mercredi 17 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à démarrer… Ai commencé à faire mes bagages pour le départ lundi prochain. Je suis blessé, je sais que l’intervenante ne m’aime pas, c’est pas dans sa job… Ça m’a pris du temps avant de comprendre que les femmes étaient pas toutes gentilles, ce soir ça me fait mal. J’entends cet acouphène, ça sile… J’ai bien hâte que le bébé de ma nièce sois au monde. Je trouve pas quoi vous écrire ça me tente pas de vous parler de cette niaiserie du Burkini… Y’a toujours des airs de fin du monde… J’ai tout mon temps pour vous, vous tous qui lisez et les quelques autres qui réagissent c’est apprécié. Un mot sur les publicités de la bière Bud, une fille blonde à la poitrine opulente qui raconte être avec le dee-jay, que de fausses valeurs véhiculé là… C’est vrai qui si on commence à décortiquer la publicité télé on en finit plus… Un peu plus haut à la place de mot j’avais écrit mode ce qui n’est pas faux… Je pense au festival du film Fantasia, à King-Kong et à tous ces autres personnages entre autre cet espèce de superman géant japonais qui croisait les mains pour envoyer un rayon destructeur sur ses ennemis. Il se battait contre d’énormes monstres préhistoriques en démolissant des villes et des villages. Je sais pas si vous vous en souvenez, j’aimais bien regarder ça. J’aimerais bien me souvenir de son nom si vous le savez dites le moi. Yes sir! Je l’ai trouvé c’est Ultra-man https://www.youtube.com/watch?v=QL1p1iGZYb8 que de beaux moments distrayants… C’était bon, des maudits beaux gros monstres et on attendait tous quand il allait lancer son rayon… Je sais pas si on peut appeler ça l’imaginaire japonais, c’était quand même un peu dur pour les enfants. J’essaye de comprendre pourquoi les super-héros emballent tant les enfants. Je vous parlerai pas de Goldorak j’étais déjà trop vieux. Je préférais les bandes dessinées Marvel on en fait maintenant des films avec une excellente psychologie de super-héros. Je me suis éloigné de mon senti, j’ai pas la psychologie de super-héros, je suis juste un ti-monsieur ordinaire. Avec parfois des sentiments de retour en arrière… J’écoute, j’écoute pense à l’amie psychologue, j’espère que tout va bien pour elle. Ce soir on profite d’un magnifique coucher de soleil. J’ai pas aimé ma fin de journée, j’ai parlé de colère avec les intervenantes me semble que la colère ça fait partie de mon monde intime. Quand je serai en colère je vous l’écrirai ici. Bon! Je me calme dans la solitude devant mon écran d’ordi, un peu plus tard je vais m’installer devant la télévision pour une émission sur la dépression. J’aime pas beaucoup les gens qui me disent comment vivre, je commence à le savoir… Je suis capable de faire mes choix, de voir où c’est pour le mieux du moins je le crois. Voilà à quoi mon écriture ressemble ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Encore debout au milieu de la nuit, je prépare mes bagages, quatre jours avant de partir. Ce matin le petit déjeuner c’était des céréales. Je pense à la nièce et à son bébé… Ça fait deux jours que je gosse pour avoir une alarme courrier. J’y arrive pas semble que c’est le serveur. J’ai toujours tous mes voyages en tête… Je retourne me coucher… Bon! Viens finalement de me lever, ce matin ce sont des troubles électriques… Je crois que c’est parce-que le climatiseur tire trop de jus pourtant il est à l’arrêt. Je crois avoir une tonalité décati, défaite… Il est quatre heure quarante, souvenir de l’oncle Rolland  qui se levait à cette heure-là pour aller faire son train, traire ses vaches. Cette nuit avant de dormir je pensais au genre de vie qu’on avait offert à mon père. Bungalow, voiture, piscine, roulotte, maison à la campagne moi je voulais pas ça, je l’ai pas eu mais j’ai souffert, maintenant ça fait plusieurs années que je vie dans un studio du goulag occidental, c’est pas mal, cette nuit c’est quand même humide j’ai eu de la difficulté à démarrer le climatiseur. J’arrive pas à vous écrire mon senti, à vous dire comment je suis désolé et désemparé, c’est toujours très narcissique ce que j’écris… Après une longue « carrière » à recevoir des soins psychiatriques j’imagine que ça mène à ça. Je sais pas trop si j’écris « pour l’amour de l’art ». Une fois, une bonne fois je devrais essayer d’écrire une histoire mais je sais pas si c’est aussi libérateur que ce que je vous écris là. Encore une phrase laide. J’aurai passé la nuit entre le lit et l’ordinateur… Je pense à la photo qui vas illustrer le texte, cherche quelque chose dont je pourrais faire l’éloge c’est plutôt quelqu’un Sabrina chez Apple une demoiselle bein de service et qui connais son boulot. « Matagami blues » https://soundcloud.com/felix-b-desfosses/03-matagami-blues-mathieu  je sais pas d’où ça viens ce genre de toune ça remue toujours quelques chose en moi. Je sais bien le goulag occidental c’est pas Blanc-Sablon, ici on a tout ce qu’il faut mais rien entre les deux oreilles… Viens de me réveiller c’est une rédaction en plusieurs étapes que je viens de faire. Quand je me lève le matin je suis rarement très angoissé, je croyais être capable de me souvenir de mes rêves mais non! L’ami viens de téléphoner je termine ceci et je le rappelle. Me suis préparé un café dehors c’est très beau temps, c’est un désavantage du matin on a pas grand-chose à raconter la tête vide. Je me souviens du patriarche qui faisait ses exercices matinaux. Je sais pas pourquoi je me dépêche y’a rien qui presse. Le propos est toujours le même mes affres intérieurs. Encore une fois j’aurai broder et pas dis grand-chose Je vais arrêter bientôt je crois pas que celui-ci vous plaise. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 16 août 2016

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai de la peine, le serveur de courriel fonctionne mal. J’ai l’appareil photo accroché dans le cou… La télé diffuse les infos… Il pleut c’est triste comme journée. J’écoute, j’écoute pourtant j’entends rien, c’est l’angoisse pure qui fait de courte journée. On est pas supposée répété deux fois le même mot. J’ai pas parlé à la matriarche. Je passe mes nuits debout et je dors toute la matinée… J’ai hâte de prendre l’avion. J’attends que le système informatique, le réseau se stabilise, « Rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là »-Jacques Prévert https://www.youtube.com/watch?v=AW8kS7zjpyU  Yves Montand en faisait une interprétation superbe… Je pense à tous ces cataclysmes, inondations, feu de forêt un peu partout dans le monde, U.S.A., France… Je fais toujours de la même façon, parti comme c’est là le bébé de la nièce vas être gros… La semaine passe rapidement, je pars lundi, vous le savez!... Les chansons qui traitent de Washington sont toutes des chansons engagées, tout à coup je pense aux photos de New-York… J’arrive pas à construire un texte conséquent qui dis quelques choses de vrai et d’intemporel. Je m’en demande peut-être trop. Encore quelques choses d’étrange dans ma tête « Les fées ont soif »-Denise Boucher https://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Boucher  Je crois que c’est un texte féministe militant. Madame Boucher a aussi écris « Un beau grand bateau » pour Gerry Boulet https://www.youtube.com/watch?v=zVp7h-abYbo  J’arrive pas à mes mots intimes, à la simplicité/poésie sans droit d’entrée/il faut payer de sang/de chair/ écouter le cri/ de l’enfant qui viens/ et comme lui se mettre au monde/ au jour/  Je suis vieux pour écrire des affaires de même, croire à ma naissance, à ma renaissance je suis beaucoup plus d’un âge médiéval même si je sais pas ce que je dis là, des hommages aux Papes, peut-être aux Cisterciens. Je pense… Veux écrire sur mon monde intérieure, la renaissance catholique c’est très Christique, c’est une résurrection. Je sais pas ce que j’écris, n’importe quoi mais j’y crois… le mal/ le mal à droit/ à rien/ juste qu’on le coupe/ qu’on l’égorge/ au chant du bien/ fou furieux de vengeance. Pourtant mieux vaux croire au pardon.  https://www.youtube.com/watch?v=VQS2DQGoRDY  un Libera, je suis libre faut pas que je l’oublie mais j’ai jamais rien eu pour une chanson. Je pense encore à la pleine citoyenneté, le malheur c’est ma jeunesse perdue mais j’ai acquis un peu d’expérience. Je mêle les Cisterciens et les Grégoriens y’a des siècles entre les deux et je crois que les cisterciens sont moins dans les règles. Maudit grand sale/écoeurant/ pourtant/ ces mots de ceux qui font mal/ c’est moi, moi, moi/narcisse. Je m’excuse ne suis pas que ça… La femme d’un oncle regretté m’avais dit que j’étais chanceux de pouvoir m’exprimer comme ça. Je sais plus quoi vous écrire ce soir… Je m’essaye parfois à la poésie. Vous lisez et me direz si ça vous a plût. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vous tiens…À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de ma nuit espérant le jour, endormis des mots espérant faire le tour. J’aimerais que vive la poésie et toujours l’amour, ces mots ceci c’est pour. Traduire mon ennuis, traduire mon séjour dans ce pays et faire le tour, vous me voyez petit pourtant je suis lourd. J’aurai jamais finis un jour je serai sourd, du poète je vole la tour en haut j’y suis pensant à son velours, mal saisis je fais le détour avec l’ennuis qui me tourne autour, Thomas, Thomas viens t’en on t’attend comme toujours aux jours de pluie comme aux beau jours. C’était une sorte de poème une rimaille. Quand j’écris je pense souvent à monsieur Racette le prof de discours poétique… J’aurai presque donné ma vie à cette chose, l’écriture. Je peux dire que je m’y adonne avec plaisir, je pense à ce gars qui écrivait des appâts  pour les jeunes filles, écrire pour se faire aimer… Je mange des barres croquantes en pensant étrangement au poète Gaston Miron… Une journée de moins avant mon départ. Hier j’ai appelé à l’hôtel, la réservation est O.K. Mon pays c’est le goulag occidental on y parle pas le beau français du terroir, j’entends même beaucoup d’anglais… Je reviens à mon sentis, cette nuit je suis endormis, je laisse plus les pensées mortifères m’envahir. Tout à coup y’a une odeur de compound d’atelier d’usinage, je commençais à quatre heure pour finir à minuit… Y’avait un ami qui après le travail se rendait au bistro, une boîte de nuit j’y allais pas je savais pas trop quoi faire j’allais me coucher… J’ai jamais été très bien intégré bien que je n’aime pas ce mot. Maintenant je suis vieux et à la retraite… Je ne cherche plus, pense beaucoup moins à ce complot imaginaire… Je me fait mon ergothérapie personnelle. J’y arriverai/ j’y arriverai/ aux couleurs dépieutées/ au transit dépassé/ hors-là loi/ d’une seule/chimiquement asservis/avec un manque à gagner/au fond de la rue/dans l’herbe à poux/ ma tête pendule/ mon corps pendus/H2O/ ce désespoir qui cogne/baignant comme une vieille carpe/ dans la swompe/ qui n’attend que d’être remplie/ c’est pas des concours que je veux, votre poésie est aussi valable que la mienne. Ce qui est étonnant c’est que ça ne prend que quelques minutes à lire ce que j’écris pendant des heures. Tout-à-coup je suis muet, en tout cas si mon écriture parle j’espère qu’elle est loquace, j’arrive pas à la faire évocatrice. Je cale/dans le fond des mots/ dithyrambiques/ que je sais pas ce que ça veut dire/ ça me sort de la tête/vous aurez lu/ on se sert pas de la deuxième personne du pluriel/ dans la « poésie »/ J’entends le tic-tac de la pendule/ les mots vont mal. Je suis dans la concrete jungle, je sais pas c’est peut être Asphalt jungle https://www.youtube.com/watch?v=IXrP6Uo4nUI  Concrete jungle c’est Bob Marley https://www.youtube.com/watch?v=y07vgARrOUE  J’espère que vous avez fait une bonne lecture, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 15 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis à bout, mais j’ai réussis avec le très compétent service à la clientèle d’Apple, à récupérer le courriel sur ma tablette. Ai croisé le camelot de L’Itinéraire le journal des itinérants de Montréal. J’ai pas pu l’acheter j’avais pas d’argent sur moi. Je voudrais que la tablette sonne quand arrive un courriel mais je suis pas capable de la régler. Je pense toujours au bébé que la lectrice de l’Outaouais attend, je suis un peu inquiet ça commence à faire longtemps… Je fais une prière. Je sais maintenant le nombre de gigs sur la tablette. Lundi prochain je serai à Washington, pour le moment je viens de dire que j’irais jouer aux cartes ce soir. La palette d’émotions, de sentiments, d’impressions est assez grande je devrais pas avoir de difficultés à les nommer à les exprimer. On m’a téléphoné en me demandant si on me dérangeais, j’ai répondu que c’étais rare qu’on me dérange, je suis pas un chirurgien à l’urgence, je n’ai pas de choses si importantes à faire. J’ai choisi la photo pour illustrer, c’est une photo d’un temple marchand de l’est de Montréal… J’ai de la peine, je crois que j’ai tout dis, le voyage s’en viens je vais arrêter ça pour une semaine, je vais juste garder le cahier. Je regarde le stylo du O’Lunney’s, Times square pub à New-York, on peut y manger jusqu’à trois heures du matin et boire de l’alcool jusqu’à quatre heures mais c’est à Washington que je vais pas à New-York. Cet après-midi je suis allé au supermarché. Je suis revenus à la marche je crois que je vais être bon pour la marche à Washington. C’est assez terrible comment ceci est mal écris. Cette semaine je vais acheter de l’argent américain, ce soir y’a un parfum de B.B.Q. La voisine passe  son temps sur la passerelle, elle comprend pas ça l’intimité, c’est pas un boulevard. J’essais de figurer comment je me sens, fatigué oui, irrité aussi. Je baille c’est rare… De retour de la partie de carte, je me suis amusé… J’ose pas écrire ça, il me semble que la « littérature » c’est plus profond que ça. C’est comme je vous disait au début je suis à bout, je donne dans l’insignifiance… Épuisé, j’ai presque décidé d’arrêter là, la rédaction de ce blog disons que pour ce soir ce seras mon baroud d’honneur, ça me demande beaucoup mais je vais y arriver… Je vois l’écran comme si on y avait étendu une couche blanche d’apprêt à peinture… Le soleil se couche c’est beau parfois ça annonce bien pour le lendemain. Je suis pas plus bêta qu’un autre, mon écriture est honorable je crois. Crisss!!!/vaux pas cher la tonne/le vers/ c’est du volume poids plume/bein de la place/ pour pas grand-chose/tenté par les mots des poètes/cherchant les miens/dans la platitude/ au bord de l’escarpement/. Je termine comme toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Autant y aller avec les faits, je suis insomniaque. J’en profite pour vérifier ma réservation d’hôtel pour la semaine prochaine. J’espère que la gentille nièce de l’Outaouais va accoucher bientôt, on attend Thomas avec impatience. Cette nuit tout est calme sur le goulag occidental. Un scooter avec le son d’une chainsaw passe… Je bois un jus d’orange et pense aux déjeuners de l’hôtel. Je me rebranche sur mon senti pense à ces amis disparus de ma vie. Tous les petits bruits du quotidien me font pensés à la bande son des documentaires québécois de L’ONF des années soixante dix « peut-être bein que je mélange la vie pis les vues »-Pierre Harel  https://www.youtube.com/watch?v=ZMXIKwKoFNg  Ouais! Ma vie ça tourne autour de deux ou trois chansons marquantes… C’est lundi j’ai dormis un peu, le climatiseur s’est arrêté automatiquement, y’a l’odeur de vieilles bières échappée sur les tapis des bars… Je sais pas combien de personnes sont tué par l’alcool a comparé avec la cigarette. Je sais ça sonne comme un jugement très moral et reste toujours étonné de la grosseur de certaines succursales de la SAQ et des gens qui sortent de là avec des caisses d’alcool. Quand j’ai rien à dire j’écris sur l’alcool  comment on laisse les gens se détruire. Je vous laisse tranquille avec ça bientôt le pot seras légal, moi j’y crois pas au bien que ça fait, peut-être un peu sur le moment mais quoi dire des poumons?... « Le monde a bien changer »- Gérald Leblanc le regretté https://www.youtube.com/watch?v=4xemPxfozwY  On attribue sur le web cette chanson à Wilfrid LeBouthillier mais c’est faux… Tout ça pour dire que les poètes on les considère pas beaucoup. En ce moment je cherche, je cherche pourquoi, pourquoi j’ai tous ces poètes dans la tête. Je veux peut-être qu’ils me laissent une place mais la poésie, je crois est toujours obscures, quand aux chansons ça entre par une oreille et ça sort par l’autre. Poésie/ maudite marde/ dis moi pourquoi je t’aime/ au point d’être scatologique/ ça m’écoeure poésie/ ça m’écoeure/ mes mots sont pas les tiens/embarqué dans des histoires qui tanguent/les bubblas de Jos/ les jos comme on appelle les formes/ en admirant la chair/ comme un jeune homme ignare… Il faut écouter avec respect comme le fait souvent le poète, je pense à Chloé Sainte-Marie qui s’est approprié heureusement les mots des poètes. J’écoute l’émission Poète vos papiers  http://radiocentreville.com/wp/319-2/  Je m’accompagne de musique cette nuit!!! Je suis en maudit cette nuit/ en beau joual vert/toujours triste/ j’essaye de ressentir/ masoch/la terreur me plonge dans l’interdit/ pas de violons/ puisqu’on cherche le mobile en pensant à l’artiste en le voulant de gauche. C’est assez terrible d’écouter comme si l’univers n’était habité que par des poètes. La vie est remplis de mots et on sacre comme un Christ de Rio. Bon j’y arrive puisque la nuit est courte et qu’il faut conclure, j’arrive quand même à rien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de terminer la lecture d’un recueil du journal Spirou. Ça me sort de mon angoisse et c’est comme si je retournais en enfance. Ai beaucoup aimé le numéro sur les vacances… Cet après-midi c’est comme si le soleil voulait apparaitre. C’est toujours étonnant de voir comment l’écriture, la même, peux décrire les grandes angoisses et les pires niaiseries qui ne sont souvent que les deux facettes d’une même pièce, je crois que bientôt ce seras l’anniversaire de naissance d’une lectrice de L’Outaouais et de son fils, elle attends un autre enfant ces jours ci, c’est le quatrième on l’aime déjà. Je prends une douche!!! J’aime le parfum, l’eau de toilette ça me fait toujours pensés au départ en voyage. C’est pour bientôt, une semaine encore… Je regardais les sportifs aux Olympiques, j’étais ému. Je sais pas trop pourquoi j’ai jamais été proche des milieux sportifs. Semble qu’il y a des gens à Montréal qui veulent organiser des Olympiques culturelles, j’y crois pas beaucoup, la mesure des émotions? Les meilleures? La culture c’est quand même la rigueur mais je crois que les concours font tomber dans le kitch… Mais oui! Mais oui! Je pars loser… me sens toujours vide. Je regarde passé le temps, j’aime encore et pourtant pense à ces textes impubliés, impubliables sur la haine des jeunes filles… Non je tomberai pas dans l’autodénigrement. J’ai pas beaucoup de lecteurs lectrices. J’arriverai jamais à avoir un lectorat plus grand de toute façon je sais que la plupart de nos écrivains québécois sont dans l’enseignement, me semble que c’est un lieux commun… On est américain avec nos casquettes de baseball, nos blue-jeans et nos bouteilles de Coke. Là je pense aux Bérets blanc, au Crédit social j’ai jamais trop su leurs visions politico religieuse. Je prends un café, tout à coup j’ai mal, mal de n’avoir rien à dire aussi prolifique qu’un rédacteur de la revue Vers Demain. Je vais terminer de rédiger ça en vous exprimant ma peine, c’est des mensonges et puis après, la vérité est souvent vide et anxiogène. J’arrive pas à vous écrire autre chose que ces phrases sans suite comme si je recommençais à chaque fois une nouvelle idée une nouvelle expression. Suis-je un échec? Je sais pas, le beau est loin, la beauté littéraire autant… Je pense aux copains qui avaient aucun livres chez eux… Je pense au pusher qui m’avait donné des photocopies de livres comment écrire un scénario… La façon ça m’intéresse pas sauf la mienne que j’essais de garder unique. C’est pas fort cet après-midi, je fais du rase-motte avec le logiciel Word, ça vole pas haut. J’entends des loops de guitare électrique… Je cherche la raison, non j’ai pas de raison c’est du délire comme toujours… Je sais pas si vous estimez ce que j’écris mais je vais pas vers les grands prix littéraire. Je suis pas assez fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine sur ces pauvres mots!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard