vendredi 31 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je regarde les avions et les hôtels pour Barcelone cet été. Je sais pas encore si je vais partir… Ai dormis une partie de la soirée. Je pense à l’hôtel c’est comme si j’y étais… Je regarde un peu combien ça coûte… Je suis content quand vous lisez et donner votre opinion. Je pense trop à l’argent… C’est important, je dois économiser. Je rêve toujours de voyage, je vais voir pour mes revenus. Je sais je suis un méchant fou du moins c’est comme ça que je me sent… Je rêve toujours d’avion, d’attente à l’aéroport et de l’avion qui décolle… Je pense au moyen de transport entre l’aéroport de Barcelone et l’hôtel. Je vais probablement demander l’aide de l’agence de voyage… Pour économiser encore un peu je pourrais essayer de réduire mes frais de communication. Cette nuit à part de me sentir endormis j’ai pas grand-chose à vous dire. J’étais heureux de communiquer avec la nouvelle maman enseignante en design au CÉGEP de l’Outaouais. Je pense que ça va faire une petite famille heureuse… C’est toujours plus long écrire un texte que de le lire. Je veux vous aider dans vos insomnies si ça vous endort c’est tant mieux!!! C’est la nuit, demain j’irai à l’épicerie, pour le moment je mange des biscuits salés et des barres croquantes à l’avoine et au miel. Je pense aux sorties que je faisais avec la copine, je m’ennuis de ça, c’était pas parfait mais après je réalise que c’était du bon temps. Cette nuit je suis abrutis par les médicaments, si ça vous plait pas aller lire ailleurs. J’en connais beaucoup qui ne dorment pas malgré la médication, des nuits d’insomniaques et des journées dans la somnolence. Je me demande si on a déjà fait le recensement des gens soignés pour la maladie mentale au Québec. Il me semble qu’il n’y a que ça c’est probablement parce que je traîne l’asile avec moi. Bein oui! C’est la journée du supermarché, je vais me réapprovisionner. J’ai pas de lait pour le café. C’est difficile de reprendre la rédaction quand on s’est arrêté pour dormir. C’est encore la nuit, pense aux avions c’est un désennuis. Barcelone l’architecture de Gaudi, j’aimerais bien voir ça. Je regarde le montant que j’ai en banque, je vais déposer au guichet, j’écris et c’est la paranoïa j’ai peur de me faire voler. Vous l’avez surement constater c’est la journée de la paye des bienheureux. J’ai de la difficulté à nommer mon senti, je sais une chose je suis agité. Il pleut pas, c’est vendredi y’en a plusieurs qui sont content la semaine de travail se termine. Je me rappelle un week-end où j’ai passé le temps à lire Le chant du bourreau de Norman Mailer une lecture vraiment captivante pour faire un mauvais jeux de mots. Lire et écrire y’a beaucoup de ça dans ma vie, j’espère que ce que j’ai écrit vous a plu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 30 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Beau soleil aujourd’hui, la neige a fondue. J’ai vu une photo de Barcelone c’est tentant comme destination vacance. Cet après-midi je me sens bien. Je pense que je suis « zen », c’est la paix et le calme en moi quand j’écris ça c’est tout comme si j’avais rien à vous raconter. Je pense quand même aux voyages, à ceux que j’ai fait, Toronto entre autre qui est pas trop mal comme ville. Je m’y suis un peu promené au centre-ville pas loin de l’hôtel de ville. Le temps passe ça commence à faire un bon bout de temps, c’était au mois d’octobre deux milles treize. J’étais porte-parole de l’alliance canadienne pour la santé mentale et la maladie mentale. Une autre fois où j’étais porte-parole c’était au Bal des Lumières à Montréal c’était une campagne de levée de fonds étrangement je suis monté sur scène on m’a donné des cadeaux et j’ai pas dit un mot. On m’avait interviewé avant j’ai jamais vu ce qu’ils ont fait de cet interview. C’était au mois de mars deux milles treize, déjà quatre ans, je poursuis mon travail mais maintenant c’est plus dans l’ombre bien que je sois impliqué pour la deuxième année au Cabaret Poétique du TNM. Je sais pas pourquoi, je dis des bêtises…  Je crois que maintenant vous êtes nombreux à me lire, c’est tout un défi pour moi d’écrire mon senti à tous les jours… Je fais pas ça pour le prestige, je pense à mes collègues de maladie qui sont dans la rue et couchent dans les refuges, c’est dur, c’est dur, quelques un réussissent à se rétablir mais c’est difficile de vivre dans un appartement quand tu le sent envahis par des étrangers, quand tu te sens espionné victime d’un complot… Les voisins mangent des frites, c’est la fin du mois, je crois que cette nuit il vas y avoir beaucoup de gens aux guichets automatiques quoi que dans le centre-ville plusieurs sont fermés la nuit mais je crois qu’il y a quand même moyen d’avoir son argent. Je regarde dans le parc on voie le gazon. J’ai les voyages en avion qui me reviennent dans la tête, je partirai pas cette année, trop de choses à faire, je suis pas dans le jet-set… Je regarde le nombre de pages vues y’en a beaucoup mais je crois que c’est des moteurs, c’est mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a dit ça… J’aimerais ça vous dire comment je me sens dans cette fin de journée, j’y arrive jamais précisément parfois c’est plus fort, l’angoisse transparait dans l’écriture c’est rarement humoristique mon idée c’est que tout le monde fait de l’humour je vois pas pourquoi j’en rajouterais… J’essaye encore, j’essaye d’être un artiste ça me rend pas malheureux. Je suis toujours content quand je termine de rédiger. Gênez-vous pas pour me faire vos commentaires quels qu’ils soient. J’espère que je vous en demande pas trop. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


mercredi 29 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore à essayer de vous toucher. Jeudi et demain c’est la paye, la co-directrice d’un programme de santé mentale doit m’appeler bientôt pour un dédommagement. Je suis endormie, je vais me préparer un café. Je crois qu’il est trop tard pour me faire livrer une pizza. Je cligne des yeux et je vois d’étranges personnages. Ils semblent sortis direct d’un roman de science-fiction. Je pense que les gestionnaires ne croient plus en leur programme santé mentale et dépendance, on était supposé siéger sur des comités mais y’en a plus. Pour ce qui est de consommer à la sortie de l’atelier au TNM pour un alcoolique et un toxicomane c’est vraiment le moment critique, y’a des bars pas loin… Vous inquiétez pas j’irai pas, je préfère être abstinent chez moi… C’est encore mon thème de prédilection. Je prends mon temps pour vous écrire. Je me vois dans ma jeunesse entré à la brasserie à onze heure du matin, c’était avant que je tombe malade, je crois que la bière si tôt le matin a contribué à la maladie… Ce soir je me sent bien, il a pas encore commencé à pleuvoir, je crois que c’est pour demain aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Je médite sur ce que je vous écris, les bars sont encore ouvert je crois pas que j’y rencontrerais des gens honnêtes… Y’a toujours cette voiture au silencieux brisé qui passe. Avant je rencontrais une femme je voulais aller au lit tout de suite, je pense à ces femmes avec une culotte de cheval, ça faisait pas vraiment de différence pour moi. Y’a un âge où fréquenté les bars branchés c’est plus très important c’est comme je disais à l’autre je m’y suis jamais fait d’amis… Je vous dirais que ce soir j’aimerais bien avoir une présence avec moi mais écrire prend toute la place, vous écrire c’est comme si vous étiez là en chair et en os. Tout ceci c’est une espèce d’autofiction même si j’arrive pas à bien définir le genre… Cette nuit je suis pas fatigué, je trouve pas le point, le point de fuite dirait on en peinture, qui me permettrais de vous étonner. Oui je voudrais fuir vers de nouveau monde déjà vieux et vous l'écrire ces mondes ils sont dans mon âme, bousculée, envahie, trahie, je cherche et elle cherche à trouver l’esprit qui n’est pas nécessairement maudit… Je prends la place qu’on me laisse celle-là que vous lisez présentement. Tout ça c’est des histoires d’éthylisme  comme celle d’Alambic Dieudonné Corydon Talon le père d’Achille Talon. J’accumule plus les cannettes vides, l’alarme d’une voiture retentis… Alambic ça lui prenait toujours une cannette de bière bien mousseuse, il était toujours paf… C’était moi je me reconnais plus en lui qu’en Achille. De temps à autre il se blessait si je me souviens bien et Achille devait en prendre soin. J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement la neige fond, j’ai hâte de prendre un café dans le parc avec l’ami, ça devrait être bientôt. Aujourd’hui j’ai regardé combien coutais les billets d’avions pour l’Europe. Je pense à Londres, j’avais bien aimé marcher le long de la Tamise voir Big Ben aussi… J’hésite à programmer un départ, je veux pas être mal pris avec plus une cenne en banque… L’institut tarde à me dédommager pour certaines activités. J’attends… Viens de laver la vaisselle, ai trouvé un morceau de jambon dans l’eau c’est comme si on l’y avait jeté pour me harceler. Cet après-midi j’ai entendu parler de schizophrénie de façon brillante à la radio http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2016-2017/chronique.asp?idChronique=432326  surtout pour décrire ce que j’entends, le sens que prennent les mots. Le soleil perce un peu… Les actualités parlent d’employés radicalisés à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, ça m’enlève pas le désir de partir. Les hautes gommes ont tous quelque chose à dire là-dessus… J’essais encore une fois de vous raconter mon senti quand je suis seul chez moi, parfois la solitude est bénéfique émotivement la télé viens pas me chercher comme si on y parlait de moi… C’est toujours le sens des mots, j’arrive pas à vous l’écrire, « j’arras tua pire » quelque chose comme ça qui détourne la compréhension, où comme « nettoie tes lunettes » qui voudrais dire tu vois pas clair. C’est difficile pour moi de vous décrire ça, ça fait mal… C’est la folie de la maladie, j’essaye de me rétablir je crois que j’y arrive mais y’auras jamais de guérison, c’est ce qui fait que certains s’enlèvent la vie, moi je me donne une chance quand je vous en parle. Soleil demain, ce midi j’ai rencontré un ami qui vieillis il devient sourd. Je l’ai invité à venir prendre un café… Y’a de l’écho dans la télé. C’est ça la terreur on se demande qui on devrais renvoyer, pourquoi et comment, faudrait pas attendre qu’il arrive un drame. J’ai coupé le son de la télé. C’est comme souvent pas très poétique ce que je vous écris, j’ai mal à la terreur, j’essaye de poétiser dans la douleur, où sont les tueurs? Faudrait les arrêter, ma paranoïa est vrai, c’est une vrai peur… Y’a beaucoup de gens qui ne voyageront pas à cause de cette terreur, comme souvent je répète mes mots en pensant à mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est une sorte de déjà-vu, voilà! Faut pas qu’il s’inquiète le lecteur, y’a des impressions comme ça que je suis incapable de traduire en mot, les gens qui me lisent sont de bonnes personnes… Dans mon cas quand on dis pauvre fou, c’est vrai… Je pense aux itinérants qui passent la journée dehors comment ils doivent avoir hâte que le temps se réchauffe, c’est très décousu ce que j’écris, ça l’a toujours été, c’est toujours la chronique du goulag occidental. Je suis pas Soljénitsyne et même lui c’est pas tout le monde qui le connais. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Voilà! C’est encore moi ce matin en direct de l’institut universitaire en santé mentale  de Montréal. On fait un retour sur les journées bibliothèque vivante. J’avais un petit problème avec Facebook je l’ai régler. J’aime beaucoup me retrouver seul dans une salle de réunion. J’ai des souvenirs.Je vous laisse là-dessus. Merci!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

mardi 28 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je pense que j’ai du psoriasis, une plaque rouge sur le bras dans l’articulation… La télé est sur le match pendant ce temps-là je me joue dans le nombril. Il est vingt-deux heure dix-sept, tout à l’heure je vais regarder le bulletin sportif. J’ai dormis un peu, pour me réveiller un peu plus, je vous écris, la lumière de l’écran est directement dans mon visage. Demain matin j’ai une rencontre retour sur la bibliothèque vivante ça promet je crois que ça vas être très intéressant. J’écoute ce que ça me dis, c’est le silence, ai mangé des biscuits salés. La semaine prochaine je vais commander un autre recueil Spirou. Quand la tête, le cerveau, roule à toute vitesse je crois que c’est de l’angoisse, la peur de vous décevoir. J’entends une sorte de rythme, je sais pas d’où ça vient. J’ai sommeil mais je préfère vous écrire qu’aller dormir, les âmes mortes sont biens assises à la brasserie, encore une soirée à s’enivrer, voilà mon thème de prédilection, me souviens de ce gars qui m’avait ramassé sur Saint-Laurent j’étais allé chez lui sa femme étais là et de ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes cravates mexicaines, je crois que ça s’appelle des bolos. J’étais perdus, des brasseries à la mode de l’époque il reste le cheval blanc, le Quai des Brumes, le Barouf les autres sont moins populaires et je les fréquentais pas. Je m’ennuis pas de ça la tristesse de l’alcool. L’ami un bar miteux ils appelle ça « a hole in the wall », une après une, après une, après une sans fin jusqu’à ce que ma tête s’écrase sur le bar en écoutant du blues. Je pense à ce psy de Sorel qui séjournais à Montréal, j’ai pris un café avec lui, sa femme semblait me trouver mois épeurant que les autres c’était y’a une vingtaine d’année. Pas grand-chose pour la santé mentale globale dans le nouveau budget provincial, on va encore souffrir dans les chaumières… Quand je buvais je voulais plus pensés mais c’est le contraire que je faisais je disais et posait des gestes de fou. Rien de bien dangereux mais assez désagréable pour mettre le feu… J’ai déjà cru boire de l’alcool de contrebande, du moonshine colorés pour qu’ils ressemblent à du whisky mais tellement fort, j’arrive pas à vous décrire sa saveur, ça saoulait vite. Moi le fort je porte pas ça tant mieux je bois plus, je m’évite bien du trouble. Je sais pas pourquoi je pense à Maurice Duplessis un ancien premier ministre des années quarante cinquante du temps de la grande noirceur… En comparaison je sais pas comment on va nommer notre époque surement pas les lumières… C’était au dix-huitième siècle, je crois pas être dans cette tradition. Lentement je termine, c’est toujours difficile d’arrêter. Parfois je m’étonne, j’y arrive mais il est temps de terminer. Merci d’avoir lu jusque-là, encore quelques mots et on s’en va!!! À la prochaine!!!
Bernard