai, semble qu’il fait chaud, j’ai de bons souliers, mon bof va  surement rire de moi. Je suis pas beaucoup d’organisation. Ça va peut-être me donner une chance il y aura moins de monde. J’ai un peu peur que la Sagrada Familia sois fermés aller si loin et rater ça, mais non c’est ouvert! Je vais essayer d’acheter mon billet sur le web, y’a tant de choses à voir pour un voyage si court. Mon senti se porte bien, j’ai pas mal, l’angoisse m’a un peu lâchée. Je pense à quel moyen de transport je vais prendre pour l’aéroport, si je pars tôt le matin je crois que je vais me payer un taxi. Sinon ce seras l’autobus je vais regarder l’horaire. Avant de me décider je vais attendre de savoir le départ est à quelle heure, de toute façon tôt le matin y’a pas de transport en commun. Mais je vous raconte tout ça vous avez pas besoin de savoir, pourtant moi ça me fait du bien… Quand je vais bien c’est comme si j’avais rien à vous raconter, incapable de vivre un peu de joie de bonheur. Un souvenir encore de la maison du patriarche où j’habitais en banlieue, les bungalows je les dénigrais en pensant à la pièce les voisins de Meunier, maintenant j’habite le bas de la ville que j’ai nommé goulag occidental et j’ai jamais pu me payer une maison, j’endure la circulation. Je fais chauffé le four, il me reste une pointe de pâté à la viande, ce seras mon souper. L’institut songe à aménager un espace de socialisation, je sais pas si c’est lieux sont assez « glamor » pour attirer des gens quoi qu’un espace d’échange et de rencontre c’est toujours bienvenue. L’histoire est lourde à l’institut, on me dis souvent les bonnes sœurs l’ont déjà fait, oui! Mais encore, y’en a beaucoup qui osent pas y mettre les pieds de peur qu’on les gardes. C’est de l’ignorance, une batisse vide ça a pas de vie et ça se détériore… Un peu d’animation pour côtoyer le « normal » pourquoi pas? Y’a des écrivains mythiques qui ont fréquenté cet endroit, beaucoup d’artistes aussi, je pense à qui aurais le courage de lire les Étals mixtes de Claude Gauvreau dans un espace commun? De l’autre côté de la clôture y’avait le docteur Ferron qui soignait les petites madames tout en écrivant. J’en nomme que deux d’autre ont pas voulus s’y identifier et on gardé l’anonymat sur leurs passages à l’institut. Moi les gens pensent que j’y suis hospitalisés que j’y reçois des soins c’est pas le cas, je suis libre et en rétablissement. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 14 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier je me suis couché tôt, ça me donne une chance pour cette nuit. Je remercie la lectrice retraitée de l’Outaouais qui a regardé la vidéo du Banquet de la mémoire  https://www.youtube.com/watch?v=LpR3INJwIuE&feature=youtu.be et qui a fait son commentaire, c’est toujours apprécié, y’a une comédienne qui disait qu’on était une belle gang, c’est vrai, le spectacle était peut-être pas parfait mais personne n’a choké on s’est tous rendus jusqu’à la fin. Ce matin je m’en vais à la réunion du groupe Reprendre Pouvoir, c’est une réunion administrative, on va surement parler du dédommagement qui nous est dû et qui ne viens pas. Pour moi j’ai toujours le souvenir d’être monté sur scène pour un procès scolaire et théâtral où mon père avait assisté, malgré les conseils j’étais monté sur scène sans papier. J’étais resté muet j’avais choké, toute les fois que je monte sur scène j’ai toujours ce ratage là en tête, souvenir aussi de quand je montais sur scène au bar, j’insultais tout le monde plutôt que d’apprendre une chanson. Je sais pas pourquoi je m’entête à monter sur scène… Jouer de l’harmonica au centre culturel. Avec l’ami lecteur à la console de son, je sais pas si il se souviens de ça, encore une fois j’avais fait un fou de moi en me prenant pour Elvis… Si j’avais eu du talent ça se serais su maintenant j’ai soixante ans et j’ai toujours les mêmes lubies. Mon truc c’est vraiment d’écrire, lire un peu parfois, au Lion d’or, dans un café de la rue Duluth où à la radio communautaire. Je sais pas si l’ensemble de mes lectures de textes personnels ça donne une réussite mais c’est une expérience que j’ai… Toujours le souvenir d’un examen oral dans mon cours de français au secondaire, je m’y étais présenté et j’avais déliré sur mon désir de devenir roadie, ça aussi je l’ai fait, monter et démonter des caisses d’équipements pour un groupe de musique. Je travaillais pas pour des groupes prestigieux, souvent ça se passait dans des salles de réception de Saint-Léonard. Quand à l’examen oral j’avais eu la moitié des notes du cours, pas assez pour réussir, un autre de mes nombreux échecs pas longtemps après je cessais de fréquenter l’école, c’était le début d’une longue dérive qui m’a menée jusqu’ici. Je crois que j’ai mené une vie rock’n’roll qui m’a rendu fou, vous lisez et à me croire tout m’a rendu fou… Parfois aussi je montais sur scène pour déranger les gens en spectacles, je m’excuse de mes folies chez la regretté Janou Saint-Denis, les seules petites scènes que je respectais étaient celles des groupes de jazz et de blues quoi que pour être honnête je dérangeais les copains qui jammaient. À la fin du Banquet de la mémoire tout le monde semblait heureux, je crois que j’ai fait de mon mieux… Je suis pas un comédien mon affaire c’est l’écriture. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard