mercredi 12 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir la fenêtre est ouverte, y’a plus de climatiseur et on entend les passants parlé seul. Toujours un discours de paranoïaque, comme quelqu’un qui se faisait soigner mais qui a arrêté son traitement. C’est ça aussi le goulag occidental, assez de fou pour avoir peur. J’ai souvenir de ces moments où je quittais l’appartement en ambulance et où je me faisait hospitaliser, y’a longtemps que ç’est pas arrivé, merci mon Dieu! Y’a l’église tout près, qu’on a clôturée, je crois qu’elle tombe en ruine et j’ose pas imaginer le coût de l’entretien… C’est assez terrible d’entendre tous ces passants qui parlent seul et dans un langage incompréhensible mais à qui parlent ils ? Leurs ennemis? Je me vois psychotique entendant ces voix qui viennent de nulle part c’est assez pour décompenser. Je pense à ces cérémonies religieuses où on imposait les mains et la personne parlait en voix, des voix incompréhensibles mais sacrées selon le pasteur. Disons que je suis pas un spécialiste de l’araméens… J’ai une photo où je suis avec l’amie psychologue, la photo est bonne je suis en tuxedo mais y’a une bretelle qui dépasse, c’est pas grave la photo aurais été trop bonne sans ça. Je crois que Céline Dion se tape encore une chanson à succès. Dans le parc en face un gars pousse le ballon, c’est pas Central Park on peut y jouer le soir… Bon on va faire une petite exception pour l’actualité, le morron à Trump semble avoir fait des attouchements à deux femmes, j’ai jamais vue une campagne électorale aussi basse… J’en parle pas plus ça vaut pas la peine, parfois on se dis que c’est ce qu’il veux faire parler de lui par tous les moyens. http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2016-2017/chronique.asp?idChronique=418783 . Je vous reviens avec ça au cas où vous l’auriez raté . Moi je me présente pas à la présidence, ça va peut-être vous distraire de cette campagne électorale américaine. Je vois une voiture avec une remorque, je pense à la remorque du patriarche qui m’avait à l’époque aidé à déménager… Comme souvent je cherche à vous dire mon senti, une voiture klaxonne, une moto passe, là nuit est là, les oiseaux nocturnes vont se garrocher dans les bars et n’y trouveront que névrose, psychose et dépression rien de très réjouissant. J’y vais maintenant sans trop y penser, les gens sérieux étudient le soir où travaillent ils s’amusent pas, je sais pas pourquoi j’ai toujours ces thèmes là c’est peut-être le regret de ce que j’ai pas fait, pour le moment je suis pas équipé pour écouter les lunatiques qui parlent seul. Ça m’a interrompus, moi aussi quand je vous écris ça c’est un langage solitaire… Je pense à ce gars avec une énorme balafre à la joue droite c’était épeurant, je pense que c’est un gars qui avait fait du temps. Lentement j’approche de la conclusion pour ce soir, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vais essayer d’en écrire d’autre. À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 11 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Grosse journée sur les réseaux sociaux, mon interview à Radio-Canada semble avoir plu à plusieurs d’entre vous. Ce soir je suis un peu fatigué, l’insomnie me rattrape toujours et je veux pas prendre de somnifère. Je sais pas si vous saviez que dans le goulag occidental je suis voisin des petites sœurs de mère Thérésa. Elles sont surement pas là parce que c’est le quartier le plus riche. Cet après-midi j’ai enlevé le climatiseur, la météo télévisée parlait de la neige avec le sourire mais c’est pas pour demain. Je suis content de vous écrire… Je vais voir si je peux toujours vous parler de mon monde intérieur. Le directeur de la santé mentale rencontré dans un lancement de livre me disait que c’était bien d’être un exemple, c’est ce que j’essais d’être mais pas vraiment pour le ménage et l’entretien ménager… Je pense aux deux frères juïfs qui distribuaient et assemblaient des portes d’acier, j’avais pas perdus de temps pour m’ouvrir la trappe et parler syndicat à l’employé latino, le lendemain j’étais à la porte, à la porte vraiment dehors!!!  Je sais pas pourquoi je vous parle de ça, je sais qu’il y en a d’entre vous qui me trouvent tannant avec mon blog mais je préfère faire ça que de m’écraser devant la télévision. Hier en marchant sur la Catherine je regardais dans la vitrine d’un bistro un gars seul assis à une table qui buvait un verre de vin blanc, ça avait l’air plate, mais plate, je le faisais avant je regardais les gens passés… Hier une couple d’heures avant l’entrevue, chez moi, j’ai eu une barre à l’estomac, je crois que c’était le trac mais c’est partie aussi vite que c’est venue. Tiens tout à coup j’ai de la peine, je sais pas trop pourquoi des fois ça me fait ça quand j’écris ça remonte et je perds l’esprit… La matriarche ce matin me disait que parfois elle écoutait l’émission littéraire à Radio-Canada, elle m’affirmait qu’il y avait beaucoup plus de monde qu’on pense qui écoute ça. Je la crois. C’est l’automne j’ai toujours ces souvenirs où adolescent je trainais dehors le soir, c’est pas comme ça qu’on débute de grandes carrières encore faut-il vouloir faire carrière. J’ai tant essayé de m’accrocher à quelqu’un à quelque chose, j’y suis pas arrivé, je suis devenus fou et aujourd’hui la folie… Hier j’ai croisé une animatrice, producteur populaire à la radio et à la télé, j’ai pas osé la salué, elle me connais pas j’étais gêné. Ce soir je peux dire que j’ai mis les pieds à Radio-Canada, c’est impressionnant… J’étais loin des quartiers industriels de Saint-Léonard et de Ville d’Anjou. Je veux pas retourner là ça va me foutre la déprime quoi que… Bon! Ce soir j’y arrive encore une fois. J’ai comme toujours essayé avec mon senti. Je sais pas comment terminer. J’ai aucune idée. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 10 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis content de mon lundi, ai parlé de ma schizophrénie et comment je la vie à la radio de Radio-Canada… Les pompiers passent dans le goulag occidental. Ce soir je me sent bien, j’ai beaucoup dormis. Dehors quelqu’un fouille dans les poubelles et le recyclage… J’essais de respirer par le nez. Je pense à l’ami à tout ce temps qu’a duré notre amitié, c’est bien. Je crois que je devrai nourrir mon senti, dire des choses positive sans faire de psychologie à cinq cennes. L’ami viens de téléphoner je suis toujours heureux de lui parler. Me suis versé un verre de boisson à l’orange, j’arrive pas à vous décrire mon senti. Je suis pas une vedette, je dirais que je suis plus une sorte d’artisan qui tricote les mots. Souvent avec les gens de lettre ça finis mal, la prose est belle mais la vie est vache… Je vous ai dit que je rédigeais mon cahier? J’écris sur deux plans… Dans le moment je pense à téléphoner à la matriarche mais je vais attendre à demain. C’est étrange à la radio j’étais comme sur un nuage, j’ai vu beaucoup de monde et je me rappelle pas des visages, pas même celui de l’animateur, je leurs fait toutes mes excuses. Ça me prend du temps à vous écrire ce soir… Je vais essayer de revenir aux avions à l’aéroport Billy Bishop que je confond avec le jouet Billy Blastoff, je sais pas si mes frères se souviennent de cette bébelle…Non! Je reviens pas avec mon sujet de prédilection, je pense à ce vétéran de La Corée qui étais mal lunée, c’est vieux tout ça… À l’entrée de l’édifice l’agent avait mon nom comme Bernier Saulnier plutôt que Bernard Saulnier, il m’a quand même laissé passer. Bon! La chose la plus importante c’est que je m’enfle pas la tête que je sois pas justement une vedette. Ces quelques mots que je vous écris j’espère qu’ils ont un peu de valeur à vos yeux, ça coûte cher apprendre à écrire, faut pas compter le temps ni les accents… Je me promène entre Word et Facebook, y’a de l’action ce soir… Dehors, chez moi quelqu’un marche d’un pas pesant sur la passerelle, je pense au voisin dont le manteau est plein d’épingles à couche… C’est lundi mais je me sens comme un dimanche. C’est la soirée, pas encore la nuit, j’entends la musique qui viens des voitures. Je sais pas si je devrais y croire à cette écriture… Lentement j’y arrive mais à quoi? J’espère toujours qu’avec l’écriture y’a une amélioration de mon état, c’est possible… Pourquoi pas? La folie puisqu’il faut nommée l’état, la folie disparait pas mais elle s’amenuise… Vous souvenez vous de la folle du logis, la mienne est toujours présente et elle s’amuse à me déjanter… Quelques mots encore j’espère que vous avez accroché. Moi j’ai de la difficulté à conjuguer, je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 9 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain si tout va bien je serai à Radio-Canada. Aujourd’hui je suis allé dans un quartier où j’ai déjà habité, il est devenus presque huppé et y’avait beaucoup de monde. Ce matin tard j’ai mangé des céréales et ce soir je sais pas ce que je vais manger. Je veux me brancher sur mon senti, la sortie de ce soir a brisé toute la confiance que j’avais en l’ami. J’ai fait des confidences à quelqu’un qui ne mérite pas cette confiance. Ce soir je me suis senti comme un bonasse incapable de voir que le gars a un problème de toxicomanie dont il est incapable de se débarrassé. Ça me fait mal, ça me fait mal, cette façon qu’il a de parler… Ai mangé une orange, on est pas dans un concours de souffrance mais je sais que c’est pas moi qui souffre le plus pas ce soir en tout cas. J’aime pas sortir le soir, je me sens pas en sécurité… En fait je veux pas écrire sur lui je trouve qu’il ne le mérite pas… Ils me prennent pour une valise à remplir de menteries… Je crois qu’ils m’appellent « Soulier » plutôt que Saulnier, je suis peut-être dans l’erreur mais ça aussi ça fait mal. Tout ça pour dire que des amis on en a pas des douzaines et les plus vieux sont les plus précieux… C’est le goulag occidental qui veux ça avec toute sa misère quotidienne… Malheureusement je suis pas mère Gamelin quand ça deviens personnel j’ai de la difficulté avec les miséreux. Je pense aux itinérants dans la misère qui veulent immédiatement retrouver leur statut social, pour moi ils mettent pas les valeurs à la bonne place, quand à moi je sais qu’on me prend pour un ti-coune sans envergure et c’est comme je dis souvent si j’avais su comment faire de l’argent y’a longtemps que j’en aurais. Je sais beaucoup ont vécu un peu partout dans le monde mais maintenant ils sont incapables de travailler ne serait-ce que pour retirer un chèque d’assurance chômage… J’ai pas de leçon à faire a personne mais je l’accepte ma maladie, ma folie aussi, parfois les gens semblent pas croire que je suis malade, j’ai pas de preuve à faire… Y’a cette nostalgie de cette jeunesse qui a beaucoup voyagé, la vie pour eux était moins lourdes, la mienne était comme du plomb dans des bracelets aux chevilles et aux poignets, lourdes aussi ma pensée paranoïaque qui me handicapais, qui me handicape encore parfois. Lentement je commence à avoir sommeil, je sais que demain je peux dormir, c’est congé pour beaucoup de monde. Je dois vous dire que je me sens quand même bien chez moi, vous pouvez juger mon écriture vous n’êtes pas Nietzsche et moi non plus… Je crois vous l’avoir déjà écrit c’est dans la durée que ça se joue c’est pour ça qu’il y a toujours à lire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est pas que j’en ai tellement à dire, c’est un autre vingt-quatre heures qui commence. Je suis insomniaque, me suis quand même couché tôt hier. Je sais pas trop si je garde mes lecteurs, j’espère que oui. Avant quand dans la nuit je ne dormais pas j’étais sous tension, j’avais peur, maintenant je suis plus calme… La paranoïa a diminué. J’ai pas encore réussis à comprendre complètement mon rétablissement, je vais beaucoup mieux. Je me souviendrai toujours des conditions minables dans lesquelles je vivais. Le bruit de la plomberie la nuit et les voisins qui partagent les toilettes c’était pas drôle. C’est pas grand chez-moi mais au moins j’ai une salle de bain pour moi seul… J’ai la tête vide cette nuit, personne de qui vous parler. L’autobus de nuit qui passe, je pense à L’ainsi parlait Zarathoustra de Strauss qui s’est inspiré de Nietzsche je crois https://www.youtube.com/watch?v=xqBiE0nUnMM ça fait une grande musique pour se lever le matin, une musique digne d’un roi où d’un maître de maison. C’est Nietzsche qui disait Dieu est mort, moi je crois que l’idée de Dieu seras toujours présente dans l’esprit de l’homme, il en faut pas plus pour un début de foi qui fait parfois des miracles. Ceux qui vont vers le néant je les laisse faire mais il me semble qu’avec Dieu c’est plus facile de faire le bien même si je reste un être imparfait j’essais de tendre vers le bien, le bon. Ouais! Je sais ça sonne petit vicaire mais j’ai pas de paroisse et je dis pas la messe et encore là je crois qu’involontairement je blesse des gens. Je dirai pas de messe noire… C’est terrible d’avoir si peu à dire sur sa puissance supérieure, mais oui y’a plus fort que moi et cette nuit je m’en remet à elle pour vous écrire. Ça me calme quand je pense à la mort, à l’au-delà auquel je crois. Je sais c’est assez niaiseux d’écrire ça mais j’ai pas envie de vous citer la bible, cette nuit je vie pas une grande angoisse. Ma foi c’est peut-être juste une intuition mais ça m’aide à vivre, vous devriez pas m’en vouloir pour ça. Je pense au cimetière militaire d’Arlington près de Washington, y’a beaucoup d’hommes qui sont mort pour que je puisse vivre à ma façon, ils sont mort pour la liberté. Mais là je me donne trop d’importance, y’a pas un soldat qui m’a en tête quand il combat. Je suis un pauvre fou qui rêve debout, j’ai souvenir de ce gars de la réserve militaire qui admirais les nazis c’est pas fort, la guerre c’est quand même inhumain. C’est aussi compliqué disons que je suis une sorte d’objecteur de conscience. Cette nuit j’ai pas développé mon thème de prédilection, c’est tant mieux. De toute façon les schizophrènes ça fait pas de bons soldats. Je termine en pensant à une prière pour tout ceux qui me lisent. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 8 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je file tout drôle, bizarre… J’ai pas envie d’aller scraper ma vie dans un mauvais bar du quartier latin. De toute façon c’est comme je vous disait précédemment y’a personne avec qui discuter. Ce soir le ciel s’éclaire, je pense que demain il va faire beau. J’ai dormis une bonne partie de l’après-midi pour ensuite regarder les actualités, la télé annonce souvent la mort c’est épeurant et fatigant, j’aimerais avoir des bonnes nouvelles plus souvent. Ça m’angoisse, ça me met un poids dans l’estomac. Je peux pas me cacher c’est la réalité, ils blessent, ils tuent, la tempête aussi blesse et tue sans parler de la guerre en Syrie où les casques blancs dégagent les gens les mains nues… Pendant ce temps-là je me berce et j’essaie de prier en me demandant ce que le bon Dieu a contre ces gens là… J’essais de réfléchir à tout ça, à ce qui se passe dans ma tête, je pense à cette grosse dame au burger King dans un arrêt sur l’autoroute. Elle voulait m’envoyer à la guerre, je sais pas pourquoi elle aimais pas ma gueule, c’était pendant mon voyage à New-York… J’essais de revenir sur mon senti, je vous avoue que je préfère rester à l’abri dans le goulag occidental, je suis pas de la graine de soldat et même les policiers sont pas à l’abri… J’aime beaucoup boire de l’eau, l’alcool et la bière pour moi ça guéris rien. Je veux continuer sur le chemin du rétablissement, j’ai remplacé les spiritueux par le spirituel, vous voyez je suis dans mon thème de prédilection. Je suis pas Charles Bukowski dans un bar minable où il cherche le trouble, ma folie est aussi ordinaire mais à jeun pour moi l’alcool n’a rien de romantique. C’est pas terrible quand tu à bu tout ton argent et que t’a pas d’endroit où coucher, l’automne la nuit dehors quand tu t’endors et que t’arrive pas à dormir même sur un banc de parc. Avant t’a cherché un endroit ouvert toute la nuit parfois tu en trouve d’autre fois pas. Je vous disais hier c’est dans ce genre d’endroit que je veux plus mettre les pieds. Ça fait partie de ce que je vivais, maintenant j’essaye de me consacrer à l’écriture. Bon je démarre, j’essais de vous écrire sans arrêter j’ai pas le choix bien que j’essais d’avoir la foi mais je suis qui moi, un pauvre gars qui écris sous son toit, je suis privilégié faut pas que je passe à côté, je sais pas si vous me comprenez, ça aussi ça fait partie de mon senti. Je dois vous dire que j’écris aussi autre chose dans mon cahier, je cherche un peu le style pas trop la beauté… Quand je tire à la fin comme ça j’ai de la difficulté, j’ai essayé de vous décrire une tranche de vie comme Lauzier. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis debout tôt. J’arrive pas à me souvenir de mes rêves qui ressemblent plus à des cauchemars. Je pense aux videurs dans les boîtes de nuit, quel métier d’abrutis. Me souviens que j’arrivais tôt pour éviter la foule mais j’étais aussi saoul tôt. Ça fait pas une très belle phrase, je commence de bonne heure cette nuit. J’essais de vous livrer mes impressions nocturnes. Je pense encore à Cuba, à l’ami qui avait une femme là-bas et qui espérais la faire venir ici… J’ai rien à dire des Cubains, ils sont sympathiques, je pense à ce petit boui-boui sur le bord de la route avec d’excellent musiciens et des gars qui font danser ces dames pendant que messieurs sirotent un Cuba libre. Je crois que je vais me faire un café, dehors les voitures passent à toute vitesse. J’ai d’excellents souvenirs de la Havane, ce que j’en ai vu c’était beau. Aujourd’hui c’est samedi quand l’automne arrive on pense aux pays chauds, Haïti est éprouvé encore une fois, à peine sortis d’un drame comme le tremblement de terre ils en vivent un autre avec l’ouragan Matthew, ils ont pas demandé ça. Je suis de tout cœur avec eux. Lentement je me réveille, je suis debout à l’heure où avant je me couchais. À cette heure ci y’a beaucoup de fêtards qui vont terminer la nuit en mangeant aux restaurants ouverts vingt-quatre heures. Ils vont essayer de dégriser un peu puisque y’a que le temps qui désaoule.  Je pense à la réduction des méfaits, à ce boire sous contrôle que j’ai toujours été incapable de faire, quand je buvais, je comptais pas les bouteilles ni les verres. J’espérais que ma voix intérieure allait s’arrêter, c’étais pas fin-fin, après ça faisait toujours plus mal, m’amenait souvent à la psychose, vous voyez je suis encore dans mon thème de prédilection, ça marque cette vie là. Je pense aux rues de La Havane à cet handicapé qui quêtais, à ce pas très bon caricaturiste qui pour un peso faisait votre portrait. Cette nuit j’ai encore envie de partir, je ne sais pour quelle destination, parfois je pense à la Chine mais on dis qu’on y mange pas bien, que c’est loin et que le voyage est trop rapide. C’est toujours le rêve du Cerf-volant du bout du monde http://www.cinema-francais.fr/les_films/films_p/films_pigaut_roger/cerf_volant_du_bout_du_monde.htm  et j’ai pas oublié la place Tien an Men, je peux pas encourager… Vous voyez je radote toujours les mêmes choses, je crois qu’il y a des gens sérieux qui travaillent le week-end je pense aux hôpitaux, à tous les commerces de services. Je me souviens de cette étrange sensation quand on me donnait mon congé de l’hôpital, c’était dur et difficile pire qu’un décalage horaire mais y’avait toujours le bonheur de se retrouver chez soi de plus se sentir observé même si pour un paranoïaque ça reste une constante. Bon! C’est à peu près tout pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard