dimanche 12 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de regarder une émission sur l’aéroport de Dubaï c’était plein soleil pendant qu’ici la neige n’en finis plus de tomber. Je souhaite une joyeuse Saint-Valentin à la collègue chroniqueuse et à son chum. « Tout les étangs gisent gelés, mon âme est noire, Où vis-je? où vais-je? » Émile Nelligan. Veux, veux pas Émile m’auras marqué, un si jeune homme écrire des choses pareilles… Y’a pas que pour les études que je suis trop vieux pour la poésie aussi mais je continue quand même, j’aimerais que mes mots soient comme les flocons de neige des milliards de milliards et pas un pareil… La neige assourdis le bruit de la circulation… J’écris et je pense au printemps, l’hiver est encore là pour un bon moment. Je prendrai pas l’avion pour le sud, j’y connais personne et j’aime pas les tout compris, les thématiques ont toutes été utilisées et y’a rien d’exotique avec les motoneiges. Vous allez me demander où je m’en vais avec mes skis? Pas très loin d’ici je glisse, je glisse et pâtis. Je veux pas prendre les mots des autres dans mon goulag occidental enneigé… Je suis quand même heureux d’avoir un chez moi, par un temps pareil dehors y’a de quoi devenir psychotique… Je pense aux jeunes hommes en psychoses souvent je crois c’est le rejet du père et de ses institutions. Je pense aux synapses et aux neurones je sais pas trop si on peut faire une parenté avec le rhizome de Deleuze, je sais pas trop si son anti-Œdipe c’est pas la mort du père. Que de concept compliqué que j’ai pas compris peut-être à cause de cette schizophrénie paranoïaque. C’est pas le temps de se retrouver sur la route on voie pas en avant… Il neige encore, je prendrai pas de bateau pour l’Islande… Les cols bleu sont heureux ils ont de la neige à pelleté, cette nuit je crois que l’hydro va couper l’électricité pour quatre heures. Va falloir débrancher les appareils électronique. Ce soir je mange des pâtes étrangement ça sent la tonne, l’alcool de l’ivrogne inconscient… Je regarde Facebook et c’est comme si tout le monde étais partis dans le sud. Les vols sont sûrement retardés aujourd’hui, il neige trop, prendre l’avion je choisirais ma place, je me souviens d’un vol de retour de Paris où j’étais assis près des toilettes ça puais, mais ça puais, elles étaient peut-être défectueuses. J’ai invité la matriarche à aller dans le sud mais pour elles ont serait pas partis assez longtemps, faut comprendre elle est plus toute jeune. Le soir s’en viens lentement, semble qu’il va neiger comme ça jusqu’à demain. On dis allo aux snowbirds et au voyageur d’Asie… La Saint-Valentin ils fêtent ça se soir,  c’est un temps pour rester en dedans si on veut pas se faire ramasser par une souffleuse où un tracteur. J’ai passé l’âge de compter les flocons de toute façon j’arriverais pas au bout. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 11 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bonne discussion autour du blog hier, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a mis sur la bonne track et comme disait l’humoriste ami d’un ami «  le bon choix c’est toujours celui que je fais ». Cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter. Ai ouvert la télé sur la reprise du match, bon! On a perdus semble que le sport est loin des émotions? Je suis tout à l’envers, je me promène entre mon lit et la chaise de l’ordi. Demain je pourrai pas vous écrire à cette heure là y’a une coupure d’électricité. Il neige pas sur le goulag occidental, c’est assez étonnant la proximité que crée les réseau sociaux, les snowbirds et le lecteur de Mascouche on beau être en voyage, on les sent tout près… Je sais pas si mon lecteur de la Rolls-Royce a travaillé sur les moteurs du défunt Concorde c’était quand même un bel avion. Je pense encore à partir, si tout va comme je veux et sachez que c’est pas chose facile quand on dis le Pater « que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Je partirais à l’automne prochain, ça balance entre l’Espagne et l’Italie, j’ai toujours la fontaine de Trevi en tête et Marcello Mastroianni pour l’Espagne je sais pas pourquoi je l’associe à la Montagne Sacrée et au El Topo du cinéaste franco-Chilien Alexandre Jodorowsky pourtant c’est Picasso qui est le plus grand artiste espagnol né à Malaga. Vous voyez je suis très mêlé… J’ai hate de me retrouver assis dans un avion pour une nouvelle destination. Je dois rester patient. Je sais pas si nos snowbirds ont reçu leurs visiteurs? Je me fait vieux, hier j’ai écouté et partagé le Saint-Chrone-du-Néant d’Offenbach notre mythique groupe rock, toujours un bon souvenir… Je pense à Johnny Gravel le guitariste qui va avoir soixante-neuf ans, je sais pas si il prend encore sa petite bière mais c’est pas de mes affaires, les jeunes d’aujourd’hui doivent pas connaitre cette icône du rock Québécois. Cette nuit je suis loin de mon senti mais quand même plus prêt que lorsque j’étais saoul et que je fréquentais le même bar que Johnny, fidèle à son poste au bar, il étais toujours là… Je savais pas qu’il avait été victime de trois AVC et qu’il avait malgré sa paralysie du côté gauche réussis à se réadapter à un manche de guitare http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/chroniques/pierreharel/archives/2016/12/20161228-101155.html  Bravo Monsieur Gravel! On appelle ça avoir du chien. Lentement la nuit passe, il est loin le Johnny des nuits de Montréal, un grand styliste de la six cordes électrique trompez vous pas ça jamais été mon ami, mais je respecte sa démarche artistique Gerry Boulet disait « Johnny c’est un vrai artiste » c’est la génération avant la mienne une dizaine d’années. Si Johnny joue, je peux écrire, je pense que l’alcool ça peux causer des AVC mais le bonhomme est fait fort. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai suivi vos conseils pris rendez-vous avec un conseiller de l’université. Je suis un peu nerveux ça fait longtemps que j’ai pas fait de démarches dans ce sens- là. Je suis pas si vieux que ça, j’ai un ami qui à soixante-dix ans enseigne au conservatoire et un autre qui me dis que la formation de mentor c’est pour moi. Je verrai… Ce qui me vient à l’idée c’est les problèmes financiers et voilà la première embûche et je tombe. J’aime bien vos conseils mais je crois que ma première idée est la meilleure, je continus à faire ce que je fais et je laisse faire les études universitaire. Je commence même pas et je trouve ça difficile. J’arrive même pas à annuler ma rencontre avec un conseiller… L’ami me dis de pas mettre une croix dessus tout de suite. Comme toujours les amis veulent plus pour moi que moi… Je suis trop vieux comprenez vous? Je veux pas changer de statut, ça fait très B.S. mais je pense pas que je vais me trouver une job même si j’étudie. Merci! Merci! Ça m’ennuie je sors un peu la tête de l’eau et on veux m’y replonger. J’essais de voir ce qui me fait peur, je sais pas… Je veux rester en paix avec les activités où j’agis. J’ai trop de dettes ça sert à rien de grouiller la bouette. Ce qui vous apparait simple comme une inscription moi ça m’apparait comme une montagne, je me battrai contre la stigmatisation, sans diplôme mais je me battrai. Je vous écris toujours ce que je ressent, j’espère que vous allez respecter ma décision… Je continue à vous écrire et je veux pas faire la leçon, ça me fait mal et ça me dis que l’université c’est pas ma place comme on dis l’enfer est pavé de bonnes intention. Tous ces voyages que j’ai fait en santé mentale j’aurais pu me les faires créditer pour un diplôme mais j’étais pas aux études et je me perd dans tout ce qui est formule administrative, il est trop tard pour étudier je crois. Ce que je vous écris ce soir, c’est aidez moi! Aidez-moi! Je sais pas comment ni pourquoi. C’est là que je m’aperçois que la mentalité de prestataire est bien ancré dans moi… Je pense à ce gars qui me parlait du struggle for life, comme si les êtres humains étaient des animaux. Moi je veux me battre pas pour survivre mais pour grandir et j’y arrive pas. Pauvre fou! Des fois je réfléchis pas avant de faire les choses, j’ai pour un moment une montée d’enthousiasme pour ensuite revenir au terre à terre. Je vous promets rien d’autre que je vais réfléchir. Le soir est tombé comme souvent j’ai pelleté du vent… Si on veux de moi je suis là, j’ai pas envie de terminer quand j’écris ça me fait moins mal… Tout à une fin, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 10 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je veille, me souviens de ces veillées à la brasserie maintenant je passe la soirée chez moi. J’ai pas mal vu ce qu’il y avait à voir dans la nuit. J’étais triste en début de soirée… Je sais pas pourquoi je vivais cette émotion, j’ai regardé la formation mentors de rétablissement à l’Université de Montréal. J’ai pas les prérequis pour m’inscrire. Je vais quand même continuer mon implication dans ce sens-là… Je regarde les plus jeunes allés, je crois pas qu’ils aient besoin des conseils d’un petit vieux, à vingt-trois vingt-quatre ans, la vie se passe dans les « veillées » pour parler comme la génération précédente. Je peux pas écrire sur les études, j’en ai pas fait ni sur la famille j’en ai pas eu pourtant pendant que je bambochais il y en avait surement qui étudiais et travaillais, maintenant je fais valoir mon savoir expérientiel, mes façons d’éviter la psychose depuis plus de vingt ans, les univers tordus que je ne fréquente plus, comment j’ai cessé de m’intoxiquer pour me rétablir. Vous allez dire t’avais qu’à faire comme nous et étudier, j’ai essayé mais j’étais trop malade, incapable d’étudier et de travailler. C’est quand même étonnant que je pense encore aux études à soixante ans… J’ai pas vu le temps passer, il semble s’accélérer de jour en jour c’est mon senti… Je pense à des milieux pathogènes, je voulais m’évader de la dureté de la vie tenter de l’adoucir mais j’ai réussis qu’à l’endurcir dans ce chemin que je croyais plus facile… Je pense à un gars que j’ai connus qui dénigrait tout le monde avec des saloperies de son cru, vraiment dégueulasse… Je reviens sur l’université c’est pas un milieu plus facile, je serais incapable d’étudier selon les consignes… Je pense à mon prof de discours poétique un type sympathique… Je suis quand même pas trop vieux pour continuer à écrire, ce soir y’a l’odeur de shampoing qui tombe de mes cheveux… Je sais pas si vous comprenez ce que j’écris c’est toujours à propos de mon senti, de cet envie de pleurer qui surgit parfois je ne sais pourquoi, j’ai des indices… Je trouve ça important d’écrire c’est plus près de mes valeurs que l’argent… Viens de me souvenir que j’écrivais un peu quand j’étais sur la neuvième avenue mais ça manquais d’encouragement… J’allais vous parler d’eux mais ce sont pas eux c’est moi qui essayait d’éviter la fuite et la chute… Je sens le sommeil qui reviens, jamais je ne vous aurai tout dis, je pense à la regrettée poète Josée Yvon pour qui il fallait tout dire, y’a cette longue marche il fait tellement froid dans le goulag occidental on se croirais près de Stalingrad. Non! Ici aussi je refuse de m’auto-dénigrer. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. N’hésitez pas à me commenter, c’est toujours bienvenue. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je prolonge un peu en souhaitant votre lecture à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau dehors mais c’est très froid. Ils annoncent de la neige pour demain. Quand je me sent calme comme en ce moment c’est comme si j’oubliais mon passé agité… Je suis bien chez moi depuis que j’ai quitté cette chambre… Je veux pas savoir ce que les voisins font je veux juste qu’on me laisse en paix… Y’a longtemps déjà des journées comme ça on montais avec un copain sur le coteau de Terrebonne faire du ski de fond, c’était y’a presque quarante ans, aujourd’hui cet endroit-là c’est un terrain de golf avec tout autour des bungalows… Je prends mon temps pour vous écrire. Je sais que parfois vous avez de la difficulté à me comprendre, mercredi soir j’ai attendus dehors les copains de la radio, ils ont réaménagé la porte des studios et je crois que la sonnette des studios ne fonctionnait pas. J’en ai profité pour discuter avec le courtier d’assurance on a parlé des couts de l’immobilier, comment c’est cher rue Saint-Laurent. Je pense que vous écrire c’est zen… J’entends que les voitures qui passent, je vous l’écris souvent. Lentement j’avance dans cette forêt de mots, je bûche pour corder la pitoune et la descendre dans la rivière composé. C’est pas fort comme métaphore, les bûcherons faisaient écrire leurs lettres par le commis aujourd’hui où que tu sois y’a le téléphone cellulaire. Plus personne écris, on se dis des bêtises au téléphone, j’imagine que dans le campe au chantier ils ont internet si ça existe encore les campes, ce que j’ai vu qui ressemblait le plus à ça c’est l’hébergement des migrants qui travaillent pour pas grand-chose en Europe… J’ai toujours envie de partir, un voyage en avion je ne sais où… Ça sert à rien de vous nommer un endroit je crois que la destination va se faire seule, pour le moment j’ai différent atelier avec lesquels composés… Viens de regarder un court film sur la remonté des Patriots dimanche, c’était vraiment émouvant d’entendre Brady parler à ses coéquipiers. O.K.! O.K.!!! Je suis pas opérateur de machinerie lourde et après, les bateaux et le port j’ai donné y’a longtemps. Je sais pas pourquoi je switche là-dessus, j’étais très calme et me voilà tout excité ouais! Vendredi fin de semaine y’en a qui vont être pris dans le traffic, ça klaxonne! Lentement ça se couvre, avec le temps ma vie s’est calmé… Pourtant voilà que l’autodénigrement arrive, je sais pas pourquoi, je préfère me dire que je suis bon mais me semble que ça se dis pas. Plusieurs vont dire que tout à été écris et de toutes les façons,  oui! Mais pas par moi. Je suis pas un perdant, je suis juste hypersensible, tout me touche trop. Comment vous faites-vous pour accepter le regard des autres. Ça avait débuté dans le calme et ça se termine dans le senti brouillon. À plus!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Encore quelques mots pour bien terminer. Merci beaucoup!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 9 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier soir y’a eu une alerte incendie semble que la voisine d’en haut a jeté ses mégots dans la poubelle ça a chauffé. Ici c’est toujours l’hiver j’écris ça pour nos voyageurs. Vendredi y’en a surement qui sont heureux d’arriver à la fin de semaine. Ai pris une douche, me suis rasé, je suis toujours étonné de voir comment ceux qui boivent de l’alcool ont pas conscience de leur odeur. Quand je me douche comme ça la nuit ça me donne des souvenirs de voyage, je me souviens du tout compris à Varadero Cuba. Je niaisait sur le site de l’hôtel, heureusement j’avais amené de la lecture, un ouvrier à bicyclette passait en chantant Commandante Che Guevara. Faisait chaud mais pas une chaleur tropicale. J’y retournerais mais dans une casa particular  à La Havane. Non! Non! Je me prend pas pour Hemingway, il a longtemps vécu son alcoolisme à Cuba, j’imagine que l’alcool, le rhum étais pas cher, il a finis pas se tuer le pauvre. Le vent souffle, ce soir chez moi ça sent la friture le poulet b.b.q. de Cuba. Je sais pas si j’aurais le courage de me mêler à la population hispanique. Y’a eu cet arrêt dans un petit boui-boui avec orchestre on y servait des Cuba libre je crois. Les femmes dansaient avec les quelques hommes qu’il y avait là. J’essais de me rappeler, je viens de lire qu’on ne discute pas politique à Cuba, c’est ce que j’ai fait avec le guide pour La Havane, il tentait bien que mal de me répondre sans dénigrer son pays. Je suis ignorant et l’ignorance c’est parfois la suffisance. J’ai raté plein de choses dans ma vie je regrette de ne pas avoir voyagé plus jeune, mais les voyages qui m’étaient offert étaient ceux des petits traffics où on risquait trois ou quatre ans de prison, c’est long. L’ hôtel était du type familial, quelques enfants pas trop de monde saoul autour de la piscine, c’était pas trop mal. Bon! Je reviens, ai mangé deux toasts parfois ça m’endors, souvenir encore de ces jeunes hommes vêtu de vert, des militaires je crois, quelques un ici et là… Je pense que malgré tout les cubains ont faim. Quand on arrive à l’aéroport de Varadero on nous laisse pas le temps de réfléchir, vite on va faire le tour « guidé » de la péninsule en écoutant les histoires de la guide… Faut croire que ça me manque, ce matin je prendrais bien l’avion faute de roulotte comme mes snowbirds… Je pense au Buena Vista Social Club au regretté Compay Segundo, le peuple cubain c’est le peuple de la révolution en marche, les gens veulent pas vivre ailleurs que dans leur pays mais avoir tout ce qu’il faut. J’ai un parfum de Havane dans le nez. Je sais pas si on emprisonne encore pour des raisons politiques. Holà!!! Les cubains. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Hasta luego!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je mange une barre de chocolat grano. Aujourd’hui j’ai préparé un pot-au-feu, cet après-midi je suis calme et reposé, mes participations à l’émission de radio sont parfois angoissantes mais quand j’en ai finis je suis content. Sur internet j’ai vu une photo du guitariste du défunt groupe Offenbach, il est plus tout jeune il à surement près de quatre-vingt ans, un grand rocker qui est devenus un pauvre petit vieux, c’est pathétique, au fond on en est tous là, une vie rock’n’roll et la retraite, me semble que ça s’agence mal. Je sais pas si y’a encore des endroits pour entendre jouer les futurs rockers. Pour le blues je sais qu’il y en a l’ami Louis se charge de nous tenir au courant… Je pense à la fois où j’avais dormis à Sorel dans un hôtel qu’on démolissait le lendemain, j’aurais pu crever là… Je reviens à mon senti dans ma tête les mots bouillonnent, je ne sais quelle histoire prends forme, pense à ce psy à l’urgence qui me demande si je voulais le sucer, je l’aurais raconté à l’époque on m’aurais pas crus, la parole d’un fou versus celle d’un psy… C’est pour ça que je suis content de ne plus avoir affaire à l’hôpital. Quand on est seul et malade, sans témoins on peux passer droit dans les mailles du système… Je suis fatigué de voir les amis de la voisine passé sur la passerelle devant chez moi, ils se cachent le visage pour pas qu’on les reconnaissent ils doivent se livrer à un petit traffic. C’est peut-être des gens qui ont déguerpis laissant des loyers dans payer, enfin je ferai pas la police… Je répète ce que je sais, la première semaine du mois terminé les gens on plus d’argent, ils empruntent à un et à l’autre pas nécessairement pour manger mais pour payer leurs cigarettes leurs dopes. C’est la vie de ceux qui sont dans le goulag occidental. Les emprunts, voilà comment on calcule et à la fin du mois faut rembourser ça en fait pas plus pour venir voir. Moi je veux juste vivre tranquille à vous écrire. Je sais qu’aujourd’hui je vous dis pas grand-chose… Dehors il fait beau soleil mais on envie quand même les snowbirds à la chaleur. Je vous raconte ce qui précède avec la peur, ils s’en sortent pas tous avec les honneurs, j’ai peur de me faire harceler, j’ai pas d’argent à leurs prêter. Y’a un gars qui attend l’autobus avec des pantalons bouffants de zouaves… Ce soir je suis fatigué, laissé tomber mon cas laissé moi délirer… Quand on réalise qu’on est bien seul dans le goulag occidental… Je veux pas être une victime. C’est pas très winner ce que j’écris, je pense aux co-locs le groupe de musique et les vrais avec qui j’ai vécu. Lentement j’arrive à vous raconter ce rien. Y’a un concours de nouvelles dans Ho-Ma, je crois pas que je vais participer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard