mercredi 1 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La télé fonctionne c’est l’actualité. Aujourd’hui c’était froid mais beau… J’essaye de « créer » quelque chose… Ai mangé de la tarte au sucre, me sent lourd. Ce matin dans le métro j’ai croisé mon ami chercheur en santé mentale, je lui ai dis que je me cherchais un  voyage, Il m’a parlé d’une visite à Yale en mai mais je risque d’être occupé dans des ateliers d’écriture pour un autre cabaret poétique… Je racontais que j’avais de la difficulté à marcher, moins vite et plus longtemps et je vous parle pas de mon sommeil perturbé… Je suis désolé, j’ai de la peine pour les amis musulmans. J’en parle pas plus ces gens là ont besoin de se recueillir loin des médias… La paix, il le dis bien la paix… Faut pas vivre dans la peur et continuer nos activités en public au vu et au su de tout le monde. Je prendrai pas la parole là-dessus. C’est mon senti pour ce soir, je suis fâché… Est-ce qu’il y a eu un temps où on pouvait vivre comme ça tranquillement sans qu’un jo blo persécute ses voisins… Je pense aux atrocités que certains racistes peuvent tenir. Ils en ont arrêté un qui a tenu des propos haineux moi je veux pas être associé à ces idiots. C’est délicat et lourd tout ça, j’essaye de me distraire de continuer ma vie et de faire… Me suis préparé un café… Lentement les gens rentrent à la maison, ils passent à la garderie chercher les enfants et là je pense à mes lectrices puéricultrices, là-dedans y’a une maman de quatre enfants et l’autre qui a un immense talent pour la photo… On va souper et après faire les devoirs des enfants avant d’aller au dodo. Moi je connais pas ça cette vie là, j’ai toujours été célibataire sans enfants. Parfois je crois qu’on aimerais bien que je me taise, « ce qui marque l’actualité maintenant »… On veut être bien, on veut être bon… Je suis pas placé pour parler de tout ça. Je pense à Memhet le turc, je sais pas ce qu’il est devenu je prenais le thé chez lui… On croyais être à l’abri d’une tragédie pareille au Québec. J’ai fermé la télévision, c’est trop triste… J’ai mal au cœur je régurgite mon souper pourtant je me suis préparé un bon bouillis, comme la matriarche en faisait dans mon enfance… C’est le sucre je crois, je pense aussi au papa qui travaille au conseil du trésor et à la maman prof de désign, j’espère que le bébé va bien, on leur raconte quoi aux enfants quand il arrive des choses pareilles, je sais faut qu’il soit assez grand, il verront bien assez vite, c’était surtout pour ça mon grand cri quand j’ai quitté la maison paternelle. La peur, la peur, la peur. Maintenant je sent la cruauté du monde. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je les vois saouls mort où proche de l’overdose ne reprenant conscience que pour un autre fix une autre puff, c’est la journée de l’allocation, une journée mortelle. Ne me cherchez plus je suis partis dans l’oblivion. Je veux rien savoir et surtout pas me rappelez, juste aujourd’hui c’est assez. Vous en faites pas c’est pas de moi qu’il s’agit juste de ceux qui en ont assez, avec de l’argent dans les poches on  se redresse un peu, une couple de cents font parfois une sorte de miracle avant de retourner à la buvette du quartier, y’a pas de gens riches là, juste des gens qui ont envie de socialiser qui ont cru que le mois ne finirais jamais. L’alcoolique se calme il bois lentement avec toute la bonne volonté du monde, n’a acheté que deux grosses bière en se disant que cette fois ci ce serait pas pareil qu’il étirerais ça et bla…bla…bla, la journée se termine il a payé ses dettes emprunté d’autre argent et va somnoler dans son fauteuil la grosse bière entre les jambes. C’est la triste vie dans le goulag occidental, il en est mort on a pas voulu le soigner trop de fumée, trop intoxiqué sans parler de la maladie mentale qu’on a pas diagnostiqué… Je reviens à mon senti, il est trois heure dix je comprends que les gens sortent ivre des bars, dehors y’a un gars qui crie pour lui aussi ce seras « la définitive du sublime » si on cherche bien on trouve toujours un endroit ouvert après les heures et même plusieurs, on s’arrête pas c’est toujours l’éternelle tournée des grands ducs, je sais pas comment vont les parts de Molson le premier du mois à la bourse. La bière ça appartiens à Montréal, je vais essayer de pas boire pour aujourd’hui à l’époque je démarrais avec une bière et c’était pas long que j’en venais à la dope étrangement ce cocktail faisait de moi un  gars qui semblait pas avoir consommé, j’étais un peu plus réveillé. Je sais c’est tabou de parler de ça, je veux juste vous dire que je me rétablis juste pour aujourd’hui. Je pense à ces bonnes femmes renfermées chez elles qui ne veulent pas perdre leurs mari en échange contre une thérapie enfin absent pour la consommation où la thérapie c’est absent pareil. Ça fait pas mal long sur mon thème de prédilection. Deux blogs presque juste là-dessus. Je peux pas passés à côté, les taxis et toute l’économie du goulag occidental va mieux se porter aujourd’hui. Je suis heureux d’être sortie de ça. Je vous écris de ma nuit et vous remercie de votre patience infini, j’ai pas envie de me détruire, de m’auto-dénigrer… Pense aux entrepôts Molson en province je sais pas si ils ont déjà été vide. Plus on bois de Molson plus ils font de l’argent. La serveuse voulait plus me servir je buvais à mourir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 31 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était beau mais froid. J’ai des textes qui s’en viennent début février pour les humeurs culturelles. J’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes qui a eu une chirurgie au nez. Cet après-midi j’ai encore rêvé à une vieille copine de Terrebonne dans mon rêve y’avait différentes voitures customs. Je vais comme toujours essayer de vous décrire mon senti. La copine dans le rêve prenait des médicaments dans le frigidaire. Je suis pas un grand poète, lentement la nuit s'en viens, mardi début de semaine et j’écoute les camions qui passent. Je suis encore tout endormis. Je suis bien seul, je veux pas voir les anciens amis de consommation. Je suis trop vieux… Trop vieux pour les psychoses, je ne sais pas si j’en reviendrais, pas envie de me tuer à petite dose. J’en connais qui y sont retourné à leurs petites bière, tant mieux si ils sont capable de se contrôler, moi y’a quelques chose de pas humain dans ma façon de boire, je dérange tout le monde, j’ai pas envie de briser toutes ces années de sobriété. Me suis servis un Gatorade, j’aime beaucoup cette boisson douce, vous voyez je suis encore dans ma thématique de saoûlons, on passe pas vingt-cinq ans à boire à l’excès sans que ça laisse des traces. Ce matin je suis allé renouveler mon garde-manger, le livreur a eu toute les difficultés du monde à trouver ma porte. Je vais y arriver encore ce soir, la police passe sirène hurlante elle s’en va vers l’est, Hochelaga-Maisonneuve c’est la fin du mois on attend le versement de l’argent cette nuit. Je crois qu’il y en a plusieurs qui sont déjà au bar. On file rocker on écoute Bon Jovi, AC DC, Stevie Ray Vaughn, avec l’alcool et les substances on se sent les maîtres du monde. Pourtant pour des rockers on est pas gros, on est de la maigreur des sidatiques et on roule en bicycle électrique, des rockers écologique. Pendant ce temps là le pusher met son stock dans des petits sacs pas beaucoup, un quart comme ils disent mais assez pour vous accrocher sans savoir quand vous allez arrêter. Je me souviens, je me souviendrai toujours de la douleur du manque, de la folie naissante. Ce moment après la consommation où on en veux encore mais y’en a plus on remplace ça par des médicaments, on appelle ça un poly-toxicomane. Ce soir y’a assez de stock dans la rue pour tuer tous ceux qui consomment, je sais pas si on va amener les gens à l’urgence, avec moi c’est ce qu’ils faisaient, je très heureux de pas avoir à me rendre là ce soir, la tête dans la psychose, une semaine à l’hosto et ensuite on repart vers le mur de brique au galop. Je vous parlerai pas des cigarettes, je ne fume plus, l’autobus viens de cueillir deux clients. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

lundi 30 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ne nous énervons pas, la paye bientôt. J’aime beaucoup les photos de nos voyageurs, semble faire très chaud en Thaïlande. Je crois que ça me plairais comme voyage… Je crois vous l’avoir déjà dit je suis pas un gars de plage… Je pense aux Antilles à Cuba, le peux que j’avais vu de la Havane ça m’avais bien plus. Me prépare un café, il est encore tôt la nuit, me demande si c’est pas la mer qui me fait cet effet-là, me souviens d’un voyage à Cape Cod en été par contre mais la mer y étais là aussi magnifique. Avant le plus grand plan d’eau que je connaissais c’était le lac Saint-Jean. Ça me parle ces voyageurs, je vais essayer de partir mais l’automne prochain… L’écran me garde réveillé… Je me parle seul je sais pas pourquoi tiens tout à coup j’ai souvenir du cagibi où on rangeais les bagages le temps que la chambre se libère. Y’avait la mer Adriatique  à Trieste c’était là aussi magnifique. Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent du Capitaine Bonhomme https://www.youtube.com/watch?v=wzA18R-pwDU lui avait des histoires de voyages, des aventures, moi j’étais toujours avec les occidentaux…, la plage pour moi c’est toujours Aldo Maccione  dans L’Aventure c’est l’aventure https://www.youtube.com/watch?v=eTm0X93l8vk  Voilà cette nuit j’ai pas un grand discours intérieur. Je sais pas si y’en a qui se souviennent de la ride d’autobus qu’il fallait se taper de Terrebonne pour se rendre au cinéma Outremont, du vieux terminus et de l’horaire je crois que le dernier bus était à minuit quinze où vingt, fallait aimer le cinéma de répertoire et souvent à l’Outremont y’avait foule fallait faire la file Harold et Maude, le film culte https://www.youtube.com/watch?v=0Hh-OEWkC9o  Me semble que les gens sont devenus sérieux et vieux on a plus de film comme ça… Je me souviens aussi de ce film Et pourquoi pas, qui faisait l’apologie du ménage à trois j’aimais ça comme un idiot j’étais même pas capable de vivre à deux. Je pense aussi à la chanson « Cinéma, cinéma, l’office, l’office national du film ». Je suis perdus cette nuit, le septième art c’est très difficile et ça coute cher… Quoi qu’aujourd’hui quelqu’un qui a un peu de talent tourne avec son téléphone. Je suis très loin de mon senti cette nuit pourtant je suis pas endormis… Me semble qu’il y a eu une époque où l’atmosphère était moins lourde. Je me souviens de mon premier contact avec des gars saouls sur la montagne, je croyais que tout le monde était peace and love mais assurément pas eux qui voulaient me battre. C’était quand même une belle époque, un beau courant, le monde est devenus grave tous ces festivals maintenant il faut payer et ça coûte cher. J’y arrive plus, j’y arrive plus à suivre tout ça, chanson, humour, cinéma, télévision je préfère me consacrer à la littérature. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Je termine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, on pense à nos snowbirds et à notre lecteur de Mascouche en vacance à la chaleur. Pourtant c’est grand soleil la lumière rebondis sur la neige. Le facteur est passé, je crois que j’ai jeté par inadvertance le formulaire d’impôt provincial. Je crois pas que j’en aurai besoin mon lecteur de Deux-Montagnes va faire le rapport électronique. Quand les choses sont comme ça, ça me dérange… J’ai essayé de trouver le rapport de l’an passé je trouve pas. Je crois que je l’avais posté dans des enveloppes régulières. Je m’inquiète parce qu’il y a des montants de TPS et de TVQ qui me reviennent et j’ai peur de pas les avoirs. J’oublie pas que parler des impôts c’est comme au confessionnal on garde ça pour soi. C’est pas tellement grave je crois que j’ai jusqu’à la fin du mois de mars pour le faire parvenir. C’est pas de la grande poésie…J’essaye de vous distraire de cette folie meurtrière à Québec. Je vous en parlerai pas longtemps, je prie pour ceux qui sont partis. Les stores valsent à l’air chaud, les radiateurs chauffent, je suis content d’être à l’intérieur de pas trainer dans les endroits publics pour me réchauffer. Je suis pas guéris mais je vais mieux, le fou en moi s’est calmé, la voix s’est apaisée… Je pense aux écrivains toxicomanes et alcooliques qui ont écrit intoxiqué à mort… Je suis à jeun, le but c’est d’écrire, pas nécessairement une grande œuvre mais une petite part de quelque chose. Je suis revenus à mon cahier, c’est autre chose… Lentement le soleil se couche, se couche beau. Je devrais avoir deux nouveaux textes sur mes Humeurs culturelles http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  peut-être demain. L’hiver les femmes sont emmitouflées, j’ aime bien quand le printemps arrive et qu’elles se découvrent lentement, il est un peu tôt pour pensés à ça, c’est pas encore le temps. Le téléphone a sonné une fois, je sais pas qui c’est, j’ai pas eu le temps de décroché, c’est peut-être mon lecteur de Deux-Montagnes très occupés. J’aime beaucoup la lumière à cette heure-ci, un peu passé seize heure. Toujours le souvenir quand après l’école on jouais au hockey bottine dans la rue c’était vraiment amusant tous les gars étaient là. Cet après-midi je me disait que c’était pas très sérieux écrire, je sauve pas une vie avec ça, quand-même tu peux commencer à écrire plutôt que de te suicider. Je pense que ça marche, l’expression est importante… Quoi que c’est un long parcours, parfois ça fait mal mais quand on termine quelque chose on se sent grandis, c’est de la folie mais une belle folie prosaïque. Vous pouvez rire c’est permis, mon sérieux cache une douleur que je sais pas comment qualifier. Bientôt ce seras la nuit, un lundi difficile, je souhaite à tout le monde du repos et de la tendresse. Je termine encore une fois là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 29 janvier 2017

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est encore moi. Bientôt je vais enregistrer une émission de radio. Je crois que ça va être sur le rétablissement et mes différentes implications Cet après-midi je suis vide, j’ai souvenir du lugubre boulevard Pie IX à Montréal-Nord, j’ai pas habité là longtemps, à l’époque le côté ouest du boulevard étais pas très très développé y’avait des camions et de la poussière. Je suis vide pourtant j’essais d’inscrire quelque chose. J’ai commencé un nouveau cahier, je vais pas dans les profondeurs abyssales c’est pas si noir que ça… Je pense aux manchettes du chanteur, il a essayé de se couper les veines et il le cache? Peut-être pas, juste une coquetterie? Y’a rien de simple dans ce que je vous offre, lentement la nuit tombe. Je radote je ne sais quoi, j’y vais sans trop pensés si je me répète trop vous me le direz je vais laisser faire les avions pour ce soir, de chez moi je les entends parfois.  Ce soir j’avais les voitures en tête, combien ça me couterais pour en avoir une, trop cher et ce serait pas écologique, au goulag occidental l’autobus et le métro sont toujours là, le train aussi, y’a juste pour se rendre chez la matriarche que c’est un peu difficile mais on se dit ce qu’on a à se dire au téléphone. Je trouve qu’il y a de belles voitures sport mon lecteur de Deux-Montagnes sauraient les nommer parfois ça s’apparente à des œuvres d’art. Moi les voitures que j’ai eu c’est une Oldsmobile, un Pontiac Laurentien et une vieille et rouillé Honda Civic, le Laurentien puait la mort dans le système de chauffage. Je l’ai pas gardé longtemps et je l’ai vendu pour la scrap, la Civic aussi d’ailleurs, la Oldsmobile à fini ses jours dans le parking d’un garage de Baie-Comeau… Moi mon truc ça longtemps été l’auto-stop, je me rappelle j’allais dans l’Outaouais comme ça pour revenir je me souviens de cet hiver où j’étais monté avec un gars qui dormait au volant et qui voulait pas me laisser conduire, j’étais donc descendu à mi-chemin entre Ottawa et Montréal il faisait très froid sur le bord de l’autoroute, un pasteur Anglican m’avait fait monter, il écoutais la bible enregistré, il s’appelais Lancaster et vivait à Lancaster, une sorte de capoté religieux je m’en rappelle encore, c’était parfois long d’attendre le long de l’autoroute, plus vieux et plus tard je prenais l’autobus où le train, le train à l’époque du bar restaurant c’était bien. Je me rappelle de la bière verte de la Saint-Patrick. Si je reviens au plus récent hier c’était le nouvel an Chinois l’année du coq, on va se réveiller tôt! Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus présentement en Thaïlande j’espère que tout va bien. Je sais à Montréal dans le goulag occidental l’auto-stop ça fait très guidoune. J’ai ma passe d’autobus. Je vais terminer là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a des nouvelles des voyageurs, les snowbirds sont en Virginie et le chauffeur d’autobus est dans l’avion le chanceux prêt au décollage. Dimanche matin, je suis déjà là. J’ai commencé un autre cahier je sais pas ce que ça va donner. Je pense à la tablette électronique que je me suis fait voler y’a un bout de temps, j’ose plus aller dans les cafés ouvert vingt quatre heures… Je croyais avoir perdus les photos du chauffeur, mais non elles sont sur sa page Facebook. Je pense aux Impatients aux proportions que ça a pris, ce serait dommage de laisser couler ce magnifique bateau, les gens en ont besoin, faut que la machine marche… Je laisse ce sujet là, je sais pas vraiment ce qui se passe. Je crois qu’ils vont faire une entrée au musée d’art contemporain. Moi je continue mon petit bonhomme de chemin… Je suis naïf, crû peut-être. J’écris comme ça en croyant faire une œuvre mais c’est pas vraiment comme ça qu’on s’inscrit dans l’histoire de l’art ni même dans la littérature… Y’a tout ce côté intime et proche que j’essais de vous apporter avec le goulag occidental… J’aimerais ça être un vrai artiste, un vrai écrivain publier sur du papier disons que je fait œuvre écologique, ce que j’écris ça vaux pas le papier sur lequel ce serait imprimés. Oum! Padne Oum! Un mantra bouddhiste, avec un contrôle de la respiration ça me calme. Je pense toujours au Jos de V.L.B. comment il étais magnifique, moi aussi je suis d’une race de monde, une race perdue dans l’assistanat gouvernemental, une race qui attend le premier du mois pour se rincer la dalle et payer son shylock. Une race maudite qu’on sait pas quoi faire avec qui vas essayer de fourrer son voisin pour une couple de ligne de coke. Vous aimez pas cette tonalité mais ce sont les faits et on tombe et tombe avec les « amis » du moment, la veille on a réussis à faire marquer quelques bières au dépanneur le cercle vicieux continue. Y’a toujours ce rêve alcoolique d’acheter un camion de livraison de bière, ils sont tellement obsédés par ça ils en meurrent, malade et saoul qui ne réussis plus à faire disparaitre la réalité… La misère quand t’est dedans ça te colle après comme du mauvais miel, t’a beau te débattre te laver t’essuyer elle est toujours là collante prête à réveiller l’ours qui va te tuer. Y’a des châtelains qui sont tristes ils ont tout, mais ils ont mal, leurs châteaux c’est une tanière où ils arrivent pas à dormir, ils font donc la fête mais une fausse fête celle du désespoir quand il n’y a plus d’amis que l’alcool qui parle de son ton monocorde, maladif et déprimant, on verras demain mais on sait pas si y’auras un demain… N’empêche on survis dans la joie du premier du mois et ensuite on consulte pour voir ce qui ne va pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard