jeudi 19 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis présentement un roman finnois qui se passe dans un pays imaginaire d’Amérique du sud. Je peux pas m’empêcher de pensés à Cuba même si l’auteur compose une caricature. C’est étrange cet après-midi j’ai un senti du sud, Varadero, le tout compris, c’était pas terrible. Ils avaient laissé une bouteille de rhum dans la chambre mais comme je bois pas elle est resté là. Je regarde dehors j’ai les bleus, pour dire que j’aime bien le vert surtout quand je marche sur une plage, les palmiers et les cocotiers… Je pense aussi au centre de La Havane c’est beau. Si ce n’était que de moi je partirais drette là mais j’ai du travail à faire au goulag occidental. Je partirai bien à un moment. Quand c’est gris le goulag occidental c’est vraiment triste. J’attends le soleil, ai regardé sur le web les « casa particular » à La Havane, je sais pas j’ai peur de me faire organiser… Mes obsessions sont pas là cet après-midi. Je suis calme la vie me souris. Y’a plein d’endroit où je voudrais aller mais j’aimerais bien être accompagné. J’aime beaucoup ces sensations, ces émotions avant un départ sans parler de quand je me retrouve à l’aéroport, j’en parle souvent, j’aime ça. On est en plein hiver, quoi dire, je fais plus de sport, marcher dans la slush ça m’intéresse pas. Je vais patiner bientôt ça va me faire du bien. « Rock and roll song » Valdy https://www.youtube.com/watch?v=UpgYUhgbFAk  Je pense à la jeune fille qui m’a fait connaitre ce chansonnier quand j’étais adolescent. Quand je pense à une chanson y’en a plein d’autres qui me viennent en tête. Je suis plus la musique comme avant, je préfère les vieux succès, je suis parfois mélancolique. Voilà, y’avait la pool room de la tabagie, un des gérants avait demandé à un copain d’être son chauffeur pour une tournée en Gaspésie, aujourd’hui je soupçonne qu’il y avait quelques chose de gay là-dessous mais enfin c’est pas interdit. Je suis très conscient de manquer de variété dans mon utilisation des verbes mais y’a pas cent milles façon de vous indiquer que ça se passe dans ma tête. Tout est calme, j’ai plus cette espèce de pression angoissante ça a pris du temps à disparaitre, je reviens pas sur cette saloperie de passé, j’ai pas oublié mais j’ai pardonné… Je pense au patriarche qui me donnait de l’ouvrage, des jobs qui avaient pas de bon sens bien qu’on dise qu’il n’y a pas de sots métiers. Jeudi soir, c’est la paye à l’époque y’en a qui changeait leurs chèques à la taverne, le waiter, le shylock, name it, tout pour la bière. Le vice ça toujours été payant, je sais pas pour qui j’étais pas dedans… Y’a beaucoup de circulation automobile, les gens rentrent à la maison se préparer un souper pour ensuite s’écraser devant la télévision. C’est là-dessus que je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 18 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige, me suis tapé des émissions sur les douanes Canadiennes et Américaines. Sur la route dans les ports et les aéroports, j’aime beaucoup les images d’avions qu’il y a dans ces émissions. Je rêve toujours de partir, de m’envoler pour je ne sais où… Je pense encore à mon voyage à Washington, au monument à Lincoln… Je connais pas beaucoup l’histoire des U.S.A. mais je crois que c’est lui qui a abolit l’esclavage c’était pourtant un républicain maintenant avec Trump on peut dire que les républicains sont conservateurs… Je sais bien qu’aux U.S.A. ça se pose pas exactement comme ça. Je suis calme, j’essaye de pas m’auto-dénigrer, je mérite mieux, un autre hiver… Je sais certains d’entre vous croient pas que je suis malade, ce sont ceux-là qui feraient pas deux pas dans ma peau, moi aussi parfois je crois pas que je suis malade c’est là que la bête me guette, que la psychose m’attend.  Le copain viens de me téléphoner et tout à coup j’ai pensés au rapport d’impôt, je sais pas si j’ai reçu le formulaire. Je crois que non il est trop tôt. Fouillé un peu partout pas trouvé… Je laisse tomber ça pour ce soir, jusque-là la journée étais bien et voilà que j’angoisse sur l’impôt. Dehors un gars passe sur le trottoir, il parle seul, c’est long longtemps dehors dans la sloche à marcher sans trop savoir où on va. C’est pas bon ce que je vous écris. J’ai souper, fermé le chauffage ouvert la porte. J’ai besoin d’air, rien d’intéressant dans ce que j’écris maintenant ça sent la mouffette… Calvass! Quand j’accroche sur une affaire ça me lâche pas, je cherche comme un fou… Mais oui je suis fou!!! Un peu tôt pour pensés aux impôts. Je suis maintenant triste, écrire c’est pas un sport extrême c’est pour les petits vieux pas trop en forme… Bon! Une partie de cartes avec les voisins, je suis loin de mon monde intérieur… C’est de l’orgueil j’essaye de faire une « œuvre ». J’entends « Where the streets has no name » de U2, dans le goulag occidental les rues ont un nom… C’est pourris mon écriture ce soir mais je m’en tiens au crû comme toujours sans être pornographique… J’espère que mes snowbirds ont trouvé un abri pour leur roulotte. Le lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, semble que ce matin la circulation était comme si les gens avaient jamais vu de neige. Je suis tout déconcentré, sais pas comme souvent où je m’en vais. Quelques mots encore, la nuit est arrivée, vous allez finir par vous fatiguer de mon radotage. J’ose pas vous écrire sur la déprime d’hiver, les couches de vêtements qu’il faut mettre pour sortir dehors les bottes et tout le tra-là-là… Si j’en parle j’ai peur de déprimer, vous savez quoi? Je suis heureux et chanceux entouré de bon monde. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

mardi 17 janvier 2017

Au présent









Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore une fois et je réalise que plusieurs d’entre vous n’êtes plus là. Je sais me lire c’est pénible pour certains. Parfois j’accroche quand on écrit mon prénom sans majuscule, mais moi aussi je fais des fautes de ce genre-là. J’aimerais donc être un écrivain, je sais pas pourquoi je pense à la Corse ce serait peut-être un endroit pour un prochain voyage. Ma lectrice à la retraite de l’Outaouais me disait qu’elle avait peur des falaises dans ce pays là. Lentement la lumière s’en va le soir tombe, les vrais écrivains ont un bureau en dehors de leurs chez soi, ils s’y rendent faire du neuf à cinq me semble que ça enlève du charme à ce métier là. Ce soir je regarde pas les actualités, j’essais de chasser cet autodénigrement, je suis pas un vaux rien, un pauvre type peut-être mais pas un vaux rien. Cet après-midi j’ai regardé une émission sur l’aéroport de Dubaï, ça m’a fait tripper, c’est le cas de le dire, ça m’a donné l’envie encore une fois de partir en voyage. Je vais essayer de me diriger vers comment je me sent, pense à ces voix que j’entends qui sont très vrai et qui m’insultent, c’est la schizophrénie quand j’en parle on me dis toujours que c’est la maladie, on dis pas à un paranoïaque oui c’est vrai que tu est poursuivis. Me souviens d’une femme qui me demandait si j’étais paranoïaque j’ai répondu oui elle est resté muette. Vous savez quand je m’auto-dénigre je veux souvent mourir pour mettre fin à ça. Un intervenant me disait de me donner une petite tape dans le dos, que je suis pas si mauvais que ça. Parfois je réussis des choses, peut-être pas des textes mais quand on me parle j’écoute. Dans ma tête ça dis, à mort le fou! À mort le fou! Je pense à ce que j’écris je devrais pas, je veux que ça reste crû bien que parfois je me crois cuit, capturé… Voilà un schizophrène qui est passé dans la machine, on l’a broyé il est maintenant irrécupérable. Ai coupé le son de la télé, ai mangé des pâtes pour souper, avoir envie de savoir aimer. J’écris beaucoup je sais pas si c’est suffisant pour être écrivain, je suis pas édité mais je médite sur mes vieux péchés. Oui! L’avion bein voèyons, je pars pas demain je réfléchis à une destination. Heureusement je me sens pas toujours envahis chez moi. Reste là! Reste là! Ne me quitte pas j’ai besoin de toi, de tes yeux sur mes mots, de ta main sur l’ego… C’est pas fin fin, ce soir je veux aller trop vite, vous écrirez pas la suite, j’ai plus de souvenirs et j’espère que l’écriture est rédemptrice. Et là il est temps que je finisse on me dis que je suis un pauvre cave pourtant c’est pas l’image. Je cesse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 16 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il est un peu tard, j’arrive du théâtre. Je croyais avoir confondu Bertholt Brecht avec Kurt Weil mais ils ont travaillé ensemble. Beaucoup aimé la pièce qui m’a fait réfléchir sur la bonté, ça s’intitulais La bonne âme du Se-Tchouan. Je sais pas pourquoi j’ai cette urgence d’écrire ce soir, y’avait un pilote de l’aéropostale dans l’histoire, une sorte de bum du ciel, un peu le diable qui descend du ciel dans la mise en scène opposé à Dieu qui à la fin s’élève et abandonne la bonne âme… Je vous laisse le soin d’aller voir c’est un deux heure dix riche en réflexion… J’essaye de revenir sur mon senti, je peux pas m’empêcher de pensés à quoi bon être bon? C’est pas fort comme questionnement mais je me sent plus confortable a essayer d’être bon qu’à vivre dans le mal et encore le mal pour moi ne l’est peut-être pas pour vous. J’étais assis au restaurant du TNM, j’entendais rire ces voix féminines, des voix qui m’angoissent que dans ma folie je ramène toutes à moi… Je racontais à l’ami comment je me sentais quand je croyais qu’on parlais de moi. Il m’a dis c’est pas défendu de parler de toi. Je me dis quand on a mis deux minutes sur mon cas c’est beaucoup. Ce soir je voudrais faire de belle phrase en pensant au passage en allemand de la pièce. C’est froid c’est l’hiver les gens cohabitent, quelque un se menacent de se couper en morceau, d’autre de les faire embarquer, c’est je crois ce qu’on appelle la promiscuité. L’hiver ça prend un abri on s’accommode de pas grand-chose parce qu’on veut pas se rendre dans un refuge, on couche sur le tapis d’un ami. Ça me fait réfléchir sur le bon sens de payer son loyer… J’en profite ici pour saluer deux lectrices que j’ai rencontré ce soir… Je suis là je vous écris et le temps file, je vieillis au bout de mes vieux mots, les mêmes qui reviennent m’obséder avec ce que j’appelle mon senti… C’est la nuit silencieuse, y’avait une vieille flamme que j’ai croisé ce soir, croisé pour constater que c’est bien éteins, ça brûle plus pas même de la braise, je ne suis plus dans l’atelier du forgeron qui cogne le fer rouge. Pas fort comme métaphore je vous les signale toujours. Non! Je me reprendrai pas c’est toujours crû… Ce soir j’ai rencontré des gens intelligent avec qui j’ai discuté c’était intéressant… Voilà! Voilà! Mon autodénigrement qui se présente, je laisse tomber j’ai pas besoin de vous écrire ça. J’entends les camions qui passent dans le goulag occidental… Restais quatre oranges dans le frigo, j’en ai jeté  deux qui étaient gâtées et j’en ai mangé une, vous voyez c’est ça ma littérature, la nuit, le frigo et moi.  J’ose pas vous écrire de l’humour j’ai pas ce sens là, quelqu’un disait que je comprends pas les jokes du second degrés.  Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une saveur de banane dans la bouche pourtant y’a des jours que j’en ai pas mangé. Viens de manger un yogourt aux fraises. Je pense laisser tomber ce blog, ça me demande trop surtout quand il est question de mon senti… En ce qui a trait à la schizophrénie les gens semblent m’accepter comme je suis avec mes façons de faire. Je dis bien semble, dans ma paranoïa j’essais d’imaginer ce qu’ils disent de moi. Je crois qu’ils me dénigrent mais j’ai tout faux étant donné qu’on accepte mon écriture je crois pas aller très loin avec elle, ça écris mieux, ça écris plus juste dans la douleur, la révolte, la chiennerie. Je pense pas être un grand chien sale, c’est la nuit, j’espère que l’amie va pouvoir prendre congé pour partir en voyage avec moi… Cette nuit y’a cette douleur ce malheureux senti bousillé, j’ai hâte de recevoir mon recueil de bandes dessinées… C’est étrange y’a un temps dans ma vie où même malade je me préoccupais pas tellement de ce qu’on disait de moi, maintenant c’est un gouffre dans lequel j’arrête pas de tomber pourtant je suis chez moi à l’abri avec comme compagne de toujours la schizophrénie… Je pense à l’ex praticien ressource aux nombres de fois où je l’ai rencontré en entrevue c’était intéressant il m’amenait souvent dans le regard sur moi dans l’auto-critique, « not much bullshit » Y’a tous ces débits de boisson de ma jeunesse qui sont disparus, mon « bureau » la brasserie des Seigneurs, l’hôtel Central, le Sommet et d’autre encore mais à Montréal ceux-là, le Passeport, le Hazard, La Cervoise, Les Bobards et encore d’autre. Je regrette pas ces endroits je suis heureux d’en être sortis, l’idée d’aller trainer dans un bistro un café m’intéresse plus du tout, j’ai assez donné pour le style de vie « européen » si c’est de ça qu’il s’agit «  Je t’attend au café Rimbaud » https://www.youtube.com/watch?v=g3pC3ad6VAg  Une chanson avec des paroles de Lucien Francoeur et de la musique de Stephen Faulkner qui l’interprète aussi. J’ai toujours aimé cette chanson qui réunis deux grand poètes du Québec… Parfois j’écoute ça et je me dis que je suis un pas grand-chose, même pas un poète mineur, à peine un scribe du quotidien… Tout ça, pourquoi ce désir d’écrire? Je sais pas ce que je cherche mais comme beaucoup de monde c’est de l’amour et faire le tri dans ces mots malheureux qui me passent en tête. J’espère que quand j’en aurai finis avec cette vie on diras il a écris, je peux pas demander plus que ça. J’ai toujours de la difficulté à terminer, pour le bistro, le café ça m’a couté assez cher de coller là. J’ai jamais compris qu’on y voulait pas de moi, pourtant c’est là que j’ai passé une partie de mes trente ans à discuter jusqu’à tard dans la nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 15 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis tard  ce matin, il fait très beau c’est ensoleillé, y’a une belle lumière. Je vais me réveiller et je vous reviens… Voilà c’est fait j’ai déjeuner et regarder les buts du match d’hier. Je me sens un peu angoissé, je pensais pas dormir aussi tard. Ce matin j’ai de la difficulté à écrire, je veux pas faire de mal à personne mais vous êtes plus fort que ça je sais. J’ai quand même un peu de peine, à la télé une émission culinaire, des gonades d’oursins! Des gosses d’oursins? Testicules? Semble que c’est bon à manger.  Je suis loin de mon senti avec ça, ai souvenir de ces longues marches que je faisais… J’écris dans l’urgence. Une lectrice m’a rappelé que Saint-Exupéry aimait lui aussi les avions… « Dessine moi un mouton »… Parfois j’ai envie de fumer, pour me sentir à part mais ça dure pas comme pour tout c’est la première qu’il faut pas allumer. Ouais! Le dimanche c’est l’ennuie, me souviens d’un film la biographie de Benny Goodman ça se termine quand il se marie, belle morale!!! J’ai toujours le voyage en tête. J’aimerais partir bientôt… C’est toujours difficile de construire un texte… Souvenir des shows dans l’après-midi le dimanche au bar le Hazard, on pouvait y entendre McGale et Smallwood et aussi le Blue Rocket Special avec J.D. Slim c’était amusant disons qu’à cette époque j’étais pas prêt à arrêter de boire ça fait plus de trente ans. Je sais pas ce qui se passe chez la voisine elle déménage des choses… C’est le genre à « pawné » du stock pour quelques dollars. Je reviens à mon thème de prédilection mes années d’alcoolisme à chercher l’amour sans trouver, à ces matins d’étourdis sans voix parce que j’avais trop gueuler pendant le show. Je peux dire que j’étais un bon public. Je pense à Bigras quand il parle de ses chums qui boivent, il a pas changé d’entourage? En tant que porte- parole du Refuge des jeunes ne doit-il pas donner l’exemple, j’allais écrire l’urgence… Je me souviens j’avais réussis à réunir les gars à la taverne L’Inspecteur Épingle en pensant que j’allais moins consommer qu’on me donnerais plus d’amour, mais non on s’était plutôt chicané, ce que je pouvais être con en boisson. Y’a longtemps déjà à l’hôpital on m’avait suggéré de me rendre au Refuge des jeunes, j’y étais pas allé dans mon coin à Terrebonne ils en avaient ouvert un refuge mais un des gars qui y travaillait à ce que j’avais compris était un pusher. Je crois que je vous ai déjà écris ça. Y’avait cette barmaid qui disait avoir fait des sandwichs pour les A.A. J’ai bien vu qu’elles savait pas de quoi elle parlait. Tout ce que je vous raconte là c’est vécu dans la peur, la paranoïa. Je salut tout le monde dans ce beau dimanche d’hiver. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Y’a encore de la place pour quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard



samedi 14 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous en faites pas c’est pas mon testament, j’ai plus grand-chose à vous écrire. Je vois que vous êtes quand même plusieurs nouveau à me lire, bienvenue! Les journées passent et heureusement je suis pas trop malade, je me rétablis de la maladie mentale et c’est bien. Je disait que je visais la perfection en sachant que je l’atteindrais jamais on m’a plutôt orientée sur l’idée de faire de mon mieux qui est moins frustrante que la perfection. J’ai un parfum de chorizo sur les doigts, de la viande fumée, je ne sent pas mais je ressent en essayant de vous décrire mon senti, écrire, écrire! Et vous expliquer que parfois j’ai mal et que je me confie à vous tous, c’est un beau geste que vous faites de me lire, j’ai qu’à dire avant de partir je sais pas encore pour où… Me suis servis un Gatorade à l’orange, j’aime beaucoup cette boisson elle est désaltérante comme on dis dans les shows de boucane. Y’a ma voix intérieure qui cherche à vous dire, les philosophes et les psychologues sont beaucoup à l’écoute de cette voix, la mienne je veux l’utiliser pour faire le bien, on dis souvent des écrivains que ce sont des grands chiens sales. Je veux faire mentir ce mot populaire, semble que les salauds ont une plus belle plume que les gentils, on est quand même pas tous Louis-Ferdinand Céline. J’essaye d’être bon et si possible d’être bien sans faire de psychologie de nunuche. J’ai terminé mon Gatorade, écrire ça demande quand même pas l’énergie d’un sportif c’est autre chose, un effort « intellectuel? » Tout à coup je pense à la pleine citoyenneté à comment c’est important de faire ses devoirs avant de réclamer ses droits. Je sais vous croyez que ce sont des idées de droite mais tout le monde paye un loyer. Aujourd’hui dans laPresse + on disait qu’on avait tous des préjugés même ceux qui croyaient ne pas en avoir, je suis d’accord avec ça on est pas des saints mais on peut tous s’améliorer. Ces préjugés là je crois que ceux qui ont une maladie mentale en souffrent beaucoup  comment écrire qu’à l’inverse y’a des malades mentaux qui profitent de leurs situation pour avoir des passe droits certificat médical ect… Je sais que c’est rare la maladie est vraiment handicapante, j’avais une maitresse qui me traitais de profiteur, je crois pas que je l’étais je vivais dans un milieu malsain et  remplis de préjugés. C’est difficile d’articuler un discours sensés autour de ça, je vie entouré de personnes qui souffrent ce sont toutes de bonnes personnes… Je suis loin de mon senti avec ça quoi que… Accepter, ça fait morale de curé, j’entends le voisin gueuler « Farme là ta yeule ». Je croyais pas que cette voisine pouvait démarrer un drame passionnel. C’est ça aussi le goulag occidental, des malheureux qui rajoutent aux malheurs . Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard