samedi 4 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content de la réaction de mes lecteurs hier. Cette nuit je suis très réveillé, j’ai dormis mais je suis ensorcelé par mon blog. Je pense aux snowbirds qui sont à la chaleur, moi ici je suis toujours obsédé par les avions. Je me parle, je me parle de vous! J’irais vous rejoindre dans cet avion super rapide, je sais pas si le gouvernement financerais ça comme un projet de retour au travail d’un prestataire, comment survivre au mur du son d’habitude on est très slow… Déjà samedi, je pense allé patiner mais même sur patin je suis pas haute-vitesse… Je sais pas si je vous l’ai dit j’aime ça vous écrire. Y’en a quelques un qui critiquent l’immédiateté de cette prose. Le fait que ce soit donné à lire au présent pour moi c’est pas plus mal, je sais qu’on appelleras pas ça de la littérature, c’est trop frais trop crû, je comparerais ça à un fromage qu’on bichonne… Mon lecteur chauffeur d’autobus est surement très heureux sur la plage en Thaïlande c’est mieux qu’Oka. J’écoute cette voix c’est comme une commande au manche-à-balai de l’avion, ça va vite et je suis écrasé dans mon fauteuil, je connais pas le nombre de G. Je suis loin de mon senti cette nuit, j’en invente pendant que le frigidaire ronronne. La matriarche disait qu’elle serait incapable de vivre dans la même pièce que son lit, elle dis qu’elle mourrais. Moi ce que je crois c’est qu’il faut s’en servir que pour dormir. Ce qui est plus difficile je crois c’est de partager la salle de toilette… Présentement je pense à l’hiver, au gars qui partagent une chambre pour pas gelé dehors, ils essaient de garder une bonne santé mentale et économiser mais ça s’avère impossible. Je vous donne pas les raisons vous les connaissez déjà. Me suis servis un jus d’orange avec de la pulpe, ça me fait penser au jus des hôtels en voyage, de bons souvenirs… Le thérapeute disait que si on était des génies on travaillerait pour la N.A.S.A. encore faudrait il que j’ais passé mon test de Q.I. et que j’ai réussis y’a longtemps aux examens du ministère. C’est de ça qu’il s’agit on examine tes capacités intellectuelles, je m’y suis présenté j’ai pas triché j’ai coulé y’a longtemps de ça. J’ai quand même vécu, comment évaluer celui qui fitte pas dans le modèle scolaire… Je passe du présent au passé jamais je ne m’aventure au futur, tout est dans le moment, j’écris et j’ai la respiration lourde, je pense que j’ai trop courus après le bonheur, je l’ai raté croyant le retrouver dans des chemins facile, il était pas là… Ma vie s’est définie rapidement par la folie et maintenant je crois que c’est possible de changer de vol, d’en prendre un direct pour le bonheur sans trop s’en faire. Voilà! Je pense à Morphé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez aimé. À la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 3 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une autre journée passée sans recevoir de courrier. Lentement le soleil se couche, la voisine fume en se promenant sur la passerelle. J’y vais lentement avec toujours une pensée pour le poète, c’est le genre d’homme que j’aimerais être, un poète sobre qui s’exprime dans la délivrance, la liberté de croire à plus fort que soi, une force supérieure, dans nos institutions scolaire on parle pas beaucoup de spiritualité, ils est de bon ton d’être athée pourtant… Je prie, je prie pour vous pour lui, celui-là qui veux vivre sans foi, qui ne crois qu’à l’argent et au droit. Ce matin j’ai reçu un appel d’un ami, ensemble on va donner une conférence sur le rétablissement et la pleine citoyenneté au mois de mai. J’aime beaucoup travailler avec lui. Je vais essayer encore ce soir de vous écrire sur mon senti, j’ai remarqué que quelques un sont en retard d’un post, c’est pas grave, je continus l’écriture, la nuit arrive, les gens rentrent à la maison déjà le trois du mois et on a plus d’argent on recommence le cercle vicieux des emprunts d’argent ici et là, des babioles liquidées  à la pawn-shop. Le début de la fin de semaine comme beaucoup de monde on croit que ça commence à la brasserie avec une bonne cuite. La matriarche viens de me téléphoner, on a discuté santé, je voudrais pas être le médecin qui la soigne elle à l’air difficile à soigner, enfin, elle a pas mal et va bien… Je lui racontais que j’avais pas le temps de m’ennuyer… Pense toujours que le prolétaire est interdit d’écriture, qu’il est meilleur avec un balai et une moppe à torcher les autres. Pourtant j’écris toujours à ce qu’on sache c’est encore permis. Lentement on arrive à la nuit, je vous dis, je vous dis j’ai fréquenté l’université de la vie, c’est bien, j’ai jamais aimé dire que je suis autodidacte, pour moi c’est un manque de finis dans ce que je fais. Maintenant il fait noir, pense à cette folie qui me poursuivais, à ce mal qui me hantais, c’est disparus et c’est tant mieux. Ce soir je suis bien chez moi, le chauffeur d’autobus fait sa relève… Je fais chauffer mes légumes. Je sais les vieux ont peur des médecins je suis de ceux-là, j’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes va bien et celui de la Rolls-Royce vas avoir beaucoup de sport à la télé, je sais qu’il aime le golf, c’est vrai que c’est beau les verts. Je sais pas ce que les voisins font à se promener sur la passerelle, j’ai parlé à la voisine elle est pas très très dangereuse. Un beau bonsoir à tous ceux qui sont en voyage. Pour la matriarche semble que l’écriture c’est pas une façon honorable de gagner sa vie elle préfère les balayeurs mais pas moi. Je pense à la chanteuse du petit bar à la fin de ma consommation. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est le milieu de la nuit, c’était le milieu de la nuit! J’ai écrit ça et je me suis recouché pour me rendormir. Ça fait que je vous écris ce matin. C’est encore une belle journée pour ceux qui font des sports d’hiver. Je sais pas trop comment vous écrire mon senti ce matin. Je suis bien chez moi à la chaleur, hier j’ai regardé une émission sur les drogues à la Nouvelle-Orléans c’était épeurant, ça m’a rappelé où j’en étais y’a quelques années. Je pensais à la Petite-Bourgogne ce quartier défavorisé, je sais pas si c’est toujours comme ça. On en entend plus parler… Le psy disait qu’il fallait s’intéresser à ce que les voix disent pas au fait d’en entendre. Fermé le chauffage, ouvert la porte pour renouveler l’air, dans le goulag occidental on meurt plus jeune de maladie des poumons à cause des gaz d’échappements des voitures et des camions. Je crois vous l’avoir déjà mentionné. Je vais essayer de pas me diriger vers mon sujet de prédilection. Bientôt je vais participer à l’écriture de mon deuxième cabaret poétique, ça promet d’être intéressant, une écriture de groupe, je sais pas si je vais être capable mon habitude c’est d’écrire seul mais je crois que les ateliers vont m’inspirer. Je pense à un gars à l’école secondaire, ils avaient produit une de ses pièces à la Saint-Jean-Baptiste, ma sœur était de la distribution, ça ressemblait à du Marcel Dubé… Y’a cette urgence d’écrire, je sais pas pourquoi, c’est tellement mieux de prendre son temps. Ce midi je mange des sandwichs aux œufs et de la salade au macaroni, j’ai pris mon petit-déjeuner deux muffins aux carottes. Je sais pas si je fais une erreur de croire que j’ai une belle plume, j’essaye, j’essaye, ai souvenir d’un auteur fou que j’ai rencontré y’a plusieurs années, pour un article et sa photo dans le journal il croyait que les changeurs du métro le reconnaissait… C’était un orgueilleux qui buvait sa pinte de whisky à tous les jours. Pas aussitôt écris que je vous écrirais pas sur l’alcool que ça surgit, c’est tellement présent dans la vie d’aujourd’hui, y’a ceux qui se promènent avec un petit fiasque d’alcool. C’est toujours étonnant ceux qui boivent ont un parfum de boisson forte. J’attends toujours le postier un chèque de vingt dollars pour des sondages. Je pense à mon beauf sur son B.B.Q. en Floride quel chanceux, mais je crois pas que c’est de la chance il a travaillé pour, ma lectrice aussi… Ce matin c’est froid dans le goulag occidental, je pense aux grillades du restaurant portugais, de l’agneau où du lapin, c’est bon… Je lis plus religieusement LaPresse+, l’actualité me déprime, je suis déjà assez cinglé comme ça, c’est vendredi y’en a qui ont le vendredi chômé, c’est bien… Y’a beaucoup de circulation, j’entends les pneus qui roulent sur l’asphalte. Je termine… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu de courage. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 2 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait beau soleil mais c’est froid. Les snowbirds sont à la chaleur et le chauffeur d’autobus aussi. Le temps passe trop vite, je cherche mon post précédent que j’ai publié dans les nouvelles, il semble disparus… J’ai recommencé à écrire ma page dans le cahier, c’est pas fort mais je prends ça comme un exercice.  Je pense aux avions qui laissent des traces dans le ciel bleu. Aujourd’hui je suis pas sortis, hier j’ai fait un bouillis il est très bon. Je suis plus tôt devant l’écran la nuit passé j’ai pas écris, c’est toujours une question de senti parfois je suis à moitié endormis. Je me souviens d’une époque où je me permettais pas d’être touriste maintenant je réalise que c’est pas donné à tout le monde de vivre à l’étranger, et que touristes ça fait quand même vivre plusieurs personnes. Je partirai pas de sitôt, j’ai du boulot, la rédaction d’un texte pour un autre cabaret poétique. Je viens de me servir un verre d’eau, il me reste la vaisselle à laver, est-ce que Marcel Proust lavait sa vaisselle? Il devais avoir du personnel pour ça, c’était vraiment du temps perdus. Je réfléchis à ce que je vais vous écrire, je veux pas insulter personne, dehors les autobus sortent du garage et vont faire le service pour l’heure de pointe. La rue est très salissante les laves-auto vont faire une fortune. Je pense à l’antigel dont ils arrosent les avions l’hiver… C’est fait la vaisselle est lavée, les coudes de la plomberie sons plein d’eau, ça empêche l’odeur de refluer. J’y pense quand on a peur d’insulter les gens on écris pas, y’en a toujours des plus sensibles… Je réalise que si vous voulez voir mon dernier post vous avez qu’à vous rendre sur ma page Facebook Bernard Saulnier. Chronique ménagère je viens d’essuyer la vaisselle et de couper le beurre… Ce matin je réalisais comment j’étais bien, faut que j’en profite de ces instants loin du délire, les journées s’étirent, les amis ont téléphonés chacun va bien. Je souhaite pas le calme avant la tempête… Je cherche qu’elle photo je vais vous présenter. À cette heure-ci quinze heure trente je suis toujours tranquille, c’est plus tard que ça se gâte dans la soirée j’ai souvent envie de m’intoxiquer mais ça dure pas, c’est l’anxiété, l’angoisse de la nuit, ça finis toujours par passé je suis pas guéris. J’aimerais ça avoir une grande et belle plume pour évoquer de beaux sentiments mais… Dehors dans l’abri d’autobus une dame danse au froid. Je fais chauffer le four pour une quiche… L’autobus qui va vers l’ouest passe, voilà! Ça chauffe. Je pense à de vieux « amis » à leurs névroses j’espère qu’ils y ont survécu, moi mon lot c’était la psychose, c’est plus lourd, je me soigne. Voilà à quoi ressemble la fin de ce jeudi de février. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 1 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La télé fonctionne c’est l’actualité. Aujourd’hui c’était froid mais beau… J’essaye de « créer » quelque chose… Ai mangé de la tarte au sucre, me sent lourd. Ce matin dans le métro j’ai croisé mon ami chercheur en santé mentale, je lui ai dis que je me cherchais un  voyage, Il m’a parlé d’une visite à Yale en mai mais je risque d’être occupé dans des ateliers d’écriture pour un autre cabaret poétique… Je racontais que j’avais de la difficulté à marcher, moins vite et plus longtemps et je vous parle pas de mon sommeil perturbé… Je suis désolé, j’ai de la peine pour les amis musulmans. J’en parle pas plus ces gens là ont besoin de se recueillir loin des médias… La paix, il le dis bien la paix… Faut pas vivre dans la peur et continuer nos activités en public au vu et au su de tout le monde. Je prendrai pas la parole là-dessus. C’est mon senti pour ce soir, je suis fâché… Est-ce qu’il y a eu un temps où on pouvait vivre comme ça tranquillement sans qu’un jo blo persécute ses voisins… Je pense aux atrocités que certains racistes peuvent tenir. Ils en ont arrêté un qui a tenu des propos haineux moi je veux pas être associé à ces idiots. C’est délicat et lourd tout ça, j’essaye de me distraire de continuer ma vie et de faire… Me suis préparé un café… Lentement les gens rentrent à la maison, ils passent à la garderie chercher les enfants et là je pense à mes lectrices puéricultrices, là-dedans y’a une maman de quatre enfants et l’autre qui a un immense talent pour la photo… On va souper et après faire les devoirs des enfants avant d’aller au dodo. Moi je connais pas ça cette vie là, j’ai toujours été célibataire sans enfants. Parfois je crois qu’on aimerais bien que je me taise, « ce qui marque l’actualité maintenant »… On veut être bien, on veut être bon… Je suis pas placé pour parler de tout ça. Je pense à Memhet le turc, je sais pas ce qu’il est devenu je prenais le thé chez lui… On croyais être à l’abri d’une tragédie pareille au Québec. J’ai fermé la télévision, c’est trop triste… J’ai mal au cœur je régurgite mon souper pourtant je me suis préparé un bon bouillis, comme la matriarche en faisait dans mon enfance… C’est le sucre je crois, je pense aussi au papa qui travaille au conseil du trésor et à la maman prof de désign, j’espère que le bébé va bien, on leur raconte quoi aux enfants quand il arrive des choses pareilles, je sais faut qu’il soit assez grand, il verront bien assez vite, c’était surtout pour ça mon grand cri quand j’ai quitté la maison paternelle. La peur, la peur, la peur. Maintenant je sent la cruauté du monde. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je les vois saouls mort où proche de l’overdose ne reprenant conscience que pour un autre fix une autre puff, c’est la journée de l’allocation, une journée mortelle. Ne me cherchez plus je suis partis dans l’oblivion. Je veux rien savoir et surtout pas me rappelez, juste aujourd’hui c’est assez. Vous en faites pas c’est pas de moi qu’il s’agit juste de ceux qui en ont assez, avec de l’argent dans les poches on  se redresse un peu, une couple de cents font parfois une sorte de miracle avant de retourner à la buvette du quartier, y’a pas de gens riches là, juste des gens qui ont envie de socialiser qui ont cru que le mois ne finirais jamais. L’alcoolique se calme il bois lentement avec toute la bonne volonté du monde, n’a acheté que deux grosses bière en se disant que cette fois ci ce serait pas pareil qu’il étirerais ça et bla…bla…bla, la journée se termine il a payé ses dettes emprunté d’autre argent et va somnoler dans son fauteuil la grosse bière entre les jambes. C’est la triste vie dans le goulag occidental, il en est mort on a pas voulu le soigner trop de fumée, trop intoxiqué sans parler de la maladie mentale qu’on a pas diagnostiqué… Je reviens à mon senti, il est trois heure dix je comprends que les gens sortent ivre des bars, dehors y’a un gars qui crie pour lui aussi ce seras « la définitive du sublime » si on cherche bien on trouve toujours un endroit ouvert après les heures et même plusieurs, on s’arrête pas c’est toujours l’éternelle tournée des grands ducs, je sais pas comment vont les parts de Molson le premier du mois à la bourse. La bière ça appartiens à Montréal, je vais essayer de pas boire pour aujourd’hui à l’époque je démarrais avec une bière et c’était pas long que j’en venais à la dope étrangement ce cocktail faisait de moi un  gars qui semblait pas avoir consommé, j’étais un peu plus réveillé. Je sais c’est tabou de parler de ça, je veux juste vous dire que je me rétablis juste pour aujourd’hui. Je pense à ces bonnes femmes renfermées chez elles qui ne veulent pas perdre leurs mari en échange contre une thérapie enfin absent pour la consommation où la thérapie c’est absent pareil. Ça fait pas mal long sur mon thème de prédilection. Deux blogs presque juste là-dessus. Je peux pas passés à côté, les taxis et toute l’économie du goulag occidental va mieux se porter aujourd’hui. Je suis heureux d’être sortie de ça. Je vous écris de ma nuit et vous remercie de votre patience infini, j’ai pas envie de me détruire, de m’auto-dénigrer… Pense aux entrepôts Molson en province je sais pas si ils ont déjà été vide. Plus on bois de Molson plus ils font de l’argent. La serveuse voulait plus me servir je buvais à mourir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 31 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était beau mais froid. J’ai des textes qui s’en viennent début février pour les humeurs culturelles. J’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes qui a eu une chirurgie au nez. Cet après-midi j’ai encore rêvé à une vieille copine de Terrebonne dans mon rêve y’avait différentes voitures customs. Je vais comme toujours essayer de vous décrire mon senti. La copine dans le rêve prenait des médicaments dans le frigidaire. Je suis pas un grand poète, lentement la nuit s'en viens, mardi début de semaine et j’écoute les camions qui passent. Je suis encore tout endormis. Je suis bien seul, je veux pas voir les anciens amis de consommation. Je suis trop vieux… Trop vieux pour les psychoses, je ne sais pas si j’en reviendrais, pas envie de me tuer à petite dose. J’en connais qui y sont retourné à leurs petites bière, tant mieux si ils sont capable de se contrôler, moi y’a quelques chose de pas humain dans ma façon de boire, je dérange tout le monde, j’ai pas envie de briser toutes ces années de sobriété. Me suis servis un Gatorade, j’aime beaucoup cette boisson douce, vous voyez je suis encore dans ma thématique de saoûlons, on passe pas vingt-cinq ans à boire à l’excès sans que ça laisse des traces. Ce matin je suis allé renouveler mon garde-manger, le livreur a eu toute les difficultés du monde à trouver ma porte. Je vais y arriver encore ce soir, la police passe sirène hurlante elle s’en va vers l’est, Hochelaga-Maisonneuve c’est la fin du mois on attend le versement de l’argent cette nuit. Je crois qu’il y en a plusieurs qui sont déjà au bar. On file rocker on écoute Bon Jovi, AC DC, Stevie Ray Vaughn, avec l’alcool et les substances on se sent les maîtres du monde. Pourtant pour des rockers on est pas gros, on est de la maigreur des sidatiques et on roule en bicycle électrique, des rockers écologique. Pendant ce temps là le pusher met son stock dans des petits sacs pas beaucoup, un quart comme ils disent mais assez pour vous accrocher sans savoir quand vous allez arrêter. Je me souviens, je me souviendrai toujours de la douleur du manque, de la folie naissante. Ce moment après la consommation où on en veux encore mais y’en a plus on remplace ça par des médicaments, on appelle ça un poly-toxicomane. Ce soir y’a assez de stock dans la rue pour tuer tous ceux qui consomment, je sais pas si on va amener les gens à l’urgence, avec moi c’est ce qu’ils faisaient, je très heureux de pas avoir à me rendre là ce soir, la tête dans la psychose, une semaine à l’hosto et ensuite on repart vers le mur de brique au galop. Je vous parlerai pas des cigarettes, je ne fume plus, l’autobus viens de cueillir deux clients. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard