dimanche 16 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier, Dimanche de Pâques, je suis sortis du goulag pour me rendre à un diner banlieue nord chez mon lecteur collectionneur d’automobiles. J’ai eu la très belle surprise de rencontrer ma tante, ma cousine et son mari qui était en droite ligne de Roberval au lac Saint- Jean de la vrai grande visite. Le généreux lecteur que je remercie encore une fois ici, m’a donné un billet pour la partie éliminatoire, ça risque d’être amusant surtout que ce soir le Canadien a gagné et mène la série deux parties contre une. Je reviens avec mon senti, c’est la nuit j’ai un peu dormis n’empêche je fais de l’insomnie. Je salut mes snowbirds qui sont de retour chez eux en Outaouais. Je vais me faire un café, je devrais avoir des nouvelles bientôt pour mon voyage. Je paniquerai pas avant d’être là. Quoi dire de mon senti cette nuit, je commence à être tout a fait réveillé… Je pense à toutes ces guerres dans le monde je trouve ça difficile d’être léger comme un papillon, je peux pas toujours avoir la conscience militante, moi ma cause c’est la stigmatisation en santé mentale. Je suis toujours étonné d’entendre la matriarche parlé des autres qui ont fait tels voyages, sont allé à tels endroits comme pour signaler la banalité de ce que je fais, que ça en vaux pas la peine, les autres y sont allés reste chez toi!!! C’est comme ça que je ressent ça mais je suis convaincu que mon voyage vas être unique puisque je suis le seul Bernard Saulnier qui va le faire. J’entends dans ce discours là essaye pas, essaye même pas, reste chez toi et berce toi, tu ne vaux que ça pauvre cave. Ils ont de la difficulté a parler de ce qu’ils ressentent, sont toujours malhabiles avec le senti, moi je parle pas trop c’est un autre univers que celui de la matriarche… Quand même je l’aime beaucoup. Cette nuit comme souvent je pense aux avions, à ma visite de Barcelone et de Madrid pour la fin de l’été. Mon lecteur chauffeur d’autobus m’a dit de pas trop m’en faire pour la langue semble qu’ils en parlent deux ou trois, ils m’a dit aussi qu’il y avait une énorme file pour visiter la Sagrada Familia, je pense que je vais plutôt m’attarder dans le quartier gothique. Quoi qu’on en pense ce voyage là c’est mon voyage je vais le faire comme je veux. Je compte aussi m’asseoir sur une terrasse et regarder la vie en sirotant un café, y’a des pires endroits pour faire ça que Barcelone ou Madrid.  Je pense au bonheur, à comment parfois je suis heureux et je le réalise pas, la famille et les amis m’entourent et c’est bien… Je serai partis dix jours c’est pas beaucoup mais c’est mieux que pas du tout… Beaucoup de difficulté cette nuit à vous écrire avec, sur? Mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 15 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je reviens ce soir, c’est Pâques, ça me rappelle les courses au chocolat, la matriarche nous donnait ça et je crois que le patriarche nous donnait de l’argent. J’en suis pas certain peut-être qu’il y a un lecteur-trice qui a un meilleur souvenir. Vous voulez savoir comment je me sent? Pas aussi fébrile que dans mon enfance, fallait être raisonnable avec le chocolat, le manger au dessert du midi après le jambon. Je me souviens d’une année où ma très chère marraine était passée en visite pour ma confirmation, j’étais seul à la faire le jour de Pâques, on m’avait offert un livre de messe, il existe une photo où on me vois en veston et cravate avant de partir pour la messe. C’est vieux tout ça plus de cinquante ans, je ne sens plus le temps passés, parfois aussi on avait en cadeau des bandes dessinées. Y’avait des jours de Pâques plus tardif où il faisait chaud… Le chocolat c’était bon pour se gâter les dents, je fréquentais pas beaucoup le dentiste… J’ai toujours l’odeur d’encens dans l’église, c’est difficile de vous décrire mon senti, hier j’ai entendu les cloches sonner, le jour de Pâques la résurrection pour moi c’est plus léger ça veut dire qu’on est sauvé. La paroisse de mon enfance c’était Saint-Vital à Montréal-Nord une église pas trop vieille. Je me souviens pas si le dimanche de Pâques on allait quand même au cinéma à la salle Paroissiale souvent on y regardait des films de capes et d’épée en technicolor, c’était magnifique parfois on pouvait en voir deux. Je me sentais pas tellement bien dans mes beaux vêtements neufs du dimanche, je voulais pas les tâchés ni les déchirés mais c’était comme si ils étaient empesés, ça me piquais un peu partout à cause de mon eczéma c’était fatigant. Je me souviens des balades dans le Rambler du patriarche, l’odeur de l’automobile me rendait malade, comment vous écrire cette douleur et cette odeur qui m’étourdissait, la voiture était neuve plus tard ça s’est tassé. Parfois à Pâques c’était déjà fleuris on disait que la fête était plus tard… C’était le temps où jamais de se confesser de ses péchés d’enfants, souvent on avait comme pénitence un chemin de croix qu’on ne terminait pas… J’ai hâte de partir en voyage, c’était souvent comme ça après Pâques, la saison du camping commençait. Moi si tout va bien je m’en vais en Espagne voir les vieilles pierres, l’architecture… Je crois que j’ai jamais fait ce qu’ils appelaient la communion solennelle en tout cas j’en ai pas le souvenir, je pense que ça définis bien l’enfant que j’étais toujours à part… Je suis pas un dévot c’est mon enfance printanière, dehors il pleut, ce que je vous ai raconté là ça fait partis de mon senti. Je sais toujours pas comment terminer, j’espère que ça vous à plus sinon dites une prière pour moi. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu des commentaires d’un lecteur qui me disait que lorsque je dis que je vais écrire sur mon senti je le fait pas. Voilà cet après-midi je suis vide, le lecteur me suggérait qu’écrire comme ça donnait rien, pourtant d’autre m’ont dit que c’était utile. Je sais que ça me touche quand on me parle de ça, mon senti il est un peu partout là-dedans. Je me rends pas à la psychose pour vous traduire ça en mot, ça fait trop mal, la douleur cérébrale… Y’a aussi qu’essayer de plaire par écris c’est difficile. Je fouille dans ce que je vie, ce départ vers l’Espagne qui m’inquiète un peu, je parle pas beaucoup espagnol mais je vais me débrouiller… Comment vous faire part de mon monde intérieur déchiré, abimé. Je découpe je détaille dans le parfum de marijuana, ça aussi ça me blesse, fumer de l’herbe ça m’a toujours détruit. Juste l’odeur m’horripile. Les motos sont sorties… J’essaye de vous amener dans ma vie intérieure, les voix et les cris de ceux qui jouent au soccer dehors… La solitude voilà ce qui me pèse, vous êtes là à me lire et moi j’essaye de sentir de ressentir, j’ai l’âme lourde… Cette peine que j’ai, je sais pas pourquoi, je pense aux amis disparus c’est peut-être ça, où j’irai? Où ça iras? Je sais pas une fois que j’ai écrit ça je devrais me taire pourtant je m’agite devant l’écran pour justement pas me sentir et ça n’empêche rien. Les mots sont lourds, les mots sont vains, la douleur gronde, ça n’a pas de sens, les voitures passent la fenêtre est ouverte j’entends la musique d’une station pop. Des anarchistes vêtus de noir passent avec leurs chiens. Ici c’est pas l’hôtel du nord, on entends crier les sirènes, pompiers? Ambulances? Policiers? Je sais pas mais ça m’inquiète toujours de savoir quelqu’un en danger. Cette douleur intérieure m’a jamais quitté, c’est un peu mon moteur pour prier, une tentative d’évasion dans les mots, la prison du schizophrène qui persiste et ça roule, roule dans ma tête pourtant j’ai jamais été aussi à jeun… Il est pas question de m’étourdir dans les paradis artificiel, c’était y’a longtemps tout ça et comme on dis familièrement j’étais mongol. J’aimerais bien être plus léger mais je suis pas drôle de nature. J’essaye d’écrire et c’est pas très bon je crois… Je peux creuser pour atteindre la dalle des émotions qui coulent, les larmes qui se versent pour rien, rien de valable juste la peine inénarrable.  Mais non! Je fais pas semblant c’est comme ça que je me sent, quand j’en aurai finis vous direz il a écrit, ne serait-ce que ça mon mandat seras remplis… Voilà ce que j’avais à vous écrire cet après-midi, ni fort ni faible juste du senti… Je pense aux copines de la classe d’écriture au secondaire, si j’avais eu du talent on me l’aurais dis-là. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On est dans la non-nouvelle, le Canadien a gagné toute la province le sais. C’est samedi un peu moins triste, j’ai un peu mal dans le côté, c’est pas le cœur c’est l’anxiété. Ça sent bon, ai pris une douche et me suis parfumé… Je vous écris comme un bon à rien, hier le chauffeur d’autobus se payait la gueule d’un gars qui voulait écrire un livre, je suis même pas certain que lui il sait lire. Pour moi l’écriture c’est beaucoup plus noble que conduire un bus et dire des conneries mais je crois tout de même qu’il y a des conducteurs qui lisent.  J’ai hâte de confirmer mon voyage en Espagne, je vous en parle pas plus, j’en garde pour quand j’y serai. J’espère que j’ai pas blessé l’agent de voyage hier en révélant sa pratique religieuse. Je voudrais vous écrire sur mon senti cette nuit, mon blog c’est souvent vers ça qu’il se dirige. Je vais acheter quand le voyage seras confirmé un guide de Barcelone, de Madrid et un guide français-espagnol juste assez pour commander au restaurant et où sont les toilettes. Allez! Je vous l’écris, j’ai des démangeaisons au rectum et au partie génitales, c’est fatigant, parfois ça arrête et c’est bien, vous vouliez avoir mon senti c’est ça, c’est pas émotif c’est physique. Je vais dire comme l’autre je l’ai dans le cul… Ça va vous déplaire. J’essais malgré tout de rester zen, lentement j’avance avec ce texte. Je veux pas vous parler de la lessive, c’est banal mais au fond je suis pas Malraux et sa condition humaine, je pense à la guerre civile espagnole un prélude à la deuxième guerre mondiale les « nationalistes » versus les « républicains » le dictateur Franco était chef des nationalistes, dictateur jusque à sa mort en mille neuf cent soixante-quinze. Quand il est disparus on a rétablis le roi et la république. Je suis loin de mon senti avec ça, j’ai des pincements à la poitrine, je crois que les bars sont restés ouvert cette nuit, lentement saoul et étourdis les gens rentrent chez eux pour ceux qui en ont un, d’autre vont essayer de se trouver un endroit pour passer ce qui reste de la nuit… J’avais un ami qui pour rigoler disait qu’il était plénipotentiaire de droit divin, ça nous faisait un roi… Un roi québécois, le Québec une république? Je crois pas on a toutes les misères du monde à devenir un pays. C’est mon délire de la nuit c’est en partie mon senti, j’arrive pas à écrire des choses sensées, on a quand même nos notables, médecins, professeurs, scientifiques qu’on voie à la télévision pour nous dire quoi pensés.  Je dis bon retour aux snowbirds qui arrivent chez eux aujourd’hui je crois. Mais j’y pense le Québec est un royaume avec tous ces rois de la poutine, de la patate et du sous-marins. Voilà pour ce matin merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 14 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai rêvé avoir participé à une dictée, j’ai pas gagné j’avais trois fautes… C’était pas grave c’était entre amis. Il fait un temps magnifique, j’ai pas encore acheté mes guides de voyage. J’attends que tout ça soit officiel, la confirmation des destinations, des hôtels et des transports. J’ai hâte que ça soit fait. C’est vendredi saint, l’agent de voyage est chrétienne orthodoxe je crois qu’elle respecte ça, les jours saints. Les hôtels sont très bien placés au centre des villes de Barcelone et de Madrid. Je vais revenir à mon senti, j’ai dormis, pas grand-chose à tirer de ça. Mon âme est vide, je vais préparer le souper, dans le temps fallait que ça soit maigre. Je pense aux lectures de la messe du vendredi saint. Comment vous écrire ce vide effarant. J’ai pas mal juste… Je me souviens de vendredis saint où à trois heure tout se couvrais… Voilà ma difficulté j’arrive pas à dire la sainteté du jour où le Seigneur a rendu l’âme, je sais bien qu’au Québec on y crois plus beaucoup mais y’a quand même des marches du pardon. Je sais pas vraiment comment on dors quand on est athés, j’essaye juste d’avoir un peu de foi, je suis pas un curé. J’ai souper, les gars ont sortis leurs motos. Y’a beaucoup de monde qui veux plus me voir la face. Cet après-midi les terrasses sont certainement remplies de monde, ça discute avec la musique d’ambiance rock… Je pense à la gang de l’époque à comment y’avait pas de femme avec moi, je buvais seul et me faisait soigner seul à l’urgence de l’hôpital, on m’injectais mon anti-psychotique retard j’étais déjà en psychose. Ça n’arrive plus, je me tiens loin de l’hôpital et de toutes les substances psychotropes même l’alcool. Je fais pas de sacrifices c’est mieux pour moi comme ça. Encore mon thème de prédilection, bientôt on va prendre un café dans le parc. Je suis invité à toutes sortes de forum et tables ronde. Je peux pas être partout. On en parle beaucoup de la santé mentale mais on a pas l’air de la vivre, je cherche une définition de ce que c’est, des bonnes valeurs? Ses devoirs versus ses droits? Pour moi faut pas que ce soit trop compliquer, un peu de vie spirituelle. J’essaye d’aider mon prochain. Vous voyez je suis mêlé… Je pense au voisin à qui on a fait des pontages et qui s’est remis à fumer. Je suis loin de mes sentiments intérieur, je cherche pas à avoir plus de pouvoirs. « Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Y’a de ça dans ma santé mentale. Je vous écris ça timidement en acceptant… Quoi que quand les voisins cognent leurs portes ça m’énerve, ils font comme si ils vivaient seul dans une grange. Je suis un fou entouré de fous c’est pas facile. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

jeudi 13 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai un immense vide, je suis pas arrivé à respecter mon horaire d’écriture. Il est vingt-deux heure trente. Je me prépare un café, je pense à la chorégraphe aphasique c’était un feu de paille. On a quand même passé de bons moments sur la rive-sud, c’était l’été passé à Verchères mais j’étais pas en amour. J’y arrive plus à cet état amoureux mon affect est brisé je ne m’attache plus à personne. Je crois que c’est mieux comme ça, ça me fait moins mal. Je vois vite qu’une relation est impossible, vous voyez c’est toujours à propos de mon senti… Je lui ai pas fait l’amour à la chorégraphe je m’en sentais incapable elle était trop handicapée. Je pense qu’elle voulait pas ça. Demain c’est vendredi saint y’a bien des commerces qui vont être fermé. Je suis de l’époque où en cette journée, les bars, les brasseries, les tavernes, les épiceries, les dépanneurs ne vendaient pas d’alcool, on était trop gaga pour faire des provisions la veille, on errait dans la ville en attendant minuit pour aller en écluser quelques une, j’aimais bien écouter les films religieux, les dix commandements, La dernière tentation du Christ qui est arrivé plus tard et est selon moi le plus réel des films sur notre Seigneur. Je me souviens on niaisait dans Villeray et on avait soif d’alcool… Je raconte toujours la même chose la semaine sainte, comment fallait manger maigre et dans notre enfance comment on trouvait longue la messe du vendredi saint, à Pâques en cadeau on avait du chocolat, des lapins, des poules en chocolat c’était dans mon enfance, je crois que j’ai été confirmé seul je ne sais pourquoi au dimanche de Pâques. Plus tard et plus vieux en buvant des bières on rejetait tout ce que la religion nous demandait, c’était les résultats de la révolution tranquille. Tout ce sucre c’était pas bon pour les dents… Pâques c’était aussi le jambon… J’espère que mon neveu charcutier va garder sa job après le rush de Pâques. Parfois on allait à cabane à sucre, je me rappelle m’être coincé un doigt dans la porte de la voiture, je le léchais il était tout estropié et sucré, ça faisait mal c’était très désagréable. Moi je l’ai pas fait mais les plus jeunes se souviendront certainement de la course au coco qu’on leur faisait faire. On aimait bien les chocolats entiers ces sucreries au corps remplis de chocolat… Le film le plus regardé je crois c’était la passion du Christ à la télévision, y’avait que ça et parfois Ben-Hur plus récemment y’a Gladiator… Je crois qu’à l’époque les bars fermaient à Minuit on était vendredi. Je me souviens aussi de comment il faisait gris à trois heure l’heure de la mort de Jésus-Christ. Veux veux pas c’est le bagage religieux du petit prolétaire que j’étais… J’ai une petite prière pour vous. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en faites pas je termine pour cette nuit. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai peur, y’a des noms de vieilles connaissances  qui viennent hanter Facebook, heureusement ils me demandent pas d’être ami. Je veux essayer d’écrire quelque chose de différent cette nuit. Je pense à quand je mangeais des tapes sur la gueule à la brasserie… Il y va toujours de mon senti. Ouais! Ça semble décidé à moins de force majeur, je m’en vais en Espagne fin août. Me reste qu’à confirmer avec l’agent de voyage. J’irai à Barcelone et à Madrid, je vais visiter librement différents endroits et je vais essayer d’aller à la corrida. Comme toujours je pense à l’avion, j’ai hâte… Je sais pas comment je vais me débrouiller en Espagnol, mais un lecteur m’a dit qu’il y a beaucoup de gens qui parlent français. On m’a dit que ça prenais un an préparer un voyage, disons que je prends six mois. À Barcelone j’ai très hâte de voir l’architecture… Je sais que ça va venir vite. Comme toujours la nuit j’entends le voisin qui ronfle. Je vais acheter des guides et un dictionnaire français-espagnol… Je pense à ce gars à Varadero qui disait qu’un tout inclus c’était pas l’aventure, il avait raison ce voyage ci ça va être beaucoup plus l’aventure… Juste avant de partir je vais avoir droit à des noces, ma nièce se marie officiellement, ça se passe dans sa cour. Ça fait une heure que je suis debout, je vais essayer de vous parler d’autre chose, je vous parle pas! Je l’écris c’est toujours la nuit et ma mâchoire grince c’est surement la folie. J’ai jamais fait de voyage de noces si j’avais attendus après ça je serais jamais partis, y’a une voix qui me dis Raphaël où Raphaëlle je sais pas, ça permet à ce prénom de rester vivant. Barcelone c’est la capitale de la Catalogne, je crois que je vais avoir de la difficulté avec l’accent. Je compte encore écrire sur ce voyage. Je serai partis dix jours, touriste c’est bien aussi. Je sais quand même pas comment commander un café en espagnol, je vais l’apprendre… Je compte marcher dans ce voyage, juste pour me montrer que je suis encore capable… Quand je parle de Raphaël, je parle pas du peintre italien mais du prénom du patriarche, je m’en vais en Espagne pas en Italie… Malgré tout y’a beaucoup de choses à voir à Barcelone… Quand je pense voyage, je pense toujours à ce gars qui s’est rendus à Paris et n’est jamais sortis de sa chambre, faut le faire… C’est pas une course que je vais faire… J’ai vu dans une émission de télé qu’on aimait pas les voyageurs solitaires, mais enfin!!! Quand je vous écris la nuit ça passe tellement vite, deux heures de rédaction, j’essaye de vous torcher ça. Quelques mots encore pour cette nuit, un salut tout spécial à tous les gens qui travaillent dans les avionneries et aux autres dans les avions. Je vous laisse ici merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard