samedi 3 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui ça va mieux j’ai pas d’excès de paranoïa. Quand je file pas on dirais que ça va durer une éternité. Je sais pas à quoi je dois ça, pourtant je suis pas bipolaire. Vous êtes bien gentils gentilles de me répondre quand j’écris dans ces états de folie…Aujourd’hui c’est encore une magnifique journée, j’ai marché un peu pour me rendre et revenir de l’épicerie ça fait à peu près une demie heure de marche. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami, on a discuté.  Je vous raconterai pas mon histoire de la rentrée vous la connaissez. J’aimais bien l’odeur de cuir cartonné et du gros papier rouge, du bleu aussi qui servait à couvrir les livres et les cahiers c’est la matriarche qui faisait ça. J’aimais bien la rentrée parce que ça voulait aussi dire livres, c’était bien au primaire mais au secondaire ça s’est gâté. Je pense au petit neveu pour qui c’étais la première rentrée et au plus vieux déjà expérimenté… Tout à coup chez moi ça sent la soupe ça me rappelle ces midis où je rentrais diner après être sortis au froid je mangeais un bon repas et la matriarche écoutais les Joyeux troubadours ensuite j’étais prêt a retourner en classe. J’ai jamais pris l’autobus pour aller à l’école j’étais toujours assez prêt pour marcher. Hé oui! C’est de la nostalgie d’une enfance heureuse. L’automne comme ça après l’école on jouait à la balle pour bientôt jouer au hockey bottine dans la rue. J’aimais bien les copains jusque-là je me sentais pas si différent. J’ai pas beaucoup aimé au secondaire le fait d’avoir a changé de classe et de profs pour les différentes matières. Je me suis rendu jusqu’au secondaire trois après ça été la débâcle. Je suis trop vieux pour le regretter. J’ai tant essayer de raccrocher mais y’avait personnes pour m’aider. J’ai du me débrouiller sur le marché du travail parfois y’avait des odeurs de colle d’autre fois de peinture et encore de soudure respirer ça je crois que ça m’a rendue fou.  Maintenant je suis un prolétaire qui écris mes soixante ans et la survie y’en a combien de drop-out comme moi qui ont pas réussis a se faire une place qui sont allé de petits boulots à petits boulots trop fou pour garder la job. Je vais je crois vous placer une photo de la petite école Jeanne Lajoie j’y avais gagné une médaille d’honneur, je crois que j’étais pas si mauvais que ça pourtant rien laissait présager que je deviendrais un chômeur chronique, je travaillais un bout ici un autre là, c’était dur mais je le voyais pas. Je souhaite de la joie et du bonheur à tous les écoliers du plaisir à fréquenter l’école et un peu de travail scolaire pour avoir du succès. Là à l’instant j’ai un déjà vu c’est la folie. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao et arrivederci!!!

Bernard

vendredi 2 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis plus calme. Je remercie l’amie psychologue pour son commentaire. Mais oui je vais amener la pleine citoyenneté dans ma vie en vivant le moment présent et en essayant de faire du bien. Je vous dirais que c’est pas facile avec la présence de cette foutu angoisse. Je suis réveillé cette nuit comme toujours j’essais de vous raconter mon senti, ça prend du repos et je dois rester positif, je remercie aussi la secrétaire syndicale à la retraite pour son commentaire mais oui des fois je tombe dans l’abîme de l’angoisse c’est pas rigolo. Quand je l’écris, quand je la traduis en mots ça me soulage. Vous êtes pas obligé d’y croire mais c’est ce que je vie ça s’apparente à des hallucinations, des delusion qu’ils disent en anglais. J’ai toujours la beauté de Washington dans la tête, j’aimerais beaucoup parler de ça avec mon beauf enseignant retraité, il s’y connait vraiment. Je pense à la chanson Lady in red de Chris DeBurgh https://www.youtube.com/watch?v=iFcuN2zI3u0  Cette nuit c’est calme dans le goulag pourtant c’est la nuit de vendredi à samedi plusieurs en profitent pour festoyer. Je ma rappelle de la discothèque où personne respectais mon espace vital, je commandais ma bière debout au bout du bar heureusement c’est finis tout ça la détente artificielle de l’alcool et c’est tant mieux. La question que je me pose c’est comment je faisais pour retrouver des visages connus dans ce trou noir. Côté senti, j’ai réussis à dormir quelques heures j’essais de réfléchir à mon prochain départ, je crois que je suis harcelé par des huissiers mais c’est pas leurs méthodes c’est plutôt ma folie. Je sais pas pourquoi Honoré De Balzac me viens en tête ses Illusions perdues… Dehors une moto passe, j’essais d’y arriver encore une fois, vous écrire quelques chose de pas trop nul. Je pense au voyage de l’altitude en avion au souterrain en métro et entre les deux la voiture, j’y suis arrivé j’ai beaucoup aimé le métro de Washington pour ceux qui y sont jamais allé je conseille cette magnifique ville. M’en voulez pas trop j’essais de faire survivre le souvenir de ce voyage. Cette nuit je suis bien chez moi le climatiseur fonctionne encore… Parfois j’ai l’impression qu’on y crois pas que j’ai été que je suis très malade. J’essais de lâcher prise là-dessus de m’en tenir au ici maintenant et de vérifier quand j’entends des mots dénigrants ça fait des années que je fais ça parfois ça deviens épuisant… Y’a une magnifique odeur de vanille, j’aime ça, je sais pas d’où ça viens. J’écris jamais la fin avant le commencement, un avertisseur de fumée est déclenché c’est pas très grave ils viens de s’arrêter. J’ai souvenir de ces longues marche à pieds pour rentrer chez nous après mes beuveries, ce chauffeur de taxi que j’avais payé avec mes colliers mexicain. J’arrive à la fin quand je rentre chez moi voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

P.S. Pardonnez l’utilisation du verbe essayé mais c’est de ça qu’il s’agit.

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me sent mal, sur là clôture d’une salle de réunion y’avait une ébauche de tableau, avec une feuille où c’était inscrit à donner. Je crois que c’étais là pour m’atteindre, un message négatif sur ma visite des œuvres d’art de Washington… Ce midi j’ai parlé, je suis un peu désolé, je suis pas certain d’avoir aidé quelqu’un. Des signes, des signaux troublants j’en vois plein, on voudrais que je retourne à la consommation ce serait pas autrement. Y’a une part de ma paranoïa là dedans. Mon senti cet après-midi c’est la persécution pourtant je fait de mon mieux depuis vingt-trois ans mais ça semble pas suffisant. J’ai mal maman, j’ai mal y’a plus personne pour me protéger, je suis plus un enfant mais un homme pourtant qu’est-ce qu’ils me veulent eux, ce eux que je sais pas qui, ce eux qui me cause des ennuis. Je suis sortis dans le goulag occidental un quartier de péripatéticiennes ça aussi ça me fait mal. Je serai plus jamais à l’abri on veut que je me détruise mais je reste vivant pour aujourd’hui. Ce jour ci il est pire que la nuit, ils arrêteront pas tant que je serai pas détruit c’est la schizophrénie. Faut que je me raisonne, le regretté ami disait y’a personne chez toi, tu est tranquille… La maladie mentale c’est de l’ouvrage, je suis payé pour souffrir et pourtant on voudrait que je sois pauvre comme Job. Quand je téléphone au neuf un un on m’amène à l’hôpital, y’a longtemps que j’ai été hospitalisé y’a rien qui me rassure là surtout que maintenant c’est un jeune médecin de famille qui me soigne. Je lui fais pas trop confiance mais j’ai pas envie de recommencer la tournée des hôpitaux. On m’en veut peut-être pour ce que j’ai écrit hier. Je crois qu’on aime bien le silence, qu’il vaux mieux se taire pourtant le net c’est la machine à commentaires. Je suis fatigué de tout ça, de cette folie, vous comment voyez vous ça? La persécution c’est les Hells Angels, aujourd’hui je ne bouge plus j’ai fait ce que j’ai pu. C’est pas que je veux mourir mais je veux plus souffrir parait que la souffrance ça fait grandir, ça arrêteras donc jamais ça ne se mesure pas. Quand je souffre comme ça j’oublie les jours où ça va bien ils semblent plus rares. Mais non je prendrai pas d’anxiolitiques ça crée une habitude et pour ça j’ai assez donné. J’arrête quand même pour penser à ce que je vous écris quand je me sent comme ça c’est comme si ça s’arrêteras jamais. J’essais de respirer par le nez et de pas m’en faire pourtant j’ai des pensées mortifères. Venez me chercher, venez me chercher, je suis perdu, j’ai oublié c’est pas pour toi c’est pour moé, cette prose souffrante et débridée. Là, je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Encore sept où huit mots pour finir…

Bernard

jeudi 1 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’étais engagé depuis des années dans des activités de psychiatrie citoyenne mais avec la réforme du système de santé ils ont arrêté tout ça. Je pense pas que je vais vous écrire longtemps là-dessus sauf que ça me faisait vraiment du bien. Question senti je vous en fait part ici… Je pense aussi à l’implication comme étant plus économique qu’une hospitalisation psychiatrique c’est simple et ça marche mais ils laissent aller tout ça. Je sais vraiment pas quoi faire la machine est trop grosse pour un homme seul. Y’a longtemps que j’ai pas fait de psychoses, je crois que c’est du à mon implication et à des valeurs que je respecte. Je vais continuer à aller dans ce sens-là, l’aide que je peux apporter, on était bien partis semble qu’on a plus besoin de nous… Je reviens à mon senti je suis prêt à être cette oreille qui écoute son semblable qui travaille à son rétablissement et par le fait même au miens… Mais le doute est là j’ai parfois envie de me désengager parce que les professionnels ne me supportent plus, tout est arrêté… Je reviens dans le goulag occidental les camions de Gaz Métropolitain qui font crier leurs moteurs, je me sens tout drôle de vous raconter ça. Je prends un café j’écoute ce que ça dis en moi, surtout pas de la colère je dirais que je suis amer d’avoir fait tout ce travail et qu’on ne le reconnaisse pas. Je suis conscient que mon premier travail c’est d’écrire je le fait malgré les malgré. Si je m’arrête ça va devenir impossible de continuer… Je pensais avoir trouvé ma place avec la pleine citoyenneté mais on nous lâche lousse dans la société et on nous dis va aider sans nous encourager. Je croyais qu’ils avaient besoin de notre avis mais maintenant semble que non, on préfère bâtir des hôpitaux et soutenir des programmes qui pour moi ont pas donné de grands résultats. On parle souvent de la réintégration au travail, ça reste des travaux de gagne petit qui permettent pas vraiment de se réinsérer dans un milieu viable. Je sais c’est compliqué la santé mentale mais parfois y’a des choses simples comme le beurre sur son pain qu’on peut pas payer… Vous allez dire il veut pas porter sa croix, first je suis trop vieux, second je veux pas me retrouver dans un milieu désagréable, à l’âge que j’ai c’est normal d’être à la retraite. Heureusement j’aurai toujours ce blog pour écrire mes « opinions ». Aujourd’hui c’est pas très intérieur ce que j’écris, et je suis pas Che Guevara pourtant le système de santé est supposé être pour tout le monde, le système de santé mentale aussi mais je pense que les hautes instances n’y croient plus… Bon! Tout ça pour soigner ma schizophrénie paranoïaque. Je pense toujours à la Liberté, égalité, fraternité des principes que j’essais de respecter. Je termine en m’excusant et en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 31 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens la nuit. Je crois que c’est plus facile pour le senti, plus facile d’être à l’écoute de soi. Je vous écris et j’ai plein d’images de Washington qui me reviennent. J’ai hâte de raconter à l’amie de Terrebonne. Je suis encore un peu endormie, mais non y’a pas de décalage horaire entre Montréal et Washington pas de jet lag. Je vais me préparer un café, suis incapable de l’amener au bureau sans en renversé. J’entends une voisine qui tousse,  pense au Washington monument qui est extraordinaire. Y’avait ce conducteur de navette très gentil mais il parlais tout seul, il avait l’air de se demander ce que je faisais là trop collé sur son quotidien pour voir que la ville qu’il habite peut intéresser beaucoup de monde. Mais non je ne dors pas j’écoute le goulag occidental, les voitures passent et mon senti passe aussi. C’est la nuit de mercredi à jeudi plusieurs ont reçu leurs paye d’autre leurs chèques d’assistance c’est toujours la même histoire vous la connaissez les bars vont se remplir, les pushers vont faire des affaires d’or, c’est le premier du mois pour moi y’a rien qui a été déposé, un jeune homme passe en skateboard… Si je reste sur mon senti j’ai peur que le dépôt sois pas fait… J’ai eu beau partir le quotidien me rattrape vite, ai mangé un énorme muffin aux carottes. Ça sert à rien de m’inquiéter cette nuit j’ai besoin de rien. Je souffre d’une douleur émotive tolérable, de toute façon les guichets dans le goulag occidental sont pas accessible la nuit. J’en soupçonne quelques un de se servir des distributeurs de monnaie qu’on trouve dans les commerces illicites. Je pense au bonhomme qui se mettais sur son trente six pour aller à la banque, il prenait le taxi c’était sa seule sortie du mois il se recouchait aussitôt revenus en faisant faire ses courses par les voisins, c’était un anglophone, il me traitait de jaune et voulait faire venir des « top notch from Ohio ». Je pense à l’hymne Amazing Grâce  https://www.youtube.com/watch?v=CDdvReNKKuk une version très touchante. J’y crois à la foi qui nous sauve à la Grâce. J’en suis sortis de l’enfer c’est pas pour y retourner, je dois faire confiance à ma force supérieure, Vous trouvez probablement que je pense trop mais c’est comme ça je dois toujours rester conscient « l’alcool est puissant déroutant sournois » c’est ma raison de rester honnête, un jour à la fois. Voilà une chanson d’André Breton version féminine https://www.youtube.com/watch?v=4G0mbo8r0Hk une très bonne interprétation. Ça va mal ce matin il est passé une heure et le dépôt a pas été fait, j’ai peur. Si je suis coupé j’imagine qu’on m’avertirais avant. Comme souvent je m’agite probablement pour rien, pense au salaire que je demanderais si je travaillais et encore si je gardais la job. J’ai écris ça et je reste dans l’angoisse de la nuit. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine.

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! L’après-midi se termine, je cherche, je me cherche et veux m’inscrire ici en mots. Je croyais qu’à mon retour ce serait plus facile de vous écrire, mais non. Présentement je travaille sur un long texte que je voudrais publier sur le site de l’institut dans les Humeurs culturelles, à l’institut ils semblent avoir laissé tomber ce site, si oui vous risquez de le lire sur ce blog. J’ai téléphoné à une personne j’attends le retour de mon appel. Étrangement y’a un parfum de fumée, de boucane. Je croyais pas que mon implication littéraire à l’institut aurait une fin si abrupte. Ça me rend un peu triste c’était bien partis. Je vais revenir à mon senti, j’écoute ce que ça dis, ça dis que même le jour c’est la nuit, mon âme est noire elle supplie, j’ai mal à l’ennui. L’amie ne me téléphone plus je lui ai demandé d’arrêter c’était trop difficile de communiquer. J’ai brisé ma routine de visionnement des actualités, c’est plus simple quand je veux vous parler de moi. C’est pas un mot qui va changer les choses pour moi, je fais ce que j’ai toujours voulu faire écrire même si je suis pas un jeune génie de la poésie. Dehors une voiture de police passe à vive allure encore quelqu’un de mal pris. J’ai dit à l’amie de plus me téléphoner inconsciemment parce qu’elle m’a signalé que j’avais trop d’imagination. C’est ce que le patriarche m’avait dit quand je lui avais parlé de mes problèmes. J’imagine rien, c’est vrai les gens me méprisent me traitent comme un moins que rien et la peur est toujours présente pourtant j’essaye toujours de m’exprimer clairement. Ça part de moi ma façon de recevoir, je dois laisser passer ça, prendre conscience de ceux qui m’apprécient et oublier ceux qui me détestent. Ce soir je mange de la quiche même si Norman Mailer écrivait « Real men dont eat quiche! ». Le gros steak c’est cher même si j’aime ça. Je pense à Angèle Arsenault http://www.jukebox.fr/angele-arsenault/clip,moi-je-mange,ql0lfp.html  sa très évocatrice chanson… Le four se réchauffe, voilà ça chauffe, avec ça comme toujours je m’éloigne de ce que je ressens. Je me vois dans toutes les maladies schizophréniques boulimiques et anorexiques. Je les ai toutes c’est un peu la particuliarité de la schizophrénie, je me reconnais dans toutes les maladies mentale. Pauvre fou! C’est tellement souffrant que ça en est drôle bien que je vous dis souvent que j’ai pas le sens de l’humour. Je pense à une amie dans le temps qui cuisinait un maudit bon rôti de palette. J’ai mis la télé j’écoute les actualités je veux rien manquer. Je pense que je vais placer la photo d’un restaurant de Washington. Encore quelques mots, l’ami disait c’est toujours la finale qui est difficile à faire on devrais commencer par la fin. Je vous parle pas des pit-bull, ça m’énarve!!! Encore quelques mots pour être si fidèle je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 30 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’était la rentrée pour beaucoup de monde, élèves, étudiants, enseignants tout ce beau monde va bâtir le monde de demain en attendant qu’on rebâtisse celui d’aujourd’hui. Je débute mal, éloigné de mon senti. J’ai une drôle de sensation de retour de voyage, je me suis bien reposé, ai beaucoup marché… C’est déjà l’après-midi, je cherche ce que je veux vous écrire des phrases comme celle-là ça veut rien dire. Je pense aux camions de bouffe sur le bord du trottoir à Washington, veux veux pas ça va rester imprégné de cette ville là j’en arrive… Faire l’intéressant! C’est idiot… Dehors c’est nuageux et plus frais j’ai mis ma petite laine… Je cherche… Je suis bien chez moi, un gars discute seul dehors, je pense à faire l’amour mais avec qui, c’est rare que j’écris là-dessus j’ai toujours vu ça comme un paquet de trouble… À mon âge j’ai plus besoin de tendresse, le chanteur chantait « que cette tendresse de merde » Une chanson écrite par Francis Basset interprété par Dan Bigras https://www.youtube.com/watch?v=F2nHbcBA-WA  J’écoute ça réveille de vieilles émotions de barbarian de boisson. Les gars vont rencontrer leurs gangs perdues de vue pendant les vacances, ils vont s’échanger quelques tapes sur la gueule avec les nouveaux pour bien leurs montré quelles est leurs places, ça va saigner un petit peu mais il faut ce qu’il faut on va aller chercher le chef, tout petit mais teigneux tout ça avant de rentré à la maison, déjà on aime plus l’école et on le dis pas… Les enfants maintenant ont appris à vivre en groupe, garderie et tout, ils savent se tenir. Moi je me souviens que je copiais des revues dans mon cahier et je collais les photos des artistes que j’avais découpé, c’était pas mal académiquement je m’en tirais mais pour le reste les sports et le parascolaire j’étais nul. J’étais pas si délicat que ça mais j’ai jamais su vivre… Je pense à ces enseignants qui rentrent à la maison pris dans la circulation, une pub télévisé dis qu’enseigner c’est une passion, une vocation, je pense à une enseignante retraité de mes connaissances qui a repris le collier, ça prend quelqu’un de dévoué… Me voilà qui essaye encore de me démarquer, rester dans le lot c’est aussi compliqué, je sais pas comment m’y prendre. Je pense à ce boss qui m’avais engagé pour me dire que la shop c’étais pas ma place. Je reviens encore à ça… L’école est finie pour aujourd’hui on va s’amuser dans le parc en attendant le souper si y’en a un… Malheureusement dans le goulag occidental ça arrive que les enfants mangent pas, c’est difficile d’être une mère célibataire immigrante… Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus c’est pas mon vécu pendant ce temps là une ambulance passe c’est peut-être la mère qui fait une overdose, saleté de shit! Voilà pour ce soir, les enfants gueulent dans le parc, les motos pétaradent. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!

Bernard