vendredi 16 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’hésite à vous écrire ce soir, je sais pas quoi vous communiquer. Mon bon vieux senti veux prendre des vacances pourtant je suis pas mort… On a de la neige tôt cette année, j’aime pas ça quand on fait de la scatologie en parlant de la neige. Je suis bloqué, j’ai la jarnigoine endormie… Je pourrais facilement prendre une photo et coller ça avec ce bout de texte ce serait mon blog ce soir. Mais je le ferai pas, c’est toujours dans la durée que ça se pose. Je suis seul chez moi, je regarde les voitures qui passent, je pense à cette jeune fille malade que j’avais rencontré dans un bistro, elle aussi souffrait de solitude, je suis allé chez elle, c’était dans la petite patrie, nous étions deux perdus, elle est bien vite disparue. Tout à l’heure j’ai rencontré l’intervenante, elle a dit merde, je sais pas pourquoi. Parait que je suis partout, ça soigne ma paranoïa. Toutes ces interventions médiatiques vont se terminer un jour, je n’y mettrai pas fin par un suicide. Je confie tout ça à Dieu…Cette machine mérite t’elle que j’y consacre tout ce temps. J’écris comme un enfant, le gars de la caisse populaire a été gentil ce matin, y’a des jours comme ça, je suis sortis et j’ai pas croisé de voiture de police, ça aussi c’est bon pour ma paranoïa. Un cancre voilà ce que je suis un cancre pas une bolle. Hier je racontais que ça fait plus de vingt ans que j’habite au même endroit, on me félécitais pour ma stabilité. Je peux pas dire grand-chose j’ai pas d’endroit où fuir. Ce soir ceux qui rentrent à la maison à pieds vont devoir marcher vite. Ce matin place Gamelin les gars essayaient de se réchauffer dans la station de métro. J’en entendais un brassé un contenant de comprimés. C’est pour se geler d’une autre façon. Ça pas de bon sens ma prose elle est pas bonne, je devrais retourner sabler des skis où en moppologie pourtant j’aime ça écrire, semble que ça suffit pas, alors voilà j’y vais, je vous écris ça… D’une façon je suis content de plus avoir à faire de démarche pour me trouver une job. Un blanc de vingt ans dans le c.v. ça s’explique mal. Je suis trop vieux… J’aurai le mérite d’avoir tenu un moment cette espèce de journal du temps qui passe. Le merde qu’elle a lâché peut-être que ça s’adressais pas à moi… Voilà les épines sur lesquelles j’accroche, ce soir je suis heureux le loyer est payé et c’est chauffé. Je prends peut-être un peu trop de café mais enfin… Dehors y’a une patrouille de police qui arrête une voiture. Je vais où avec ça, ça fait pas très, très, temps des fêtes. Il fait tellement froid les clous éclatent on se croirais dans les belles histoires des pays d’en haut. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 15 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me questionne sur ma prose. Est-elle assez fluide? Est-ce que ça coule à la lecture? Je sais pas ce que ça vaut. Je sais que d’un côté c’est pas de l’or de l’autre c’est pas de la merde. Je cherche juste l’équilibre. Faut que je vous l’écrive, aujourd’hui j’ai donné une entrevue à une journaliste de Radio-Canada. J’ai hate de voir le résultat final. J’aime beaucoup faire ce genre de chose. Je suis un peu ému, je pense à l’ami Luc qui s’est déplacé pour ça. Luc c’est un gars avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir en voyage… C’est déjà le soir, il fait noir, j’étais heureux d’accueillir chez moi tous ces gens aujourd’hui. Va falloir que je la travaille ma prose… Facile à dire difficile à faire faut que j’évite les clichés comme celui-ci. Aujourd’hui j’ai eu une invitation au théâtre, y’a des gens qui pensent à nous tous du cabaret poétique. Parfois je vais trop vite, je prends pas le temps de bien choisir mes mots. Je doute, je crois pas avoir une si bonne plume que ça, une patte… Quand-vous me lisez et que vous m’en parlez, souvent j’ai pas retenus ce que j’ai écrit. Je dois comme me l’écrivait le poète prendre tout mon temps. Je suis un peu déçu le texte que j’avais écrit pour le site de l’institut est pas bon, je me dis on peut pas tout réussir. Le goulag occidental c’est pour vous tenir tout près de moi mes amis. Aujourd’hui à l’émission radiophonique Folie Douce ils parlaient d’analphabétisme, je pense à tous ces gens qui ne peuvent me lire mais y’a tous ces autres qui me lisent avec un regard critique en disant c’est de la schnout ce qu’il écris. Quand J’écris ça je pense à tous ces « artistes » du Cheval Blanc, du Quai des brumes qui éclusent la bière avant d’aller pondre… Moi ça va beaucoup mieux depuis que je ne me saoule plus, j’y arrive un jour à la fois. Je sais que les afficionados du houblon considèrent pas la toile, l’internet comme un lieux artistiques pour eux c’est du délire de matante, l’avant-garde elle est pas là, j’ose pas écrire que je suis déjà post-moderne, une vieille prose pour un vieil homme… Je sais pas avant de travailler le fond faut travailler la forme? Cet après-midi j’ai dormis ça a été une grosse semaine, la semaine prochaine c’est les différents soupers des fêtes, je crois que ça va être agréable. Encore pour en revenir aux poules des tavernes, on fait pas d’omelettes sans cassés des œufs, un autre cliché, comme de cassé du sucre sur leurs dos, ce jeux là je veux pas trop le jouer ça pourrait me couter beaucoup. Parfois j’essaye trop d’être parfait, je ne suis qu’humain, simplement humain, pour toucher un faut que je parle de l’autre, je sais pas si vous comprenez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 14 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai fait ma journée, beaucoup parlé de stigmatisation, me voilà devant l’écran, ai bu mon Gatorade, mon contrat d’écriture les Humeurs Culturelles se termine au mois de Mars après je sais pas vous pourrez toujours lire mon blog. Ce soir dans le goulag occidental il vente et c’est froid. Comme toujours dans ces moments la  je pense aux gars qui vont coucher dehors, ce soir bien que j’ais pas vu une de leurs voiture je pense à la police, la psychiatrie légale aussi, je veux pas m’en aller vers ça je crois pas être un criminel. C’est toujours la tentative du senti, je pense à la petite fille que ma mère gardait, je m’amusait bien avec sans lui faire de mal. Je pense que je suis resté longtemps un enfant. Je faisais du karaté dans le sous-sol  avec mon lecteur de Deux-Montagnes c’était le fun comme on dis. Je veux pas tomber dans l’auto-dénigrement même si le doute c’est important. Ça fait vingt ans aujourd’hui que l’Homme Rapaillé est décédé, un grand poète intemporel. Je me souvenait pas que mon ami de L’association québécoise de réadaptation psychosociale était venus tourner chez moi, j’en perd des bouttes!!! Je pense aux ressources alternatives en santé mentale, elles me font peur, je ne saurais vous dire pourquoi une piste serait ma paranoïa et l’angoisse en les fréquentant de retomber en psychose… Aujourd’hui quand je termine mes journées, je me rends pas à la taverne, je rentre chez moi tranquillement bien au chaud et j’écris et je lis. Je veux pas d’ennuis. Viens de manger une pomme, j’ai eu de la difficulté à la faire passer mais j’y arrive. Y’a mon lecteur de Terrebonne et l’autre de Deux-Montagnes qui s’entrainent, je comprends mais moi j’ai pas de voitures parfois je marche un minimum de quinze minutes pour me rendre au supermarché où au Métro. Quand je reviens de l’institut je marche aussi, parfois une bonne âme me donne un lift jusqu’au métro. Sans parler des escaliers que je grimpe à bout de souffle. Y’a des gens qui aiment bien ma manière d’écrire et qui me le disent c’est gratifiant, je vais essayer de continuer. Parfois j’arrive pas à comprendre que les gens avec qui je travaille sont pas tous mes amis, pas des ennemis mais des collègues encore que mon statut de travailleur sois bien incertain. Je suis à bout de mots, j’entends les camions qui passent, ce soir dans le métro c’était plein de monde, la rame s’est arrêté brusquement au passage d’une rame dans l’autre sens. Je veux pas vous dire mon truc pour produire des textes à peu près égaux en nombre de mots. Je sais pas si vous avez remarqué… Je pense à cette bonne femme qui m’a engueulé la dernière fois que je suis allé à la gare centrale. Je sais pas ce qu’elle voulait elle gueulait pas en français. J’arrête, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 13 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me suis calmé… J’ai reçu le recueil du magazine Spirou, si vous saviez ce que ça me fait quand je le tiens dans mes mains, une douce émotion comme dans mon enfance, c’est très agréable. Je crois que je vous ai déjà parlé de mon amour perdu pour la bande dessinée, amour que j’ai retrouvé avec la simplicité de Spirou… Je cherche un conifère dans le parc en face, y’en a qu’un. Pour revenir sur la bande dessinée les dessins ont beaucoup évolué, les scénarios aussi, j’écris scénario parce que pour moi c’est semblables aux cinémas. J’ai vu le film l’Arrivée, un film intelligent sur les extra-terrestre, je vous en raconte pas plus je veux pas vous couper le plaisir de le voir. Il ont déjà déneigé le devant de l’édifice, la rue est prête pour la circulation dense de la rentrée à la maison. Parfois j’écris et je vous laisse connaitre la cuisine de mon écriture, la recette, ça peut être raté quand j’y met trop de condiment où que je fais pas assez chauffé, je suis pas le Bocuse de la littérature web, c’est parfois cru comme un tartare, ça me fait parfois frire la neurone, sauté la synapse, sans parler de ces retours en arrière genre baloney. Je remercie de leurs commentaires mes deux lecteurs… Fin de journée plusieurs vont s’asseoir à la brasserie, j’ai en tête la publicité du gars qui achète de la bière et qui se fait offrir une baguette magique pour savoir ce que sa blonde va faire, elle est tannée de le revoir rentrer saoul et le quitte… Moi j’ai plus de blonde mais je ne rentre pas saoul, je passe mon tour j’ai assez donné dans l’ivrognerie. Dehors une dame est tombée sur le trottoir, elle a glissée, incapable de se relever un passant l’a aidée. Les éboueurs discutent de je sais pas quoi… Ce soir y’a de la neige au nord, les déneigeurs sont heureux ça leurs fait du travail. Y’a pas beaucoup d’émotions dans ce que j’écris aujourd’hui ça manque de vernis. Lentement la nuit arrive, demain j’ai une grosse journée pas le temps de m’ennuyer. Aujourd’hui j’ai fait du ménage… L’autobus de la dame est arrivée, c’est toujours plus long l’hiver, ça fait des années que je vous écris, j’en tire toujours une petite satisfaction, ça me rend pas millionnaire le but c’est pas celui-là, c’est de me rétablir un peu plus chaque jour. Parfois j’avance un peu comme ce soir d’autre fois je recule comme hier soir. C’est pas de la grande prose, je m’appelle pas Jacques Ferron, mais c’est la mienne celle d’un petit vieux qui est jamais allé à l’école, a jamais étudié. Je fait ce que je peux avec ce que j’ai vous me direz. Y’a des choses qui nous font sentir moins que rien, le mémorandum de Dieu par exemple ça me tue. J’arrête là-dessus, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

lundi 12 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! À soir je suis à boutte, j’ai pas dormis hier, m’a dire comme l’autre ils passent la gratte et pour ceux qui font la fête y’a pas de nez rouge ce soir. Je me suis mis en bedaine, j’ai l’air d’un gros bougon. Semble qu’ils vont ramasser la neige demain… Je fais tremper la vaisselle… Quatorze centimètres de neige aujourd’hui. Jeudi je donne une entrevue j’ai peur que ce soit pour me couler moi et mon goulag occidental enfin je vais la faire je crois pas que ce soit très grave. Je cherche à montrer de la sensibilité comment mettre un mot sur ce que je sens, je ressent quand je suis fatigué comme en ce moment. C’est l’angoisse, j’ai le gout de prendre la fuite je sais pas vers où… De toute façon le loyer est payé et j’ai nulle part où aller j’ai pas envie d’aller vivre une psychose en terre étrangère. Les verbes doivent être au présent, c’est une difficulté je conjugue très mal… La vaisselle est lavé, je l’ai fait pendant qu’à la télé ils parlent des réfugiés, je sais pas qui à part moi écoute les actualités, je discute presque jamais de ça mais parait qu’en société ça prend un niveau de littératie, si on peut dire, semblable à celui d’une classe sociale moyenne… Une autre chose qui m’énerve c’est ceux qui se promènent à bicyclette dans la neige, je l’ai déjà écrit… Le store est ouvert, la fatigue semble vouloir s’éloigner c’est probablement l’éclairage de l’écran… J’attends encore mon recueil de Spirou… On m’a pas reparlé du texte que j’ai écrit pour mes humeurs culturelles sur un roman de Henning Mankell. Je téléphone demain au responsable pour savoir ce que ça deviens. Mais oui c’est l’hiver dans le goulag occidental, j’habite sur une île humide même l’hiver. Si y’a personne qui sait lire ça donne quoi d’écrire? La neige a cessé, l’éclat des lampadaires reflètent sur le blanc, c’est plus clair au bord du parc, le jour le plus court s’en viens après les journées vont s’étirer, une vieille estie de thématique dont je suis incapable de me passer. Ce matin je pensais à comment on est bien en enfance… Le goulag occidental c’est pas le grand lac des esclaves, c’est pas aussi froid quand même on est loin de l’équateur. Ici dans l’ouest il fait moins trente-trois on retrouve des gens morts gelés. Ça me fait changer d’avis sur mes désirs de départ j’ai pas envie qu’on me retrouve gelé dans une congère sur le bord de la rue. J’aimerais ça écrire fort et dire, dire, dire à quoi je veux en venir, la répétition mon’Onk ça me connais. Les petits gars vont pas à l’école et font des buttes pour s’amuser… Je sais pas comment ça se présente pour les enfants en Outaouais. Je termine lentement, la circulation automobile est déjà tranquille. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’entends ronfler le voisin, dehors il neige c’est vraiment l’hiver. Partis comme ça je vais me répéter souvent. La neige assourdis tous les bruits, lentement je bois mon café. Dans la poste la semaine passée y’avait l’adresse internet d’un site sur la démocratie canadienne. Je sais, je sais on est pas vraiment dans le goulag occidental, il est dans ma tête ce goulag. Pourtant pour certain les nuits sont trop froides on se cherche un endroit pour dormir. Le goulag occidental c’est pour les sans-abris voilà pour la démocratie. Difficile de trouver où se loger quand on a, et encore sans adresse fixe ça s’annonce difficile, un petit chèque de la sécurité du revenu. Ce qui me fait suer c’est quand on dit que les maisons de chambres sont un rempart contre l’itinérance. La chambre où la rue c’est pas vraiment un choix, les chambres sont miteuses et bruyantes je pense qu’elles sont bonnes pour les derniers résistants, je reviens à la démocratie ici qui est souvent de survivre jours après jours. J’y ai vécu dans une chambre j’étais très malheureux, à l’époque je méritais pas plus alcoolique et toxicomane actif, pour me calmer je quémandais des ativans à un voisin qui en abusait tellement que même en pleine canicule il frissonnait. Son système nerveux était attaqué… Parfois il téléphonait au bureau de la sécurité du revenus, en mimant dans sa voix une personne malade, comme si la maladie mentale était de l’ordre du débile, que ça prenais une voix frémissante. Il neige toujours, souvent quand on se retrouve en chambre on a plus d’amis, où j’habitais c’était plus un mouroir qu’autre chose. Cette maison de chambres elle était surtout habité par des anglophones c’était pas vraiment ma place, ça fait plus de vingt ans de ça, y être resté je serais mort. Je m’en souviens encore comme si c’était hier, je n’oublierai jamais… La charrue passe pour nettoyer le trottoir… Ce matin j’ai mangé des toasts au miel, je crois que ce soir je vais manger de la pizza. En France y’a ce qu’on appelle les marchands de sommeil qui louent des chambres pour la nuit, c’est toujours vétustes et l’espace est aménagé pour recevoir le plus grand nombre de personnes aux revenus précaire. Ça va vite, bientôt Noël et la trêve des confiseurs, en France c’est le congé entre Noël et le jour de l’an. Il est presque cinq heures, j’ai des brûlures d’estomacs, j’ai mangé trop tôt ce matin. C’est à ça que ressemble mon senti ce matin. J’ai une réunion à dix heures, je vais essayer de rester debout… Il neige toujours, c’est de la poudreuse, j’aime ça écrire qu’il neige, « L’hiver est arrivé marie, marie mitaine, marie marie mité, l’hiver est arrivé si tu mets pas tes bas de laine bein tu va geler des pieds » Je crois que c’est un vieux folklore. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 11 décembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’ai marché que quinze minutes, pour les plus longues marches j’y arrive plus. Bravo à mon lecteur de Deux-Montagnes, il y arrive et c’est bien… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, je viens de fermer la télé j’ai regardé deux matchs de football… Je suis désolé, j’ai de la peine j’arrive plus à faire aucune espèce de sport. Je crois que c’est parce que je suis seul quand j’étais avec une copine on marchait beaucoup et on patinait c’était bien. Je vais essayer de m’y remettre… Au moins aujourd’hui je peux me dire que je suis sortis dehors faut que je grouille plus que ça, parfois je crois être malade, pourtant… J’ai une semaine bien remplis, lundi le groupe d’entraide, mercredi une formation sur la déstigmatisation et jeudi une entrevue… J’attends mon recueil Spirou c’est pas une lecture très sérieuse mais ça me détend. Dimanche  soir un moment encore pour la détente avant d’aller au boulot demain. Je pense aux travaux sur les infrastructures aux routes bloquées, j’en vois plusieurs sacré… Je pense aussi aux gens qui travaillent le week-end. Je reviens sur mon senti je crois que c’est comme ça que je suis le meilleur quand je raconte mon intérieur. J’ai d’anciens amis qui sont maintenant des amis sur Facebook, j’ai un peu peur ce sont des gens de mon monde d’avant quand j’étais plus mal, quand j’étais plus fou. Ce que je me dis c’est que j’ai vieillis et je suis devenus si peu on peut dire un pas grand-chose... Je pense à la réussite quand j'écris comme ça je crois que je réussis, je réussis à être écrivain pourtant à part quelques petits fascicules j’ai rien de publié. Je compte sur vous pour me lire ici… Ce soir c’est tranquille dans l’édifice… Souvenirs de marche en raquettes, de ski de fond dans le bois sur le coteau à Terrebonne, c’était avant, avant que je devienne fou, quand j’ai pété mes skis j’en ai jamais… Non! Non! J’en ai racheté d’autre mais j’avais très mal fixé les étriers pour les bottines, je crois que le bon temps était finis… Demain la météo annonce de la neige, elle est plus tôt cette année que l’an passé. Avant le ski quand j’étais plus jeune on glissait avec des traineaux et des traines-sauvages toujours sur la pente du coteau, c’était bien amusant et comme tous les petits gars j’ai joué au hockey bottine dans la rue, je me prenais pour Claude Provost parce que je croyais avoir son lancé du revers. Je vous écris un peu pour m’amuser, me souvenir de ces plaisirs d’enfants, parfois j’allais aux patinoires entre l’école Léopold Gravel et l’école Saint-Louis, je me promenais sur les buttes de neige autour de la bande et j’avais toujours peur de recevoir une rondelle sur la tête. C’était pas long qu’a marcher sur la neige et sur la glace j’avais froid aux pieds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard