mardi 27 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vais être franc avec vous je m’ennuis. J’ai des gros cravings mais j’ai pas envie de retourner dans le monde de la consommation. Je demande à ma force supérieure de me protéger. J’essais de me rappeler où j’étais l’an passé… C’est un jour à la fois, je veux pas pogner le bord de la rue. Je dis une prière ce serait pas drôle une rechute, il est un peu trop tôt pour la débâcle, le fleuve et les rivières sont à peine gelés. Moi c’est justement pas ça que je veux être gelé, je veux garder toute ma tête. Ça fait un bout de temps sans alcool et sans autre produit, j’ai pas envie de me descendre plus bas que je suis. Lentement la nuit s’en viens et je crois que les journées rallongent. Je pense aux bons parents que vous êtes et à ceux que j’ai rencontré dans mes brosses ils étaient dégueulasse juste d’amener un enfant de trois quatre ans à la brasserie on fait pas ça! Ce soir les gens rentrent à la maison y’en a qui ont pas fait le pont. Je pense à la violence de l’alcoolique, je sais je l’étais en paroles et en actes et après c’était la psychose et l’inconscience… Je me faisait renfermer pour une semaine dans l’aile psychiatrique et j’avais pas ma leçon pas si tôt sortie que j’avais une bière à la main, j’ai gâché ma vie comme une moppe qui danse à gogo. Y’a longtemps que j’avais plus de plaisir, schizophrénie et co-morbidité, je sais qu’aujourd’hui on préfère parler d’épisodes psychotiques. C’était long et triste beaucoup plus triste qu’aujourd’hui. Dans l’aile G les patients me disaient souvent que j’avais pas d’affaire là, on croyait que j’étais étudiant, pourtant… Attendre, attendre devant une télévision brouillée que le psychiatre passe pour me donner mon  congé, j’avais peur de rester là pourtant les lieux physiques de ma folie sont pas importants où que je sois je reste fou mais j’essais de me rétablir en étant responsable de ma pleine citoyenneté. Vous croyez peut-être que je m’apitoie, je suis pas un saint je vous raconte pour pas que d’autre tombent dans le même piège. Ça fait des années que j’ai pas été hospitalisé, me souviens de mon état à mes retours à la maison, sortir était presque aussi difficile que d’y rentrer. Je vous raconte pour me souvenir pour pas recommencer. Je ne dénie plus rien, je suis malade et je me soigne je prends mes responsabilités. Vous pouvez m’appelez la soucoupe si vous voulez mais au moins je suis pas enfermé. Je suis désolé de pas pouvoir faire de cadeaux à tous les enfants. J’en ai deux pour les enfants de la puéricultrice de Cantley. Là je sais je me répète, je vais essayer de prendre ça avec sérénité. Ce soir si vous savez pas trop quoi faire faite une prière pour moi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit j’arrive pas à dormir j’essaye donc de vous écrire. J’ai hâte de voir tout ce beau monde au jour de l’an. J’espère qu’il va faire assez beau pour qu’on prenne la route. Me souviens de m’être rendu avec un directeur d’école dans une camaro à Saint-Roch-de-Mékinac. Il faisait tempête on s’étais quand même rendu. C’était une maison qui appartenais au scouts du Canada. Une ancienne base des scouts du Québec. À cette époque j’étais pas encore malade, j’avais encore du plaisir. Me suis rendu là assez souvent, me souviens d’une fois où un copain voulait réchauffer son sleeping bag, il l’a mis sur la fournaise on l’a oublié et il a pris feu. Je suis loin de mon senti cette nuit tout ça c’était un peu le début de ma schizophrénie qui s’organisait… Ça me fait plus rien de pensés à ça c’est loin et j’ai pardonné. Je croyais pas vraiment devenir une épave, a living wreck qu’ils disent en anglais je crois… C’est la Saint-Sylvestre qui s’en viens, on pense à nos deux lecteurs à Cozumel… Je sais pas si à Cuba il faut se mettre une petite laine, je préférerais la Guadeloupe quoi que quelques jours à La Havane ce serait pas mal. Je pense à la serveuse qui me demandait si j’allais revenir… Je sais pas vous, mais moi au secondaire je passais mes journées à la bibliothèque de l’école à lire des romans de la collection Signe de piste, ça me faisait rêver parfois j’étais incapable d’arrêter de lire je croyais que les scouts c’était ça, mais pas du tout. Je pense que à la fin de mes écritures il y a la mort, c’est ça qui fait que je prends mon temps. Je disparaitrai pas comme Saint-Denys Garneau une fin d’écrivain snob, d’autre se remettent à boire et ont les jambes nécrosées par le diabète parfois même on les amputes… Le suicide chez les écrivains y’en a eu plein, ne plus pouvoir tolérer la puissance des mots se sentir obliger de se dire, d’être vrai loin de la fiction… Pendant tout ce temps j’ai essayé de noyer ce désir, j’y suis pas arrivé, j’ai arrêter de boire y’avait une fenêtre temporelle j’en ai profité. Cette nuit j’ai le cœur sec, l’âme errante, l’esprit malsain. J’ai plus de souvenirs je vous emmène dans mon senti personnel pendant ce temps là les malades rêvent à la pizza de fin de mois. Pauvres cloches… Y’a longtemps que j’ai mis les pieds à l’urgence de l’hôpital, je pense à mon dossier psychiatrique à ce qu’il est devenus, à ce psychiatre que j’ai vu une fois à l’urgence mais que je détestais… L’hôpital c’est pas Septième Nord https://www.youtube.com/watch?v=90xJTODX04s  Ils ne m’y verront plus jamais à l’hosto, l’aile des malades mentals. Je sais vraiment pas comment terminer cette nuit, je vais me recoucher et dormir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je compte mal les mots, au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 26 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’espère qu’aujourd’hui tout le monde est heureux, on s’en garde un peu pour le jour de l’an. Dehors ce soir c’est glissant faut être prudent. Je suis moins sensible y’a des choses que je crois comprendre. Il pleut ça va peut-être tourner en verglas. Tout à l’heure y’a eu une panne d’électricité pas très longue. J’ai mangé la bûche en chocolat. À la télé une publicité de Bell on cause pour la cause, la santé mentale, ce soir c’est bien je souffre pas trop… Je pense aux enfants à qui je souhaite de la santé… J’essais de garder un équilibre, le soir est tombé, il fait noir, cette année j’ai pas mangé de la traditionnelle dinde de Noël, du ragout du pâté à la viande mais pas de dinde. Pour l’écriture je donne mon « goddam best » pense toujours à Jos dans race de monde de VLB, « Gériboire Jos! » Non! Je fais pas semblant d’être malade mental, c’est difficile à expliquer mais avec le temps ça va mieux. Je sortirai pas ce soir, j’ai eu le temps de me rendre au supermarché avant que la pluie commence. J’essaye de pas faire de médisance, les gens sont comme ils sont, j’espère qu’ils me laissent écrire… Me souviens d’avoir bu l’eau de la rivière à Saint-François pas loin de Saint Pie je m’étais carrément empoisonné, la nuit j’ai eu une grosse fièvre et les yeux remplis d’une espèce de limon blanc, l’asthme s’ y étais mis je dormais dans la tente roulotte. De l’eau de la rivière aux Vaches c’était à ne pas boire. Ça fait partie des fois où j’ai failli mourir. On va peut-être dire que je ment mais je m’en souviens maintenant même si j’étais un enfant. Je me souviens plus si j’étais avec mes frères et sœurs il me semble que j’étais seul. Ça reste que ce soir je suis pas fier de vous écrire ça, des épreuves voilà ce que c’est on en a tous dans une vie. C’est pas grave… Bon on va mettre une chanson de Georges Michaël https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ c’est des souvenirs du temps où je croyais que l’amour c’était une chanson, là aussi j’étais malheureux. Je me suis longtemps essayé au bonheur avec ou sans copines j’y arrivais pas, j’éclusais la bière sans parler des autres substances encore une autre maladie… Heureusement ça fait des années que je me rétablis juste pour aujourd’hui. Une autre grande chanson https://www.youtube.com/watch?v=f4kYaHkkMbU Écoute pas ça de Jean-Pierre Ferland, j’aurais aimé écrire ça à une femme sans parler de la spectaculaire guitare. Je suis vieux, les jeunes filles m’ont abandonné et je crois pas être partie pour une autre relation. Comme d’habitude je vous ai écrit un pot pourris de mon senti, j’entends la pluie qui grésille semble que ça va s’améliorer bientôt… Ce soir la tête me pète, j’ai écrit ça pour vous et vous et vous. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souper hors-pair hier chez mon lecteur de Terrebonne un vrai cordon bleu. Je le remercie pour l’invitation. Ce matin je suis debout tôt, dans ma tête j’entends le Halléluia de Leonard Cohen. Je pense à ceux qui ont passé la nuit dehors en saluant le lecteur qui est au Mexique. Il est toujours question de mon senti pendant que pour vous c’est peut-être le hang-over du lendemain de veille. Je me prépare un café, toujours insomniaque. Me suis brûlé les lèvres le café est trop chaud. La prochaine sortie c’est pour le jour de l’an chez ma lectrice de l’Outaouais, ça promet… Je me joue dans le nez en essayant d’enlever une peau morte, je sais c’est dégueulasse, le patriarche faisait ça lui aussi devant la télévision. J’ai réussis à me nettoyer le nez. Dimanche prochain je vais amener les bédés pour les petits gars de la lectrice puéricultrice de Cantley. C’est pas que je crois qu’ils ont pas les moyens c’est juste que je trouve que c’est une bonne idée de donné une seconde vie à ces livres. Hier avec le lecteur de Terrebonne on parlait de ceux qui trichais aux examens scolaire et qui recevais leurs diplômes, nous on avait la satisfaction d’avoir essayé honnêtement même si on réussissais pas. Je lui racontais comment je trouve que le temps passe vite. La matriarche est toujours en forme et dynamique, elle nous racontais des histoires de sa jeunesse c’est intéressant. Terrebonne, Terrebonne, Terrebonne, j’y ai beaucop souffert et m’y suis bien amusé, je me rappelle avoir patiné sur l’étang y’a longtemps maintenant je patine dans le Vieux-Montréal pour moi c’est moins loin, plus accessible. On m’a dis qu’on pouvais pêcher sur la glace dans le Vieux, j’ai pas vu, j’irai bien un de ces quatre. J’ai terminé mon café. http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/les-chaussures-italiennes.html pour ceux qui veulent avoir accès à « l’œuvre » complète les chaussures sont aussi pour ma lectrice secrétaire à la retraite de l’Outaouais… Mon rhume est passé, j’ai repris mon souffle, suis moins congestionné. J’en connais qui se sont surement acheté un billet pour ce party de club au bar ouvert, on s’en promet mais on va être saoul avant minuit et le décompte, y’en a d’autre qui vont regarder le maintenant traditionnel Bye-Bye moi ça jamais été ma tasse de thé pourtant je suis un grand téléphage. Cette semaine je vais en profiter pour regarder les différents Bowl du football collégial américain. Faut pas oublier nos amis bénéficiaires on est en fin de mois, je suis certain qu’ils ont hate au mois de janvier. Je sais pas si c’est encore la semaine des visites me souviens de mon enfance où avec le patriarche et la famille on rendait visite à un oncle et à l’autre. Je me rends compte que je vous raconte la même histoire des fêtes en banlieue. J’essaye de livrer la marchandise quelques mots et mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 24 décembre 2016

Au présent réveillon

 Joyeux Noël ! En ce moment dans plusieurs églises on chante le Minuit Chrétien « Peuple à genoux attend ta délivrance » c’était assez heavy comme chant de Noël. La messe de minuit j’ai décidé de plus y aller quand j’ai vu que plusieurs faisaient comme moi et y allait qu’à Noël. On payait pas notre dîme et on voulait une messe majestueuse bein voèyons! De sa chaire le curé nous rappelait à l’ordre du bon chrétien assister à la messe tous les dimanches, moi ça fait des années que j’ai pas communier je crois pas que j’aurai jamais le cœur assez pur pour ça, le pardon de Dieu c’est pas pour moi… Si je me souviens bien le patriarche chantait dans la chorale de la messe de minuit. Je sais bien qu’il aurais aimé chanter le minuit chrétien mais c’était décidé longtemps d’avance . On rentrait à l’église par la porte de côté en espérant apercevoir une copine avec qui rigoler, on finissait toujours dans le jubé pas loin de la chorale et de l’orgue. La messe de minuit c’étais pas une messe à go-go ça respectais le décorum liturgique. J’ai souvent compris, debout, assis, à genoux plusieurs fois comme une espèce de gymnastique avant d’aller se goinfrer dans le ragout de boulette, la tourtière et les pâtés à la viande parfois quand le party étais poigner on me demandait d’y aller d’une petite gigue de mon cru accompagné de mon parrain à l’accordéon où de mon grand-père à l’harmonica. Je me souviens de tout ça c’était toujours l’enfance… Ma sœur qui chantait à capella avec la cousine le succès du moment et tous y allait de leurs ritournelle merci à La Bonne Chanson de l’abbé Gadbois, c’était le Québec rural ramené dans une maison de banlieue du milieu du siècle. Ce Québec là il est loin, tiens minuit quarante la messe va bientôt se terminer, on niaiseras pas sur le parvis de l’église on va s’engouffrer dans la voiture du patriarche pour aller aux plus sacrant aux cadeaux, enfants ingrats pour qui le patriarche avait acheté un cadeau particulier pour chacun de nous, la remise des cadeaux on faisait ça assez vite parfois la visite s’en venait, de la visite rare du Lac Saint-Jean. Lentement les voitures se garait dans le stationnement et dans la rue on aimait bien aller voir qui avait le plus de voitures devant chez lui. Pour moi tout ça c’était le bon temps et ça resteras toujours, y’avait toujours un mon oncle pour raconter une histoire salée que de toute façon on comprenais pas. Je pense qu’ils jouaient aussi aux cartes, un jeu qui s’appelait youcoeur que j’ai jamais compris à un autre moment c’était un jeu d’argent style poker qu’on jouait à la cenne noire. Et y’avait la tante institutrice avec qui on jouais aux jeux de société reçu à Noël. C’étais ça… Joyeux Noël et merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent spécial de Noël

Ils étaient tous branchée qui sur le p.c. d’autre sur la tablette et encore sur le portable. Ils avaient tous une connaissance virtuelle des gens avec qui ils communiquaient parfois s’inséraient dans tout ça  des amis des amours des parents, on échangeait sur l’actualité la guerre, la terreur et tout ce qui dans notre pays faisait peur, les voisins, les passants avec qui on discutait voyait des terroristes partout étrangement c’était les immigrants qui avaient le plus peur des nouveaux arrivants, on criais aux faux passeports. Y’avait ce gars qui comme ça pensait aux idées radicales pourtant… Toujours surpris de voir ces itinérants pacifiques qui auraient eu de bonnes raisons de se révolter, ils se calmaient dans l’alcool, la difficulté elle était là accepter l’autre dans ses différences. Le gars aimait pas beaucoup les autres langues , l’anglaise surtout on le taxait de racisme, comme souvent on disait que les québécois n’était qu’une autre race à intégrer à la masse anglophone canadienne.  Pourtant c’était, le peuple fondateur, on en accueillait d’autre qui apprendrais le français. Je sais, je sais les contes de Noël c’est pas politique on a plutôt besoin d’allégorie pour faire oublier nos compatriotes à la sécurité du revenus. Je suis pas un bon conteur mon gars n’attend plus mes histoires, il est branché sur les jeux en ligne. Je sais pas pourquoi tout le monde est victime de la machine. Moi je pense souvent à partir pour le grand nord donné un coup de main aux autochtones essayer de comprendre leurs cultures et pourquoi certains se noient dans l’alcool malgré le grand esprit manitou et avec l’idée folle de rencontré le petit renne au nez rouge. J’arrête ça là ce mauvais conte ce que je veux c’est de l’amour pour tous pour tout le monde qu’on oublie la haine et qu’on écoute l’autre qui qu’il soit. Je veux pas faire la leçon mais cette peur de l’enfer que véhicule certaines religions c’est pas très bon, la nuit de noël les gens se sont tous branchés en réseau sur le réseau et y sont allés des vœux de circonstances, c’était le début de quelque chose. L’admission qu’il n’y a pas une religion meilleure que l’autre que la puissance supérieure qui que l’on soit nous accueille tous dans son giron… On y croyais à cette célébration médiatique qui mettrais fin à toutes les guerres ignobles, un mot dialogue. J’aimerais bien avoir une écriture fédératrice faire que mon gars ait une ouverture d’esprit et plusieurs autre aussi. Je pense aux commerce des armes qui fait l’affaire de quelques tarés. La chanson de Brassens disait « Mourir pour des idées oui mais de mort lente ». Cette machine informatique est pas toute bonne ni toute mauvaise. Si ce n’était que des langues ça irais mais y’a aussi les idéologie, ça fait bien des mots savants pour un simple conte d’une réunion virtuelle pour la paix. Pour en revenir au réseau les gens préféraient être branché plutôt que de manger… La dinde, la dinde on pouvait la commander d’un poulailler écologique où on la nourissait au grain dans un espace décent, le réseau c’était aussi la coopération à plusieurs les dindes étaient pas chère et je crois qu’elles sont kasher. J’ai un peu de peine j’aurais aimé vous écrire un beau grand conte informatique, les réseauteurs sont tous là à manger de la dinde. On rêvais de réseau de la terre comme d’une belle grande famille qui échangeait dans les bons et les mauvais jours, c’est pas devenu ça mais une guerre de pouvoir à qui auras plus de donné sur son prochain pour les vendre demain. Mais non l’esprit est pas devenus informatique. Je crois qu’il est important d’avoir une force spirituelle. Le lendemain de Noël les gens se sont débranchés et on méditer d’autre qui ne savaient pas ce que c’était on prier, ils se sont tous calmé et un par un la paix les a gagné.
 
Bernard Saulnier
Noël 2016

vendredi 23 décembre 2016

Au présent







Bonsoir! Bonjour! Y’en auras pas d’histoire ce soir mais peut-être celle d’une application qui rapproche les gens. Dans la famille avec Facebook on se parle plus, on se voie plus souvent et c’est tant mieux. Je suis pas le grand écrivain que j’aurais aimé être mais je pense que mes proches estiment ce que j’écris. Ça me fait quand même du bien de vous écrire. J’ai un peu de peine à vous écrire mon senti, je pense que les journées ont commencée a allongée, il fait clair plus longtemps… Vous savez moi je suis égocentrique et hypersensible ça me rend pas la vie facile pourtant depuis que j’ai changé de vie c’est plus simple. Si vous saviez comment l’abstinence m’est chère ça été tellement long cette débâcle dans ma vie, je savais pas quoi faire et j’avais toujours plus peur. Ce soir je suis toujours dans le goulag occidental, il fait doux les gens passent sur le trottoir. J’ai lu un magnifique passage sur l’autre de Marcel Proust, je comprends que selon lui l’autre est insaisissable… Noël c’est beaucoup l’autre le plaisir d’être ensemble, y’a le pardon aussi dans cette fête le sauveur est né il nous a pardonné… Je mélange peut-être mes références liturgique, je pense à mon bôf athé qui fabrique de si belles choses il a surement un brin de spiritualité. Y’avait cette comptines que les mères chantaient aux enfants « Petit Jésus bonjour, mes délices, mes délices, petit Jésus bonjour mes délices et mes amours » Peut-être que les mamans pourraient la chanter aux poupons. C’est vieux tout ça l’étonnant c’est que je m’en souvienne encore… J’ai les larmes aux yeux ce soir vingt-trois décembre, on a beau dire Noël c’est pas les magasins… Toujours le souvenir de ces Noëls chez le patriarche on était gâté et on le savait pas. Y’a des gens qui vont s’habiller de neuf, un type condescendant chez qui on m’avait invité disait que j’avais mis mes fringues. Je sais pas il aurait peut-être préféré que j’arrive avec mes jeans graisseuses, je lui pardonne je veux pas devenir aussi aigris que lui… La vaisselle est lavé, je vais me faire une salade… Le soir est tombé, souvenir de ce copain qui s’était stationné en double sur Sainte-Catherine me laissant dans la voiture, lui il était partis magasiner une bague pour sa femme, c’était dans une autre vie. Je pense que la sobriété ça m’amène un peu de sagesse, j’aimerais bien que mes copains d’antan vivent ça, mettre fin à la torture de la consommation… J’ai hâte de voir ce qu’a donné l’interview avec Caroline Lacroix. Je vais être patient… Je suis heureux ce soir je suis chez moi pas à l’hôpital. Je sais que ce soir plusieurs ont faim, ils n’iront pas dans les soupes populaires, les groupes communautaire, ça prend beaucoup d’humilité pour manger là mais parfois la faim à le dessus. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!


Bernard