dimanche 18 décembre 2016
samedi 17 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Hier soir j’ai souper chez mon lecteur de Deux Montagnes, c’était très
agréable et je l’en remercie lui et sa dame. La matriarche étais là et trois
autre lecteurs et lectrices. Je sais quand j’écris je peux pas plaire à tout le
monde et à mon père. J’essaye de vous ménager, je crois que bientôt je vais
retourner dans mes cahiers de papier. Ce soir Facebook a planté, je soupçonne
quelqu’un… J’ai regardé la reprise du match de hockey, on a gagné… Moi j’ai l’idée
qu’on veut se débarrassé de moi, je vais continuer quand même à écrire jusqu’à
la fin, de toute façon je me fais vieux et dans le goulag occidental on meurt
plus jeune à cause de la pollution atmosphérique. C’est la nuit je crois qu’on
me déteste, je suis un grand niaiseux, ce que je réussis c’est de vous écrire,
une grosse salope voilà! Cette nuit je me dénigre pourtant on est dans le temps
des fêtes on devrait tous baigner dans l’amour et je pense à cet enfant blessé
d’Alep, je devrais me taire je suis privilégié. La neige s’est arrêtée, j’ai
beaucoup apprécié que la matriarche me parle de la grand-mère paternelle, la
mère du regretté patriarche. Je crois que j’ai un grain d’elle… Je reste
tranquille chez moi, les bars sont ouverts encore une heure, j’ai pas d’affaire
là… On a parlé d’un ami qui attend la mort, c’est triste il a le cancer… Ce
soir je vais essayer de pas me détruire, mon « édifice » d’écriture à
pas des fondations très solides, je devrais faire livreur de dépanneur quoi que
livrer à des gens à crédit c’est pas très payant. Mon lecteur et sa douce de
Deux-Montagnes s’en vont à Cozumel https://fr.tripadvisor.ca/Tourism-g150809-Cozumel_Yucatan_Peninsula-Vacations.html je leurs souhaite un beau voyage. Moi je part
pas, c’est un peu la cigale et la fourmi, je veux pas trop chanter et me
ramasser avec rien. Tout à l’heure j’ai écouté Gérald Godin https://www.youtube.com/watch?v=NBmRCPfV7lk
assez vindicatif, y’a pas grand-chose à dire après ça. Je commence à avoir
sommeil, la nuit est bien avancée, je suis un mal-aimé. Ce soir au souper je
vous ai raconté des anecdotes que vous connaissez. La matriarche savait pas que
j’allais voir le baseball au centre civique de Terrebonne il y a longtemps avec
le regretté patriarche. Cet endroit-là a changé de vocation c’est devenus un
stationnement pour le théâtre. Quoi que je fasse je serai jamais à ma place, je
pense aux gars de la rue j’ai peur d’aller les rejoindre. Le pudding aux
chômeurs était excellent. Cette nuit je sais pas où me garroché veuillez me
pardonner pour ma bêtise, la bêtise c’est aussi un bonbon, un berlingot à la
menthe moi je suis plus un berdingo. En tout cas c’est pas que je vous aime
pas, j’ai de la misère à m’aimer c’est comme on dis charité bien ordonné
commence par soi-même. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Je suis à la gare centrale. J’attend le train pour me rendre chez mon lecteur de Deux-Montagnes. Ça fait longtemps que j’ai écris dehors de chez moi. Je veux pas encore me faire voler ma tablette. Y’a du monde, ça circule, ici ça parle anglais. J’en ai pour deux heures à attendre, c’est bien, je suis ailleurs, je fait pas les cents pas chez moi. La musique est pas mal c’est pas de la mauvaise musique de Noël. Les gens parlent de réveillon je crois, c’est des langues que je reconnais pas... Me suis payé un bon café un espresso double allongé. La gare est décorée, je sais pas si y’a des gens qui vont passé Noël dans leurs régions... Les gares c’est moins agréable que les aéroports c’est quand même toujours des départs et des arrivées. J’aime quand même ça, du vieux jazz. Quand les gens rigolent je crois qu’ils se payent ma gueule c’est ma folie...Je vous laisse là-dessus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Bernard
vendredi 16 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! J’hésite à vous écrire ce soir, je sais pas quoi vous communiquer. Mon
bon vieux senti veux prendre des vacances pourtant je suis pas mort… On a de la
neige tôt cette année, j’aime pas ça quand on fait de la scatologie en parlant
de la neige. Je suis bloqué, j’ai la jarnigoine endormie… Je pourrais
facilement prendre une photo et coller ça avec ce bout de texte ce serait mon
blog ce soir. Mais je le ferai pas, c’est toujours dans la durée que ça se pose.
Je suis seul chez moi, je regarde les voitures qui passent, je pense à cette
jeune fille malade que j’avais rencontré dans un bistro, elle aussi souffrait
de solitude, je suis allé chez elle, c’était dans la petite patrie, nous étions
deux perdus, elle est bien vite disparue. Tout à l’heure j’ai rencontré l’intervenante,
elle a dit merde, je sais pas pourquoi. Parait que je suis partout, ça soigne
ma paranoïa. Toutes ces interventions médiatiques vont se terminer un jour, je
n’y mettrai pas fin par un suicide. Je confie tout ça à Dieu…Cette machine
mérite t’elle que j’y consacre tout ce temps. J’écris comme un enfant, le gars
de la caisse populaire a été gentil ce matin, y’a des jours comme ça, je suis
sortis et j’ai pas croisé de voiture de police, ça aussi c’est bon pour ma
paranoïa. Un cancre voilà ce que je suis un cancre pas une bolle. Hier je racontais
que ça fait plus de vingt ans que j’habite au même endroit, on me félécitais
pour ma stabilité. Je peux pas dire grand-chose j’ai pas d’endroit où fuir. Ce
soir ceux qui rentrent à la maison à pieds vont devoir marcher vite. Ce matin
place Gamelin les gars essayaient de se réchauffer dans la station de métro. J’en
entendais un brassé un contenant de comprimés. C’est pour se geler d’une autre
façon. Ça pas de bon sens ma prose elle est pas bonne, je devrais retourner
sabler des skis où en moppologie pourtant j’aime ça écrire, semble que ça
suffit pas, alors voilà j’y vais, je vous écris ça… D’une façon je suis content
de plus avoir à faire de démarche pour me trouver une job. Un blanc de vingt
ans dans le c.v. ça s’explique mal. Je suis trop vieux… J’aurai le mérite d’avoir
tenu un moment cette espèce de journal du temps qui passe. Le merde qu’elle a
lâché peut-être que ça s’adressais pas à moi… Voilà les épines sur lesquelles j’accroche,
ce soir je suis heureux le loyer est payé et c’est chauffé. Je prends peut-être
un peu trop de café mais enfin… Dehors y’a une patrouille de police qui arrête
une voiture. Je vais où avec ça, ça fait pas très, très, temps des fêtes. Il
fait tellement froid les clous éclatent on se croirais dans les belles
histoires des pays d’en haut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
jeudi 15 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je me questionne sur ma prose. Est-elle assez fluide? Est-ce que ça
coule à la lecture? Je sais pas ce que ça vaut. Je sais que d’un côté c’est pas
de l’or de l’autre c’est pas de la merde. Je cherche juste l’équilibre. Faut
que je vous l’écrive, aujourd’hui j’ai donné une entrevue à une journaliste de
Radio-Canada. J’ai hate de voir le résultat final. J’aime beaucoup faire ce
genre de chose. Je suis un peu ému, je pense à l’ami Luc qui s’est déplacé pour
ça. Luc c’est un gars avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir en voyage… C’est
déjà le soir, il fait noir, j’étais heureux d’accueillir chez moi tous ces gens
aujourd’hui. Va falloir que je la travaille ma prose… Facile à dire difficile à
faire faut que j’évite les clichés comme celui-ci. Aujourd’hui j’ai eu une
invitation au théâtre, y’a des gens qui pensent à nous tous du cabaret
poétique. Parfois je vais trop vite, je prends pas le temps de bien choisir mes
mots. Je doute, je crois pas avoir une si bonne plume que ça, une patte…
Quand-vous me lisez et que vous m’en parlez, souvent j’ai pas retenus ce que j’ai
écrit. Je dois comme me l’écrivait le poète prendre tout mon temps. Je suis un
peu déçu le texte que j’avais écrit pour le site de l’institut est pas bon, je
me dis on peut pas tout réussir. Le goulag occidental c’est pour vous tenir
tout près de moi mes amis. Aujourd’hui à l’émission radiophonique Folie Douce
ils parlaient d’analphabétisme, je pense à tous ces gens qui ne peuvent me lire
mais y’a tous ces autres qui me lisent avec un regard critique en disant c’est
de la schnout ce qu’il écris. Quand J’écris ça je pense à tous ces « artistes »
du Cheval Blanc, du Quai des brumes qui éclusent la bière avant d’aller pondre…
Moi ça va beaucoup mieux depuis que je ne me saoule plus, j’y arrive un jour à
la fois. Je sais que les afficionados du houblon considèrent pas la toile, l’internet
comme un lieux artistiques pour eux c’est du délire de matante, l’avant-garde
elle est pas là, j’ose pas écrire que je suis déjà post-moderne, une vieille
prose pour un vieil homme… Je sais pas avant de travailler le fond faut
travailler la forme? Cet après-midi j’ai dormis ça a été une grosse semaine, la
semaine prochaine c’est les différents soupers des fêtes, je crois que ça va
être agréable. Encore pour en revenir aux poules des tavernes, on fait pas d’omelettes
sans cassés des œufs, un autre cliché, comme de cassé du sucre sur leurs dos,
ce jeux là je veux pas trop le jouer ça pourrait me couter beaucoup. Parfois j’essaye
trop d’être parfait, je ne suis qu’humain, simplement humain, pour toucher un
faut que je parle de l’autre, je sais pas si vous comprenez. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
mercredi 14 décembre 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà
devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs
Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours
lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme
toujours dans ces moments la je pense
aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs
voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en
aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du
senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec
sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je
faisais du karaté dans le sous-sol avec
mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber
dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans
aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me
souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation
psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense
aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais
vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les
fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées,
je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud
et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu
de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de
Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi
j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me
rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche
aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des
escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma
manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de
continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille
sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon
statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends
les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame
s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas
vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots.
Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a
engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce
qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 13 décembre 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je me suis calmé… J’ai reçu le recueil du magazine Spirou, si vous
saviez ce que ça me fait quand je le tiens dans mes mains, une douce émotion
comme dans mon enfance, c’est très agréable. Je crois que je vous ai déjà parlé
de mon amour perdu pour la bande dessinée, amour que j’ai retrouvé avec la
simplicité de Spirou… Je cherche un conifère dans le parc en face, y’en a qu’un.
Pour revenir sur la bande dessinée les dessins ont beaucoup évolué, les
scénarios aussi, j’écris scénario parce que pour moi c’est semblables aux
cinémas. J’ai vu le film l’Arrivée, un film intelligent sur les extra-terrestre,
je vous en raconte pas plus je veux pas vous couper le plaisir de le voir. Il
ont déjà déneigé le devant de l’édifice, la rue est prête pour la circulation
dense de la rentrée à la maison. Parfois j’écris et je vous laisse connaitre la
cuisine de mon écriture, la recette, ça peut être raté quand j’y met trop de
condiment où que je fais pas assez chauffé, je suis pas le Bocuse de la
littérature web, c’est parfois cru comme un tartare, ça me fait parfois frire
la neurone, sauté la synapse, sans parler de ces retours en arrière genre
baloney. Je remercie de leurs commentaires mes deux lecteurs… Fin de journée
plusieurs vont s’asseoir à la brasserie, j’ai en tête la publicité du gars qui
achète de la bière et qui se fait offrir une baguette magique pour savoir ce
que sa blonde va faire, elle est tannée de le revoir rentrer saoul et le quitte…
Moi j’ai plus de blonde mais je ne rentre pas saoul, je passe mon tour j’ai
assez donné dans l’ivrognerie. Dehors une dame est tombée sur le trottoir, elle
a glissée, incapable de se relever un passant l’a aidée. Les éboueurs discutent
de je sais pas quoi… Ce soir y’a de la neige au nord, les déneigeurs sont
heureux ça leurs fait du travail. Y’a pas beaucoup d’émotions dans ce que j’écris
aujourd’hui ça manque de vernis. Lentement la nuit arrive, demain j’ai une
grosse journée pas le temps de m’ennuyer. Aujourd’hui j’ai fait du ménage… L’autobus
de la dame est arrivée, c’est toujours plus long l’hiver, ça fait des années
que je vous écris, j’en tire toujours une petite satisfaction, ça me rend pas
millionnaire le but c’est pas celui-là, c’est de me rétablir un peu plus chaque
jour. Parfois j’avance un peu comme ce soir d’autre fois je recule comme hier
soir. C’est pas de la grande prose, je m’appelle pas Jacques Ferron, mais c’est
la mienne celle d’un petit vieux qui est jamais allé à l’école, a jamais
étudié. Je fait ce que je peux avec ce que j’ai vous me direz. Y’a des choses
qui nous font sentir moins que rien, le mémorandum de Dieu par exemple ça me
tue. J’arrête là-dessus, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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