samedi 22 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé un beau samedi à rédiger un texte. J’ai une pensée pour vous tous qui avez perdu un être cher. Ce soir c’est la pluie, vraiment l’automne. Je pense toujours au voyage… La nuit est tombée, j’irais peut-être dans les Antilles en Guadeloupe encore une fois à moins que j’attende plus tard et au printemps j’irais en Bretagne où en Normandie  https://www.youtube.com/watch?v=c94EYKmFnhs  en attendant si vous avez des suggestions de voyage contactez moi. Faut-dire que pour un café dans un bistro Paris c’est dur à battre et je dirais même la France en général. Je fréquente plus les pubs comment vous dire que je le regrette pas j’ai pas envie d’aller me saouler à Toronto. J’ai souvenir d’avoir mangé des accras sur la plage dans les îles. Ce soir le match de hockey c’est à Boston, une belle ville… Les yeux me coulent pourtant je pleure pas. Bon je vais laisser faire les souvenirs et revenir avec mon senti. Je me dénigrerai pas, je fais ce que je peux avec ce que je suis… Pense aux gars étendus sur les bancs du métro Beaudry où accoter sur la bordure des fenêtres des wagons de métro, c’est moi, c’est moi dans une autre vie je dormais partout et les trajets étaient toujours trop longs. Je suis content d’être bien réveillé quand je sors.  Je veux plus vivre ce faux confort de l’alcool. Voilà je suis encore dans mon sujet de prédilection. Je vous écris ça pendant que René Rancourt chante les hymnes nationaux. J’aime ça les matchs de hockey mais ça m’énerve, c’est stressant comme divertissement et brutal. Me souviens de René LeCavalier et de Gilles Tremblay, parfois j’allais écouter le hockey du samedi chez un ami, ils étaient bien bon de m’accueillir chez eux, les amis ils étaient dans l’équipe midget juste avant le junior, moi je les regardais jouer j’étais un fan. Je vous écris ça en me demandant ce que j’aurais pu faire de mieux, la tête dans les nuages. Miss Terre bonne blues, les samedi tranquille à la brasserie, c’était désert et j’étais déprimé de la veille. Parfois y’en avait un qui voulait une bière sur le bras, le waiter amenais ça… À l’époque on pouvait discuter avec le serveur, mon bôf disait que j’avais mon bureau là, c’est un peu vrai. Je m’ennuis pas de ça… Je me faisait aller la gueule inconscient que tout le monde pouvait entendre ce que je disais, des niaiseries comme toujours. Je suis revenu dans les souvenirs mais faut pas que j’oublie que c’est maintenant au présent. Je pense qu’il y a quarante ans c’était normal de boire, https://www.youtube.com/watch?v=28TXiQ64tlw , je suis sortis de cet univers, c’est tant mieux. Je termine avec un mal d’estomac c’est ce que me fait sentir RBO. Je le savais que j’étais alcoolique mais j’étais pas prêt à arrêter. Le pire c’est que j’aime pas la bière. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

vendredi 21 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Merci de m’accueillir chez vous. Je vous écris avant de rédiger un texte qui proviens des cahiers. Viens de fermer la télé, ce soir ce seras sans… J’ai ouvert la fenêtre, j’aime ça quand c’est frais chez moi… Je me souviens pas si je ramassais les feuilles chez mon père, je crois que oui mais j’aimais pas ça, ma job c’était de sortir les rebuts mais j’oubliais souvent. J’ai commencé tôt à être un grand bum, je racontais les niaiseries que je lisais sur les groupes rock et je viens d’écrire les groupes tock ce qui est un peu vrai. Je vais essayer de vous parler de rétablissement, de cette « sexualité » malsaine que j’avais, maintenant je me rétablis m’intéresse à autre chose qu’au sexe, faut dire que pour me rétablir je ne fréquente plus depuis longtemps les bars de danseuses nues et les films pornos. Abstinent un peu plus chaque jour et je ne m’en porte que mieux, peut-être que vous êtes pas d’accord mais la sexualité que je vivais c’était un embarras. J’irai pas dans les détails je vous laisse imaginer, je me tenais pas au Moulin Rouge. Je pense à la jeune fille qui s’est fait violer elle portais un turban à la Simone De Beauvoir, disons qu’elle sait où s’inspirer mais dans leurs beau discours je sais pas si elles pensent à leurs sœurs danseuses nues… Je sais pas comment dire, on veut pas de pimps mais ce soir les bars sont ouverts.  Tout ça me fait réfléchir à l’affect, le mien, qui était tout en souffrance… C’est vendredi soir et comme toujours je pense au film « Looking for mister Goodbar » https://www.youtube.com/watch?v=fp1Lb694uag . Si vous draguez c’est dangereux… Y’a des loisirs plus constructifs vous risquez moins d’y faire de mauvaises rencontre quoi qu’on croyait nos jeune filles à l’abri à l’université semble que c’étais pas le cas. C’est pour ça que j’ai fermé la télé ce soir, je me questionnais sur mes rapports avec les femmes, j’en finissais plus y’a des féministes qui disent que tous les hommes sont des violeurs potentiels. Je crois pas, je sais pas comment ça pense un violeur. Si la femme dit non je respecte ça. Ce soir j’ai un sujet lourd mais ça fait aussi partie de mon senti… Je sais plus comment sortir de là, c’est dans les sujets les plus graves qu’on a l’air le plus épais. Je la comprend quand-même l’immense solitude que vivent ces femmes, leurs pertes d’estimes aussi. Quand j’étais plus jeune j’étais pas très attirant pour les jeunes filles, je buvais comme un trou et je sacrais comme un charretier, mais surtout je crois qu’elle voyait toute la souffrance que je vivais et elle voulais pas s’embarrasser d’un pauvre gars. Tout ça m’a mené à cette solitude bien vécu d’aujourd’hui. J’ai appris de la vie et j’en apprendrai toujours. Je termine donc sur cet apprentissage en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 20 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Grosse job ce soir avec l’ami! Visite chez IKEA pour acheter un nouveau sofa. C’est fait, je racontais a l’ami que la dernière fois que j’ai attendu comme ça c’est aux douanes canadiennes. Je me fait vieux j’ai sué pour assembler le meuble… On a rigolé un peu sur le dos des immigrés… D’habitude j’ai pas le sens de l’humour… Mon senti  croyais pas que ce serait si long. Y’a une odeur de neuf ce soir… Il pleut à siaux,  le fauteuil est très confortable. Il est tard dans la soirée, le meuble est monté, je sais pas trop quoi vous raconter. L’ami est menuisier-ébéniste c’est parfait pour assembler. Ce soir je vois rien j’ai la tête vide, ai vérifié si je pouvais m’étendre sur le divan, oui! De toute ma grandeur c’est bien… La fenêtre est fermée dehors il fait froid, j’entends les voitures passées, quand je suis fatigué j’arrive pas à penser encore moins à être poétique. La fatigue alcoolique crée parfois de beaux poèmes mais c’est pas donné à tout le monde. Question vocabulaire et mots savants j’en ai pas trop parfois c’est plus simple de s’en tenir aux mots du quotidien pourtant je pense à la poésie difficile de Denis Vanier ça me faisait vibrer je me voyais dans ses mots pas ordinaires. Pourtant avec toutes ces guerres le temps est pas à la poésie, les mots sont des mots de morts d’enfants, exaction épouvantable pourtant faut trouver de la joie dans tout ça, je sais pas comment… Le bonhomme de soixante ans que je suis est arrivé avec de l’aide à monter le sofa. Je reviens où j’ai commencé. Je me demande pourquoi je fais tout ça, ce désir d’être connus, ces entrevues, cette écriture, le gars disait que j’étais fatigant avec mon blog pourtant je crois que c’est comme ça que je me réalise, que je m’épanouis vous me direz c’est encore du sentiment et pourquoi pas. Il est passé minuit on change de journée, je crois que demain matin je vais dormir. Ce serait bête de pas se servir de cette machine elle est là disponible… J’ai envie de me coucher mais je veux terminer avant. Il me reste que quelques mots à écrire pour terminer l’ « exercice ». Le pire c’est que j’ai écrit tout ça et j’ai rien dit. Demain je vais attendre le facteur comme le gars de la chanson, j’y reviens souvent… Je pense au hockey, ce soir on a gagné, je crois que cette année on a une meilleure équipe. L’an passé j’ai eu beaucoup de plaisir quand je suis allé voir un match avec mes frères, j’espère qu’on vas y retourner cette année… Les hot-dogs et le smoked- meat c’est mortel mais c’est bon. Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes en mange plus autant, il regarde moins le sport il en fait! Bravo! Voilà mes derniers mots pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La question que je me pose, j’en écris un autre? J’ai un café brûlant et je fais mes soixante ans. Je me souviens à un moment de torture dans ma vie je partais du quartier Rosemont en autobus pour aller faire du pouce près du pont Pie IX jusqu’à Terrebonne. Je souffrais beaucoup. J’avais une espèce de relation avec cette femme plus vieille que moi. Je l’aimais pas je sais pas pourquoi j’étais avec elle. Elle travaillait dans un bistro que je me suis mis à fréquenter, j’y passait beaucoup de temps à rire des petites madame qui voulaient un coke. J’étais souffrant et plein de moi-même. Du coca-cola y’en a partout, même dans les bistros européens. Ce matin j’attends toujours ce chèque de remboursement. Il est quatre heure vingt-cinq. Ce soir si ça tiens encore je vais aller chez IKEA avec l’ami pour magasiner un sofa. Lundi passé j’ai discuté de voyage avec une stagiaire française. Elle m’a parlé de la Bretagne ça m’a donné envie d’y aller. La côte française ça semble superbe. Un autre endroit après où avant de me rendre à Prague. Je suis pas beaucoup dans mon senti ce matin, disons que ce qui précède c’est ce que j’ai dans la tête. Y’a pas beaucoup d’ami qui me rende visite c’est aussi bien comme ça. Y’a bien des années que je regrette, je savais pas vivre et je crois qu’elle s’était prise au jeu jusqu’au moment où elle m’a mis à la porte au retour d’une brosse. Je veux plus jamais vivre ça, je veux garder mon chez-nous. C’est fou ce qu’on fait quand on est dépendant affectif quand on crois que c’est de l’amour. Ça fait mal, ça fait très mal on vie quand même avec la peur en croyant que l’autre va nous protéger, on se ramasse  à l’hôpital, psychotique… C’est un drame que je vous écris là, j’essais de l’exprimer du mieux que je peux… Je pense au concours de nouvelle de Radio-Canada j’ai rien de prêt pour y participer. Je crois pas avoir assez de talent, je vais voir. Ça sert à rien y’en a qui sont fait pour le succès moi je suis un loser pourtant tous les jours que je passe sans boire je gagne. Parfois la folie me guette encore, je me sent envahie par je ne sais quelle espèce de fantôme … Je me souviens des jeudi de paye, je me ramassais autour de la table de pool avec la gang de bums tout aussi souffrant que moi. Le lendemain je rentrais pas travailler, j’avais que le goût de mourir d’en finir même le personnel de la brasserie se rendait compte que je buvais beaucoup trop on me servais du café quand j’arrivais… Je suis encore dans mon thème de prédilection. La  brasserie à brûlée, ils ont jamais reconstruit, je l’ai fréquenté dans mes derniers milles d’alcoolique actifs. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 19 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me vois encore dans la fenêtre du salon de la maison familiale, c’est la nuit j’attends mes parents, ils sont partis pour la soirée, j’ai peur qu’ils ne reviennent pas. L’angoisse m’empêche de dormir. Les voitures passent je crois toujours que c’est celle de mon père qui arrive. C’est le plus loin que je peux reculer j’étais déjà malade. Je faisais des scénarios d’accidents en me demandant comment je ferais sans mes parents. Je crois que j’étais le seul à rester éveillé mes frères et sœurs dormaient. Je sais pas si ça à un rapport avec la difficulté que j’ai eu à quitter la maison. Je sais que maintenant j’attends plus personne. Le père nous a quitté pour toujours et y’a longtemps que je n’habite plus là. Je regardais pas la télé la nuit elle était pas câblée. Y’a eu d’autre nuits d’insomnie au sous-sol avec une rage de dent j’aurais bien aimé qu’on m’amène me faire soigner, y’avait personne de réveillé. Étrangement parfois j’ai une nostalgie de dent creuse, c’est de la folie!!! Je jouais dedans avec la langue et un cure-dent. Le Southern Comfort cette boisson sucré ça pas dus aider pour l’hygiène buccale. Avec le mal de dent je me suis souvent assommé avec du whisky, je dormais une fois saoul. Ce soir la fenêtre est ouverte, j’entends des gens discuter. Je pense toujours partir, je vous l’ai déjà dis je suis pas très plage quoi que avec l’ami Luc à La Guadeloupe c’étais bien en une journée on avait fait plusieurs plages. J’y retournerais mais accompagné. Lentement je pense à ces voyages. Ce soir je suis toujours dans le goulag occidental, je pense au dentiste qui m’avait radiographié la mâchoire les dents qui me restaient, moi tout ce que je voulais c’est qu’il les arraches pour ça j’ai dû me rendre dans une autre clinique… Personne parle de ses dents, c’est un tabou moi j’avais pas une grande hygiène buccale. Je me suis fait péter les dents très tôt dans ma jeunesse. Les caraïbes c’est bien mais quand y’a des ouragans c’est apeurant. Je sais qu’eux ils ont peur de la neige, de nos tempêtes pourtant… Je me souviens aussi de la mauvaise habitude que j’avais à faire du sirop avec mon café du matin, trois quatre cuillérées de sucre. Il est tôt dans la soirée, le mois est avancé, c’est le système d pour trouver de l’argent pour consommer, emprunte à gauche à droite, fait marqué chez le dépanneur et on se saoule sans trop savoir pourquoi. On veut plus se sentir, on se ressent plein de ressentiment. « Mes vacances à la plage »-Daniel Lavoie https://www.youtube.com/watch?v=zPdHYW6HadU. J’écoute ça j’ai un retour en arrière, c’était en mille neuf cent quatre vingt dix huit, j’étais encore sur la rumba. Voilà l’histoire pour ce soir, c’est pas grand-chose et j’embrasse la danseuse aphasique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous a plu. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens avec un deuxième rapidement. Je suis très heureux j’ai reçu la confirmation d’une rencontre à l’institut. Je pense à ce café servis avec le marc, je crois que c’est oriental. Je suis pas mal réveillé pour cette heure ci, je « travaille » aussi sur un texte pour les humeurs culturelles, la fréquentation du blog est pas uniforme. Je crois que celui-ci je vais le commandité. Au fond je vous dis toujours la même chose « Je veux d’ l’amour » -Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=qo42tT4WPJE  Je   prends mon temps pour vous écrire y’a rien qui presse je pense aux aimables profs de cégep qui ont dit que j’avais une voie, pour une fois j’ai écouté et ça donne ceci ce que je vous écris, ma prose que j’aimerais poétique… Quand au zen je pense au jardin japonais du jardin botanique, la  maison avec une cour intérieure remplis de sable et les moustiquaires… Le Japon c’est loin du goulag occidental. J’essais de respirer par le nez en pensant à Bouddha , y’a des points communs mais au Japon c’est le Shintoïsme une pratique imprégné de respect… Dans le goulag occidental sur la rue Ontario y’a un monastère bouddhique vietnamien, je le fréquente pas mais je suis toujours étonné de voir ses couleurs. Dans ma tête ça saute d’un mot à l’autre rien de suivis pas de phrase juste du bruit parasitaire comme une radio de la belle époque qui cherchait à syntoniser une station. J’écris mais je sais pas ce que je veux, un texte finis et léché où une manière de texte brut qui nomme mon état intérieur étrangement je pense à la messe du vendredi saint de mon enfance que je trouvais longue, j’arrivais pas à comprendre le sacré… Je vous écris sur Pâques et on s’en va vers Noël quoi qu’il est un peu tôt pour en parler… Préparé vos costumes d’halloween, je pense au film culte Rocky Horror picture show mais moi comme film culte je préférais Phantom of the Paradise https://www.youtube.com/watch?v=2n5qVJEg3qA  un film de Brian DePalma ça déjà quarante deux ans! C’est un peu pour ça que je dors pas, j’ai peur de mourir dans mon sommeil et me semble que j’ai pas le temps de tout faire ce que je veux faire. Devant l’écran je suis très calme je croyais pas que ça m’arriverais un jour est-ce que je peux appeler ça de la sérénité? Je crois pas, je suis toujours trop agité. Je vous entends me dire « Farme ta yeule! » Pourtant j’ai besoin d’écrire comme d’autre ont besoin du respir. Vous avez remarqué que je donne pas dans de grands textes épiques. J’arrive à la fin de ce blog quelques mots encore, j’aimerais que ce soit plus que du bonbon comme disait la publicité. Je me souviens de ces jeunes filles qui étaient toutes fières de me dire qu’elles avaient travaillé dans une boîte de pub ça m’impressionnais pas. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard

mardi 18 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je sais pas trop quoi vous écrire, mais oui! Il fait chaud, j’ai ouvert la fenêtre et j’essais de vous écrire sur mon senti, il pleut à boire debout, aux actualités j’ai vu l’avion où voyagent les journalistes qui couvrent Donald Trump, deux avions pour un idiot c’est beaucoup. Aujourd’hui y’avait rien dans le courrier… Maintenant j’ai toujours la tête vide, j’aime toujours autant voir les avions et encore plus les prendre. Quand je voyage c’est toujours en classe économique, je me souviens de ce départ de Washington à Toronto, je me suis trompé de siège et je comprenais pas que le gars voulait sa place côté allée, on s’est un peu engueulé, lui en anglais moi en français, j’étais vraiment assis à sa place, je lui ai donné… Je crois que je vous l’ai déjà écris ailleurs. Lentement ça se rafraichis. Dans le goulag occidental c’est l’endroit idéal pour entendre des moteurs d’autobus et de camions ronronner. Je pue, je prend une douche… Ça y est je sors de la douche parfumé au Burberry Brit Rythm ça sent bon… J’aime beaucoup le parfum beaucoup plus que les pissoires de tavernes où les vestiaires de gymnases, à la télé ce sont nos bras meurtris qui portent le flambeau, je m’éloigne de mon senti, l’hymne national américain et ensuite le canadien. Je me demande pourquoi ça été si long pour vivre comme je vie là. J’imagine que ça prenais le temps, le senti, le sentiment ça pas sa place dans le hockey. Je pense au patriarche qui disait une business ça a pas de cœur. Pourtant je pense au magasin de meubles que le patriarche avait avec un associé, ça avait pas marché moi j’y ai travaillé un peu mais j’étais pas payé peut être que si j’y avais mis un peu de cœur… Je pense que le patriarche s’était fait avoir par l’associé… Je pouvais pas acheté d’amplificateur de système de son, la matriarche voulait pas c’était trop bruyant… Je vous ai jamais raconté quand dans une poussée de folie j’avais détruit ma guitare et ma télé miniature, j’avais mal je souffrais… Je souffre encore mais c’est plus discret. La pluie a cessé, le store est ouvert y’a moins de circulation. Je cherche, j’écoute ce que ça me dis… Ce soir la paranoïa me laisse tranquille, l’angoisse aussi pourtant je suis pas guéris, je me rétablis. Soixante ans, j’ai rien vue, times fly, je pense à nos grands poètes qui sont maintenant vieux et sages. Je reviens au « Comme à radio » de Lucien Francoeur https://www.youtube.com/watch?v=fYIFt7UyP4U moi j’aime ça la radio mais je l’écoute beaucoup moins je préfère le web où je trouve tout ce que je veux. J’aimerais ça terminer avec de l’émotion ce soir et oublier ces nuits noires. Bon! Je vous lâche avec ça, c’est terminé, c’est finis. Je sais c’est pas de la grande littérature. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard