samedi 21 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait gris et je sais pas si c’est de la neige ou de la brume. Y’a un voisin qui écoutais de la musique le volume au fond. C’est pas simple de vous écrire, j’écoute ce que mon cœur dis… Sur la chaîne National Geographic y’a la série sur les douanes toute la journée, Canada U.S.A. border. Cet après-midi, les agences de rencontre me sont venues en tête, je crois pas que je vais utiliser ce moyen là. J’aime bien être seul. J’essaye comme toujours de m’en tenir à mon senti, quand ça fait pas mal, c’est pas douloureux c’est difficile à écrire. Je veux pas écrire comme il y a déjà longtemps des rimes, j’ai perdus la musique que faisait les mots. Je force trop dans cette direction, cette sensation. Le samedi c’est jour de magasinage pour beaucoup de monde. J’ai jamais pris cette routine là. Je me souviens des samedi matin de mon enfance. Je me levait tôt ma mère faisait des biscuits à la mélasse que je mangeais aussitôt sortis du four et j’en profitais pour lire la grosse Presse du samedi au bout de la table. Après je jouais dehors où je regardais la télévision, si je me souviens bien les émissions du samedi étaient pour les enfants. Dans le parc en face y’a deux jeunes qui jouent au ballon et se lancent des balles de neige. J’ai jamais eu de problème à la frontière sauf en revenant de Washington, j’ai demandé au douaniers si ils avaient beaucoup de questions à posées, c’était à l’aéroport Billy Bishop de Toronto on m’a transféré à un douanier qui parlais français ça juste été un peu plus long on a scanné mes bagages mais j’avais rien. Là je me souviens des Douanes de Lacolle en autobus, c’est long pour passés ensuite il faut se rendre à New-York. J’écris ça parce que je pense à la Statue de la Liberté ce symbole de l’Amérique que les immigrants apercevaient il y a longtemps quand ils arrivaient en bateau. Je suis loin de mon senti, ça ressemble plus à une publicité de voyage. Cet après-midi on entends les cloches sonner dans le goulag occidental, c’est peut-être des funérailles… J’ai toujours envie de partir, je sais pas où mais… J’en profite pendant que j’ai l’âme et le cœur en paix je ferai pas exprès pour me déranger. Je vais rester apaisé, voilà je viens de recevoir un appel téléphonique faut pas que je laisse ça me déranger, briser mon calme. Je prends mon temps, je l’écris souvent c’est pour me rappeler… J’ai pas mal mais je suis un peu fatigué de voir les voisins passés sur la passerelle pour moi c’est un manque de savoir vivre. Je crois que c’est de la pluie et lentement la nuit approche. Y’a rien à faire qu’attendre qu’elle déménage, moi je suis installé depuis longtemps. Je suis en liberté et je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà…  C’est samedi y’a longtemps de ça pour moi ça voulait dire congé, pourtant quand je travaillais à la shop de porte je travaillais le samedi aussi. Je me souviens bien de cette époque le patron c’était le père d’une gentille lectrice amie de Terrebonne.  J’ai beaucoup moins de lecteur/trice, les gens cherchent du neuf ils survolent la toile mais ne s’y posent pas, c’est difficile d’être totalement nouveau, y’a un lecteur anonyme qui me dis de ne pas arrêter, surtout pas. J’ai beau travailler sur ce texte, j’arrive pas à la parcimonie des mots d’un poème contemporain, Vous préféreriez peut-être que je sois plus laconique mais j’y arrive pas. Je vous donne à lire avec mon entête vous me reconnaissez et êtes pas obligés… La lectrice de Terrebonne peux pas venir en voyage moi j’ai pas envie de partir seul. Je verrai… Hier y’avait une émission sur la Polynésie c’est beau mais c’est loin, les Marquises là où Brel a terminé sa vie… « Ne me quitte pas » https://www.youtube.com/watch?v=cBMDX2sR27U  «  Moi je t’offrirai des perles de pluie venue d’un pays où il ne pleut pas » fallait l’écrire celle-là, c’était le génie de Jacques Brel. Cette nuit je prends mon temps pour vous écrire, j’ai parlé à personne, y’a longtemps le samedi matin je m’assoyais sur le bord de la fenêtre à la taverne, les gars arrivaient et on se retrouvait plusieurs assis autour de la même table. Je me souviens pas de quoi on discutait, ce que je sais c’est que la gang était plus vieille que moi. Je me retrouvais à la taverne du Central parce que je m’étais fait barrés à la brasserie. C’est des souvenirs de gars, je crois que ma lectrice retraité snowbird de L’Outaouais travaillait à la cour à bois à cette époque. Je pense à comment je vais illustrer le blog… Ai fermé le chauffage, me suis habillé et ouvert la porte. J’ai besoin d’un peu d’air frais, dehors une voiture klaxonne. Je suis certain que dans les gars de la taverne y’en a qui ont réussis à se faire une vie de famille, voiture, maison, femme et enfants.  Moi je pensais pas à ça, j’avais des pensées plus intérieures bientôt la maladie allait se présenter et tout allait débouler. Je serai dans la panique paranoïaque. J’ai réussis à me débarrassé de cette damnée ville de Terrebonne et c’est tant mieux. La vérité c’est que je croyais pas me rendre à cet âge, j’étais partis pour me faire tuer beaucoup plus jeune. Je pense à ce langage que les filles du parc avaient, parsemé de vulgarité et de jurons, c’était pas jolie, jolie… Rien pour les rendre attachantes y’a aussi à ce secondaire cinq que j’ai pas, suis sans diplôme un lecteur me disait que si j’avais triché je l’aurais peut-être mais non j’ai été honnête et là je suis un peu vieux pour ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 20 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée, le nouveau président américain est maintenant en poste. Je sais pas trop quoi vous écrire sur cette assermentation. J’ai pas suivis à la télévision… Je crois que j’ai reçu un courriel infecté, ai scanné la machine semble qu’il y a rien. La télé est ouverte sur les actualités, j’ai mangé du jambon, carottes, pommes de terre. Comme souvent j’essais de traduire comment je me sent. La peintre Françoise Sullivan dis que si son senti est dans sa peinture ça peux pas faire autrement qu’un autre le sente. J’espère un peux ça, j’aimerais beaucoup avoir cette écriture décomposé que les malades ont souvent. Mais non! L’écriture c’est souvent le raffinement. J’espère que ça reste crû. J’ai eu des nouvelles d’une lectrice aujourd’hui ça m’a fait plaisir, elle travaille aussi à son niveau sur la pleine citoyenneté. Me suis rendus chez le dépanneur il semblait dire que je capote, je crois pas, ils ont surement vu ma figure à la télé où sur le web. Parfois j’y arrive pas, je cherche comment vous exprimer l’angoisse mais quand elle est pas là c’est difficile. J’écoute mon monde intérieur, il est muet… J’arrête un moment. Me voici de retour, c’est vendredi soir, dans ma jeunesse je passais cette soirée à la brasserie elle était pleine, on discutais en buvant de la bière parfois c’était le point de départ pour une virée dans le Vieux-Montréal. Je me souviens plus ce que ça fait être ivre, j’avais pas de bon sens. On m’a déjà dit que j’avais bu trop vite de trop grandes quantités… C’est vieux tout ça, je veux pas aller me tuer à boire de la bière, quand je reste sobre je réussis à « construire » quelque chose… Quand tu reçois une prestation de la sécurité du revenu tu bois pas longtemps. Toujours à emprunter de l’argent pour ça, se saouler. Soixante ans je peux pas vraiment espérer rencontrer une petite poulette du printemps… Je suis à la retraite, ça me fait peur comme si la mort approchais à grand pas, vingt ans encore si je suis chanceux ça passe vite. J’ai des souvenirs de tout ça comme si c’était hier, au club j’applaudissais je gueulais, je criais et je m’y suis pas vraiment fait des amis… Si vous revenez par Facebook et que je vous répond pas c’est parce que j’ai changé de mode de vie. Je veux plus vivre cette émotion de déprime alcoolique comme souvent c’est mon thème de prédilection. Même le téléjournal français fait ses manchettes de l’investiture du président Américain. « L’Amérique d’abord »… Je vous écris pas là-dessus, les U.S.A. c’est un grand bateau qu’il faudrait pas échouer. J’y arrive pas, j’ai un peu mal, je me sent lourd. C’est mal écris tout ça. Je crois que c’est mon horaire d’écriture qui est pas bon je fait deux choses à la fois, j’écoute et j’écris. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est minuit, je suis debout et je vous écris, la première chose qui me viens à l’esprit c’est Manhattan et comment je me suis senti dénigrer par les gens du voyage organisé. Il est trop tard pour vérifier si c’est vrai qu’ils m’ont maltraité, insulté, j’avais peur de vérifier. C’était peut-être les voix, des hallucinations… Je pense que j’ai mangé dans une Trump Tower, je savais pas qui c’étais je regrette aujourd’hui. Y’a cette montée de la droite raciste, je sais pas trop quoi faire, y’a aussi mon homonyme Gauthier qui se lance en politique sur une vague populiste que les gens apprécient. Quoi faire pour combattre le racisme, de chez moi c’est facile à dire mais dehors, dans la rue comment on s’y prend? J’essais de relier ça à mon senti, c’est le genre de personne à vouloir rayer de la carte tous les bénéficiaire de la sécurité du revenu… La droite qui dis au Itinérants « qu’ils arrêtent de quêter ils n’ont qu’à travailler » c’est facile à dire, les sous- emplois sont là, tu rentre chez vous épuisé pour continuer le lendemain, tu retombe malade et t’est pas plus avancé. Parais qu’il y a des familles où ils en sont à la troisième générations de bénéficiaire, moi je leurs en veux pas de pas vouloir aller s’échiner dans des jobs mal payées qui de toutes façons ne dureront pas. Dans le goulag occidental on a des banques alimentaires et tout ce qu’il faut pour nourrir le pauvre. Viens de regarder une émission télé sur les Douanes Canadiennes aux frontières, c’est assez étonnant de voir comment on essaye de passer de la dope… Pour ce qui est de mon senti, j’ai sommeil, me suis recouché j’arrive pas à dormir, c’est bête… Me prépare un café tant qu’à virailler dans le lit. Je ne suis qu’un « fou » parmi les « fous » c’est quand même difficile. Je crois que le goulag occidental c’est l’asile éclatée, quelques édifices ici et là destiné à abriter les plus mal-pris. J’arrive pas à vous faire part de mon senti, je suis pas ému, aujourd’hui on assermente Trump, quelle connerie! Je bave a chercher l’émotion, à la nommer, on dis qu’en parler c’est déjà la moitié du problème de régler. Je sais pas si mon discours, si dire la schizophrénie ça règle quelque chose, les hallucinations bien que je préfère parler de delusion comme les américains, sont toujours là. Y’en a qui trouvent ce que j’écris rafraichissant comme si dans le froid de l’hiver on avait besoin de fraicheur.  L’asile a été réduite parfois on l’appelle foyer de groupe quand même pour moi le « nouvel » asile ce sont tous ces refuges pour itinérants, c’est une question de prise en charge, le jour tu erre dans les rues et la nuit tu cherche refuge dans les dortoirs. Ça va être ça pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 19 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis présentement un roman finnois qui se passe dans un pays imaginaire d’Amérique du sud. Je peux pas m’empêcher de pensés à Cuba même si l’auteur compose une caricature. C’est étrange cet après-midi j’ai un senti du sud, Varadero, le tout compris, c’était pas terrible. Ils avaient laissé une bouteille de rhum dans la chambre mais comme je bois pas elle est resté là. Je regarde dehors j’ai les bleus, pour dire que j’aime bien le vert surtout quand je marche sur une plage, les palmiers et les cocotiers… Je pense aussi au centre de La Havane c’est beau. Si ce n’était que de moi je partirais drette là mais j’ai du travail à faire au goulag occidental. Je partirai bien à un moment. Quand c’est gris le goulag occidental c’est vraiment triste. J’attends le soleil, ai regardé sur le web les « casa particular » à La Havane, je sais pas j’ai peur de me faire organiser… Mes obsessions sont pas là cet après-midi. Je suis calme la vie me souris. Y’a plein d’endroit où je voudrais aller mais j’aimerais bien être accompagné. J’aime beaucoup ces sensations, ces émotions avant un départ sans parler de quand je me retrouve à l’aéroport, j’en parle souvent, j’aime ça. On est en plein hiver, quoi dire, je fais plus de sport, marcher dans la slush ça m’intéresse pas. Je vais patiner bientôt ça va me faire du bien. « Rock and roll song » Valdy https://www.youtube.com/watch?v=UpgYUhgbFAk  Je pense à la jeune fille qui m’a fait connaitre ce chansonnier quand j’étais adolescent. Quand je pense à une chanson y’en a plein d’autres qui me viennent en tête. Je suis plus la musique comme avant, je préfère les vieux succès, je suis parfois mélancolique. Voilà, y’avait la pool room de la tabagie, un des gérants avait demandé à un copain d’être son chauffeur pour une tournée en Gaspésie, aujourd’hui je soupçonne qu’il y avait quelques chose de gay là-dessous mais enfin c’est pas interdit. Je suis très conscient de manquer de variété dans mon utilisation des verbes mais y’a pas cent milles façon de vous indiquer que ça se passe dans ma tête. Tout est calme, j’ai plus cette espèce de pression angoissante ça a pris du temps à disparaitre, je reviens pas sur cette saloperie de passé, j’ai pas oublié mais j’ai pardonné… Je pense au patriarche qui me donnait de l’ouvrage, des jobs qui avaient pas de bon sens bien qu’on dise qu’il n’y a pas de sots métiers. Jeudi soir, c’est la paye à l’époque y’en a qui changeait leurs chèques à la taverne, le waiter, le shylock, name it, tout pour la bière. Le vice ça toujours été payant, je sais pas pour qui j’étais pas dedans… Y’a beaucoup de circulation automobile, les gens rentrent à la maison se préparer un souper pour ensuite s’écraser devant la télévision. C’est là-dessus que je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 18 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige, me suis tapé des émissions sur les douanes Canadiennes et Américaines. Sur la route dans les ports et les aéroports, j’aime beaucoup les images d’avions qu’il y a dans ces émissions. Je rêve toujours de partir, de m’envoler pour je ne sais où… Je pense encore à mon voyage à Washington, au monument à Lincoln… Je connais pas beaucoup l’histoire des U.S.A. mais je crois que c’est lui qui a abolit l’esclavage c’était pourtant un républicain maintenant avec Trump on peut dire que les républicains sont conservateurs… Je sais bien qu’aux U.S.A. ça se pose pas exactement comme ça. Je suis calme, j’essaye de pas m’auto-dénigrer, je mérite mieux, un autre hiver… Je sais certains d’entre vous croient pas que je suis malade, ce sont ceux-là qui feraient pas deux pas dans ma peau, moi aussi parfois je crois pas que je suis malade c’est là que la bête me guette, que la psychose m’attend.  Le copain viens de me téléphoner et tout à coup j’ai pensés au rapport d’impôt, je sais pas si j’ai reçu le formulaire. Je crois que non il est trop tôt. Fouillé un peu partout pas trouvé… Je laisse tomber ça pour ce soir, jusque-là la journée étais bien et voilà que j’angoisse sur l’impôt. Dehors un gars passe sur le trottoir, il parle seul, c’est long longtemps dehors dans la sloche à marcher sans trop savoir où on va. C’est pas bon ce que je vous écris. J’ai souper, fermé le chauffage ouvert la porte. J’ai besoin d’air, rien d’intéressant dans ce que j’écris maintenant ça sent la mouffette… Calvass! Quand j’accroche sur une affaire ça me lâche pas, je cherche comme un fou… Mais oui je suis fou!!! Un peu tôt pour pensés aux impôts. Je suis maintenant triste, écrire c’est pas un sport extrême c’est pour les petits vieux pas trop en forme… Bon! Une partie de cartes avec les voisins, je suis loin de mon monde intérieur… C’est de l’orgueil j’essaye de faire une « œuvre ». J’entends « Where the streets has no name » de U2, dans le goulag occidental les rues ont un nom… C’est pourris mon écriture ce soir mais je m’en tiens au crû comme toujours sans être pornographique… J’espère que mes snowbirds ont trouvé un abri pour leur roulotte. Le lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, semble que ce matin la circulation était comme si les gens avaient jamais vu de neige. Je suis tout déconcentré, sais pas comme souvent où je m’en vais. Quelques mots encore, la nuit est arrivée, vous allez finir par vous fatiguer de mon radotage. J’ose pas vous écrire sur la déprime d’hiver, les couches de vêtements qu’il faut mettre pour sortir dehors les bottes et tout le tra-là-là… Si j’en parle j’ai peur de déprimer, vous savez quoi? Je suis heureux et chanceux entouré de bon monde. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

mardi 17 janvier 2017

Au présent









Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois et je réalise que plusieurs d’entre vous n’êtes plus là. Je sais me lire c’est pénible pour certains. Parfois j’accroche quand on écrit mon prénom sans majuscule, mais moi aussi je fais des fautes de ce genre-là. J’aimerais donc être un écrivain, je sais pas pourquoi je pense à la Corse ce serait peut-être un endroit pour un prochain voyage. Ma lectrice à la retraite de l’Outaouais me disait qu’elle avait peur des falaises dans ce pays là. Lentement la lumière s’en va le soir tombe, les vrais écrivains ont un bureau en dehors de leurs chez soi, ils s’y rendent faire du neuf à cinq me semble que ça enlève du charme à ce métier là. Ce soir je regarde pas les actualités, j’essais de chasser cet autodénigrement, je suis pas un vaux rien, un pauvre type peut-être mais pas un vaux rien. Cet après-midi j’ai regardé une émission sur l’aéroport de Dubaï, ça m’a fait tripper, c’est le cas de le dire, ça m’a donné l’envie encore une fois de partir en voyage. Je vais essayer de me diriger vers comment je me sent, pense à ces voix que j’entends qui sont très vrai et qui m’insultent, c’est la schizophrénie quand j’en parle on me dis toujours que c’est la maladie, on dis pas à un paranoïaque oui c’est vrai que tu est poursuivis. Me souviens d’une femme qui me demandait si j’étais paranoïaque j’ai répondu oui elle est resté muette. Vous savez quand je m’auto-dénigre je veux souvent mourir pour mettre fin à ça. Un intervenant me disait de me donner une petite tape dans le dos, que je suis pas si mauvais que ça. Parfois je réussis des choses, peut-être pas des textes mais quand on me parle j’écoute. Dans ma tête ça dis, à mort le fou! À mort le fou! Je pense à ce que j’écris je devrais pas, je veux que ça reste crû bien que parfois je me crois cuit, capturé… Voilà un schizophrène qui est passé dans la machine, on l’a broyé il est maintenant irrécupérable. Ai coupé le son de la télé, ai mangé des pâtes pour souper, avoir envie de savoir aimer. J’écris beaucoup je sais pas si c’est suffisant pour être écrivain, je suis pas édité mais je médite sur mes vieux péchés. Oui! L’avion bein voèyons, je pars pas demain je réfléchis à une destination. Heureusement je me sens pas toujours envahis chez moi. Reste là! Reste là! Ne me quitte pas j’ai besoin de toi, de tes yeux sur mes mots, de ta main sur l’ego… C’est pas fin fin, ce soir je veux aller trop vite, vous écrirez pas la suite, j’ai plus de souvenirs et j’espère que l’écriture est rédemptrice. Et là il est temps que je finisse on me dis que je suis un pauvre cave pourtant c’est pas l’image. Je cesse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard