lundi 27 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu tard pour commencer à blogger, c’est lundi matin les gens s’en vont au boulot, moi j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Je sais pas comment parler de mes « amours » ce week-end j’ai entendu un gars parler de ses amours hygiéniques. J’y crois pas y’a pour moi toujours un côté affectif à la sexualité, on fait pas l’amour comme ça et bonjour à la prochaine! Je sais c’est un sujet délicat présentement je suis incapable de m’investir émotivement et j’ai pas rencontré la bonne personne voilà pour ma vie intime… Il pleut, c’est encore la nuit, un bref moment pour parler de l’aspect sexuel de mon senti, présentement je suis abstinent et c’est pas plus mal. Je crois que je devrais pas m’engager plus loin là-dessus, c’est un monde qui m’appartiens et c’est pas très viril d’écrire là-dessus… Je sais pas trop quoi vous écrire d’autre sans faire de la « littérature » de voyeur. Souvenir d’une flamme qui avait loué un appartement au sous-sol et les voisins qui venaient écornifler à la fenêtre pendant qu’on faisait l’amour. Je pense à ces publicités qui disent qu’on est pas un homme si on fait certaines choses. Je sais qu’elle doit dire oui avant de passés à l’acte, je préfère m’abstenir c’est trop compliqué… Je sais que je vais déplaire en écrivant là-dessus, je suis quand même engagé avec personne, je suis pas abonné à une agence de rencontre ni ne vais cruiser dans les bars je suis un peu vieux et je pense au MTS voilà pourquoi j’ai plus de désir. En anglais ils appellent ça des « fuck friends » j’y crois pas je le répète y’a toujours un aspect émotif dans la sexualité. Le passage dans lequel je suis me plait, une libido très basse qui me permet de respirer par le nez, après ça vous saurez tout et comment me faire chanter.  Je ne vais plus dans les bars de danseuses je trouve que c’est pas une bonne façon de faire et c’est pas dans mes valeurs. La fille et son poteau ça me dis pas grand-chose, y’a toujours ces odeurs de bière renversée sur le tapis une odeur d’œufs pourris. Je veux pas encourager le trafic de femmes… Ça commence crû cette semaine, je pense à ce qui se passe dans les chambrettes de maisons closes, ça me fait mal juste d’y penser… Ce matin je suis honnête et réveillé, me suis fait un café, j’ai l’amour tout mêlé c’est une question d’affectivité, pardonnez-moi mesdames je tourne en rond. J’ai pas beaucoup écris sur cet aspect de ma vie tout simplement parce que c’est un aspect pas très vivant. Je sais pas pourquoi je pense aux pushers probablement parce qu’il sont étroitement lié avec le monde des pimps. Je crois que j’en ai finis pour celui-là, c’est un sujet délicat, j’espère que ça vous déplait pas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 26 mars 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis désoeuvré cet après-midi, pas grand-chose à dire comme souvent le dimanche. J’ai fait quelques prières… Le ciel est couvert. Je sais pas trop ce que je vais manger ce soir. Hier à la session photos on a un peu discuté voyage, je vais attendre avant de partir, faire attention au budget… J’ai toujours la Chine en tête, y’a un ami qui y est allé y’a quelques années, il avait un ami chinois chez qui il pouvait séjourner en Chine. Il est courageux, les points de repère en Chine c’est difficile les noms de rues et de commerces sont illisibles pour un occidental. Moi je pense y aller dans un voyage organisé, ça coûte cher mais je crois que ça vaut la peine. Je me souviens que P.-E.-T. et Jacques Hébert y était allé y’a longtemps. Je pense aussi au Docteur Bethune qui soignait les chinois pendant la guerre contre les japonais. Je crois pas que le petit livre rouge de Mao-Ze-Dong me servirait à quelques chose. Je préfère rêver avec le cerf volant du bout du monde. J’ai bien aimé aussi le film de Bernardo Bertolucci, le dernier empereur, http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19434661&cfilm=2865.html . Hé oui! Je vieillis et voudrais voir le bout du monde… La voisine du bas est chinoise de Shangaï, j’ai toute les misères du monde à communiquer avec elle. Je pense à ce que ce serais si c’était des millions de chinois. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord à longtemps fait la livraison pour un restaurant chinois, il doit surement avoir quelques notions de cette langue. À vrai dire je sais vraiment pas si je vais partir, je veux pas dépenser mes économies et recommencer à taper mon lecteur de Deux-Montagnes à la fin du mois. Je suis loin de mon senti, je suis plus dans le rêve, dans l’imagination orientale… Hier y’a un avion qui partais pour Shangaï qui a atterris d’urgence à Montréal, il y avait un moteur de défectueux, on dit qu’il aurais pu faire le voyage juste avec un moteur, mais c’était plus sécuritaire de faire demi-tour, semble que cette manœuvre est assez conventionnelle, que tout le monde était en sécurité, on leurs à trouver un autre avion et ils sont partis. Je me souviens du pavillon de la Chine à Terre des Hommes, j’allais y flâner, en pensant aux communistes chinois, c’est déjà de l’histoire ancienne,  je crois que la Chine est maintenant dans une économie de marché. Je crois que c’est une « dictature » bien qu’on ne le dise plus, qui s’ouvre sur l’occident, en Chine il y a maintenant une énorme classe moyenne. Les gens veulent vivre comme en occident, malgré la pollution que cause toutes les voitures, les gens étouffent en ville, du smog on appelle ça du smog dans les énormes embouteillages de voitures. La ville oui! Mais j’aimerais voir la campagne et les monuments chinois. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Très agréable session de photos hier. Vous verrez les résultats bientôt. On est une belle gang c’est rare que je dis ça mais je le pense vraiment. J’ai aussi bien aimé manger au restaurant. Je sais pas comment faire pour vous exprimer mon senti cette nuit… Je suis dû pour cette chronique, je rêve encore pas mal aux avions, je retournerais bien à Paris, hier j’étais avec un copain qui lui est allé à Munich boire de la bière, pour moi il en est pas question je m’intéresse surtout au vieilles pierres… Je pense au magnifique musée du Quai d’Orsay… Je sais pas pourquoi j’ai la chanson Cette voix que j’ai dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=wiuOZmqOfx0  une belle chanson.  Je pense à ma longue plongé dans la folie, à comment j’en suis sortis entouré de gens qui se rétablissent… Hier j’expliquais mon mauvais rapport avec les substances, la consommation… Je pense qu’on crois pas que je suis méchant quand je bois, l’important c’est que moi je le sache et que j’évite de boire. Je me vois encore me promener dans Paris… C’est peut-être une ville très touristique mais y’a tant de choses à voir. Si  c’étais pas si cher je partirais demain. Ce matin j’ai sommeil, je me sent pas très fort, je sais y’en a qui rigolent quand ils me lisent mais c’est pas plus mal pour ça. Je racontais à l’ami que j’avais vu l’exposition Mapplethorpe à Paris http://www.musee-rodin.fr/fr/exposition/exposition/mapplethorpe-rodin  Je crois que c’étais là, c’étais très audacieux… J’essaye toujours de comprendre ce rapport avec la sexualité dans l’art, les œuvres me choquent pas mais je trouve beaucoup plus choquant de voir deux hommes qui s’embrassent remarquez que deux hétéros qui s’embrassent ça me choque aussi. En fait c’est tout mon rapport avec la sexualité qui est difficile. Mon Éros est souvent vécu avec le Thanatos, la maladie, la mort. Je me compte chanceux de pas être malade de ma vie sexuelle, de mes mauvaises habitudes… Je sais pas ce que je raconte, cette nuit je suis pas mal endormie. Hier dans le repas y’avait beaucoup d’ail, on se racontais comment maintenant en banlieue y’avait beaucoup de restaurant à cause du stationnement… Je pense à la santé mentale comment on est ostracisé quoi que hier avec la gang je me sentais pas comme ça… Dans le goulag occidental tout est trop neuf, encore amener à changer, y’a toujours des travaux sur les rues… La voisine tousse, elle fume trop, je l’entend râler. J’ai souvenir de la salle du centre de loisirs derrière l’église, je crois qu’aujourd’hui ce sont des bureaux de la commission scolaire à moins que ça ait encore changé, je crois pas, c’était encore comme ça aux funérailles du patriarche.  Cette nuit c’est pas un grand texte, la job de planteur au bowling je l’ai pas fait, c’est des vieilleries maintenant on joue sur des appareils électronique. Voilà ce que j’avais à dire cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 24 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est minuit, il a cessé de neiger. Ce matin je vais dans un studio de photos me faire immortaliser pour la postérité. J’ai dormis un peu c’est toujours tranquille dans l’édifice. Je me souviens je regardais avec envie ces édifices réservés au plus de cinquante-cinq ans en croyant qu’ils étaient plus tranquille. J’en ai soixante et c’est calme où j’habite. Je pense au Smithsonian aux différents musées que j’ai visité. Je vais vous illustrer ça avec une sorte d’hymne à la voiture intitulé Preamble une œuvre de mille neuf cent quatre vingt sept des plaques d’immatriculation sur du bois et du vinyl par Mike Wilkins… Je vais être franc avec vous, j’aimerais écrire des textes forts à toute les fois que j’écris mais c’est difficile. Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes amateur de voitures vas aimer l’œuvre que j’ai choisi en Amérique tout tourne autour des voitures. Mais faut pas oublier que le métro est là pour nous aider à fréquenter différents commerce de quartier, le goulag occidental est très bien pour les transports en commun. De ce temps ci je suis partis sur une virée de différents véhicules. Je me suis préparé un café, je m’en allais écrire que j’avance au cœur des mots mais c’est de l’orgueil mon écriture est beaucoup plus simple que ça… Je pense que je vais aller voir au musée des Beaux-Arts l’exposition Chagall et y’a celle des Impatients au musée d’Art Contemporain, peut-être la semaine prochaine… Le cœur des mots ça tranche ça promet presque l’arrêt cardiaque, l’infarctus… Jeudi, j’expliquais comment il faut prêter l’oreille aux gens qui souffrent d’un problème de santé mentale. Moi je crois qu’ils sont assez fort pour trouver des solutions… Ce qui est difficile c’est de réaliser que votre vie se défait dans la vingtaine, que vos espoirs sont défait ça prend beaucoup de courage pour accepter ça, on y parviens pas du premier coup… La maladie vous force à revoir vos valeurs. Je suis pas malheureux d’avoir fait passé l’argent en second… Je pense à l’amour, à l’amour franc et loyal pas la sirupeuse et sentimentale, la dure et entière où on s’engage, ce que j’ai pas réussis à faire. Maintenant c’est vraiment la nuit, je m’étais promis de me lever et de vous écrire, c’est ce que je fait, me suis rasé, ai pris une douche, j’aime bien le parfum d’after-shave, à l’époque on préférais l’odeur de la sueur à la Brut trente trois. Étrangement je pense aux produits Amway, je sais pas ce que ça deviens. J’ai pas encore rencontré de millionnaire qui vend ces produits là. C’est assez difficile de vendre quand on traine avec soi un parfum de fond de tonne, l’odeur de la bière qui cogne. La semaine passée pendant la tempête, j’ai vu les camions de bière avec les livreurs qui semblaient épuisés. J’en écris pas plus sur mon sujet de prédilection. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite neige, on en a pas encore finis. Je suis calme cet après-midi comme toujours je cherche une façon de vous rendre mon senti. Je regarde une mouette voler dans les flocons… Vendredi fin d’après-midi. Les gens rentrent chez eux c’est le week-end qui commence. Je pense à ma journée bibliothèque vivante d’hier, c’était riche et agréable. Je crois que maintenant vous êtes plusieurs à me lire, je veux pas vous déplaire, mon senti passe aussi par ce que je mange, ce soir des filets de poissons. J’ai de la peine toujours peur de pas y arriver, de raconter toujours la même histoire. Faute d’avions je voyage en autobus, le service est bon, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus sur la couronne nord… Quand il fait tempête les autobus sont pleins. Ça fait plus de vingt ans que j’habite le goulag occidental. Je suis bien installé. Ce soir je suis calme, j’essaye de trouver un à propos, hier j’ai croisé un gars qui faisait l’escorte masculine, il avait une maladie mentale mais étais incapable d’accepter les soins, il dénigrait toute la psychiatrie, une sorte de délire de persécution, il disait qu’on lui jouait dans l’âme. Je veux pas le dénigrer, ce que j’ai compris c’est que c’était un gars qui avait toujours été institutionnalisé. Je l’ai pas rencontré à l’institut mais ailleurs. Pendant la bibliothèque vivante y’avait pas beaucoup d’hommes qui nous consultait, je sais pas pourquoi souvent les hommes dénigrent les soins… C’est toujours le stigmate que ça laisse, je pense à ce mot que je déteste, autonome, j’essaye bien de l’être mais c’est difficile. Je crois que parfois c’est important de demander de l’aide on peux pas tout faire tout seul. Probablement que je comprends pas le sens du mot. Y’a des gens qui ont besoin de parler d’être écouté, faut parfois savoir se taire. Hier je racontais aux dames que j’étais heureux et pourquoi pas? Je reste un peu fou mais d’une folie douce pas douloureuse où quand elle l’est j’essaye de l’exprimer ici. Je veux aussi vous dire à tous que j’apprécie votre lecture. Je sens que j’écris pas dans le vide. Il neige beaucoup mais ils annoncent de la pluie pour demain. La télé est sur les actualités, on parle de l’oléoduc que les américains ont accepté. J’ai souper c’était bon, je suis pas Truman Capote pour parler de morts et de meurtres… Je suis content de pas être dans un refuge pour itinérant… Parfois ce que j’écris c’est moins fort, je sais pas pourquoi je pense encore aux autobus qui sont pleins à cette heure. Voilà! Je me laisse aller sans censure, si au moins j’avais quelques chose à raconter pour terminer, mes textes sont pas toujours aussi fort l’un que l’autre, je me suis reposé, je vais peut-être vous revenir un peu plus tard, un peu plus inspiré. Je vous dirais que c’est un texte de l’heure du souper. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 23 mars 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai participé à la bibliothèque vivante. J’ai eu de beaux échanges avec les gens qui m’ont choisis comme livre. Quand je fais des activités comme celle là, j’ai parfois l’impression que l’institut c’est chez moi où au moins mon milieu de travail. Pour les personnes qui se demanderais, non, non , non j’habite pas là. Je suis pas institutionnalisé… C’est la nuit comme toujours je suis dans mon senti… Des journées comme hier ça fait beaucoup de parlage, semble qu’il y a un nom pour le déni de la maladie, que c’est un symptôme. Je crois que j’en souffre, c’est un piège dans lequel il ne faut pas que je tombe, je dois continuer mon traitement. Les gens sont heureux pour moi, que je sois en rétablissement, je les en remercie. Demain j’ai une session photo, je suis pas aussi beau que les bébés de ma lectrice puéricultrice et photographe mais j’espère qu’il va faire une bonne job. Je pense que j’ai le syndrome d’Émile, j’écris à partir des lieux où il a terminé sa carrière d’écrivain, y’avait pas qu’Émile qui a fréquenté ces lieux, le docteur Ferron aussi et Claude Gauvreau, y’en a surement d’autre que je ne connais pas, le docteur Ferron trouvait dommage que Gauvreau pendant ses séjours se tenait avec des espèces  d’abrutis, il comprenait pas, il aurais aimé discuté avec lui, Gauvreau lui aurais aimé qu’on le soigne comme en France à partir d’une psychanalyse. Je crois par contre que Gauvreau connaissait assez bien son subconscient.  Si il est possible de le faire… Je voudrais pas… Je crois que Péladeau père a fréquenté l’institut sans parler de Guy Latraverse. Une belle chanson qui illustre bien ce qu’étais la folie y’a pas longtemps. https://www.youtube.com/watch?v=g4kZjwfnKTU  Le parc Belmont… Je veux bien réintégré la société mais je veux pas travailler à autre chose que ce que je fais maintenant. Je sais je suis un peu vieux pour faire le poète, la poésie doit avoir la fraicheur de la jeunesse, ma prose est pathétique, je courais dans les cégeps après les rockers sanctifités, je me suis retrouvé à écrire décati dans des lieux d’enfermement de poète adolescent. Aujourd’hui pour moi la poésie est dans les rues du goulag occidental, au milieu d’illettrés qui savent à peine lire la boîte de corn-flakes. J’ai connus des hommes de lettres qui ont fréquentés l’institut, des poètes méconnus qui se sont accroché à la bouée Émile faut savoir qu’à l’institut Émile étais déjà finis ses grands poèmes étaient derrière lui, on lui a rendu hommage au carré Saint-Louis… Cette nuit je vous ai écrit ça et j’ai rien vu, comme tout adolescent sensible j’ai pas pu m’empêcher d’accroché aux vers du poète de l’école de Montréal. J’ai jamais pris la décision d’écrire c’est en moi, j’écris ça comme ça j’ai pas le talent du regretté Roger Tabra, il étais plus très jeune. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! J’essaye de vous écrire quelque chose de plus consistant ce matin. Je suis très en avance.j’ai hâte de rencontrer les gens qui vont m’emprunter comme un livre. Je vais leurs raconter mon histoire. Merci à Florence pour son commentaire. Si vous êtes à l’institut venez me lire au 3ei Bédard. Je termine ici et remercie tout le monde.

Bernard