lundi 2 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois qu’on m’attend dans le détour avec mon blog ce matin. Mon lecteur de Terrebonne qui m’a si généreusement offert le transport pour me rendre dans Gatineau m’a dit en me quittant hier soir « tu nous feras un beau blog! » voilà! Je sais pas si il va être beau mais j’ai rencontré plusieurs lecteurs-lectrices de la famille de ma lectrice retraitée du cégep de l’Outaouais. Mon bôf est toujours intéressant dans nos discussion, l’art n’est jamais loin avec lui et il est vraiment pas du genre à regretter de pas avoir lu Proust. Je parlerai pas pour lui ici mais j’adore l’écouter quand il raconte on se prend pas la tête. Ma lectrice elle me fait pensez à une femme d’affaire, elle a mis sa maison en vente je crois que ça la tiens occupé. Y’avait pas mal de monde une douzaine de personnes sans compter les enfants. On a discuté voyage, moi je suis revenus avec mes obsessions de voyage en Chine, je crois pas que ce seras pour cette année, on a parlé aussi de cette m… de dictateur roumain et des mérites des métros des différentes villes. J’ai parlé de mon hôtel à Paris coin Vaugirard et Convention c’est de bon souvenirs et de comment j’ai aimé le « Tube » à Londres. Ce matin je suis loin de mon senti, je suis un peu désolé qu’un neveu m’ait envoyé une photo de monstre, je dois lui dire que dans la vrai vie j’ai vu pire que ça… C’était amusant de voir toutes cette marmaille, la matriarche aussi… Cette nuit j’ai dormis, on est vraiment en hiver, même si c’est pas facile pour moi j’aime beaucoup ma famille, les snowbirds partent pour la Floride à la fin du mois, ça grouille tout ce monde là… Y’a une de mes lectrices puéricultrices qui a mis son métier en jachère pour mieux prendre soin  de ses enfants, l’autre travaille toujours en garderie maintenant qu’elle a la formation, ce qui est important c’est qu’elle aime ça… Je veux essayer de revenir à mon senti, vous devez me trouver fatigant avec ça mais c’est mon seul moyen d’écriture, j’ai été très bien accueillis même si mes premiers mots ont été idiot, je croyais être un cave et je l’ai dis. Juste le fait de l’exprimer sans que ça fasse tout un plat c’étais bien. J’étais un dans la smala, je veux juste dire à ma lectrice qu’on s’est bien rendus même si à l’arrivé chez moi j’ai fait un peu de paranoïa. C’est très tranquille dans le goulag occidental ce matin pas tellement de voitures qui passent. J’apprécie toujours le talent de conteur de mon bôf… Moi comme vous voyez ici ça me prend plus de temps pour assimiler et rendre une idée. J’approche de la fin de ce premier blog de deux milles dix sept, j’espère que vous appréciez moi j’ai toujours autant de plaisir à vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 31 décembre 2016

Au présent

Bonne année! Bonne année! À quelques heures de la fin de deux milles seize je vous souhaite du bonheur, de la patience et tout ce que vous pouvez désirer qui est bon pour vous. Je m’excuse auprès de tous ceux à qui j’ai envoyé une chaîne de lettre pas sollicité, d’habitude je continus pas la chaîne mais je sais pas pourquoi ce soir je l’ai fait. Ça vous montre que votre humble serviteur est pas parfait, je vais essayer de mettre un peu d’humilité quand je fais ces erreurs, c’est pas pour mal faire. Je sais pas si ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais se rappelle de la maison de Sa Tante Émilie au bout de la rue des Érables à Dolbeau, moi je me rappelle y être arrêté une fois avec Maman avant d’aller aux vêpres. C’est vieux tout ça je pense que papa passait l’hiver au chantier, on allait fêter chez pépère en face de l’église à Normandin, on y allait en autobus moi je marchais dans l’allée et maman me disait de m’asseoir. Plus tard une fois déménagé à Terrebonne en visite à Dolbeau au Lac maman était toute fière que je dise au marchand que j’habitais maintenant à Terrebonne dans une jolie maison. Mémère avait des bouteilles de liqueur Jumbo qui était presque plus grande que moi. Y’avait aussi une tante qui jouait de l’harmonium c’est des souvenirs d’enfance, pépère sonnait les cloches électriques, il était bedeau, je pense qu’on pouvait voir le vicaire qui lisait son bréviaire en marchant sur la galerie du presbytère. Cette église là elle à brûlé, je me souviens aussi de la fontaine qu’il y avait en avant. Bein oui! C’est le Saint-Cyrille-de-Normandin du regretté Dédé Fortin et le miens aussi. Je marchait aussi avec l’oncle sur la rue principale pour aller au snack-bar parfois en visite on allait à la ferme expérimentale et d’autre fois à la Chute-à-l’ours. Un ami me rappelait qu’en enfance on était heureux mais on le savait pas. Papa aimait bien raconter qu’avant qu’il se marie on le prenait pour un médecin avec sa valise de cuir. À Normandin y’avait aussi deux oncles de papa, y’en a un qui s’appelait Phédyme je crois, l’autre je me souviens pas. C’est là aussi que j’ai connus le petit chien Miki qui est déménagé avec nous à Montréal-Nord pour ensuite nous suivre à Terrebonne. Je me rappelle que ma grande inquiétude c’est qu’on ais pas la télévision, j’essayais de la faire fonctionner mais y’avait pas d’antenne, le câble fallait pas y penser on a été branché très tard, on avait le deux, le dix, le six, le douze sur une grosse Admiral vingt six pouces des années soixante. Ce soir je m’amusait à compter ça faisait combien de temps, presque cinquante ans et malgré tout ça a passé très vite. Je pense que je vais terminer cette histoire du jour de l’an. Je vous souhaite encore une bonne année!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernar

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dehors une voiture klaxonne.Tout est gelé. Une chanson que j’aime beaucoup de Plamondon, L’amour existe encore https://www.youtube.com/watch?v=r-ijby2pnls  C’est mon côté ringard, quétaine dirais-je. La télé diffuse le bulletin du matin. Je suis pas inspiré, je reçois des courriels qui tentent de me vendre des exercises d’écriture. Je serai pas encore à la télévision ce soir, j’y crois plus, ils ont surement quelques choses de plus intéressant que moi comme reportage. J’écris ça et c’est comme si c’était interdit… Ça tourne en obsession, c’est pas si important que ça. Samedi de veille de jour de l’an, j’ai hâte de voir les enfants. Je suis un peu triste, les rues sont très tranquilles, je veux voir de quoi ça a l'air ce reportage. Je pense que tout est fermé aujourd’hui. J’ouvre et je ferme la télé suis anxieux… J’avais perdu mon chiffon à lunette par distraction je l’avais jeté dans les déchets. Je l’ai récupéré dehors dans le bac. Pour revenir à mon senti, ma journée est vide, je suis morron j’ai encore écris à la journaliste j’espère qu’elle diras pas que je la harcèle. Tout est tranquille… La journaliste dis qu’il n’y a aucune anxiété à avoir que c’est très bien comme entrevue… Bon! Semble que ça va être diffusé dans quelques jours… J’ai mangé du pâté à la viande et j’entre pas dans la polémique pâtés à la viande versus tourtière. C’est pas fort le texte aujourd’hui, je termine mon année, me suis calmé, souvent le patriarche travaillait la veille du jour de l’an mais ce que je me rappelle avec plaisir c’est quand il préparait son punch, pour ensuite se raser et faire sa toilette. Il portais sa belle habit, son beau costume trois pièces avec sa chemise et sa cravate. Il était chic le patriarche. Moi quand j’étais plus vieux et installé dans mon alcoolisme, je passait le réveillon dans un club du bas de la ville, le bar était ouvert si on avait acheté son billet. J’ai passé des années dans ce bar là et on m’a jamais offert une bière, il n’existe plus. Je sais qu’il y en a qui sont fort sur le brandy moi je suis content d’être à jeun, j’emmerde moins de monde. La neige a recommencé à tomber. Je me souviens j’avais dix huit ans et mon plus jeune frère en avait onze, son anniversaire c’était entre Noël et le jour de l’an, c’est un lecteur qui part bientôt pour la Thaïlande. Il aime beaucoup l’Asie. Ma lectrice de Terrebonne est allé au Japon semble que c’est extraordinaire, j’en doute pas moi c’est la Chine qui me parle j’ai vu un spécial de dix jours hier à là télé. Pour l’instant je pense à vous tous mes lecteurs pour les plus jeunes je leurs souhaite du succès dans les études, les plus vieux du succès dans leurs entreprises et de beaux voyages, Je vous fait tous un hug virtuel. Bonne année!!! À la prochaine j’espère!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

vendredi 30 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je mange une clémentine. Lentement le soleil se couche, il fait froid. J’ai le souvenir de partie de pêche sur la glace à Carillon avec le grand-père de mes cousins. Je me souviens surtout qu’il m’avait donné un morceau de saucisson de salami, que j’avais adoré. On péchait quelques perchaudes en espérant que mordrait un brochet où un doré. J’aimais ça mais il faisait froid je me réfugiais souvent dans la cabane, elle était chauffé au bois, parfois j’enlevais le grésil de glace sur les trous pour pas que ça gèle et je rentrais au chaud. Je crois qu’on peut encore pêcher il faut louer des brimballes, je me souviens plus quelles sortes d’appât on met après ça. Parfois on entendait des motoneiges passées. Y’avait assez de glace pour que les voitures se rendent aux cabanes, c’était le lac des Deux-Montagnes le même que celui où habite mes lecteurs partis en voyage au Mexique. Parfois ça glissait sur la glace je tombais pour aussitôt me relever. Je me souviens pas comment on faisait quand on avait envie, je crois que c’était la bécosse. Avec eux c’était comme si j’avais trois où quatre grand-pères. On attendait que ça morde que les brimballes grouille parfois on étais chanceux d’autre-fois moins. Je pense qu’ils se faisaient des ponces de gin, miel eau chaude et gin c’était une façon de se « soigner » de casser une grippe, un rhume. J’y suis pas allé souvent mais j’aimais ça, mon lecteur de Terrebonne est un grand amateur de cette pêche, qu’on appelle la pêche blanche. C’est pas la même chose que la pêche aux poissons des chenaux où on pêche dans la cabane et où pullulent les poissons, ça mord tout le temps aux appâts, des morceaux de foie. Cette pêche là j’y suis allé adulte, j’aime bien le village de cabanes à Sainte-Anne-de-la-Pérade, on peut aussi marcher sur la rivière gelé, je crois que cette pêche est ouverte, elle est commencée. Pour le lac des Deux-Montagnes on peut voir les cabanes à partir du pont de Vaudreuil sur la vingt. C’est beau c’est pittoresque. Quand ça mordais fallait vite tirer la ligne et décrocher le poisson on se gelait les mains dans l’eau froide et on se dépêchait de remettre nos mitaines. Ça faisait de belles journées dehors où on dépensait notre fou, on rentrais fatigué mais heureux, je pense à mes culottes de laine qui me piquaient bien qu’elles étaient très chaude. Je pense qu’on y allait surtout le dimanche. Je crois qu’on perçais les trous avec une tarière, la glace était pas tellement épaisse et l’eau étais pas si profonde. La nuit viens de tomber, c’était encore des souvenirs d’enfance, des jours où j’étais heureux et je le savait pas. Je pense que mon lecteur de Terrebonne m’a dit que c’étais possible de pêcher sur la glace dans le vieux-port de Montréal. J’irai faire un tour. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonsoir! Bonjour! J’attends impatiemment qu’on diffuse le reportage auquel j’ai participé. C’est la nuit et comme souvent vous voyez j’écris. Je suis réveillé c’est l’insomnie, j’entends les voisins qui ronflent mais c’est beaucoup moins pire qu’à l’époque où j’habitais une maison de chambre, la tuyauterie me tenait réveillé toutes les nuits. Bientôt le jour de l’an, là Saint-Sylvestre, les skieurs sont heureux on a eu de la neige et y’en auras d’autre bientôt. Je me fouille l’âme et fait mes meilleurs vœux à tout le monde… Ai terminé la lecture d’un roman très français, il est très bon, je vous en parlerai dans mes humeurs culturelles… Je cherche quel propos vous tenir, je pense à l’homosexualité, le goulag occidental est pas loin du village gay, qui est je dirais un peu en décrépitude.  Y’a des gays qui sont des caricatures mais qui ne me font pas rire, ont les vois souffrir de leurs genre c’est pas jolie. Je pense à ces amis que j’avais qui sont disparus, et à cet autre qui draguais sur la rue mais qui une fois rendus chez lui disait qu’il avait peur des itinérants, c’est un fait ce soir y’a de jeunes gay qui ont pas d’endroit où couché. Certains d’entre eux vont s’abriter dans des crack house et fumer pour arrêter leurs têtes qui s’emballe mais qui n’en auront jamais assez… Je pense aux dents gâtées des fumeurs de crack, c’est un jour de l’an triste plusieurs ne rentreront pas chez eux tout simplement parce qu’ils n’en ont plus. On oublie aussi souvent que le sida fait toujours ses ravages on en parle moins, les utilisateurs de drogue injectables sont moins glamour et on attend l’ouverture des sites d’injections supervisés. Dangereux, c’est un jeu dangereux https://www.youtube.com/watch?v=5E79lzmGzf8 . Les bars vont bientôt fermés pour une partie de la nuit ça auras fait la job d’abri maintenant faut prendre son grabat et trouver un endroit où s’écraser pour pas geler. Ce monde la je l’ai connus, j’en parle en connaissance de cause je suis bien chez moi mais peut-être que vous n’aimez pas ça. À Montréal on parle de laisser des bars ouvert jusqu’au petites heure du matin mais on est pas à Las Vegas… Je pense à ceux qu’on retrouve mort d’overdose dans un banc de neige… Je suis pas beaucoup dans mon senti avec ça, à l’époque j’aurais pu me faire assommer où empaler avec une queue de billard. J’étais inconscient c’était il y a maintenant longtemps mais ce soir je consomme pas j’ai pas envie de tout recommencer. La nuit faut pas respirer, les parfums sont dégueulasse et le gros Bukowsky il était quand même pas si romantique dans son écriture alcoolique, c’est vrai que sa folie était ordinaire et moi j’ai quitté ce monde là, j’en connais pas qui écrivent saoul, à l’ivresse manque l’introspection, la connaissance de soi est distortion. Je termine c’était une nuit au goulag occidental. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard


 

jeudi 29 décembre 2016

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Tempête de neige… J’ai vu qu’il y avait un commentaire d’un nouveau lecteur qui a apprécié un texte. Merci! Dehors c’est tout blanc et les sons sont amortis par le manteau blanc. Je me prépare un café. Je suis pas allé faire les courses, ça tombe et ça tombe tout un chacun rêve de farniente et de pays chaud… Y’en a toujours un pour nous sortir l’histoire de la tempête du siècle, disons que maintenant c’est la tempête de la semaine… Les charrues déblayent les rues. L’été c’est d’autres sortes de charrues qui déblayent le trottoir. Elle est vieille celle là… J’écoute ce que dis mon senti, tout est au ralentis, lentement la nuit arrive, je sais qu’il y en a qui en ont déjà assez de la neige, moi je crois que je vais en profiter pour aller patiner. Je pense à nos amis français qui ont pas de neige, venez faire un tour ici, y’en a et on est accueillant, on peut pas aimer la neige mais c’est quand même beau ce blanc immaculé. Sans compter que ça donne du travail à beaucoup de monde. Ai terminé mon café je digère la pizza que j’ai mangé ce midi, j’ai hâte au jour de l’an pour aller chez ma lectrice retraitée de l’Outaouais. Je suis assez calme, j’ai pas mal, je sens bon et tout ça à la première personne du singulier. Vous voyez qui je suis, égocentrique, narcissique, je l’ai déjà écrit. Je sais pas trop comment vous dire, je fais pas de yoga et j’ai pas de yogi… De temps en temps je regarde par la fenêtre les épandeuses de sel qui passent… Bientôt janvier, va falloir s’amuser sinon l’hiver vas être long. J’entends le bip, le signal des camions qui reculent. Ça se calme lentement la chute de neige. Y’a aussi les clignotants qui avertissent les voitures. L’autobus arrête devant chez moi elle n’est plus déroutée. Je pense au match de hockey ce soir, une équipe avec une grande histoire mais qui réussis pas à la réécrire. La matriarche m’a déjà dit qu’on reverrait plus de coupe à Montréal. Le hockey c’est maintenant trop gros et c’est une affaire de gros sous. Je regarderai pas le match ça m’énerve trop. Je vais plutôt lire un excellent roman, très français avec des citations américaines, on y fait la navette entre la France et différentes villes universitaires américaines. Je peux pas dire qu’il fait noir c’est éclairé et c’est tout blanc. J’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, j’ai chaud, je suis anxieux et j’ose pas vous parler de mon futur passage à la télé. C’est bientôt le début de l’année, le temps passe trop vite quand on vieillis, c’est de la folie et j’en rie.  Finalement dans ce texte je vous écris ce que je peux pas faire, pourtant je peut écrire, voilà… C’est la fin pour ce soir, je me sent bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!


Bernard





mercredi 28 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai perdu mon canif, ça me fait chier. Je le trouve pas c’est des choses qui arrivent. Ça allait trop bien fallait que je perde quelque chose. Je cherche dans les coussins du sofa il est pas là. Je me promène à quatre pattes sous la table et je trouve pas… J’abandonne, j’abandonne, je l’ai perdu, je l’ai perdu il est pas dans les poches de mon manteau, il est peut-être dans le sofa chez mon frère… Il est seize heure trente, ça va mieux,  j’ai parlé avec l’ami sclérosé, il disait que sniffer de la coke c’est une façon cheap de se droguer, je trouve ce débat de toxicomane niaiseux comme de chercher la meilleure façon de s’intoxiquer. Ce soir je remercie tous ceux qui m’ont envoyé un message hier… Je parle pas plus longtemps de ça. La télé est sur les actualités demain la folie de fin d’année va être là, ils vont déposer le montant d’argent mensuel, plusieurs vont se croire assez fort pour résister ils vont tenir quelques heures, à peine une journée, moi je veux juste tenir une journée. J’essaye de revenir à mon senti, je sais je parle toujours de la même chose, demain on mange de la salade au macaroni et de la pizza. Je devrais pas écrire sur mes défauts comme ça, on va me stigmatiser mais le but est justement de dé-stigmatisé  de se rétablir et d’être honnête… C’est les actualités en boucle, toujours les mêmes nouvelles. À la fin de la semaine je devrais être dans le bulletin. J’ai hâte de voir. J’ai déplacé les chaises pris le marteau pour essayer d’en réparer une, j’ai regardé, j’attends un  peu pour figurer comment je vais m’y prendre. Ai mangé ma laitue, je pense aux visages perdus, aux amis qui sont partis, j’aurai traversé une autre année mais contrairement à l’habitude l’an passé je suis allé à Cuba. J’avais toujours passé l’hiver entier au Québec… Une année qui commence bientôt, « C’est dans le temps du jour de l’an on se donne la main on s’embrasse ». Je sais pas si vous avez connu le temps de la bénédiction paternelle dans mon enfance je me suis fait bénir plusieurs fois par mon père et mon grand-père… L’ami au téléphone avait de la difficulté à comprendre que je parlais du chèque  https://www.youtube.com/watch?v=vwUHpDvOxRo , il va se gâter comme il dis, commandé de la bouffe au restaurant. J’en ai assez pour ce soir, la télé parle de terrorisme en France. Je suis heureux, l’ami à arrêter de fumer… Je pense à cette femme la belle-sœur d’une copine qui me traitais de pédé. On se sent mal accueillis. J’essaye de pas faire de médisance, les gens sont comme ils sont, avec leurs bagages de bonheur et de malheur. La nuit est tombée, j’essaye de terminer ce texte, mon senti ce soir s’est caché pas grand-chose c’est assez fade. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard