lundi 16 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il est un peu tard, j’arrive du théâtre. Je croyais avoir confondu Bertholt Brecht avec Kurt Weil mais ils ont travaillé ensemble. Beaucoup aimé la pièce qui m’a fait réfléchir sur la bonté, ça s’intitulais La bonne âme du Se-Tchouan. Je sais pas pourquoi j’ai cette urgence d’écrire ce soir, y’avait un pilote de l’aéropostale dans l’histoire, une sorte de bum du ciel, un peu le diable qui descend du ciel dans la mise en scène opposé à Dieu qui à la fin s’élève et abandonne la bonne âme… Je vous laisse le soin d’aller voir c’est un deux heure dix riche en réflexion… J’essaye de revenir sur mon senti, je peux pas m’empêcher de pensés à quoi bon être bon? C’est pas fort comme questionnement mais je me sent plus confortable a essayer d’être bon qu’à vivre dans le mal et encore le mal pour moi ne l’est peut-être pas pour vous. J’étais assis au restaurant du TNM, j’entendais rire ces voix féminines, des voix qui m’angoissent que dans ma folie je ramène toutes à moi… Je racontais à l’ami comment je me sentais quand je croyais qu’on parlais de moi. Il m’a dis c’est pas défendu de parler de toi. Je me dis quand on a mis deux minutes sur mon cas c’est beaucoup. Ce soir je voudrais faire de belle phrase en pensant au passage en allemand de la pièce. C’est froid c’est l’hiver les gens cohabitent, quelque un se menacent de se couper en morceau, d’autre de les faire embarquer, c’est je crois ce qu’on appelle la promiscuité. L’hiver ça prend un abri on s’accommode de pas grand-chose parce qu’on veut pas se rendre dans un refuge, on couche sur le tapis d’un ami. Ça me fait réfléchir sur le bon sens de payer son loyer… J’en profite ici pour saluer deux lectrices que j’ai rencontré ce soir… Je suis là je vous écris et le temps file, je vieillis au bout de mes vieux mots, les mêmes qui reviennent m’obséder avec ce que j’appelle mon senti… C’est la nuit silencieuse, y’avait une vieille flamme que j’ai croisé ce soir, croisé pour constater que c’est bien éteins, ça brûle plus pas même de la braise, je ne suis plus dans l’atelier du forgeron qui cogne le fer rouge. Pas fort comme métaphore je vous les signale toujours. Non! Je me reprendrai pas c’est toujours crû… Ce soir j’ai rencontré des gens intelligent avec qui j’ai discuté c’était intéressant… Voilà! Voilà! Mon autodénigrement qui se présente, je laisse tomber j’ai pas besoin de vous écrire ça. J’entends les camions qui passent dans le goulag occidental… Restais quatre oranges dans le frigo, j’en ai jeté  deux qui étaient gâtées et j’en ai mangé une, vous voyez c’est ça ma littérature, la nuit, le frigo et moi.  J’ose pas vous écrire de l’humour j’ai pas ce sens là, quelqu’un disait que je comprends pas les jokes du second degrés.  Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une saveur de banane dans la bouche pourtant y’a des jours que j’en ai pas mangé. Viens de manger un yogourt aux fraises. Je pense laisser tomber ce blog, ça me demande trop surtout quand il est question de mon senti… En ce qui a trait à la schizophrénie les gens semblent m’accepter comme je suis avec mes façons de faire. Je dis bien semble, dans ma paranoïa j’essais d’imaginer ce qu’ils disent de moi. Je crois qu’ils me dénigrent mais j’ai tout faux étant donné qu’on accepte mon écriture je crois pas aller très loin avec elle, ça écris mieux, ça écris plus juste dans la douleur, la révolte, la chiennerie. Je pense pas être un grand chien sale, c’est la nuit, j’espère que l’amie va pouvoir prendre congé pour partir en voyage avec moi… Cette nuit y’a cette douleur ce malheureux senti bousillé, j’ai hâte de recevoir mon recueil de bandes dessinées… C’est étrange y’a un temps dans ma vie où même malade je me préoccupais pas tellement de ce qu’on disait de moi, maintenant c’est un gouffre dans lequel j’arrête pas de tomber pourtant je suis chez moi à l’abri avec comme compagne de toujours la schizophrénie… Je pense à l’ex praticien ressource aux nombres de fois où je l’ai rencontré en entrevue c’était intéressant il m’amenait souvent dans le regard sur moi dans l’auto-critique, « not much bullshit » Y’a tous ces débits de boisson de ma jeunesse qui sont disparus, mon « bureau » la brasserie des Seigneurs, l’hôtel Central, le Sommet et d’autre encore mais à Montréal ceux-là, le Passeport, le Hazard, La Cervoise, Les Bobards et encore d’autre. Je regrette pas ces endroits je suis heureux d’en être sortis, l’idée d’aller trainer dans un bistro un café m’intéresse plus du tout, j’ai assez donné pour le style de vie « européen » si c’est de ça qu’il s’agit «  Je t’attend au café Rimbaud » https://www.youtube.com/watch?v=g3pC3ad6VAg  Une chanson avec des paroles de Lucien Francoeur et de la musique de Stephen Faulkner qui l’interprète aussi. J’ai toujours aimé cette chanson qui réunis deux grand poètes du Québec… Parfois j’écoute ça et je me dis que je suis un pas grand-chose, même pas un poète mineur, à peine un scribe du quotidien… Tout ça, pourquoi ce désir d’écrire? Je sais pas ce que je cherche mais comme beaucoup de monde c’est de l’amour et faire le tri dans ces mots malheureux qui me passent en tête. J’espère que quand j’en aurai finis avec cette vie on diras il a écris, je peux pas demander plus que ça. J’ai toujours de la difficulté à terminer, pour le bistro, le café ça m’a couté assez cher de coller là. J’ai jamais compris qu’on y voulait pas de moi, pourtant c’est là que j’ai passé une partie de mes trente ans à discuter jusqu’à tard dans la nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 15 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis tard  ce matin, il fait très beau c’est ensoleillé, y’a une belle lumière. Je vais me réveiller et je vous reviens… Voilà c’est fait j’ai déjeuner et regarder les buts du match d’hier. Je me sens un peu angoissé, je pensais pas dormir aussi tard. Ce matin j’ai de la difficulté à écrire, je veux pas faire de mal à personne mais vous êtes plus fort que ça je sais. J’ai quand même un peu de peine, à la télé une émission culinaire, des gonades d’oursins! Des gosses d’oursins? Testicules? Semble que c’est bon à manger.  Je suis loin de mon senti avec ça, ai souvenir de ces longues marches que je faisais… J’écris dans l’urgence. Une lectrice m’a rappelé que Saint-Exupéry aimait lui aussi les avions… « Dessine moi un mouton »… Parfois j’ai envie de fumer, pour me sentir à part mais ça dure pas comme pour tout c’est la première qu’il faut pas allumer. Ouais! Le dimanche c’est l’ennuie, me souviens d’un film la biographie de Benny Goodman ça se termine quand il se marie, belle morale!!! J’ai toujours le voyage en tête. J’aimerais partir bientôt… C’est toujours difficile de construire un texte… Souvenir des shows dans l’après-midi le dimanche au bar le Hazard, on pouvait y entendre McGale et Smallwood et aussi le Blue Rocket Special avec J.D. Slim c’était amusant disons qu’à cette époque j’étais pas prêt à arrêter de boire ça fait plus de trente ans. Je sais pas ce qui se passe chez la voisine elle déménage des choses… C’est le genre à « pawné » du stock pour quelques dollars. Je reviens à mon thème de prédilection mes années d’alcoolisme à chercher l’amour sans trouver, à ces matins d’étourdis sans voix parce que j’avais trop gueuler pendant le show. Je peux dire que j’étais un bon public. Je pense à Bigras quand il parle de ses chums qui boivent, il a pas changé d’entourage? En tant que porte- parole du Refuge des jeunes ne doit-il pas donner l’exemple, j’allais écrire l’urgence… Je me souviens j’avais réussis à réunir les gars à la taverne L’Inspecteur Épingle en pensant que j’allais moins consommer qu’on me donnerais plus d’amour, mais non on s’était plutôt chicané, ce que je pouvais être con en boisson. Y’a longtemps déjà à l’hôpital on m’avait suggéré de me rendre au Refuge des jeunes, j’y étais pas allé dans mon coin à Terrebonne ils en avaient ouvert un refuge mais un des gars qui y travaillait à ce que j’avais compris était un pusher. Je crois que je vous ai déjà écris ça. Y’avait cette barmaid qui disait avoir fait des sandwichs pour les A.A. J’ai bien vu qu’elles savait pas de quoi elle parlait. Tout ce que je vous raconte là c’est vécu dans la peur, la paranoïa. Je salut tout le monde dans ce beau dimanche d’hiver. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Y’a encore de la place pour quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard



samedi 14 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous en faites pas c’est pas mon testament, j’ai plus grand-chose à vous écrire. Je vois que vous êtes quand même plusieurs nouveau à me lire, bienvenue! Les journées passent et heureusement je suis pas trop malade, je me rétablis de la maladie mentale et c’est bien. Je disait que je visais la perfection en sachant que je l’atteindrais jamais on m’a plutôt orientée sur l’idée de faire de mon mieux qui est moins frustrante que la perfection. J’ai un parfum de chorizo sur les doigts, de la viande fumée, je ne sent pas mais je ressent en essayant de vous décrire mon senti, écrire, écrire! Et vous expliquer que parfois j’ai mal et que je me confie à vous tous, c’est un beau geste que vous faites de me lire, j’ai qu’à dire avant de partir je sais pas encore pour où… Me suis servis un Gatorade à l’orange, j’aime beaucoup cette boisson elle est désaltérante comme on dis dans les shows de boucane. Y’a ma voix intérieure qui cherche à vous dire, les philosophes et les psychologues sont beaucoup à l’écoute de cette voix, la mienne je veux l’utiliser pour faire le bien, on dis souvent des écrivains que ce sont des grands chiens sales. Je veux faire mentir ce mot populaire, semble que les salauds ont une plus belle plume que les gentils, on est quand même pas tous Louis-Ferdinand Céline. J’essaye d’être bon et si possible d’être bien sans faire de psychologie de nunuche. J’ai terminé mon Gatorade, écrire ça demande quand même pas l’énergie d’un sportif c’est autre chose, un effort « intellectuel? » Tout à coup je pense à la pleine citoyenneté à comment c’est important de faire ses devoirs avant de réclamer ses droits. Je sais vous croyez que ce sont des idées de droite mais tout le monde paye un loyer. Aujourd’hui dans laPresse + on disait qu’on avait tous des préjugés même ceux qui croyaient ne pas en avoir, je suis d’accord avec ça on est pas des saints mais on peut tous s’améliorer. Ces préjugés là je crois que ceux qui ont une maladie mentale en souffrent beaucoup  comment écrire qu’à l’inverse y’a des malades mentaux qui profitent de leurs situation pour avoir des passe droits certificat médical ect… Je sais que c’est rare la maladie est vraiment handicapante, j’avais une maitresse qui me traitais de profiteur, je crois pas que je l’étais je vivais dans un milieu malsain et  remplis de préjugés. C’est difficile d’articuler un discours sensés autour de ça, je vie entouré de personnes qui souffrent ce sont toutes de bonnes personnes… Je suis loin de mon senti avec ça quoi que… Accepter, ça fait morale de curé, j’entends le voisin gueuler « Farme là ta yeule ». Je croyais pas que cette voisine pouvait démarrer un drame passionnel. C’est ça aussi le goulag occidental, des malheureux qui rajoutent aux malheurs . Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Très mal dormis cette nuit, ai trop rêvé je suis pas Michel Leiris, je vous raconterai pas mes rêves surtout que ceux qui y sont sont encore vivant et que ça pourrais faire du mal. Les rêves de rancune c’est pas très utile. C’est samedi, me souviens d’une bagarre en revenant du Vieux-Montréal un copain conduisait la voiture, une camionnette nous avait barré la route et le conducteur de l’automobile étais sortis se battre avec mon ami. Moi et le passager de l’autre véhicule on s’était entendu pour ne pas se battre. À l’époque c’est ce que faisait des gars qui s’ennuyait. Là je suis vraiment debout j’ai fait un survol de la presse électronique. Hier j’ai parlé à mon lecteur chauffeur d’autobus qui bientôt s’en va en Thaïlande le chanceux. Question senti comme ça le matin j’ai pas le temps de souffrir. Je vous remercie tous pour vos commentaires… J’ai un voyage en vue, j’en dis pas plus je sais pas si il va se réaliser. Ce matin je suis pas angoissé c’est assez difficile de décrire le fracas émotif de mon monde intérieur. Je vous fait de ces phrases comme ça de la psychologie de bottine… C’est toujours étonnant de voir le temps que ça prend à écrire comparé à la lecture. Je vous écris encore que j’aime être assis devant mon écran et voir mon texte qui prend forme, tous ces mots, toutes ces lettres presque en vie dans la lumière… Dehors pas beaucoup de circulation automobile. C’est tout comme si je cherchais à m’en faire pour vous écrire, c’est pas nécessaire, la folle du logis est pas réveillé. J’ai pas à la calmer. https://www.youtube.com/watch?v=AscPOozwYA8 Éric Clapton le grand musicien j’ai cette toune là en tête mais c’est plutôt celle-là de Bryan Adams https://www.youtube.com/watch?v=3eT464L1YRA Heaven. Je vais essayer de pas vous mettre trop de liens je crois que vous aimez pas ça. Ce matin je crois que je vais encore vous illustrer ça avec une photo d’avion, j’aime bien me sentir comme sur un départ, pour le moment c’est pas le cas mais j’espère… Je suis bien réveillé c’est o.k. Hier je me disait que j’étais à la bonne place au bon moment, j’aime ça. Je pense aux gens de Terrebonne qui me lisent j’ai peur de vous, qui pouvez me faire du mal et n’oubliez pas qu’un paranoïaque qui a peur y’a rien de pire. Pourtant, y’a personne chez moi, le téléphone sonne pas pour rien, je crois qu’à mon âge on nous harcèle moins. Je suis assez vieux pour qu’on me cède sa place dans l’autobus ça aussi c’est épeurant. J’aime la nuit pour ça j’ai pas à m’en faire tout le monde dors sauf quelques insomniaques pacifiques qui ne ferait de mal à personne. J’ai pas à me faire mal pour vous plaire je suis pas masochiste. Ça tire sur la fin ce matin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous reviens bientôt à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 13 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est une vrai belle journée d’hiver, froide et ensoleillée. J’entends un avion qui passe dans le grand ciel bleu… J’attends l’inspiration comme toujours faut y travailler. Je ne souffre plus de cette langueur, je suis maintenant vivant. Pense au Vaisseau d’or d’Émile Nelligan, « Que reste t-il de lui dans la tempête brêve? Qu’est devenu mon cœur navire déserté? Hélas! il a sombré dans l’abime du Rêve! » Parait qu’Émile récitais ces grands vers dans son enfermement. http://collections.cinematheque.qc.ca/recherche/oeuvres/fiche/976-labime-du-reve, c’est aussi un film sur la schizophrénie de mon ami Ronald, un poète méconnu. Je sais pas pourquoi Nelligan nous touche tant que ça? Son destin semblable au notre? L’impossibilité d’écrire dans l’institution psychiatrique en faisant abstraction de son œuvre. Se voir couler lentement éloigné de la fraicheur et de la mélancolie de la jeunesse. Le désir de toucher pour faire sentir sa souffrance. Je sais on ne s’inspire plus beaucoup de ces vers, on en est au slam, au rap, parfois dans la poésie on cherche la gloire d’un ver bien écris. Cet après-midi mon cœur est un navire déserté. J’ai souvenir de la place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis, elles m’y laissait gueuler et vomir sur la scène, un poète m’avait dis que j’avais une bonne oreille. Voilà une phrase qui n’est pas très belle. Je sais pas si vous comprenez que je travaille à une œuvre que personne d’autre que moi ne peut écrire. Si je me souviens bien le maire Drapeau avait nommé son restaurant le Vaisseau d’Or. Ça me fait rien d’être associé à Émile mais pas aux différents groupuscules qui se réclament de lui. Le poème, la poésie c’est singulier, parfois le poète gueule des obscénités avec le désir d’être entendus dans son désespoir de celui qui tombe dans l’abime et avec la peur de la mort sans personne pour le retenir… La poésie c’est aussi le silence, savoir se taire ce que je n’arrive pas à faire… Je crois qu’aujourd’hui Émile serait prestataire et seul dans la ville récitant son œuvre pour quelques dollars dans le métro où ailleurs, sa poésie c’est aussi une grande solitude… Y’a longtemps que j’ai pas entendus parler de poésie dans les médias, les poètes ne collaborent pas jaloux de ce qu’ils ont écris. Les petits vieux comme moi s’y colletaillent sans avoir l’amorce de quelque chose… Quand même l’œuvre reste à écrire jusqu’à la mort, il est un peu tard, la jeunesse demandait une star, la vieillesse donne un poète passé qui n’a plus rien d’allumé désolé, pauvre! Pauvre fou! T’auras perdus tout ton temps en espérant, parce qu’il y avait quand même un espoir… Peut-être que vous trouvez ça puéril d’être attaché à un poète adolescent pourtant ça m’a permis de vivre. Cette grande mélancolie, voilà où je suis faire de mes nuits des jours sans ennuis, voilà ce que je dis, et je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous à plus!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pendant que l’orchestre fait son dernier set je vous écris. Plusieurs d’entre vous veulent pas que ça se termine, il est trop tôt. Ils auront droit à un rappel on étire on étire, vous faites pas de cover juste des versions toutes personnelles de vieux blues. Si Chicago est la ville du blues Montréal donne pas sa place, des orchestres de blues, blanc. Le blues c’est quelques choses qu’on a dans les tripes, une façon de voir et de chanter la vie. Je pense à Crossroads de Robert Johnson https://www.youtube.com/watch?v=Yd60nI4sa9A. Je pense que Montréal est la ville du blues blanc, la ville du blues hivernal. On vois pas beaucoup de noir en show, j’ai peur d’être raciste faut pas oublier que la vague du blues anglais  qui a déboulé sur l’Amérique ça fait déjà quarante ans. Led Zeppelin, un band sous estimé qui a fait de vibrantes versions des blues de Willie Dixon  https://www.youtube.com/watch?v=g41q_OqwKHk . Je pense à Chicago la mère du blues et les acrobatiques Blues Brothers étrangement je me souviens plus du nom des groupes de blues de Chicago. J’ai remarqué qu’on a assimilé le blues maintenant on l’appelle blues-rock. Je me vois assis au bar l’orchestre donne son meilleur pour ce soir. Je commence à m’en faire pour quand je devrai quitter, retourner aux soucis du quotidien, je les avais presque oubliés, Câline de blues, https://www.youtube.com/watch?v=N_2SepDTelI  Johnny Gravel avait l’air plus en forme dans ce temps là son blues il l’a longuement passés assis à la même place au bar. Une autre réflexion la B3 de Gerry ça rentrait pas partout. Cette nuit je l’ai le blues bientôt ce seras on ferme! On ferme! J’en profite pour me caller d’autre bière et me concentrer sur le problème actuel comment rentrer chez moi https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  et ce qui est pour moi un autre problème  https://www.youtube.com/watch?v=28TXiQ64tlw  arrêter de boire! Dix minutes encore pour continuer ma recherche du bon temps de l’ébriété, ça reviendras jamais, les gars jouent leurs derniers blues et la barmaid me dis de partir elle m’aime pas. Je croyais avoir son affection en lui donnant de bons pourboires… https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY , y’a des blues rough d’autre plus sophistiqué, reste que quelques minutes et les lumières vont s’allumer on va se voir les visages défaits et en majorité des hommes. Mon blues est pas partis on dirais qu’il est plus fort, la faute à l’alcool… La prochaine fois çe seras Mes blues passent plus dans porte https://www.youtube.com/watch?v=KUx0pKuhjJY  tout ça dans ma tête je suis au centre-ville une fille m’accoste et me demande si je sors. J’ai plus un sou je vais pas avec elle, je vais essayer de prendre l’autobus sans payer, je pleure sur cette vie de minable d’incapable alcoolique j’ai hate que ça finisse, vais quand même essayer de trouver un after-hour. J’arrête, je veux pas mourir pour un blues, toujours la même promesse c’est toujours la dernière fois mais j’y arrive pas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard