samedi 1 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il a neigé mais tout est presque fondu. C’est samedi et mon univers est tranquille, le temps passe trop vite, bientôt on va pouvoir prendre un café dans le parc moi et l’ami. Je suis pas méchant, j’en connais qui sont plein de malice. Je veux pas faire de mal à personne…Me suis fait un jambon beurre comme à Paris en pensant à ce bistro au décor art nouveau. Je pense à l’expo Van Gogh Artaud vue au musée d’Orsay, le suicidé de la société http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-generale/article/van-gogh-artaud-37162.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=254&cHash=602ad3b13e L’exposition a eu lieu du 11 mars au 6 juillet 2014. Je suis pas critique d’art n’empêche la peinture de Van Gogh m’a impressionné et le texte de Artaud une sorte de réquisitoire envers la société qui selon lui a fait mourir Van Gogh. http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/article/van-gogh-artaud-37162.html?print=1& . Cet après-midi je m’en veux un peu de pas avoir encore visité l’exposition de mes pairs les Impatients au musée d’art contemporain de Montréal. Je crois que les impatients sauvent des vies, ne serait-ce que par l’expression graphique de la douleur de la maladie mentale. Parfois je me demande ce que je fais dans ce monde là, si j’usurpe pas le titre de poète et d’artiste. J’en ai longtemps voulus à mort à la société, j’ai quand même pas le talent d’Artaud ni de Van Gogh. Pour en finir avec le jugement de Dieu c’est du grand art , https://www.youtube.com/watch?v=EXy7lsGNZ5A  on y ressent toute la créativité et la folie d’Artaud. Il avait une sale gueule Artaud… Je vais toujours être incapable de parler d’art d’une façon sensé, au Québec c’est plus simple de parler des options accessoires des voitures que de l’expression définitive d’un texte artistique, d’une peinture, d’une école. Y’a ceux qui ont retrouvé la foi et qui ne jurent que par celle là. Les jurons et la foi c’est antinomique… je crois et voilà un autre aspect de la foi, l’écriture, c’est vraiment très poche ce que je vous écris là quand je visite une exposition il s’agis pas d’intellect pour moi mais de senti de comment ça me bouleverse au point de ne pouvoir l’exprimer, faut dire qu’ici je ne m’attaque pas à du menu fretin, deux artistes qui ont marqués leurs siècles quoi que Van Gogh on ais attendu qu’il se suicide de façon violente, il souffrait de démence que certains ont dis et là je pense à Artaud qui étais pas loin de la démence lui aussi. Je me trouverai pas une parenté avec Artaud parce que moi aussi j’ai été soigné en psychiatrie, ma démence si j’en ai une est plus de la schizophrénie-paranoïaque  certains diraient que c’est plus noble qu’un délire syphilitique. J’arrive même plus à délirer avec allure, je m’excuse pas, j’ai rien de ces grands noms, juste des amorces de textes remplis d’ignorance. Je sais ma photo d’art nouveau on se demande ce qu’elle fait là, Artaud sans être de cette école était plutôt de l’époque de l’art déco. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quelques accords de musique sud-américaine. Je me souviens que ma lectrice des snowbirds disait qu’elle aurait aimé danser la salsa dans les clubs latino. À l’époque où j’y allais c’étais pas vraiment des lieux fréquentables… Ce matin il pleut, il a neigé et je suis assis devant l’écran comme tout le temps, à essayer de vous décrire mes sentiments intérieurs… Toujours souvenirs de cet endroit le long de la route à Cuba on pouvait aller au toilette pas de siège semble que c’est partout comme ça on a posé la question pourquoi, on a pas eu de réponse, on y servait aussi des Cuba Libre et on dansait à la musique d’excellents musiciens qui jouent différents styles. C’était quand même bien Cuba à peu près à ce temps-ci l’an passé. Je croyais qu’il y ferait une chaleur torride mais non c’était juste bien. J’aimais bien l’immense hall de l’hôtel où on pouvait se brancher wi-fi pour quelques pesos. J’ai commencé à parler aux gens un peu tard à la fin de mon voyage. On m’avait laissé une bouteille de rhum dans ma chambre je l’ai pas ouverte et je l’ai laissé là quand je suis partis. Il faisait quand même pour moi pas assez chaud pour se baigner. Je crois que je vous ai raconté ça ailleurs, c’est le propre des vieillards ils se répètent. Il est quatre heure trente je vais prendre une douche… Ça m’écoeure j’ai plus d’eau de toilette, me suis changé de bobette et j’ai mis de l’after-shave, c’est un peu gênant de vous raconter ça, étrangement y’a un parfum de friture je sais pas d’où ça vient. Je pense à quelle photo vas accompagner le texte cuba évidemment. La mer… Je sais pas si y’a plus d’américains qui vont à Cuba depuis le relâchement des mesures de boycott, j’ai jamais crue les gens qui disaient aimer Fidel Castro pourtant il a sortis son pays de l’illettrisme et de la famine. Je pense qu’il faisait peur à plusieurs. Je sais une chose à Cuba on parle pas de politique. Pas terrible mon texte cette nuit, une ambulance passe, je me souviens d’une époque où j’étais psychotique et où je la prenais souvent. Je sais c’est dégueulasse d’être un malade sur pied et de se rendre à l’hôpital en ambulance mais on insistait pour que je la prenne. Maintenant mon monde s’est recomposé, à un moment un médicament m’a fait très peur, il m’a vidé l’âme pour n’y laisser qu’une terrible angoisse invivable, j’ai cessé de le prendre on m’en a prescrit un autre, comment dire? Meilleur? Je sais pas, mais ses effets sont moins terribles j’ai pas l’impression que je vais mourir à chaque fois que je le prends. La nuit est pas mal avancée, je vais terminer ceci et me recoucher. C’est un samedi tranquille qui s’annonce, je pense aux idioties de machines à poker… Voilà j’irai pas jouer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 31 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le ciel s’est couvert, très ému d’entendre le Here come the sun par ces trois grands artistes https://www.youtube.com/watch?v=x7e-e_GM3wM . Aujourd’hui j’ai fait les courses payé les comptes et me voilà qui vous écris. Je crois que les gens sont heureux c’est le week-end qui s’annonce. Hier je vous ai parlé d’Espagne, j’y pense encore un peu avant de prendre une décision… L’autobus passe il est plein de monde, le vendredi soir parfois plusieurs vont à la brasserie. Moi je ne suis plus de ce monde, y’a longtemps que je n’ai pas eu un mal de tête parce-que j’ai bu. C’est tant mieux. Je vais souper plus tard après vous avoir écris. La neige à encore fondue, je regarde les cyclistes qui passent je trouve qu’ils sont pas peureux, hier j’ai vu un gars en vieille moto anglaise lui aussi il avait du courage. J’entends le train qui siffle, j’entends le train qui s’en viens, c’est une vieille chanson… Ce matin j’ai fait une opération bancaire que j’avais jamais fait, j’ai déposé au guichet tout s’est bien passé. Y’a des cloches qui sonnent, je sais pas pourquoi… Le parc va verdir bientôt quoi qu’ils annoncent de la neige pour demain. Je tourne autour du pot plutôt que d’aller vers l’essentiel mon senti, je pense aux amis aux vieux comme aux nouveaux. J’écoute mon âme, je vais me déranger si je téléphone, si je parle à quelqu’un. Je préfère vous écrire en essayant de suspendre et de surprendre l’émotion dans l’écriture… Je suis rendu assez vieux pour ne pas payer la livraison des courses au supermarché. Je suis certain qu’il y en a qui me trouvent sénile avec mon écriture, j’aurai donné aux écris, ça me permet de garder mon équilibre. Demain c’est la chronique voyage dans La Presse+ j’aime bien la lire. J’aime aussi regarder les documentaires de voyage à la télévision… Je suis bien chez-moi c’est tranquille, je pense aux deux puéricultrices cousines qui vont passer une fin de semaine de filles comme elles disent. J’espère qu’elles vont avoir beaucoup de plaisir. Je fais chauffé le four je mange une quiche, je suis à la poursuite du vrai dans mon écriture dire absolument la torture du moment et comment écrire dans l’instant ce qui me gribouille et parfois au contraire me détend. Demain c’est avril, le poisson on l’a oublié y’en a surement certains qui vont monter des canulars… Si j’y vais encore avec la vérité, je pense au rapport d’impôt, y’a encore un mois pour le faire. Y’a un gars qui parle au téléphone dans l’entrée de l’édifice. Je crois qu’il est saoul, ce soir ça vas être ça les gens vont lâché leurs fou. Ce matin j’ai vu deux jeunes punks c’était touchant de les voir ils étaient beaux. Un couple, un gars et une fille… Je sais pas quel genre de traffic fait la voisine, elle reçoit beaucoup de monde au début du mois… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je regarde les avions et les hôtels pour Barcelone cet été. Je sais pas encore si je vais partir… Ai dormis une partie de la soirée. Je pense à l’hôtel c’est comme si j’y étais… Je regarde un peu combien ça coûte… Je suis content quand vous lisez et donner votre opinion. Je pense trop à l’argent… C’est important, je dois économiser. Je rêve toujours de voyage, je vais voir pour mes revenus. Je sais je suis un méchant fou du moins c’est comme ça que je me sent… Je rêve toujours d’avion, d’attente à l’aéroport et de l’avion qui décolle… Je pense au moyen de transport entre l’aéroport de Barcelone et l’hôtel. Je vais probablement demander l’aide de l’agence de voyage… Pour économiser encore un peu je pourrais essayer de réduire mes frais de communication. Cette nuit à part de me sentir endormis j’ai pas grand-chose à vous dire. J’étais heureux de communiquer avec la nouvelle maman enseignante en design au CÉGEP de l’Outaouais. Je pense que ça va faire une petite famille heureuse… C’est toujours plus long écrire un texte que de le lire. Je veux vous aider dans vos insomnies si ça vous endort c’est tant mieux!!! C’est la nuit, demain j’irai à l’épicerie, pour le moment je mange des biscuits salés et des barres croquantes à l’avoine et au miel. Je pense aux sorties que je faisais avec la copine, je m’ennuis de ça, c’était pas parfait mais après je réalise que c’était du bon temps. Cette nuit je suis abrutis par les médicaments, si ça vous plait pas aller lire ailleurs. J’en connais beaucoup qui ne dorment pas malgré la médication, des nuits d’insomniaques et des journées dans la somnolence. Je me demande si on a déjà fait le recensement des gens soignés pour la maladie mentale au Québec. Il me semble qu’il n’y a que ça c’est probablement parce que je traîne l’asile avec moi. Bein oui! C’est la journée du supermarché, je vais me réapprovisionner. J’ai pas de lait pour le café. C’est difficile de reprendre la rédaction quand on s’est arrêté pour dormir. C’est encore la nuit, pense aux avions c’est un désennuis. Barcelone l’architecture de Gaudi, j’aimerais bien voir ça. Je regarde le montant que j’ai en banque, je vais déposer au guichet, j’écris et c’est la paranoïa j’ai peur de me faire voler. Vous l’avez surement constater c’est la journée de la paye des bienheureux. J’ai de la difficulté à nommer mon senti, je sais une chose je suis agité. Il pleut pas, c’est vendredi y’en a plusieurs qui sont content la semaine de travail se termine. Je me rappelle un week-end où j’ai passé le temps à lire Le chant du bourreau de Norman Mailer une lecture vraiment captivante pour faire un mauvais jeux de mots. Lire et écrire y’a beaucoup de ça dans ma vie, j’espère que ce que j’ai écrit vous a plu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 30 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Beau soleil aujourd’hui, la neige a fondue. J’ai vu une photo de Barcelone c’est tentant comme destination vacance. Cet après-midi je me sens bien. Je pense que je suis « zen », c’est la paix et le calme en moi quand j’écris ça c’est tout comme si j’avais rien à vous raconter. Je pense quand même aux voyages, à ceux que j’ai fait, Toronto entre autre qui est pas trop mal comme ville. Je m’y suis un peu promené au centre-ville pas loin de l’hôtel de ville. Le temps passe ça commence à faire un bon bout de temps, c’était au mois d’octobre deux milles treize. J’étais porte-parole de l’alliance canadienne pour la santé mentale et la maladie mentale. Une autre fois où j’étais porte-parole c’était au Bal des Lumières à Montréal c’était une campagne de levée de fonds étrangement je suis monté sur scène on m’a donné des cadeaux et j’ai pas dit un mot. On m’avait interviewé avant j’ai jamais vu ce qu’ils ont fait de cet interview. C’était au mois de mars deux milles treize, déjà quatre ans, je poursuis mon travail mais maintenant c’est plus dans l’ombre bien que je sois impliqué pour la deuxième année au Cabaret Poétique du TNM. Je sais pas pourquoi, je dis des bêtises…  Je crois que maintenant vous êtes nombreux à me lire, c’est tout un défi pour moi d’écrire mon senti à tous les jours… Je fais pas ça pour le prestige, je pense à mes collègues de maladie qui sont dans la rue et couchent dans les refuges, c’est dur, c’est dur, quelques un réussissent à se rétablir mais c’est difficile de vivre dans un appartement quand tu le sent envahis par des étrangers, quand tu te sens espionné victime d’un complot… Les voisins mangent des frites, c’est la fin du mois, je crois que cette nuit il vas y avoir beaucoup de gens aux guichets automatiques quoi que dans le centre-ville plusieurs sont fermés la nuit mais je crois qu’il y a quand même moyen d’avoir son argent. Je regarde dans le parc on voie le gazon. J’ai les voyages en avion qui me reviennent dans la tête, je partirai pas cette année, trop de choses à faire, je suis pas dans le jet-set… Je regarde le nombre de pages vues y’en a beaucoup mais je crois que c’est des moteurs, c’est mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a dit ça… J’aimerais ça vous dire comment je me sens dans cette fin de journée, j’y arrive jamais précisément parfois c’est plus fort, l’angoisse transparait dans l’écriture c’est rarement humoristique mon idée c’est que tout le monde fait de l’humour je vois pas pourquoi j’en rajouterais… J’essaye encore, j’essaye d’être un artiste ça me rend pas malheureux. Je suis toujours content quand je termine de rédiger. Gênez-vous pas pour me faire vos commentaires quels qu’ils soient. J’espère que je vous en demande pas trop. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


mercredi 29 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore à essayer de vous toucher. Jeudi et demain c’est la paye, la co-directrice d’un programme de santé mentale doit m’appeler bientôt pour un dédommagement. Je suis endormie, je vais me préparer un café. Je crois qu’il est trop tard pour me faire livrer une pizza. Je cligne des yeux et je vois d’étranges personnages. Ils semblent sortis direct d’un roman de science-fiction. Je pense que les gestionnaires ne croient plus en leur programme santé mentale et dépendance, on était supposé siéger sur des comités mais y’en a plus. Pour ce qui est de consommer à la sortie de l’atelier au TNM pour un alcoolique et un toxicomane c’est vraiment le moment critique, y’a des bars pas loin… Vous inquiétez pas j’irai pas, je préfère être abstinent chez moi… C’est encore mon thème de prédilection. Je prends mon temps pour vous écrire. Je me vois dans ma jeunesse entré à la brasserie à onze heure du matin, c’était avant que je tombe malade, je crois que la bière si tôt le matin a contribué à la maladie… Ce soir je me sent bien, il a pas encore commencé à pleuvoir, je crois que c’est pour demain aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Je médite sur ce que je vous écris, les bars sont encore ouvert je crois pas que j’y rencontrerais des gens honnêtes… Y’a toujours cette voiture au silencieux brisé qui passe. Avant je rencontrais une femme je voulais aller au lit tout de suite, je pense à ces femmes avec une culotte de cheval, ça faisait pas vraiment de différence pour moi. Y’a un âge où fréquenté les bars branchés c’est plus très important c’est comme je disais à l’autre je m’y suis jamais fait d’amis… Je vous dirais que ce soir j’aimerais bien avoir une présence avec moi mais écrire prend toute la place, vous écrire c’est comme si vous étiez là en chair et en os. Tout ceci c’est une espèce d’autofiction même si j’arrive pas à bien définir le genre… Cette nuit je suis pas fatigué, je trouve pas le point, le point de fuite dirait on en peinture, qui me permettrais de vous étonner. Oui je voudrais fuir vers de nouveau monde déjà vieux et vous l'écrire ces mondes ils sont dans mon âme, bousculée, envahie, trahie, je cherche et elle cherche à trouver l’esprit qui n’est pas nécessairement maudit… Je prends la place qu’on me laisse celle-là que vous lisez présentement. Tout ça c’est des histoires d’éthylisme  comme celle d’Alambic Dieudonné Corydon Talon le père d’Achille Talon. J’accumule plus les cannettes vides, l’alarme d’une voiture retentis… Alambic ça lui prenait toujours une cannette de bière bien mousseuse, il était toujours paf… C’était moi je me reconnais plus en lui qu’en Achille. De temps à autre il se blessait si je me souviens bien et Achille devait en prendre soin. J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement la neige fond, j’ai hâte de prendre un café dans le parc avec l’ami, ça devrait être bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé combien coutais les billets d’avions pour l’Europe. Je pense à Londres, j’avais bien aimé marcher le long de la Tamise voir Big Ben aussi… J’hésite à programmer un départ, je veux pas être mal pris avec plus une cenne en banque… L’institut tarde à me dédommager pour certaines activités. J’attends… Viens de laver la vaisselle, ai trouvé un morceau de jambon dans l’eau c’est comme si on l’y avait jeté pour me harceler. Cet après-midi j’ai entendu parler de schizophrénie de façon brillante à la radio http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2016-2017/chronique.asp?idChronique=432326  surtout pour décrire ce que j’entends, le sens que prennent les mots. Le soleil perce un peu… Les actualités parlent d’employés radicalisés à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, ça m’enlève pas le désir de partir. Les hautes gommes ont tous quelque chose à dire là-dessus… J’essais encore une fois de vous raconter mon senti quand je suis seul chez moi, parfois la solitude est bénéfique émotivement la télé viens pas me chercher comme si on y parlait de moi… C’est toujours le sens des mots, j’arrive pas à vous l’écrire, « j’arras tua pire » quelque chose comme ça qui détourne la compréhension, où comme « nettoie tes lunettes » qui voudrais dire tu vois pas clair. C’est difficile pour moi de vous décrire ça, ça fait mal… C’est la folie de la maladie, j’essaye de me rétablir je crois que j’y arrive mais y’auras jamais de guérison, c’est ce qui fait que certains s’enlèvent la vie, moi je me donne une chance quand je vous en parle. Soleil demain, ce midi j’ai rencontré un ami qui vieillis il devient sourd. Je l’ai invité à venir prendre un café… Y’a de l’écho dans la télé. C’est ça la terreur on se demande qui on devrais renvoyer, pourquoi et comment, faudrait pas attendre qu’il arrive un drame. J’ai coupé le son de la télé. C’est comme souvent pas très poétique ce que je vous écris, j’ai mal à la terreur, j’essaye de poétiser dans la douleur, où sont les tueurs? Faudrait les arrêter, ma paranoïa est vrai, c’est une vrai peur… Y’a beaucoup de gens qui ne voyageront pas à cause de cette terreur, comme souvent je répète mes mots en pensant à mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est une sorte de déjà-vu, voilà! Faut pas qu’il s’inquiète le lecteur, y’a des impressions comme ça que je suis incapable de traduire en mot, les gens qui me lisent sont de bonnes personnes… Dans mon cas quand on dis pauvre fou, c’est vrai… Je pense aux itinérants qui passent la journée dehors comment ils doivent avoir hâte que le temps se réchauffe, c’est très décousu ce que j’écris, ça l’a toujours été, c’est toujours la chronique du goulag occidental. Je suis pas Soljénitsyne et même lui c’est pas tout le monde qui le connais. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard