mercredi 16 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas ce que j’ai? Je crois que les écrans prennent trop de place dans ma vie, surtout cette machine à bouffer de l’information qu’est internet… Je me calme, je me calme, j’ai dormis un peu, me prépare un café voilà… Il pleut c’est la nuit, je sais pas comment vous dire mon senti, ai dormis trois heure, me souviens de ces journées passées à écouter du jazz dixie chez un copain https://www.youtube.com/watch?v=lzArTsWpOoE  à boire de la bière et à discuter, pour se faire pardonner de sa copine, qui travaillait elle, on préparait une lasagne pour souper. Je crois qu’à un moment elle en a eu assez de ses deux zigotos. C’est loin tout ça, ça se passait dans un logement de Villeray. Ça me faisait passés une journée dehors, je recevais mon chèque d’assurance chômage mais est venus un moment où y’avait plus d’amis ils étaient tous au travail et moi je glandais dans les débuts de la schizophrénie, la solitude devenait de plus en plus profonde, le mal à l’âme, le mal d’être omniprésent. J’avais perdus tout mes repères. J’essaye de trouver des souvenirs communs avec mes lecteurs lectrices, est venus un moment où je partageais plus rien j’étais trop malade. Je voulais coucher au poste de police provinciale de Baie-Comeau ils avaient appelé ma sœur, c’était pas parce que j’avais pas d’argent mais j’avais trop peur ce soir là j’ai couché dans un refuge et j’ai été trop con pour rester là. Je crois que je vous l’ai déjà raconté. Maintenant je voyage mais je reste loin des postes de police. Je suis heureux d’avoir un passeport ça m’indique que dans le passé j’ai rien fait de mal. Souvenir de tout ce bavardage au retour de l’école chez le patriarche ça a vite cessé avant de partir de l’école je fumait un joint et j’allait m’étendre sur le sofa du sous-sol soit pour écouter de la musique, Tubular bells https://www.youtube.com/watch?v=FN6jIvKiYOs  où la télévision The price is right, c’est bein la seule affaire qui est pas disponible automatiquement sur internet https://www.youtube.com/watch?v=BlHVBMd7Wqk voilà j’ai trouvé j’étais complètement débile de regarder des choses pareilles, une sorte de Tanguy https://www.youtube.com/watch?v=jC1bbyzwXHk sauf que j’étais pas seul y’en avait cinq autres dans la maison. Mon adolescence a duré longtemps, j’ai emmerdé mes parents. Je dirai pas que c’est à cause de la maladie c’était plutôt mon caractère de fainéant.  J’étais planté dans la maison du patriarche, c’est vieux tout ça, je suis heureux de me rétablir et de vivre dans mon studio du goulag occidental. J’essais d’être authentique de pas raconter de bullshit. J’ai éloigné plusieurs « amis » c’est mieux ainsi pour aujourd’hui j’en ai finis avec l’alcool… Un ami me demandais si je racontais tout, bien sur que non! Il est pas question de faire mal même si on dis souvent que les écrivains c’est des grands chiens sales. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Arriverderci!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 15 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mais oui c’est encore moi! Le ciel est magnifique ce soir, d’un beau rouge rose de soleil qui se couche. La télé diffuse les actualités, à l’assemblée nationale on donne des médailles d’honneur à de grands personnages. J’avoue que je me suis trompé en ce qui a trait à Leonard Cohen, mais oui il a chanté en français, sa dense et intense œuvre est quand même en anglais. Quoi que le monsieur faisait une carrière internationale, il se devait d’avoir des notions de français. Je sais je devrais me taire je suis un pauvre… Je vais essayer de vous parler de mon senti… J’ai un sentiment de départ je ne sais pour quelles destination. Mardi soir, il en reste pas mal avant la fin de semaine. Maintenant il fait noir, quand je m’écoute comme ça la première chose qui me viens c’est les larmes. J’ai pas à me bouleversé pour vous écrire, Justin Trudeau premier ministre est à Cuba j’y serai allé avant lui malheureusement je suis pas ambassadeur… Y’a aussi Serge Fiori qui reviens nous hanter, moi l’Heptade c’est pas ma tasse de thé, mélange de philosophie ésotérique et de musique, je me tais quand je parle de show-bizz de ce temps-là je me met un pied dans la bouche, enfin ce que je peux dire c’est de la musique de pépère… Si j’avais un peu d’humilité qu’est-ce que je vous écrirais, que j’ai besoin de couches pour incontinent? C’est pas vrai j’ai toujours le temps de me rendre au toilette. Voilà, les médias commencent déjà à nous parler des banques alimentaires, l’apothéose sera dans la guignolée des médias. Je suis rien, pas grand-chose, je dois prendre soin de moi. Je me vois encore dans l’atelier de production, je travaille à ramasser les copeaux de métal autour des machines, des mills… Le temps auras passé il n’en reste plus, je suis vieux, ça me fait mal, de la peine… La tristesse voilà ce que c’est, la tristesse d’être un pauvre type qui essais d’écrire pourtant je ne fais pas que ça quand on m’appelle et qu’on a besoin de parler j’écoute. Quand je pense au groupe Harmonium je pense à un de leur fan qui étais potier-mouleur, un bon gars qui il y a longtemps m’a beaucoup aidé… Quand- même la vie est plus dure qu’une chanson. Voilà un chef d’œuvre de Bruce Springsteen https://www.youtube.com/watch?v=aINKxgksisA la maison de mon père, c’est touchant. Je la retrouverai jamais cette maison elle est à vendre et j’ai pas les moyens, le père est plus là pour m’accueillir . Ce soir je suis loin, je suis dans le goulag occidental au nord des U.S.A. Mon quartier n’est plus populaire on y passe des condos au ghetto. Je vous remercie tous autant que vous êtes de lire cette pénible prose. J’essaye d’être un poète j’ai jamais su pourquoi, c’est le métier le plus difficile et le plus solitaire que j’ais fait. Je vous reverrai encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 14 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je sais pas pourquoi je suis un peu triste. Pourtant la journée avait bien commencé avec la réunion de mon groupe d’entraide, sans parler de la température qui était magnifique. Je suis dans le silence, viens de terminer le visionnement des actualités. Je bave… Je pensais à cette habitude que j’avais de monter à bord de la voiture d’inconnus quand même je ne faisais pas d’auto-stop. Me souviens du chômage comme ça avant les fêtes et quand je trouvais du travail dans un atelier d’anglophones fous de Toronto. Ça fait longtemps à peu près quarante ans pourtant je sens ça comme si c’était hier. J’ai de la difficulté avec la chronologie. Je vous remercie tous pour vos encouragements c’est toujours ça que j’ai voulu faire écrire, vous le savez… Ai mis la radio câblée, c’est Jean Leloup. J’écoute ce que me dis ce mélange de musique et cette voix intérieure… J’ai arrêté la radio c’est pas assez zen, ai dormis une grande partie de l’après-midi. Je dis rien, je ne fais que radoter, je suis au bout de mes mots qui sont toujours les mêmes. Je me souviens qu’adolescent les plus rockers écoutaient les Beatles et les petites bourgeoises écoutaient les Rolling Stones, c’était un peu à l’envers, la musique et la littérature qui va avec a occupé beaucoup de mon temps. Viens de recevoir un appel d’une compagnie d’assurance, ça m’intéresse pas je suis déjà assuré, ces téléphones là je réponds avec l’espoir, je ne sais quoi vous dire, l’espoir de je ne sais qui, je ne sais quoi. « Et maintenant » Gilbert Bécaud https://www.youtube.com/watch?v=TW6QiI7hHGA  Je me rappelle au cours d’art plastique de l’école secondaire on dessinait en écoutant monsieur cent milles volts. C’est loin tout ça, quand même j’ai toujours le sentiment que c’était hier. J’aurais aimé être un artiste reconnus, je suis qu’un petit tâcheron au jour le jour, un pauvre fou… Non! Je suis pas un titi de Paris https://www.youtube.com/watch?v=26gguiMS_o0  en fait je suis un migrant du goulag occidental. C’est toujours nostalgique ce que j’écris. J’arrive jamais à vous faire rire disons que le but c’est pas ça… J’ai posé mes pénates ici et j’ai pas l’intention de bouger… Je parle pas le verlan que le joual et parfois un français à peu près correct. Je pense à la commis réceptionniste de l’hôtel à Paris qui disait « si il vous plait » un peu n’importe comment. Je comprenais pas je lui ai dit de toute façon j’étais presque prêt à partir. Ces utilisations d’une expression c’est difficiles pour un paranoïaque comme moi. Ce soir je suis encore seul mais je suis chez-moi. Je pense au propriétaire du supermarché qui m’observe quand je fais mes courses, paranoïa? Je suis pas du genre à découper les coupons dans les circulaires. J’achète presque toujours là même chose. Ça fait un grand saut je passe de Paris au métro Papineau. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

P.S. Lire en agrandissant la photo ce qui est écris en haut du monument du Trocadéro.

dimanche 13 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’aimerais beaucoup une petite place dans votre liste de lecture. Semble que ceux qui comme moi écrivent sur la machine sont pas de vrais écrivains. Une chose que je sais je suis pas indispensable pas plus que mon écriture. Aujourd’hui LaPresse+ traitait des jeunes éditeurs. Je pense que je les ai essayé on m’a répondu que le catalogue étais plein. Je suis trop vieux je crois, je traite de choses passées de mode. N’empêche quand je vous écris comme ça je travaille la forme et le fond. Quand j’écris sur ce thème je pense toujours aux illusions perdues de Balzac. Tu critique ma prose et tu parles de ce que je fais et je te renvois la balle, simplement comme ça. Y’a des avantages à être inconnus, j’ai pas a suivre une ligne éditoriale, le fond est pas mal toujours le même de toute façon je suis pas Rolland Barthes. J’aurai passée ma vie à lire, sans faire une cenne pour plus tard essayer de composer sans toujours y arriver. Je suis pas du milieu universitaire pas plus que littéraire, je suis un loner, un solitaire si je suis pas édité papier c’est que ma prose est pas bonne. Parfois on me demande un texte pour des choses obscures, des créations collectives où mon nom n’apparait pas, c’est pas grave. Je crois qu’il faut que j’aille vers eux pas qu’ils viennent à moi. L’idée c’est pas d’écrire un best seller’s j’en suis incapable. C’est juste d’exprimer ma façon d’être ma façon de vivre et parfois de décrire ma relation avec la lecture et l’écriture. Je veux pas faire de réclame auto-dénigrante, juste, parfois vous écrire mes limites qui sont souvent celles d’un écrivaillon, d’un écrivassier… Je pense quand même à vous mes lecteurs réguliers ceux que je connais comme ceux que je connais pas. Lâchez moi pas, je dois vous dire que j’ai toujours du plaisir à vous écrire. Je sais pas si j’ai une pattes mais j’y travaille http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  voilà quelques textes là et là aussi http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnier. Je sais la lecture ça prend du temps et j’ai envie de revenir à notre inénarrable analphabétisme québécois.  Je sais c’est un tabou plutôt que d’apprendre à lire on courrait après les piastres, c’est comme la scolarité gratuite ça à jamais existé. Le temps a filé j’aurai écris quelques petites choses ce seras l’héritage, pas le magnifique Héritage de Victor Lévy Beaulieu https://www.youtube.com/watch?v=x1qIbfWd_18  ni son extraordinaire Race de monde https://www.youtube.com/watch?v=aps4CSegJwM  mais quelque chose de bien à moi, advienne que pourras. Je pense à des romans de poche illisible acheté pour quelques cennes c’est peut être ça que j’écris. J’aurai écris avant d’aller cirer des souliers gare centrale, où peut-être ce seras la fin, la muette mort, mal appris, malaprise. N’ayez crainte mes jours sont pas compté, je sais pas comment c’est de l’autre côté et je suis pas pressé d’y aller. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 12 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je pourrais vous dire que je suis fatigué de vous écrire pourtant à toute les fois que je termine un blog je me sens bien. La gauche manifeste aux U.S.A. ça marche dans la rue. Je crois, au fait qu’est-ce que je crois? J’aime pas beaucoup qu’on sanctifie les chanteurs populaires, ce ne sont que des hommes… Des hommes inspirés certainement mais des hommes seulement. Pour revenir aux U.S.A. la rue ça fait longtemps qu’elle a pas eu raison, y’a eu des avancées sociales y’a longtemps mais à part la fin de semaine, le vote des femmes et les quarante heures pas de grande avancée en vue. Je suis d’accord pour dire que c’est pas Trump qui va augmenter la classe moyenne… Moi j’ai toujours été un prolétaire pauvre, à loyer. J’ai essayé de travailler, je travaille toujours mais je suis pas payé, c’est pour la beauté de la chose. À mon âge on est retraité, c’est pas mal on peut se consacrer à nos causes la mienne c’est la santé mentale et la pleine citoyenneté… Je pense à la schizophrénie qui débute au début de la vingtaine, c’est difficile de se bâtir un avenir quand on est hypothéqué avec cette maladie. J’ai pas vu beaucoup de schizophrène grimpé l’échelle sociale. Chose certaine je suis responsable de ce que je suis devenu. Je suis pas malheureux, j’essaye encore de vivre un jour à la fois. Ça sert à rien de vouloir vivre dans un château quand à l’intérieur dans ton senti ça va mal… Je suis pas journalistes disons que je suis critique, critique de ma vie critique de mon temps… Ça me sert à ça les réseaux sociaux, j’essais de vous écrire mon émotion du moment. Je me sent pas mal juste un peu seul, je sais que je le suis pas vous êtes là pour me lire et y’a les amis à qui je peux téléphoner. Je suis désolé si ce que je fait ça vous plait pas, je peux pas plaire au patriarche il est partis et les autres ont qu’à pas me lire. À la télé y’a des vedettes de chez mes lecteurs d’Aylmer, des dindons sauvages! J’essaye de faire mon comique mais vous savez que je le suis pas et je suis toujours incapables de filer une métaphore comme tout écrivain… La nuit est tombé, j’ai souper avec des saucisses en croûte . J’en cherche une comme une tête folle, je trouve pas, j’arrive pas à être éthéré dans de longues phrases avec plus d’un sujet d’un verbe et d’un complément. Je vous fait une petite leçon de grammaire, faut pas que j’en demande trop au Québec y’a cinquante trois pour cent des gens qui sont analphabètes. Bon! Je vais mettre un peu d’humilité là-dedans, vous pouvez rire pendant que je pleure, venez me chercher! Venez me chercher! Je me dénigrerai pas ce soir. Je suis ce que je suis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

vendredi 11 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le chat du voisin est seul, il miaule, je l’entends… C’est l’après-midi je sais pas trop ce que je dis. Y’a un grand poète qui est partis. Je crois que je retourne en enfance je viens de terminer la lecture d’une bande dessinée certains historiens de l’art font démarré la B.D. par la tapisserie de Bayeux c’est sérieux, une broderie longue de soixante dix mètres… Ce que je dirais du poète, montréalais, oui, mais on l’a jamais entendu dire un mot en français https://www.youtube.com/watch?v=ttEMYvpoR-k  C’est plutôt un poète anglophone du plateau qui si vous le fréquentez est maintenant très anglophone bcbg. Cohen il a jamais tenus pour moi une grande place dans la musique où la poésie. Je suis pas de cette culture là, si je suis cultivé. Il avait la langue de la majorité nord-américaine moi j’admirais les poètes québécois francophones, Desbiens, Daoust,Miron, Godin,Vanier, Malenfant, Langevin, Hivon… et beaucoup d’autre qui tentent de laisser une marque francophone dans ce monde d’amérique anglophone. J’oublie pas les paroliers les auteurs de chansons qui font ce que nous sommes. Je laisse ça là pour revenir à mon senti de l’époque où j’étais « en amour » quand la copine m’a laissé, j’ai pas lu la lettre qu’elle m’avais écris, je voulais m’étendre au milieu de la rue Saint-Denis pour une méprise… C’est loin tout ça plus de trente ans je crois, ça pas de bon sens, le senti c’est celui d’aujourd’hui moins malingre. Je suis vide je cherche pour trouver le mot juste, c’est les limbes émotionnelles entre l’enfer et le ciel, ça fait pas mal c’est juste plate. Cohen tout le monde croyait être son voisin alors qu’il vivait en Californie pas sur la rue Saint-Laurent. Dans la poésie pour moi y’a que Francoeur qui a réussis à marier l’américanité, le joual, et la québécitude, le rock… Parfois les gens mélangent le vaudeville et la poésie, Mado c’est pas une poétesse, dehors y’a quelqu’un qui gueule je ne sais pourquoi? C’est grand vent ce soir, les arbres du goulag occidental sont secoués et les feuilles tombent. Tout ce qui étais vert est partis, reste que les sapins et les pins, les cèdres aussi. J’ai l’impression d’être un enfant qui écris une composition pour son cour de français. Voilà où j’en suis avec mon écriture. J’aurais besoin de quelques mots savants où quelques néologismes, ça serais plus obscurs mais souvent les gens nomment ça poésie quand c’est moins clair et plus complexe. J’écris rien qui brasse, rien qui me brasse, les femmes disait c’est que des mots. Pourtant j’aimerais bien pouvoir vous toucher parfois j’ai l’impression qu’il y a juste ma lectrice secrétaire syndicale à la retraite qui me lis. Le ouikend qui s’en viens, je sais ça s’écris pas comme ça pour bien faire j’écrirais la fin de semaine… Je vais essayer de marcher quoi que j’ai toujours un peu peur. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je semble avoir perdus des lecteurs. Je sais pas trop ce qui se passe, mon blog est loin d’être viral. C’est la nuit dehors il pleut, ce sont des nuits difficiles pour les itinérants. Ils vont essayer de trouver une piaule, je sais que ça existe j’ai déjà passé des nuits là, dans la crasse, la fumée et les fauteuils défoncées. Tout le monde étais gelé un gars vendait un semblant d’héroïne dans les toilettes infectes et bouchées. Pour cinq dollars t’avait droit à une tasse de mauvais alcool. C’était ça où le harcèlement des créanciers chez, ce que tu ne pouvais plus appeler chez toi. J’étais très malheureux. Quand je sortais de là je puait la fumée de cigarette et la sueur, je me trouvait très cool. Je croyais même que la fumerie d’opium dans le film de Lauzon ça existais, quel épais j’étais. Au bistro ils avaient raison de se payer ma gueule, j’étais une espèce de « Cowboy junkie » https://www.youtube.com/watch?v=x4XVJj4jER4  c’étais y’a longtemps. Je me souviens d’avoir fait faire une tournée des boîtes de nuit à l’ami Guillaume un français, ça m’avait valu une réprimande de l’assurance chômage. C’était y’a plus de vingt-cinq ans depuis j’ai changé de vie et je me fait vieux. Dehors une voiture la musique au fond. Je me souviens d’un voisin de chambre brillant mais qui se shootait par-dessus sa méthadone. Il gardait son urine d’abstinence pour l’analyse à la pharmacie. Ça lui permettait d’avoir son traitement. Il avait toujours hate d’amener ses doses chez lui plutôt que de se rendre à cette même pharmacie. «  Chambre avec vue » http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19488219&cfilm=2336.html  c’était pas l’atmosphère romantique de ce film, la vue de ma chambre donnait sur les ruines d’un vieil hôtel dont je me rappelle plus le nom, y’avait beaucoup de gens du Nouveau-Brunswick dans la maison. Je me permettais quand même d’avoir des rêves, je me souviens plus quoi, j’ai arrêté de consommer sinon je serais mort. Ça me fait peur de vous écrire ça, mes vieux fantômes vont peut-être revenir quoi que je pense que plusieurs ne sont plus de ce monde. Je sais pas ce que ça vaux ce que j’écris, c’est de vieilles choses déjà vécu… Une chose que je sais cependant c’est que le sociologue d’Ottawa voulait me sodomiser… Comme souvent une fois rendu au quatre cinquième du texte je trouve plus de quoi vous entretenir. Je crois qu’à cette époque le patriarche aurait aimé que je retourne habiter à sa maison. C’est peut-être des illusions que je me fait j’aurais amené mes problèmes avec moi et j’étais vieux, trop vieux pour habiter avec mes parents. Je me souviens y’a longtemps d’être allé au restaurant avec eux, le patriarche était encore vivant. Je suis chanceux c’est tranquille dans l’édifice, je peux dormir quand j’aurai finis de vous écrire. Ça s’en viens, vous découragez pas. Je termine comme toujours de la même façon, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard