samedi 12 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je pourrais vous dire que je suis fatigué de vous écrire pourtant à toute les fois que je termine un blog je me sens bien. La gauche manifeste aux U.S.A. ça marche dans la rue. Je crois, au fait qu’est-ce que je crois? J’aime pas beaucoup qu’on sanctifie les chanteurs populaires, ce ne sont que des hommes… Des hommes inspirés certainement mais des hommes seulement. Pour revenir aux U.S.A. la rue ça fait longtemps qu’elle a pas eu raison, y’a eu des avancées sociales y’a longtemps mais à part la fin de semaine, le vote des femmes et les quarante heures pas de grande avancée en vue. Je suis d’accord pour dire que c’est pas Trump qui va augmenter la classe moyenne… Moi j’ai toujours été un prolétaire pauvre, à loyer. J’ai essayé de travailler, je travaille toujours mais je suis pas payé, c’est pour la beauté de la chose. À mon âge on est retraité, c’est pas mal on peut se consacrer à nos causes la mienne c’est la santé mentale et la pleine citoyenneté… Je pense à la schizophrénie qui débute au début de la vingtaine, c’est difficile de se bâtir un avenir quand on est hypothéqué avec cette maladie. J’ai pas vu beaucoup de schizophrène grimpé l’échelle sociale. Chose certaine je suis responsable de ce que je suis devenu. Je suis pas malheureux, j’essaye encore de vivre un jour à la fois. Ça sert à rien de vouloir vivre dans un château quand à l’intérieur dans ton senti ça va mal… Je suis pas journalistes disons que je suis critique, critique de ma vie critique de mon temps… Ça me sert à ça les réseaux sociaux, j’essais de vous écrire mon émotion du moment. Je me sent pas mal juste un peu seul, je sais que je le suis pas vous êtes là pour me lire et y’a les amis à qui je peux téléphoner. Je suis désolé si ce que je fait ça vous plait pas, je peux pas plaire au patriarche il est partis et les autres ont qu’à pas me lire. À la télé y’a des vedettes de chez mes lecteurs d’Aylmer, des dindons sauvages! J’essaye de faire mon comique mais vous savez que je le suis pas et je suis toujours incapables de filer une métaphore comme tout écrivain… La nuit est tombé, j’ai souper avec des saucisses en croûte . J’en cherche une comme une tête folle, je trouve pas, j’arrive pas à être éthéré dans de longues phrases avec plus d’un sujet d’un verbe et d’un complément. Je vous fait une petite leçon de grammaire, faut pas que j’en demande trop au Québec y’a cinquante trois pour cent des gens qui sont analphabètes. Bon! Je vais mettre un peu d’humilité là-dedans, vous pouvez rire pendant que je pleure, venez me chercher! Venez me chercher! Je me dénigrerai pas ce soir. Je suis ce que je suis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

vendredi 11 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le chat du voisin est seul, il miaule, je l’entends… C’est l’après-midi je sais pas trop ce que je dis. Y’a un grand poète qui est partis. Je crois que je retourne en enfance je viens de terminer la lecture d’une bande dessinée certains historiens de l’art font démarré la B.D. par la tapisserie de Bayeux c’est sérieux, une broderie longue de soixante dix mètres… Ce que je dirais du poète, montréalais, oui, mais on l’a jamais entendu dire un mot en français https://www.youtube.com/watch?v=ttEMYvpoR-k  C’est plutôt un poète anglophone du plateau qui si vous le fréquentez est maintenant très anglophone bcbg. Cohen il a jamais tenus pour moi une grande place dans la musique où la poésie. Je suis pas de cette culture là, si je suis cultivé. Il avait la langue de la majorité nord-américaine moi j’admirais les poètes québécois francophones, Desbiens, Daoust,Miron, Godin,Vanier, Malenfant, Langevin, Hivon… et beaucoup d’autre qui tentent de laisser une marque francophone dans ce monde d’amérique anglophone. J’oublie pas les paroliers les auteurs de chansons qui font ce que nous sommes. Je laisse ça là pour revenir à mon senti de l’époque où j’étais « en amour » quand la copine m’a laissé, j’ai pas lu la lettre qu’elle m’avais écris, je voulais m’étendre au milieu de la rue Saint-Denis pour une méprise… C’est loin tout ça plus de trente ans je crois, ça pas de bon sens, le senti c’est celui d’aujourd’hui moins malingre. Je suis vide je cherche pour trouver le mot juste, c’est les limbes émotionnelles entre l’enfer et le ciel, ça fait pas mal c’est juste plate. Cohen tout le monde croyait être son voisin alors qu’il vivait en Californie pas sur la rue Saint-Laurent. Dans la poésie pour moi y’a que Francoeur qui a réussis à marier l’américanité, le joual, et la québécitude, le rock… Parfois les gens mélangent le vaudeville et la poésie, Mado c’est pas une poétesse, dehors y’a quelqu’un qui gueule je ne sais pourquoi? C’est grand vent ce soir, les arbres du goulag occidental sont secoués et les feuilles tombent. Tout ce qui étais vert est partis, reste que les sapins et les pins, les cèdres aussi. J’ai l’impression d’être un enfant qui écris une composition pour son cour de français. Voilà où j’en suis avec mon écriture. J’aurais besoin de quelques mots savants où quelques néologismes, ça serais plus obscurs mais souvent les gens nomment ça poésie quand c’est moins clair et plus complexe. J’écris rien qui brasse, rien qui me brasse, les femmes disait c’est que des mots. Pourtant j’aimerais bien pouvoir vous toucher parfois j’ai l’impression qu’il y a juste ma lectrice secrétaire syndicale à la retraite qui me lis. Le ouikend qui s’en viens, je sais ça s’écris pas comme ça pour bien faire j’écrirais la fin de semaine… Je vais essayer de marcher quoi que j’ai toujours un peu peur. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je semble avoir perdus des lecteurs. Je sais pas trop ce qui se passe, mon blog est loin d’être viral. C’est la nuit dehors il pleut, ce sont des nuits difficiles pour les itinérants. Ils vont essayer de trouver une piaule, je sais que ça existe j’ai déjà passé des nuits là, dans la crasse, la fumée et les fauteuils défoncées. Tout le monde étais gelé un gars vendait un semblant d’héroïne dans les toilettes infectes et bouchées. Pour cinq dollars t’avait droit à une tasse de mauvais alcool. C’était ça où le harcèlement des créanciers chez, ce que tu ne pouvais plus appeler chez toi. J’étais très malheureux. Quand je sortais de là je puait la fumée de cigarette et la sueur, je me trouvait très cool. Je croyais même que la fumerie d’opium dans le film de Lauzon ça existais, quel épais j’étais. Au bistro ils avaient raison de se payer ma gueule, j’étais une espèce de « Cowboy junkie » https://www.youtube.com/watch?v=x4XVJj4jER4  c’étais y’a longtemps. Je me souviens d’avoir fait faire une tournée des boîtes de nuit à l’ami Guillaume un français, ça m’avait valu une réprimande de l’assurance chômage. C’était y’a plus de vingt-cinq ans depuis j’ai changé de vie et je me fait vieux. Dehors une voiture la musique au fond. Je me souviens d’un voisin de chambre brillant mais qui se shootait par-dessus sa méthadone. Il gardait son urine d’abstinence pour l’analyse à la pharmacie. Ça lui permettait d’avoir son traitement. Il avait toujours hate d’amener ses doses chez lui plutôt que de se rendre à cette même pharmacie. «  Chambre avec vue » http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19488219&cfilm=2336.html  c’était pas l’atmosphère romantique de ce film, la vue de ma chambre donnait sur les ruines d’un vieil hôtel dont je me rappelle plus le nom, y’avait beaucoup de gens du Nouveau-Brunswick dans la maison. Je me permettais quand même d’avoir des rêves, je me souviens plus quoi, j’ai arrêté de consommer sinon je serais mort. Ça me fait peur de vous écrire ça, mes vieux fantômes vont peut-être revenir quoi que je pense que plusieurs ne sont plus de ce monde. Je sais pas ce que ça vaux ce que j’écris, c’est de vieilles choses déjà vécu… Une chose que je sais cependant c’est que le sociologue d’Ottawa voulait me sodomiser… Comme souvent une fois rendu au quatre cinquième du texte je trouve plus de quoi vous entretenir. Je crois qu’à cette époque le patriarche aurait aimé que je retourne habiter à sa maison. C’est peut-être des illusions que je me fait j’aurais amené mes problèmes avec moi et j’étais vieux, trop vieux pour habiter avec mes parents. Je me souviens y’a longtemps d’être allé au restaurant avec eux, le patriarche était encore vivant. Je suis chanceux c’est tranquille dans l’édifice, je peux dormir quand j’aurai finis de vous écrire. Ça s’en viens, vous découragez pas. Je termine comme toujours de la même façon, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 10 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Jeudi après-midi c’est presque le week-end qui commence. Les prolétaires s’en vont à la taverne pour y faire passer la semaine. Je vois déjà le gars en face de moi qui salive en regardant son verre de bière blonde. Des dizaines de fois qu’il déménage à force de boire l’argent du loyer. Personne veux plus rien savoir de lui qui vie toujours aigris dans la nostalgie. La copine disait que c’était dangereux de boire dans les abreuvoirs, il le savait. Il y allait parce qu’il y avait beaucoup de monde, des espèces d’artistes décadents. Étrangement il faisait de la photo, des images bucoliques, des natures mortes, mélancolique. Il aimait bien les vers de Claude Léveillé « une vie sans argument, une vie de bon vivant » https://www.youtube.com/watch?v=lsK8KGLTCJU . Il aimait aussi le vin qu’il avait triste. C’était une sorte de poète, j’ai jamais su ce qu’il lui était arrivé, il se tenais toujours le flanc gauche à deux mains, une vieille blessure? C’est le genre de gars qu’on rencontre dans les lieux dédiés aux fous… Je vois la brasserie remplie de monde, y’a personne qui iras boire au Queen Élizabeth, on aime pas beaucoup les institutions et on a pas les vêtements pour fréquenter son bar… Je disais donc c’est jeudi jour de paye, je me souviens plus vraiment comment je pensais avant d’aller boire, c’est pas bon, mais je vais essayer de pas boire aujourd’hui. J’entrais dans les débits de boisson en attendant je ne sais qui je ne sais quoi? Parfois je consommais tellement j’en devenais psychotique. Je crois que Réjean de Terrebonne la caricature est inspiré de moi. Je me souviens aussi que les jolies jeunes filles elles étaient là que pour nous faire boire. Semble que les pushers se rendent même à l’asile avec leurs cochonneries. Vous voyez c’est toujours mon thème de prédilection… J’ai encore le Midnight Rider https://www.youtube.com/watch?v=XyOD-ctLXv0  des Allman Brothers dans la tête, ça évoque bien cette fausse rébellion nocturne. Je les laisserai pas m’attraper. Je pense à toutes ces têtes de linottes que je fréquentais, la plupart étaient homophobe… Mais oui, je l’ai pas eu facile c’est pour ça qu’aujourd’hui je bois pas. J’ai pardonné à tout le monde, la rancune ça mène à rien et j’étais le seul responsable de mes idioties. Je reviens souvent là-dessus, ça a fait trop longtemps partie de ma vie. Je serai jamais guéris. J’arrive pas, j’arrive pas à créer quelque chose qui tiens pas de l’alcoolisme c’est mon malheur, cet après-midi l’eau goutte le métal peut-être parce qu’ils ont refait les canalisations… « Mais moé la bière j’aime pas ça, pis je suis pas tapette pour ça »-Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=70Ojhs6yUoI  Voilà! J’ai hate de faire un autre voyage, de sortir du goulag occidental. Ça changerais un peu mon propos, y’a ça aussi qui est fou avoir toujours cet alcoolisme en arrière de la tête, c’est épuisant parfois. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard
P.S.  AGRANDISSEZ LA PHOTO

mercredi 9 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vais essayer de vous parler d’autre chose que l’élection. Aujourd’hui c’était une magnifique journée d’automne. J’ai posté la BD aux deux garçons. J’espère que ça feras pas de chicane et que les parents sont d’accord. Je crois que oui ils me l’auraient dit. Souvenir d’un moment de dépression sur la côte nord, c’était difficile, j’y ai laissé une voiture.  Lentement la journée se termine, la lumière est superbe, y’a des années que j’ai pas décompensé c’est tant mieux. Je pense à d’autre jeunes hommes qui demandent de l’aide à l’hôpital et qui sont obligés d’attendre avec leurs schizophrénie paranoïaque galopante. Je  sais qu’ils essaient d’endormir leurs mal et que lentement ils descendent vers les bas-fonds, on est pas certain qu’ils vont en sortir vivant. Je suis plus un jeune homme, je pense à tous ces poètes alcooliques actifs, la foi c’est rien de poétique mais ça prend un minimum de spiritualité. Je parle pas d’aller faire un pélérinage à l’oratoire chez le frère André, mais une petite prière parfois c’est nécessaire. De bonnes habitudes de vie ça aide aussi, là je mange une pomme. Je suis heureux de pas avoir de hang-over matin après matin. De ne plus habiter dans un mourroir, une chambre sans confort qui est là juste pour m’aider à en finir. J’ai jamais vraiment dis merci aux gens qui m’ont aidé à déménager y’a longtemps. Ça me fait mal de me rappeler tout ça, c’est le passé je peux rien y changé. Je pense à Lucie l’intervenante qui m’a aidé, je sais pas pourquoi à un moment au local du groupe communautaire elle m’avait dit de ne pas bouger dans les escaliers. Je pense aussi aux policiers dans une descente avait ordonné tir-à-vue, je suis pas mort je crois que j’ai rêvé ça , un cauchemar… Ça aussi c’est douloureux, j’ai changé de quartier, je suis maintenant dans le goulag occidental qui heureusement n’a jamais été un camp de concentration, c’était plutôt le faubourg à m’lasse personne de riche mais la misère des quartiers populaires. J’ai eu peur, j’ai eu très peur avec raison c’était pas seulement la paranoïa pourtant je remboursais le shylock. Je  me tiens tranquille je vous parle pas trop de ça. Je remercie Dieu d’être encore vivant. Lentement le soleil se couche et l’angoisse monte en moi. J’ai plus envie de risquer ma vie, j’ai laissé ce monde-là, y’a longtemps déjà, je pense à « Asphalt Jungle » https://www.youtube.com/watch?v=IXrP6Uo4nUI  C’est un film d’accord, mais aujourd’hui je sais où j’étais et qu’est-ce que j’ai fait, c’est tant mieux. Je me trouve plus aussi cool, je suis vieux je tiens pas à faire la première page des journaux. Y’a un gars dans le parc avec ses sacs vert j’ai déjà été là, mais je prie pour que ça n’arrive plus. Je vous ai écris ça ce soir, je vous demande pardon. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!  À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 8 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Soirée d’élection américaine, c’est pas vraiment le temps d’avoir des états d’âme. On est pas des américains, vous savez! Je vais être franc avec vous, je sais pas quoi écrire. Je suis pas analyste y’en a assez… Je suis plus dans la psyché… Quel drame si il fallait que Trump gagne, un gros taré pire que Bush fils ce qui n’est pas peu dire. C’est le moment où je devrais revenir sur mon senti, je plonge dans mon monde intérieur et il se passe rien, y’a rien que le monotone du prestataire honnête, pas d’alcool pas de tabac. Je pense à une copine d’il y a longtemps qui travaille dans un comité logement, Action-Dignité ça s’appelle des chasseurs de coquerelles, je dis pas ça pour être méchant c’est le plus gros problèmes des locataires les cafards, ça me rappelle mes amours toutes impossibles

Où je vais? Je sais pas j’écoute et c’est un lourd silence, le silence de la peur de l’angoisse… Je  m’en demande trop je vais slaquer la poulie. Ai terminé la lecture de bandes dessinées, je vais le poster bientôt si ma lectrice puéricultrice de l’Outaouais est là. Je la met en charge de la donner à Antoine. Élection et au hockey on nous fait jouer de big band brass. Des mots, c’est beau des mots mais quand tu à rien à dire t’a l’air fou. J’ai mis la télé sur les élections dans le moment c’est Trump qui mène, je m’en fait… Les analystes donne trop madame Clinton gagnante, Trump il me fait peur, tout ça fait partie de mon senti ce soir. Quand j’arrive pas à écrire j’ai de la peine, ça me fait mal je digère pas… Me semble qu’Obama a pas été élu avec autant de fracas. C’est pas inimaginable Trump c’est que les petites gens sont ignorants. Je peux pas écouter ça et écrire… Ça sent la grosse patate frite, madame Clinton s’en viens, n’empêche j’ai des courbatures… Je vous ferai pas la chanson du frigidaire qui ronronne. Bon on va mettre Jimi Hendrix https://www.youtube.com/watch?v=lob9lLXYCoc  écoutez ça et continuer à lire c’est possible. Le Canadien viens de compter, le défenseur Weber.  Boston qui compte un but chanceux. Le Canadien réplique tout de suite. Je suis loin de mon senti… La littérature c’est supposé être remplie d’émotion… Je me rappelle que VLB dans une interview avait dit préféré regarder un match de hockey avec une caisse de bière. Peut-être pour le hockey mais pour la bière on repassera. Y’a pas longtemps j’ai reçu un appel des gestions du patrimoine Assante, j’ai répondu que j’avais pas de patrimoine… Je vais essayer de terminer ce texte avant qu’on déclare Trump élu, semble que la Californie et la Floride sont pas dépouillés . J’ai peur que le clown milliardaire gagne, il a fait six fois faillite, bein voèyons!!! Il s’est mis tout le monde à dos!!! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je cherche les vols direct pour Bordeaux il semble pas y en avoir. C’est peut-être mieux Montréal-Paris et après le train jusqu’à Angoulême… Ai bu de l’eau ça m’a donné un mal de ventre. Ce soir je vous place une photo digne du bolchévisme, de l’art russe mais elle est à Washington. J’ai pas trouvé de qui elle étais. J’ai l’image d’un homme qui dompte la force ouvrière le cheval. Je demande à mon lecteur historien de l’art d’être indulgent. J’ai pas trouvé de qui est la sculpture c’est quand même étrange de voir ça à Washington, je sais pas si je peux parler d’art moderne ça me fait penser au communisme de Staline… Peut-être que c’est du constructivisme où du suprématisme… L’homme qui bride la force ouvrière. Je crois que je suis mieux de revenir à mon senti, j’entends le voisin ronfler, ce matin j’attends un chèque par la poste. Je pense à Falardeau qui disait « c’est pas des appartements en gyproc qu’on veux c’est des maisons » elle est loin la révolution. Aujourd’hui c’est les élections américaines on va voir ce qui plait aux Américains, le populisme où l’intelligentsia. Parlant populisme je me suis fait une sandwich aux tomates, mon ventre va arrêter de crier, ce matin c’est pas cérébral c’est viscéral… Je vous ai abandonné cette nuit, je reviens à ce texte il fait jour. J’essaye de reprendre des forces ça m’en prend de plus en plus pour écrire. Ça sent bon le café, c’est jour d’élection aux U.S.A. j’aimerais beaucoup que madame Clinton gagne, Trump a l’air d’un milliardaire insensé . J’ai souvenir de ce désir que j’avais d’écrire et comment je disais que je voulais être relieur, un métier de moine. Ce matin je cherche encore plus quoi vous écrire, j’ai oublié à quoi j’ai rêvé…  C’est un matin ensoleillé d’automne on dirais que je documente un film sur la dépression automnale d’un chômeur de longue date. Est venu un moment où j’avais plus droit aux prestations d’assurance chômage. Je pense à cet homme un immigré chauffeur de taxi qui se faisait un honneur de n’avoir jamais retiré d’assurance chômage ni d’aide sociale, tant mieux pour lui! Ce matin le ciel est tout bleu, c’est toujours étonnant de voir combien y’a de gens pour vous dire comment vivre, c’est pas possible. Je respire par le nez et essais d’être allumé. J’ai pas de leçon à faire à personne. Ce que je fait c’est peut-être de la folie mais ceux qui écrivent ont demandé la permission à personne. Je radote toujours la même chose pendant que les voisins se promènent sur la passerelle. Ce texte là il était pour la nuit passée, c’est le matin maintenant. J’ai dormis, me souviens du temps où je niaisait dans les marches de l’école, cette flute alto que j’étais le seul à avoir, je suis pas allé loin en musique je voulais pas commencer par le commencement. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard