samedi 17 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Hier soir j’ai souper chez mon lecteur de Deux Montagnes, c’était très agréable et je l’en remercie lui et sa dame. La matriarche étais là et trois autre lecteurs et lectrices. Je sais quand j’écris je peux pas plaire à tout le monde et à mon père. J’essaye de vous ménager, je crois que bientôt je vais retourner dans mes cahiers de papier. Ce soir Facebook a planté, je soupçonne quelqu’un… J’ai regardé la reprise du match de hockey, on a gagné… Moi j’ai l’idée qu’on veut se débarrassé de moi, je vais continuer quand même à écrire jusqu’à la fin, de toute façon je me fais vieux et dans le goulag occidental on meurt plus jeune à cause de la pollution atmosphérique. C’est la nuit je crois qu’on me déteste, je suis un grand niaiseux, ce que je réussis c’est de vous écrire, une grosse salope voilà! Cette nuit je me dénigre pourtant on est dans le temps des fêtes on devrait tous baigner dans l’amour et je pense à cet enfant blessé d’Alep, je devrais me taire je suis privilégié. La neige s’est arrêtée, j’ai beaucoup apprécié que la matriarche me parle de la grand-mère paternelle, la mère du regretté patriarche. Je crois que j’ai un grain d’elle… Je reste tranquille chez moi, les bars sont ouverts encore une heure, j’ai pas d’affaire là… On a parlé d’un ami qui attend la mort, c’est triste il a le cancer… Ce soir je vais essayer de pas me détruire, mon « édifice » d’écriture à pas des fondations très solides, je devrais faire livreur de dépanneur quoi que livrer à des gens à crédit c’est pas très payant. Mon lecteur et sa douce de Deux-Montagnes s’en vont à Cozumel https://fr.tripadvisor.ca/Tourism-g150809-Cozumel_Yucatan_Peninsula-Vacations.html  je leurs souhaite un beau voyage. Moi je part pas, c’est un peu la cigale et la fourmi, je veux pas trop chanter et me ramasser avec rien. Tout à l’heure j’ai écouté Gérald Godin https://www.youtube.com/watch?v=NBmRCPfV7lk assez vindicatif, y’a pas grand-chose à dire après ça. Je commence à avoir sommeil, la nuit est bien avancée, je suis un mal-aimé. Ce soir au souper je vous ai raconté des anecdotes que vous connaissez. La matriarche savait pas que j’allais voir le baseball au centre civique de Terrebonne il y a longtemps avec le regretté patriarche. Cet endroit-là a changé de vocation c’est devenus un stationnement pour le théâtre. Quoi que je fasse je serai jamais à ma place, je pense aux gars de la rue j’ai peur d’aller les rejoindre. Le pudding aux chômeurs était excellent. Cette nuit je sais pas où me garroché veuillez me pardonner pour ma bêtise, la bêtise c’est aussi un bonbon, un berlingot à la menthe moi je suis plus un berdingo. En tout cas c’est pas que je vous aime pas, j’ai de la misère à m’aimer c’est comme on dis charité bien ordonné commence par soi-même. J’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis à la gare centrale. J’attend le train pour me rendre chez mon lecteur de Deux-Montagnes. Ça fait longtemps que j’ai écris dehors de chez moi. Je veux pas encore me faire voler ma tablette. Y’a du monde, ça circule, ici ça parle anglais. J’en ai pour deux heures à attendre, c’est bien, je suis ailleurs, je fait pas les cents pas chez moi. La musique est pas mal c’est pas de la mauvaise musique de Noël. Les gens parlent de réveillon je crois, c’est des langues que je reconnais pas... Me suis payé un bon café un espresso double allongé. La gare est décorée, je sais pas si y’a des gens qui vont passé Noël dans leurs régions... Les gares c’est moins agréable que les aéroports c’est quand même toujours des départs et des arrivées. J’aime quand même ça, du vieux jazz. Quand les gens rigolent je crois qu’ils se payent ma gueule c’est ma folie...Je vous laisse là-dessus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 16 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’hésite à vous écrire ce soir, je sais pas quoi vous communiquer. Mon bon vieux senti veux prendre des vacances pourtant je suis pas mort… On a de la neige tôt cette année, j’aime pas ça quand on fait de la scatologie en parlant de la neige. Je suis bloqué, j’ai la jarnigoine endormie… Je pourrais facilement prendre une photo et coller ça avec ce bout de texte ce serait mon blog ce soir. Mais je le ferai pas, c’est toujours dans la durée que ça se pose. Je suis seul chez moi, je regarde les voitures qui passent, je pense à cette jeune fille malade que j’avais rencontré dans un bistro, elle aussi souffrait de solitude, je suis allé chez elle, c’était dans la petite patrie, nous étions deux perdus, elle est bien vite disparue. Tout à l’heure j’ai rencontré l’intervenante, elle a dit merde, je sais pas pourquoi. Parait que je suis partout, ça soigne ma paranoïa. Toutes ces interventions médiatiques vont se terminer un jour, je n’y mettrai pas fin par un suicide. Je confie tout ça à Dieu…Cette machine mérite t’elle que j’y consacre tout ce temps. J’écris comme un enfant, le gars de la caisse populaire a été gentil ce matin, y’a des jours comme ça, je suis sortis et j’ai pas croisé de voiture de police, ça aussi c’est bon pour ma paranoïa. Un cancre voilà ce que je suis un cancre pas une bolle. Hier je racontais que ça fait plus de vingt ans que j’habite au même endroit, on me félécitais pour ma stabilité. Je peux pas dire grand-chose j’ai pas d’endroit où fuir. Ce soir ceux qui rentrent à la maison à pieds vont devoir marcher vite. Ce matin place Gamelin les gars essayaient de se réchauffer dans la station de métro. J’en entendais un brassé un contenant de comprimés. C’est pour se geler d’une autre façon. Ça pas de bon sens ma prose elle est pas bonne, je devrais retourner sabler des skis où en moppologie pourtant j’aime ça écrire, semble que ça suffit pas, alors voilà j’y vais, je vous écris ça… D’une façon je suis content de plus avoir à faire de démarche pour me trouver une job. Un blanc de vingt ans dans le c.v. ça s’explique mal. Je suis trop vieux… J’aurai le mérite d’avoir tenu un moment cette espèce de journal du temps qui passe. Le merde qu’elle a lâché peut-être que ça s’adressais pas à moi… Voilà les épines sur lesquelles j’accroche, ce soir je suis heureux le loyer est payé et c’est chauffé. Je prends peut-être un peu trop de café mais enfin… Dehors y’a une patrouille de police qui arrête une voiture. Je vais où avec ça, ça fait pas très, très, temps des fêtes. Il fait tellement froid les clous éclatent on se croirais dans les belles histoires des pays d’en haut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 15 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me questionne sur ma prose. Est-elle assez fluide? Est-ce que ça coule à la lecture? Je sais pas ce que ça vaut. Je sais que d’un côté c’est pas de l’or de l’autre c’est pas de la merde. Je cherche juste l’équilibre. Faut que je vous l’écrive, aujourd’hui j’ai donné une entrevue à une journaliste de Radio-Canada. J’ai hate de voir le résultat final. J’aime beaucoup faire ce genre de chose. Je suis un peu ému, je pense à l’ami Luc qui s’est déplacé pour ça. Luc c’est un gars avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir en voyage… C’est déjà le soir, il fait noir, j’étais heureux d’accueillir chez moi tous ces gens aujourd’hui. Va falloir que je la travaille ma prose… Facile à dire difficile à faire faut que j’évite les clichés comme celui-ci. Aujourd’hui j’ai eu une invitation au théâtre, y’a des gens qui pensent à nous tous du cabaret poétique. Parfois je vais trop vite, je prends pas le temps de bien choisir mes mots. Je doute, je crois pas avoir une si bonne plume que ça, une patte… Quand-vous me lisez et que vous m’en parlez, souvent j’ai pas retenus ce que j’ai écrit. Je dois comme me l’écrivait le poète prendre tout mon temps. Je suis un peu déçu le texte que j’avais écrit pour le site de l’institut est pas bon, je me dis on peut pas tout réussir. Le goulag occidental c’est pour vous tenir tout près de moi mes amis. Aujourd’hui à l’émission radiophonique Folie Douce ils parlaient d’analphabétisme, je pense à tous ces gens qui ne peuvent me lire mais y’a tous ces autres qui me lisent avec un regard critique en disant c’est de la schnout ce qu’il écris. Quand J’écris ça je pense à tous ces « artistes » du Cheval Blanc, du Quai des brumes qui éclusent la bière avant d’aller pondre… Moi ça va beaucoup mieux depuis que je ne me saoule plus, j’y arrive un jour à la fois. Je sais que les afficionados du houblon considèrent pas la toile, l’internet comme un lieux artistiques pour eux c’est du délire de matante, l’avant-garde elle est pas là, j’ose pas écrire que je suis déjà post-moderne, une vieille prose pour un vieil homme… Je sais pas avant de travailler le fond faut travailler la forme? Cet après-midi j’ai dormis ça a été une grosse semaine, la semaine prochaine c’est les différents soupers des fêtes, je crois que ça va être agréable. Encore pour en revenir aux poules des tavernes, on fait pas d’omelettes sans cassés des œufs, un autre cliché, comme de cassé du sucre sur leurs dos, ce jeux là je veux pas trop le jouer ça pourrait me couter beaucoup. Parfois j’essaye trop d’être parfait, je ne suis qu’humain, simplement humain, pour toucher un faut que je parle de l’autre, je sais pas si vous comprenez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 14 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme toujours dans ces moments la  je pense aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je faisais du karaté dans le sous-sol  avec mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées, je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots. Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 13 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me suis calmé… J’ai reçu le recueil du magazine Spirou, si vous saviez ce que ça me fait quand je le tiens dans mes mains, une douce émotion comme dans mon enfance, c’est très agréable. Je crois que je vous ai déjà parlé de mon amour perdu pour la bande dessinée, amour que j’ai retrouvé avec la simplicité de Spirou… Je cherche un conifère dans le parc en face, y’en a qu’un. Pour revenir sur la bande dessinée les dessins ont beaucoup évolué, les scénarios aussi, j’écris scénario parce que pour moi c’est semblables aux cinémas. J’ai vu le film l’Arrivée, un film intelligent sur les extra-terrestre, je vous en raconte pas plus je veux pas vous couper le plaisir de le voir. Il ont déjà déneigé le devant de l’édifice, la rue est prête pour la circulation dense de la rentrée à la maison. Parfois j’écris et je vous laisse connaitre la cuisine de mon écriture, la recette, ça peut être raté quand j’y met trop de condiment où que je fais pas assez chauffé, je suis pas le Bocuse de la littérature web, c’est parfois cru comme un tartare, ça me fait parfois frire la neurone, sauté la synapse, sans parler de ces retours en arrière genre baloney. Je remercie de leurs commentaires mes deux lecteurs… Fin de journée plusieurs vont s’asseoir à la brasserie, j’ai en tête la publicité du gars qui achète de la bière et qui se fait offrir une baguette magique pour savoir ce que sa blonde va faire, elle est tannée de le revoir rentrer saoul et le quitte… Moi j’ai plus de blonde mais je ne rentre pas saoul, je passe mon tour j’ai assez donné dans l’ivrognerie. Dehors une dame est tombée sur le trottoir, elle a glissée, incapable de se relever un passant l’a aidée. Les éboueurs discutent de je sais pas quoi… Ce soir y’a de la neige au nord, les déneigeurs sont heureux ça leurs fait du travail. Y’a pas beaucoup d’émotions dans ce que j’écris aujourd’hui ça manque de vernis. Lentement la nuit arrive, demain j’ai une grosse journée pas le temps de m’ennuyer. Aujourd’hui j’ai fait du ménage… L’autobus de la dame est arrivée, c’est toujours plus long l’hiver, ça fait des années que je vous écris, j’en tire toujours une petite satisfaction, ça me rend pas millionnaire le but c’est pas celui-là, c’est de me rétablir un peu plus chaque jour. Parfois j’avance un peu comme ce soir d’autre fois je recule comme hier soir. C’est pas de la grande prose, je m’appelle pas Jacques Ferron, mais c’est la mienne celle d’un petit vieux qui est jamais allé à l’école, a jamais étudié. Je fait ce que je peux avec ce que j’ai vous me direz. Y’a des choses qui nous font sentir moins que rien, le mémorandum de Dieu par exemple ça me tue. J’arrête là-dessus, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard