samedi 15 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens avec cet espèce de feuilleton qui n’en est pas un. Aujourd’hui j’ai fait des courses et la lessive pour le moment l’eau courante est coupée, pas d’aqueduc… J’ai sommeil, lentement la nuit arrive ils ont interdit les Samsung sept dans les avions, c’est bien. Je vais essayer d’aborder mon senti, l’ami m’a téléphoné et réconforté notre amitié tiens bon.  C’est toujours étonnant cette façon d’imaginer les choses, je pense qu’il y a un peu de schizophrénie là-dedans mais je m’en sers pas comme excuse.  Aujourd’hui j’ai rangé les vêtements dans les tiroirs et dans la penderie. Dans mon senti je pense souvent à la France,  à Besançon et à Paris. J’ai toujours le désir de partir, j’aime bien les publicités de La Guadeloupe à TV5 c’est aussi ça la France. Je crois que nos snowbirds vont bientôt partir, le bôf a travaillé sur sa roulotte parfois je pense à m’acheter un petit camper mais j’ai pas mon permis de conduire et je crois pas avoir les moyens pour l’essence. Je partirai moins longtemps et plus léger, l’avion, l’hôtel un pack-sack pour deux semaine aujourd’hui je lisais dans LaPresse+ que Barcelone était la destination la plus achalandée je crois que je vais laisser tomber et peut-être pensés à Prague pour ce printemps. J’aime voyager voir les choses autrement qu’à la télé, les choses en vrai… Ce soir le goulag occidental est assez tranquille, y’a des voitures au pot d’échappement qui ronronne mon lecteur de Deux-Montagnes aimerais ça… Je   pense toujours aux « amis » du premier voyage à Besançon. Je les ai perdus de vue. Rien n’empêche je crois être plus citoyen même si j’ai encore bien du chemin à faire. Je me rétablis lentement, je crois que je dois penser à donner plus qu’à recevoir… Ça a l’air facile comme ça mais c’est pas simple… Je pense aussi à ma lectrice puéricultrice de l’Outaouais qui a beaucoup de peine suite au départ d’un être cher. Je suis de tout cœur avec elle et j’espère que si elle me lit ça va la distraire un peu, je crois que sa grande famille a besoin d’elle. Moi je suis pas très comique, j’arrive pas  faire des jokes… J’écris toujours sur les harleys qui pétaradent dans le goulag occidental. La nuit est tombée, le samedi c’est le hockey pas loin à la limite du quartier y’a les péripatéticiennes qui pratiquent. Y’a longtemps que j’ai pas parlé d’elles je trouve pas qu’elles sont très intéressantes… Ça fait longtemps que je vie ici, ça s’est gentrifié, y’a des AUDI et des BMW de stationnés. J’ai plus sommeil, je crois que la lumière de l’écran me réveille. J’espère que j’ai toujours mes fidèles lecteurs, lectrices… Je vous écris ceci et après je retourne dans le cahier, je suis toujours à chercher… On entend les sirènes les voitures, une overdose peut-être mais y’a tellement de malaises qui ont besoin de l’ambulance. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard           

vendredi 14 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas certain que je vais arriver à vous écrire quelque chose aujourd’hui. Je suis fatigué, je crois que je m’en vais vers la dépression. J’ai ouvert la boîte de biscuits Ritz, on m’a dit que j’avais le droit de ressentir tout ce que je ressent, trompez-vous pas c’est pas du ressentiment, c’est du senti… Moi qui d’habitude prend tant de plaisir à vous écrire, je pense à ma toxicomanie à comment je ne consomme pas pour aujourd’hui… Je prie, je prie puisqu’il le faut pour éviter les ennuis. Ce soir je cherche à vous dire mon imperfection et comment vivre avec… Je crois que c’est mieux de me tenir loin des gens qui consomment… Parfois y’a des gens qui réalisent pas, qui mettent la charrue en avant des bœufs. Je me suis promis de vous parler de moi. J’ai aucun pouvoir sur mon prochain… L’hiver arrive ça va être difficile de rester dehors… Je  l’entends dire comment il est bien là où il est pour apprendre quelque semaines plus tard qu’il est rendus dans un refuge, c’est exactement ce que je ne veux pas vivre. J’arrête ça là c’est pas de mes affaires je suis incapable d’aider. Dans ma paranoïa  je pense qu’on a mis quelqu’un après moi pour me faire la peau… J’en profite pour saluer ici l’amie danseuse, moi aussi je l’ai pas oublié, un flash tout-à-coup. Ça me tue j’arrive pas à penser à autre chose qu’à eux, comme on dis c’est « vivre et laisser vivre ». Je sais pas quoi faire pour me rétablir un peu plus. Je salut mon lecteur de Deux-Montagnes et sa nouvelle acquisition, un beau station-wagon wood, il est constant il reste dans la même ligne, bravo! Je vous parlerai pas de voitures je connais pas ça. Je suis plus dans l’introspection, c’est comme je vous disais au début je suis dans la déprime ça m’arrive souvent l’automne. Je sais pas si un voyage dans le sud m’aiderait. Je peux pas écrire et faire abstraction de ce qui se passe dans ma vie. Il se passe pas grand-chose vous allez dire mais c’est ça pour le moment un conflit avec les amis. Je me suis éloigné de mon intérieur, de mon senti viscéral et ça rien donné de bon. Difficulté à vivre le moment présent, je me projette dans l’avenir, demain et ça à rien de bon. Je pense à tous ces gens qui ont voyagé et qui me diminuent parce que je voyage maintenant. C’est comme la matriarche dis y’en a qui sont fatigant tellement ils connaissent tout. Bon! Faut pas que je me pense trop smatte… L’humilité c’est ce que je dois rechercher, je vous avoue humblement que c’est difficile, plusieurs des personnes que j’ai essayé d’aider sont encore dans la consommation faut croire que je suis pas un bon exemple pourtant je fait de mon mieux. Je vous laisse, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 13 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai pas envie de regarder les actualités. Le temps est gris, je crois que j’ai perdu un ami… Je vous écris plus tôt qu’a l’habitude. Je lui ai fait des reproches à l’ami, j’aurais pas dû… Comme toujours j’y vais avec mon senti, les reproches que j’ai fait ils partaient de moi, j’avais pas à faire ça. Enfin c’est fait, toutes mes excuses. C’est trop personnel pour être dans un blog… Pourtant je suis pas sûr que j’ai tort, c’est son ami pas le mien. Le goulag occidental est occupé par des pelles mécaniques… C’est quand même mon choix, j’ai peur de ça… Je suis à boutte , je devrais comprendre qu’écrire c’est pas juste se faire des amis pourtant il me semble que j’ai parlé des « vrais » affaires. Ce soir comme toujours la circulation est dense, je pense à la danseuse aphasique. Je suis un pauvre… Je me dénigrerai pas ça donne rien. J’ai fait une erreur. Cette histoire la ça occupe toute la place et là c’est comme si je jetais de l’huile sur le feu. Je pense que je dois laisser passer le temps. Je suis pas parfait… C’est possible qu’une amitié se termine, je regrette un peu mais c’est comme ça, c’est pas la première fois que des amis sortent de ma vie. J’arrive pas à écrire autre-chose, j’ai beau dire, j’ai beau faire c’est comme ça, au fond l’ami je le comprend pas… Une amitié qui se termine c’est toujours désolant… Je vais attendre il va peut-être me téléphoner, ça me fait mal d’être seul d’y penser. Ce soir je vire à vide c’est que des ennuis… La solitude est très présente… Pourtant j’ai pas inscrit son nom c’est presque de la fiction. Je pense au copain qui avait essayé de faire la livraison dans un dépanneur, il se perdait dans les rues. Me souviens aussi des potagers dans les ruelles de la petite Italie c’était magnifique, en ce moment je crois que c’est la vente des raisins pour le vin. Y’a quand même quelques vignobles autour de Montréal, ça prend des vignes robustes. J’ai de la peine! J’ai de la peine! J’ai de la peine! Quand je raconte mes conneries, le vin je connais pas ça j’en bois pas et je serais incapable de me pencher pour faire les vendanges… Je vais y arriver à vous écrire malgré tout. Dehors sur le trottoir une jeune fille lançait un sac de cannettes vides à son compagnon. C’est toujours comme je pense dans la durée et la persévérance, les gens passent la démarche chambranlante, les chèques de chômage sont sortis on en profite pour… Je vais pas dans mon thème de prédilection. C’est presque la nuit, je vous aurai encore une fois écris. Je ne suis pas une vedette juste un humble « écrivain » à la petite semaine. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas si vous allez revenir mais à la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 12 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir la fenêtre est ouverte, y’a plus de climatiseur et on entend les passants parlé seul. Toujours un discours de paranoïaque, comme quelqu’un qui se faisait soigner mais qui a arrêté son traitement. C’est ça aussi le goulag occidental, assez de fou pour avoir peur. J’ai souvenir de ces moments où je quittais l’appartement en ambulance et où je me faisait hospitaliser, y’a longtemps que ç’est pas arrivé, merci mon Dieu! Y’a l’église tout près, qu’on a clôturée, je crois qu’elle tombe en ruine et j’ose pas imaginer le coût de l’entretien… C’est assez terrible d’entendre tous ces passants qui parlent seul et dans un langage incompréhensible mais à qui parlent ils ? Leurs ennemis? Je me vois psychotique entendant ces voix qui viennent de nulle part c’est assez pour décompenser. Je pense à ces cérémonies religieuses où on imposait les mains et la personne parlait en voix, des voix incompréhensibles mais sacrées selon le pasteur. Disons que je suis pas un spécialiste de l’araméens… J’ai une photo où je suis avec l’amie psychologue, la photo est bonne je suis en tuxedo mais y’a une bretelle qui dépasse, c’est pas grave la photo aurais été trop bonne sans ça. Je crois que Céline Dion se tape encore une chanson à succès. Dans le parc en face un gars pousse le ballon, c’est pas Central Park on peut y jouer le soir… Bon on va faire une petite exception pour l’actualité, le morron à Trump semble avoir fait des attouchements à deux femmes, j’ai jamais vue une campagne électorale aussi basse… J’en parle pas plus ça vaut pas la peine, parfois on se dis que c’est ce qu’il veux faire parler de lui par tous les moyens. http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2016-2017/chronique.asp?idChronique=418783 . Je vous reviens avec ça au cas où vous l’auriez raté . Moi je me présente pas à la présidence, ça va peut-être vous distraire de cette campagne électorale américaine. Je vois une voiture avec une remorque, je pense à la remorque du patriarche qui m’avait à l’époque aidé à déménager… Comme souvent je cherche à vous dire mon senti, une voiture klaxonne, une moto passe, là nuit est là, les oiseaux nocturnes vont se garrocher dans les bars et n’y trouveront que névrose, psychose et dépression rien de très réjouissant. J’y vais maintenant sans trop y penser, les gens sérieux étudient le soir où travaillent ils s’amusent pas, je sais pas pourquoi j’ai toujours ces thèmes là c’est peut-être le regret de ce que j’ai pas fait, pour le moment je suis pas équipé pour écouter les lunatiques qui parlent seul. Ça m’a interrompus, moi aussi quand je vous écris ça c’est un langage solitaire… Je pense à ce gars avec une énorme balafre à la joue droite c’était épeurant, je pense que c’est un gars qui avait fait du temps. Lentement j’approche de la conclusion pour ce soir, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vais essayer d’en écrire d’autre. À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 11 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Grosse journée sur les réseaux sociaux, mon interview à Radio-Canada semble avoir plu à plusieurs d’entre vous. Ce soir je suis un peu fatigué, l’insomnie me rattrape toujours et je veux pas prendre de somnifère. Je sais pas si vous saviez que dans le goulag occidental je suis voisin des petites sœurs de mère Thérésa. Elles sont surement pas là parce que c’est le quartier le plus riche. Cet après-midi j’ai enlevé le climatiseur, la météo télévisée parlait de la neige avec le sourire mais c’est pas pour demain. Je suis content de vous écrire… Je vais voir si je peux toujours vous parler de mon monde intérieur. Le directeur de la santé mentale rencontré dans un lancement de livre me disait que c’était bien d’être un exemple, c’est ce que j’essais d’être mais pas vraiment pour le ménage et l’entretien ménager… Je pense aux deux frères juïfs qui distribuaient et assemblaient des portes d’acier, j’avais pas perdus de temps pour m’ouvrir la trappe et parler syndicat à l’employé latino, le lendemain j’étais à la porte, à la porte vraiment dehors!!!  Je sais pas pourquoi je vous parle de ça, je sais qu’il y en a d’entre vous qui me trouvent tannant avec mon blog mais je préfère faire ça que de m’écraser devant la télévision. Hier en marchant sur la Catherine je regardais dans la vitrine d’un bistro un gars seul assis à une table qui buvait un verre de vin blanc, ça avait l’air plate, mais plate, je le faisais avant je regardais les gens passés… Hier une couple d’heures avant l’entrevue, chez moi, j’ai eu une barre à l’estomac, je crois que c’était le trac mais c’est partie aussi vite que c’est venue. Tiens tout à coup j’ai de la peine, je sais pas trop pourquoi des fois ça me fait ça quand j’écris ça remonte et je perds l’esprit… La matriarche ce matin me disait que parfois elle écoutait l’émission littéraire à Radio-Canada, elle m’affirmait qu’il y avait beaucoup plus de monde qu’on pense qui écoute ça. Je la crois. C’est l’automne j’ai toujours ces souvenirs où adolescent je trainais dehors le soir, c’est pas comme ça qu’on débute de grandes carrières encore faut-il vouloir faire carrière. J’ai tant essayé de m’accrocher à quelqu’un à quelque chose, j’y suis pas arrivé, je suis devenus fou et aujourd’hui la folie… Hier j’ai croisé une animatrice, producteur populaire à la radio et à la télé, j’ai pas osé la salué, elle me connais pas j’étais gêné. Ce soir je peux dire que j’ai mis les pieds à Radio-Canada, c’est impressionnant… J’étais loin des quartiers industriels de Saint-Léonard et de Ville d’Anjou. Je veux pas retourner là ça va me foutre la déprime quoi que… Bon! Ce soir j’y arrive encore une fois. J’ai comme toujours essayé avec mon senti. Je sais pas comment terminer. J’ai aucune idée. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 10 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis content de mon lundi, ai parlé de ma schizophrénie et comment je la vie à la radio de Radio-Canada… Les pompiers passent dans le goulag occidental. Ce soir je me sent bien, j’ai beaucoup dormis. Dehors quelqu’un fouille dans les poubelles et le recyclage… J’essais de respirer par le nez. Je pense à l’ami à tout ce temps qu’a duré notre amitié, c’est bien. Je crois que je devrai nourrir mon senti, dire des choses positive sans faire de psychologie à cinq cennes. L’ami viens de téléphoner je suis toujours heureux de lui parler. Me suis versé un verre de boisson à l’orange, j’arrive pas à vous décrire mon senti. Je suis pas une vedette, je dirais que je suis plus une sorte d’artisan qui tricote les mots. Souvent avec les gens de lettre ça finis mal, la prose est belle mais la vie est vache… Je vous ai dit que je rédigeais mon cahier? J’écris sur deux plans… Dans le moment je pense à téléphoner à la matriarche mais je vais attendre à demain. C’est étrange à la radio j’étais comme sur un nuage, j’ai vu beaucoup de monde et je me rappelle pas des visages, pas même celui de l’animateur, je leurs fait toutes mes excuses. Ça me prend du temps à vous écrire ce soir… Je vais essayer de revenir aux avions à l’aéroport Billy Bishop que je confond avec le jouet Billy Blastoff, je sais pas si mes frères se souviennent de cette bébelle…Non! Je reviens pas avec mon sujet de prédilection, je pense à ce vétéran de La Corée qui étais mal lunée, c’est vieux tout ça… À l’entrée de l’édifice l’agent avait mon nom comme Bernier Saulnier plutôt que Bernard Saulnier, il m’a quand même laissé passer. Bon! La chose la plus importante c’est que je m’enfle pas la tête que je sois pas justement une vedette. Ces quelques mots que je vous écris j’espère qu’ils ont un peu de valeur à vos yeux, ça coûte cher apprendre à écrire, faut pas compter le temps ni les accents… Je me promène entre Word et Facebook, y’a de l’action ce soir… Dehors, chez moi quelqu’un marche d’un pas pesant sur la passerelle, je pense au voisin dont le manteau est plein d’épingles à couche… C’est lundi mais je me sens comme un dimanche. C’est la soirée, pas encore la nuit, j’entends la musique qui viens des voitures. Je sais pas si je devrais y croire à cette écriture… Lentement j’y arrive mais à quoi? J’espère toujours qu’avec l’écriture y’a une amélioration de mon état, c’est possible… Pourquoi pas? La folie puisqu’il faut nommée l’état, la folie disparait pas mais elle s’amenuise… Vous souvenez vous de la folle du logis, la mienne est toujours présente et elle s’amuse à me déjanter… Quelques mots encore j’espère que vous avez accroché. Moi j’ai de la difficulté à conjuguer, je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 9 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain si tout va bien je serai à Radio-Canada. Aujourd’hui je suis allé dans un quartier où j’ai déjà habité, il est devenus presque huppé et y’avait beaucoup de monde. Ce matin tard j’ai mangé des céréales et ce soir je sais pas ce que je vais manger. Je veux me brancher sur mon senti, la sortie de ce soir a brisé toute la confiance que j’avais en l’ami. J’ai fait des confidences à quelqu’un qui ne mérite pas cette confiance. Ce soir je me suis senti comme un bonasse incapable de voir que le gars a un problème de toxicomanie dont il est incapable de se débarrassé. Ça me fait mal, ça me fait mal, cette façon qu’il a de parler… Ai mangé une orange, on est pas dans un concours de souffrance mais je sais que c’est pas moi qui souffre le plus pas ce soir en tout cas. J’aime pas sortir le soir, je me sens pas en sécurité… En fait je veux pas écrire sur lui je trouve qu’il ne le mérite pas… Ils me prennent pour une valise à remplir de menteries… Je crois qu’ils m’appellent « Soulier » plutôt que Saulnier, je suis peut-être dans l’erreur mais ça aussi ça fait mal. Tout ça pour dire que des amis on en a pas des douzaines et les plus vieux sont les plus précieux… C’est le goulag occidental qui veux ça avec toute sa misère quotidienne… Malheureusement je suis pas mère Gamelin quand ça deviens personnel j’ai de la difficulté avec les miséreux. Je pense aux itinérants dans la misère qui veulent immédiatement retrouver leur statut social, pour moi ils mettent pas les valeurs à la bonne place, quand à moi je sais qu’on me prend pour un ti-coune sans envergure et c’est comme je dis souvent si j’avais su comment faire de l’argent y’a longtemps que j’en aurais. Je sais beaucoup ont vécu un peu partout dans le monde mais maintenant ils sont incapables de travailler ne serait-ce que pour retirer un chèque d’assurance chômage… J’ai pas de leçon à faire a personne mais je l’accepte ma maladie, ma folie aussi, parfois les gens semblent pas croire que je suis malade, j’ai pas de preuve à faire… Y’a cette nostalgie de cette jeunesse qui a beaucoup voyagé, la vie pour eux était moins lourdes, la mienne était comme du plomb dans des bracelets aux chevilles et aux poignets, lourdes aussi ma pensée paranoïaque qui me handicapais, qui me handicape encore parfois. Lentement je commence à avoir sommeil, je sais que demain je peux dormir, c’est congé pour beaucoup de monde. Je dois vous dire que je me sens quand même bien chez moi, vous pouvez juger mon écriture vous n’êtes pas Nietzsche et moi non plus… Je crois vous l’avoir déjà écrit c’est dans la durée que ça se joue c’est pour ça qu’il y a toujours à lire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard