samedi 14 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Très mal dormis cette nuit, ai trop rêvé je suis pas Michel Leiris, je vous raconterai pas mes rêves surtout que ceux qui y sont sont encore vivant et que ça pourrais faire du mal. Les rêves de rancune c’est pas très utile. C’est samedi, me souviens d’une bagarre en revenant du Vieux-Montréal un copain conduisait la voiture, une camionnette nous avait barré la route et le conducteur de l’automobile étais sortis se battre avec mon ami. Moi et le passager de l’autre véhicule on s’était entendu pour ne pas se battre. À l’époque c’est ce que faisait des gars qui s’ennuyait. Là je suis vraiment debout j’ai fait un survol de la presse électronique. Hier j’ai parlé à mon lecteur chauffeur d’autobus qui bientôt s’en va en Thaïlande le chanceux. Question senti comme ça le matin j’ai pas le temps de souffrir. Je vous remercie tous pour vos commentaires… J’ai un voyage en vue, j’en dis pas plus je sais pas si il va se réaliser. Ce matin je suis pas angoissé c’est assez difficile de décrire le fracas émotif de mon monde intérieur. Je vous fait de ces phrases comme ça de la psychologie de bottine… C’est toujours étonnant de voir le temps que ça prend à écrire comparé à la lecture. Je vous écris encore que j’aime être assis devant mon écran et voir mon texte qui prend forme, tous ces mots, toutes ces lettres presque en vie dans la lumière… Dehors pas beaucoup de circulation automobile. C’est tout comme si je cherchais à m’en faire pour vous écrire, c’est pas nécessaire, la folle du logis est pas réveillé. J’ai pas à la calmer. https://www.youtube.com/watch?v=AscPOozwYA8 Éric Clapton le grand musicien j’ai cette toune là en tête mais c’est plutôt celle-là de Bryan Adams https://www.youtube.com/watch?v=3eT464L1YRA Heaven. Je vais essayer de pas vous mettre trop de liens je crois que vous aimez pas ça. Ce matin je crois que je vais encore vous illustrer ça avec une photo d’avion, j’aime bien me sentir comme sur un départ, pour le moment c’est pas le cas mais j’espère… Je suis bien réveillé c’est o.k. Hier je me disait que j’étais à la bonne place au bon moment, j’aime ça. Je pense aux gens de Terrebonne qui me lisent j’ai peur de vous, qui pouvez me faire du mal et n’oubliez pas qu’un paranoïaque qui a peur y’a rien de pire. Pourtant, y’a personne chez moi, le téléphone sonne pas pour rien, je crois qu’à mon âge on nous harcèle moins. Je suis assez vieux pour qu’on me cède sa place dans l’autobus ça aussi c’est épeurant. J’aime la nuit pour ça j’ai pas à m’en faire tout le monde dors sauf quelques insomniaques pacifiques qui ne ferait de mal à personne. J’ai pas à me faire mal pour vous plaire je suis pas masochiste. Ça tire sur la fin ce matin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous reviens bientôt à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 13 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est une vrai belle journée d’hiver, froide et ensoleillée. J’entends un avion qui passe dans le grand ciel bleu… J’attends l’inspiration comme toujours faut y travailler. Je ne souffre plus de cette langueur, je suis maintenant vivant. Pense au Vaisseau d’or d’Émile Nelligan, « Que reste t-il de lui dans la tempête brêve? Qu’est devenu mon cœur navire déserté? Hélas! il a sombré dans l’abime du Rêve! » Parait qu’Émile récitais ces grands vers dans son enfermement. http://collections.cinematheque.qc.ca/recherche/oeuvres/fiche/976-labime-du-reve, c’est aussi un film sur la schizophrénie de mon ami Ronald, un poète méconnu. Je sais pas pourquoi Nelligan nous touche tant que ça? Son destin semblable au notre? L’impossibilité d’écrire dans l’institution psychiatrique en faisant abstraction de son œuvre. Se voir couler lentement éloigné de la fraicheur et de la mélancolie de la jeunesse. Le désir de toucher pour faire sentir sa souffrance. Je sais on ne s’inspire plus beaucoup de ces vers, on en est au slam, au rap, parfois dans la poésie on cherche la gloire d’un ver bien écris. Cet après-midi mon cœur est un navire déserté. J’ai souvenir de la place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis, elles m’y laissait gueuler et vomir sur la scène, un poète m’avait dis que j’avais une bonne oreille. Voilà une phrase qui n’est pas très belle. Je sais pas si vous comprenez que je travaille à une œuvre que personne d’autre que moi ne peut écrire. Si je me souviens bien le maire Drapeau avait nommé son restaurant le Vaisseau d’Or. Ça me fait rien d’être associé à Émile mais pas aux différents groupuscules qui se réclament de lui. Le poème, la poésie c’est singulier, parfois le poète gueule des obscénités avec le désir d’être entendus dans son désespoir de celui qui tombe dans l’abime et avec la peur de la mort sans personne pour le retenir… La poésie c’est aussi le silence, savoir se taire ce que je n’arrive pas à faire… Je crois qu’aujourd’hui Émile serait prestataire et seul dans la ville récitant son œuvre pour quelques dollars dans le métro où ailleurs, sa poésie c’est aussi une grande solitude… Y’a longtemps que j’ai pas entendus parler de poésie dans les médias, les poètes ne collaborent pas jaloux de ce qu’ils ont écris. Les petits vieux comme moi s’y colletaillent sans avoir l’amorce de quelque chose… Quand même l’œuvre reste à écrire jusqu’à la mort, il est un peu tard, la jeunesse demandait une star, la vieillesse donne un poète passé qui n’a plus rien d’allumé désolé, pauvre! Pauvre fou! T’auras perdus tout ton temps en espérant, parce qu’il y avait quand même un espoir… Peut-être que vous trouvez ça puéril d’être attaché à un poète adolescent pourtant ça m’a permis de vivre. Cette grande mélancolie, voilà où je suis faire de mes nuits des jours sans ennuis, voilà ce que je dis, et je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous à plus!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pendant que l’orchestre fait son dernier set je vous écris. Plusieurs d’entre vous veulent pas que ça se termine, il est trop tôt. Ils auront droit à un rappel on étire on étire, vous faites pas de cover juste des versions toutes personnelles de vieux blues. Si Chicago est la ville du blues Montréal donne pas sa place, des orchestres de blues, blanc. Le blues c’est quelques choses qu’on a dans les tripes, une façon de voir et de chanter la vie. Je pense à Crossroads de Robert Johnson https://www.youtube.com/watch?v=Yd60nI4sa9A. Je pense que Montréal est la ville du blues blanc, la ville du blues hivernal. On vois pas beaucoup de noir en show, j’ai peur d’être raciste faut pas oublier que la vague du blues anglais  qui a déboulé sur l’Amérique ça fait déjà quarante ans. Led Zeppelin, un band sous estimé qui a fait de vibrantes versions des blues de Willie Dixon  https://www.youtube.com/watch?v=g41q_OqwKHk . Je pense à Chicago la mère du blues et les acrobatiques Blues Brothers étrangement je me souviens plus du nom des groupes de blues de Chicago. J’ai remarqué qu’on a assimilé le blues maintenant on l’appelle blues-rock. Je me vois assis au bar l’orchestre donne son meilleur pour ce soir. Je commence à m’en faire pour quand je devrai quitter, retourner aux soucis du quotidien, je les avais presque oubliés, Câline de blues, https://www.youtube.com/watch?v=N_2SepDTelI  Johnny Gravel avait l’air plus en forme dans ce temps là son blues il l’a longuement passés assis à la même place au bar. Une autre réflexion la B3 de Gerry ça rentrait pas partout. Cette nuit je l’ai le blues bientôt ce seras on ferme! On ferme! J’en profite pour me caller d’autre bière et me concentrer sur le problème actuel comment rentrer chez moi https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  et ce qui est pour moi un autre problème  https://www.youtube.com/watch?v=28TXiQ64tlw  arrêter de boire! Dix minutes encore pour continuer ma recherche du bon temps de l’ébriété, ça reviendras jamais, les gars jouent leurs derniers blues et la barmaid me dis de partir elle m’aime pas. Je croyais avoir son affection en lui donnant de bons pourboires… https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY , y’a des blues rough d’autre plus sophistiqué, reste que quelques minutes et les lumières vont s’allumer on va se voir les visages défaits et en majorité des hommes. Mon blues est pas partis on dirais qu’il est plus fort, la faute à l’alcool… La prochaine fois çe seras Mes blues passent plus dans porte https://www.youtube.com/watch?v=KUx0pKuhjJY  tout ça dans ma tête je suis au centre-ville une fille m’accoste et me demande si je sors. J’ai plus un sou je vais pas avec elle, je vais essayer de prendre l’autobus sans payer, je pleure sur cette vie de minable d’incapable alcoolique j’ai hate que ça finisse, vais quand même essayer de trouver un after-hour. J’arrête, je veux pas mourir pour un blues, toujours la même promesse c’est toujours la dernière fois mais j’y arrive pas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

jeudi 12 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le brouillard, je suis pas sortis, toujours le souvenir du chômage dans ma jeunesse, j’attendais Totor le facteur qui livrait le chèque. À cette époque j’avais pas besoin de grand-chose, je payais ma pension et le reste passais à la brasserie. Je faisais un peu de ski de fond, je jouais parfois au hockey d’autre fois c’était la raquette voilà comment je passais mes hivers souvent y’avais un copain qui m’accompagnais, j’étais jeune et pas encore fou, la psychose s’était pas présentée. Un automne je suis devenu fou, je pleurais en cherchant du secours chez les médecins mais je savais pas comment exprimer ma douleur, ma psychose, ma paranoïa, je disais que j’avais mal à la tête mais c’était pas suffisant. Le patriarche me disait d’aller voir mes gars à Sainte-Thérèse là où étais la clinique psychiatrique, je me souviens du psychiatre noir qui se contentais de prescrire des médicaments sans poser de questions. C’était toute une histoire pour me rendre là je partais de Terrebonne en auto-stop… Un moment j’ai cru m’en sortir sans soin mais ça juste dégringolé dans la psychose paranoïaque. Y’a des bouts dont je me souviens pas, je voyais le psy une fois par semaine et le temps étais si long si souffrant c’était difficile. Qu’est-ce qu’il y a à faire avec un psychotique? Je prenais pas mes médicaments les effets secondaires étaient trop grands. On m’a donc donné une injection retard… Mais je suis certain que tout ça je vous l’ai déjà écrit, rien de nouveau… La schizophrénie c’est beaucoup ça, ça bouffe tout votre temps toute votre énergie dans la peur la paranoïa. Vous faites comme si, mais ça fait mal toute ces voix, toutes cette folie qui vous emporte. Pas question de trouver une partenaire, c’est le degré zéro de l’amour, trop malade pour s’aimer comment en aimer un où une autre? Je vous parlerai pas de ces longues attentes à l’hôpital, de ces départs en ambulance, j’avais pas vraiment le choix quand je téléphonais où demandais quoi faire on me disait de me présenter là, même les policiers disaient ça. Maintenant je me rétablis, les visites à l’urgence ont cessé, les bruits et les mots sont pour moi de la vie. Je me cogne plus la tête, vous voyez en ce moment je réalise que j’aime vous écrire… Lentement il commence à faire noir, les gens rentrent à la maison, je dis merci à tous les employés d’hôpitaux, si ce n’étais de eux je serais pas là pour vous écrire et je demande à tous ceux que j’ai fait souffrir de me pardonner, tout mes proches. Semble que ça en prend des deux bords de la clôture, les préposés, les infirmières et tout le personnel sur un bord et moi j’étais de l’autre bord, un malade, un soigné et je crois que ça va rester comme ça dans l’hôpital virtuel. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça été éphémère le grand nombre de lecteurs. Pourtant je crois pas être moins intéressant. J’ai rêvé et dans le rêve y’avait un berger allemand. J’ai eu peur. Pour le senti le matin ça va bien, y’a quelques voitures qui passent, je me demande toujours qui ça peux être comme ça tard dans la nuit. Je sais ça me regarde pas. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI  Voilà une magnifique chanson du folk singer canadien Gordon Lightfoot. Ça me rappelle CKGM une station radio anglophone de Montréal qu’on se plaisait à écouter sur la radio portative… C’est disparu tout ça maintenant on écoute sur notre Ipod. Y’avait des stations de radio à la tonalité plus dépressive… Je me souviens de mon angoisse la nuit quand mes parents étaient partis, j’attendais qu’ils reviennent en guettant par la fenêtre du salon. J’avais tellement peur qu’ils nous abandonnent, j’allais souvent me coucher avant qu’ils arrivent. Je me souviens plus quel âge j’avais. C’est là qu’ont commencé mes crises d’angoisses, je me sentais souvent coupable d’avoir pigé dans la caisse du journal, j’étais pas honnête et ça me dérangeais. Je me faisait des scénarios. C’est loin tout ça presque cinquante ans, je regrette encore, je regretterai toujours, c’est un de mes nombreux échecs. Je sais pas pourquoi j’ai gâché ma vie comme ça, j’étais pas pire ni mieux qu’un autre juste un petit bum. Le millwright à la shop avait dis que je deviendrais un voleur de sacoche. J’ai pas toujours été honnête mais je suis pas devenus ça. Je me rétablis et mon rétablissement exige une rigoureuse honnêteté c’est ce que je mets en pratique. Je sais pas si je vous l’ai déjà écris j’habitais Terrebonne. Je voyageais en auto-stop pour le boulot à Montréal je me rappelle plus pourquoi je voyageais pas avec le patriarche. J’étais trop angoissé pour déménager à Montréal où m’acheter une voiture. Ces deux options ressemblaient à un piège. Je pense à mes frères qui allaient à l’école Letendre et qui ont réussis leurs secondaire cinq moi j’ai bien essayé mais ça pas marché. Je crois que les autorités savent ce qu’on va devenir moi j’étais une sorte de sacrifice, c’est pour ça que j’écris pour être un peu moins bum… Semble que le présent est inhérent à la machine internet, c’est tout tout de suite... Je sors de la douche, c’est toujours la nuit bientôt les gens vont partir pour le boulot… J’écoute çe que mon âme dis, rien elle parle pas, tout ça se passe dans ma tête et je le sent vraiment là. Je sais maintenant pourquoi le patriarche avait souvent les doigts dans le nez, je suis pareil, j’ai le nez sec et ça fait des croûtes que je veux arracher. Je sais, je sais c’est dégueulasse mais c’est plus fort que moi… Il est un peu tard pour parler de parcours scolaire, je suis un demi vieux. Je crois que ça vas être tout pour le moment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 11 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense que je mange trop de sucreries ça me donne sommeil, je sais pas. Il fait très beau temps, cet après-midi je suis calme. Je reviens avec les avions au fantastique musée de l’air de Washington. J’aimerais être à la veille d’un départ mais comme bien des choses plus j’attends meilleurs ça vas être. Je sais après les événements de Fort Lauderdale vous allez me dire c’est dangereux mais je crois pas que ce soit plus dangereux que de traverser la rue dans le goulag occidental. Hier j’ai entendus un spécialiste du terrorisme dire que ça va se calmer, que la vague va passer, surtout que la dernière fusillade c’était un loup solitaire. Ouais! D’après cette espèce de coach littéraire qui me harcèle faut mettre en mots ses émotions, je peux pas en inventer je me sent calme et serein. Je ne sors plus beaucoup l’après-midi, toujours étonné de voir la jeunesse des étudiants dans le quartier latin près de l’U.Q.A.M. Je salue ma lectrice de Deux-Montagnes qui travaille à l’université. Je préfère être seul chez moi que de vivre dans une maison de chambre et de partager les espaces communs. Je le dirai jamais assez j’aime les aéroports, les petits chiens au carrousel qui sentent vos bagages et que vous n’avez rien à vous reproché. J’ai toujours peur de pas récupéré mon sac mais ça se passe bien… Je salue aussi mon lecteur de Repentigny qui avait l’habitude de se rendre au Mexique et là j’ai une pensée pour les regretté amis disparus. Je remercie ma puissance supérieure je me rétablis, c’est bien, je pense à une copine avec qui j’habitais et ça allais très mal, moi j’étais chômeur intermittents et elle travaillais dans un restaurant, elle me traitait souvent à tort de profiteur , c’était faux j’étais fou et faisait la navette entre l’urgence psychiatrique et chez moi. Je détestais ça je savais pas comment vivre. « Personne ne m’aime, personne ne veux m’aimer » Capitaine Nô https://www.youtube.com/watch?v=pPEYr13jj6s  Encore faut-il que je sache ce qu’est l’amour. Je crois que c’est un don de soi, un partage fusionnel et encore… Je partirais bien avec l’amie danseuse mais elle vient de se faire opérer elle est en convalescence. Je pense à la première fois où j’ai pris l’avion y’a longtemps je m’étais saoulé à l’amaretto, c’étais gratuit, aujourd’hui ils m’en donnerais je ne boirais pas, la phrase est très laide mais c’est ça… J’espère que tout va bien pour mes snowbirds, ils ont décidé de ranger leurs fifth-wheel. Je crois que c’est pour le ménager du mauvais temps, y’a trop de neige chez eux. Dehors y’a une femme qui danse sur le trottoir. Une salutation aussi à mon lecteur de chez Rolls-Royce, j’aime les aéroports et les avions, les moteurs aussi. J’ai trouvé moyen de me déranger avec la roulotte de ma lectrice de l’Outaouais, j’espère qu’ils ont pas annulé leur voyage. Je termine là-dessus en attendant des nouvelles. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard


mardi 10 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’entreprends mon texte tard ce soir. Me suis couché et j’ai rêvé à un copain pour qui je travaillais que de mauvais souvenirs. Ce soir il neige, le sommeil m’a quand même apaisé. J’ai quand même peur de boire, d’être en état d’ébriété et de me faire tuer. Ce soir c’est toujours un jour à la fois. Je veux donner l’exemple je pense à cet ami du cimetière Côte-des-Neiges qui est encore dans la consommation, qu’il me fasse signe. C’est encore mon thème de prédilection. Le jour où j’oublierai j’y retournerai et ce seras pas beau. Je crois qu’on veut que je me taise, une sorte d’omerta sur mon vécu. Parfois je me prends pour le centre du monde semble qu’on y passe chacun notre tour sur la planète. Y’a aussi cette psychologie simpliste dont je parlais avec mon bôf si c’était si efficace j’aurais arrêté de boire dans ma jeunesse. Le psychiatre qui me suivait disait que l’alcool et les drogues m’avaient donné une bonne leçon. Je vais essayer de passer à autre chose, c’est comme ce grand cri que j’avais fait quand le patriarche m’avait expulsé de la maison. J’en veux pas à personne, j’étais tordu par la peur, je savais pas où aller… Je peux pas vous parler de la mort je la connais pas tout ce que je sais c’est qu’elle laisse un grand vide derrière ceux qui sont partis. C’est triste ce que j’écris ce soir, je suis pas encore rendue à la mort, j’y serai bien assez tôt, mon ami dis « je traverserai la rivière quand je serai rendu au pont ». J’aimais bien marcher dans le cimetière avec la copine, on le traversait pour ensuite prendre un café sur la rue Decelles. Une rue emblématique des nuits de Montréal, y’a longtemps le café Campus y étais situé, un bar coopératif. Je viens de sortir du Bouvillon je m’en vais au café Campus, Le révolté, Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=1PTEwdxAffo  ma révolte elle est terminé j’accepte maintenant. C’est pourris ce que je vous écris ce soir, dehors il neige, une voiture de police passe rapidement… La mort? Pourtant ce soir je suis pas dans l’angoisse, c’est difficile d’écrire quelque chose à partir de la faucheuse, je buvais oui! Je buvais à en mourir toute ma vie tournais autour de la bière. J’étais incapable de rester seul, je voulais toujours mourir, c’étais difficile. Je pense encore à ce copain qui habitait lui aussi Villeray, il a surement arrêté de consommer sinon diminuer, il partais souvent en voyage dans le sud l’hiver. La vérité c’est que je m’ennuis mais je veux pas retomber en psychose, c’est trop difficile c’est trop dur. Je suis trop vieux pour aller jouer au poivrot dans les bars à la mode, me saouler et compter les heures très peu pour moi. Même les serveuses trouvaient que je buvais trop vite. J’ai assez écris de niaiseries pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard