samedi 23 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vous croyiez vous en tirez ce soir, mais non! Je me suis reposé quelques heures, ce soir dans le goulag occidental ce sont les feux d’artifices. J’écoute ce que ça me dis à l’intérieur, hier on parlait de rythme pour la poésie c’est ça qui est le plus difficile et retrouver sa tonalité d’enfant. La poésie on veux qu’elle soit correcte quand c’est justement pas ça, il faut qu’elle sois extraordinaire vous avouerez que c’est tout un bail. J’y arrive pas souvent, je me rabat sur le parfum des bonbons Life Savers et la lecture de bandes dessinées pour enfants. C’est vrai qu’on en a rien à foutre de mes petits problèmes c’était plus important de trouver de l’argent pour acheter du chewing gum où du chocolat, papa était toujours là le vendredi, je me souviens que le vendredi il me donnait même de l’argent pour aller à la brasserie. Je sais pas si ça existe encore ces lieux remplis de monde qui boivent de la bière en fut, ça doit y’a maintenant tellement de bière artisanale. Remarquez que j’ai jamais aimé l’alcool ou si peu c’était quand même la seule boisson que j’étais capable de boire en quantité industrielle, je me rappelle avoir frôlé le coma éthylique avec de la vodka, je suis toujours dans ma thématique, pauvre fou! Je me trimballait dans les bars en faisant l’intéressant pendant que l’orchestre, le barman, les waiters et les busboys gagnaient leurs vies à servir le gros lard que j’étais. Je vous parle pas du disc-jockey, ils étaient tous plus intelligent que moi remplissant leurs poches de ma faiblesse. Elle est finie cette histoire là, je suis trop vieux pour sortir, c’est toujours le souvenir de cette jeune fille au Café Campus qui dansait avec le diable au corps. Je devrais pas écrire là-dessus, je me souviens très bien des problèmes que ça me causait, le gars disait que j’étais un drifter, une épave il avait raison… Maintenant je ne suis plus seul, je suis en compagnie d’un être spirituel qui veille sur moi. Comment si longtemps j’ai voulu mourir, j’acceptais pas de vivre avec cette maudite schizophrénie, maintenant ça s’est calmé, j’ai fait mes différentes expériences je sais où ça mène, où ça m’a mené. Faut pas que j’oublie aussi que j’ai été rejeté, ils avaient raisons j’étais qu’un jeton une pauvre crapule à futon pourtant c’est loin et c’est long cette attitude de poltron… Le feu viens de commencer ça pète et les enfants crient de joie… Les souvenirs c’est de me colletaillé avec l’équipe de sécurité d’un bar, de me faire vider, de me faire brûler, jeter sur le trottoir et ensuite de me faire casser un bras, je m’ennuis pas de ça… Je sais on raconte pas ça, mais la rixe c’était une façon d’avoir un contact humain, violent vous me direz mais présent quand même. Comme toujours je termine et c’est la même histoire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!Au revoir!!!

Bernard

 

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas… Juste vous dire que l’ordi marche au poil. Je crois que je vais utiliser une photo de l’œuvre du grand muraliste Zilon… Je suis mal partis cette nuit, le climatiseur aussi marche au poil… Hier sur facebook y’avait un débat sur la poésie et comment il faut être adulte pour s’y adonner, rechercher le rythme et les paroles de la jeunesse d’une façon adulte et mature. C’est difficile, très difficile je risque d’avoir l’image d’un taré. J’arrive pas à défaire mon discours, à écrire comme si j’avais quatorze ans… Je cherche pas le salut, tout ça c’est l’histoire d’une défaite. Je suis quand même arrivé où je voulais, dans l’écriture… J’ai pas beaucoup publié sauf là http://editions-hache.com/commande.html . Je suis insignifiant comme un adolescent cette nuit. Je reste un obscur poète du début du vingt-et-unième siècle, dans quelques années je serai complètement disparu. Parfois je confonds la poésie et la vie de rock star. Je pense à Oscar Wilde et sa vie de dandy… Le rythme, le rythme, c’est pas un clavier de piano mais je dois en sortir une musique singulière et pas trop pathétique, une lumière dithyrambique, je sais pas ce que je viens d’écrire là j’aurais besoin d’un dictionnaire analogique en espérant le tout analgésique pas trop dynamique, c’est facile c’est rime de bique, j’écris comme on trait la chèvre sans trop d’arithmétique je compte pas les vers mais oui courrez à l’alambique le dispensaire de l’alcoolique. Ouais!!! Quand j’écris des affaires de même je montre mon immaturité comment la nuit me rentre dans le corps. Je pense au grand artiste de théâtre qui dis ne pas écrire un mot, je crois qu’il a tout dans sa tête pourtant est-ce vrai? C’est la nuit de vendredi à samedi, le last-call arrive on fait clignoter les lumières, on vois comment l’autre est laid comment sois on l’est, pas terrible, on cherche quelquun, je ne sais qui, le désir de parler de raconter cette nuit perdue dans les illusions en espérant prendre l’avion… Dolbeau et les mots, le grand poète est pas jeannois il vient du nord de l’Ontario, Sudbury je crois, c’est le genre à vivre dans une toute petite chambre d’hôtel pour cuver son vin… Je peux juste vous dire ma nuit dans le goulag occidental elle se répète à l’infini, les voitures n’arrêtent pas, les poètes doivent-ils être écologiste? Pose pas de question écris, tu verras plus tard pour les ennuis quand tu seras mal-pris, allons, allons, t’a pas un rond c’est bon, tu pète tes boutons comme un mauvais garçon et t’a peur de traverser le pont. Tu veux couper tout ça et ne garder que les rimes riches et suffisantes. Il ne resteras plus grand-chose et oui! Je suis un pas grand-chose voilà ici on avait besoin d’une rose qu’on arrose comme ces nuits sans pause. Je bloque à rock. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai bien aimé ça vous aussi je crois. Au revoir!!!

Bernard

vendredi 22 juillet 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ai commencé à rédiger le cahier du voyage à Washington. Fait une lecture édifiante sur la peur ce genre de défaite ressemblant à un attentat terroriste que subit l’alcoolique toxicomane. Il tombe mais pour mieux se relever après être passé tout près de la mort. Je veux être clair, j’ai été vaincu une fois mais je continue le combat accompagné cette fois d’une force spirituelle. Il est pas question de vous convaincre comme bien des choses il s’agit de moi, vous en faites ce que vous voulez, je suis pas prosélyte… La foi m’amène parfois le calme, je l’ai pas toujours disons que je croie par intermittence, ça sonne sauté, y’a des matins où je me lève athée pour à la fin de la journée remercier. Ce que je vous écris aujourd’hui c’est aussi de l’ordre du senti, les voix sont pas toujours spirituelle, parfois elles sont l’angoisse qui parle… Souvenirs aussi d’autre lieu d’autre gens et la douleur de l’existence vide… Dans ma vie j’ai déçu bien des gens mais la plus grande déception c’est moi qui l’ai eu, je pense à l’humilité qu’il fallait pour passer la moppe toute la journée. Non je le ferais plus, mon devoir maintenant je crois que c’est celui d’écrire… Aujourd’hui dehors c’est torride, ce matin suis retourné dans le parc prendre un café avec l’ami on avait pas grand-chose à se dire. Je pense aussi à l’amie danseuse qui devrais revenir bientôt, si y’a quelqu’un qui a du courage c’est elle, aphasique et elle trouve le moyen d’en rire. Viens de croquer une pomme, non! Non! Non! C’est pas la pomme d’Adam quoi que j’attends encore Ève pour profiter du temps. Ce que j’ai toujours derrière la tête ce sont les attentats dans ce beau pays qu’est la France, un jour la paix reviendras et j’y retournerai en sécurité. Je pense aussi au neurasthénique que je suis selon les dires de Godbout. Mais non, je veux pas mourir, je veux plus mourir me semble qu’il y a encore beaucoup de choses à voir, à vivre… Vous allez me dire il est un peu tard pour commencer à vivre, mais avant je survivais entre deux jobs, deux saouleries épuisantes pour ensuite passé des journées à l’urgence de l’hôpital sans admettre ce que j’avais ni même l’accepter… Comme toujours je souhaite pas ça à personne, ça m’a rabaissé le caquet… Cet après-midi je suis content d’être chez moi pas trop souffrant, juste un peu, le seuil du tolérable. J’ai hâte de voir Washington, l’immense musée Smithsonian … Je regarde encore le guide du National Geographic , je pense que mon anglais est O.K. j’ai réussis à survivre à Londres et à New-York je vois pas pourquoi ce serait plus difficile à Washington. J’ai regardé le lexique anglais du guide, j’en connais un peu plus que ça je devrais me débrouiller. Voilà ce qui se passait chez moi cet après-midi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai arrêté le climatiseur, ai souvenir du thérapeute qui trouvais que j’étais fort. J’ai arrêté de boire après ma dernière rencontre avec lui. Dehors il pleut, je sais pas trop de quoi vous causer, il me disait que j’avais une habileté à vivre en communauté, voir « la maison de chambres ». J’y vivais seul sans visite de personne jusqu’au jour où un ami « coké » est débarqué. J’ai faillis mourir y laisser ma peau, j’avais un peu d’argent que j’ai utilisé  pour produire une cassette. Je croyais pouvoir placer un extrait mais je crois que vous avez tous une copie de cette cassette… C’est vrai que maintenant c’est des cd où c’est virtuel https://www.youtube.com/watch?v=vwUHpDvOxRo Voilà j’ai trouvé cette vieille chose, ça va peut-être vous rappelez. Je me comprend pas, je sais pas ce que je fais à toujours piocher sur la même affaire, c’est de l’ordre de l’obsession… Avec ça je me signale vraiment comme prestataire… Je pense à la blonde du copain que je serais incapable de reconnaitre c’est pas plus mal. L’horloge cliquette, je vais prendre une douche je veux sentir bon… Voilà c’est fait je suis parfumé, étrangement j’ai pas pu m’empêcher de pensés à « La grenouille »-André Guitar https://www.youtube.com/watch?v=PGuXANtPvLw J’ai jamais entendu rien d’aussi vulgaire mais je peux pas m’empêcher d’en rire… Ce blog que je vous fait c’est déjà de la vieille école http://legoulag.blogspot.ca/search?updated-min=2009-01-01T00:00:00-08:00&updated-max=2010-01-01T00:00:00-08:00&max-results=31  Mais y’avait déjà ça pour ceux qui veulent me voir la face. Il est trois heure vingt le matin on sort du bar, très saoul en marchant au milieu de la rue, on veut pas rentrer chez soi, on a bu tout l’argent du loyer et on arrive plus à oublier. Si vous saviez comment je suis heureux d’être sortie de cette folie là Vous devez me trouver fatigant avec ma thématique de l’alcoolique. Voilà pour me racheter je vous met la version la plus pop de la passion https://www.youtube.com/watch?v=IvVr2uks0C8  Quand je suis debout comme ça la nuit je pense toujours au voyage. J’ai peur qu’on m’arrête aux douanes des U.S.A. pour ce que j’écris ici, disons que je me donne un peu trop d’importance. Brit de Burberry voilà l’eau de toilette que j’utilise, malheureusement le blog a pas la dimension olfactive. J’ai hâte de prendre l’avion, je pense au vieux groupe Jefferson Airplane https://www.youtube.com/watch?v=WANNqr-vcx0  qui étais lui vraiment à l’époque des hippies. Dans les années soixante-dix le petit bourgeois que j’étais pouvait pas imaginer que c’était finis cette affaire de hippies. On en était au Lime Light https://www.youtube.com/watch?v=kBUXKmxOdZ4  quoi que d’un côté t’avait les granos dans le vieux Montréal et les discos sur la rue Stanley au Lime Light.  Parfois je prenais une bière à L’Iroquois http://grandquebec.com/montreal-touristique/hotel-iroquois/  Cette nuit j’ai comme souvent laissé tomber mon senti, dehors y’a des gars qui gueulent, ils s’ennuient dans la nuit. J’essais de vous terminer ça sur un bon ton. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Encore neuf mots et je termine! Au revoir!

Bernard

jeudi 21 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Avez-vous chaud? Ici cet après-midi je suis allé prendre un café et mangé un beigne dans le parc avec un ami. Jeudi soir, beaucoup de gens sont en vacances. Je suis toujours étonné de voir comment certaines personnes écrivent et agissent à la perfection, quand je vois ça je me sens comme un pauvre minable. C’est étrange parce que je vois pas les défauts chez les gens à moins qu’ils soient saouls où Hells Angels… Pas vraiment que je les vois pas mais j’en prends conscience un peu tard… Je suis plus dans l’état où il faut que je travaille sur les miens… Je viens juste d’avoir un court déjà vu… Je racontais aujourd’hui à l’ami que j’étais un peu plus heureux qu’avant dans le délire de mes multiples maladies mentales. Toujours mais toujours la même thématique, je vais essayer de faire quelques chose de différent pendant mon voyage à Washington mais ce seras pas pour le blog moi aussi je prendrai des vacances. Ce midi j’étais dans le parc Médéric Martin qui est maintenant très bien aménagé avec une pataugeoire pour les enfants, des arbres et de l’ombre avec en plus pour les amateurs d’art quelques sculptures. L’ami me demandait si dans la famille y’avait un gros historique de maladie mentale? J’ai pas pu faire autrement que de penser au patriarche et à sa mère ma grand-mère, il disait qu’elle avait une servante j’ai toujours cru que c’est parce qu’elle était malade incapable de s’occuper de la maisonnée, peut être que je me trompe? Je pense que c’était dans les années trente, à cette époque les gens gardaient leurs problèmes en famille. Je veux pas blesser personne si vous la savez l’histoire de ma grand-mère paternelle raconté là moi, quoi que ce silence sur cette personne me parle beaucoup. Je sais le stigmate de la maladie mentale dure longtemps aussi longtemps que le tabou auquel il est associé, c’est lourd et parfois même on va accuser, pourtant, je voulais dire on mais je, je pratique la pleine citoyenneté ce qui mène à mon rétablissement, je remplis mes obligations, je paye mon loyer et je respecte mes valeurs donc je me rétablis, c’est pas nouveau mais mes devoirs faut que les remplisse aussi. Encore une fois je crois vous avoir écrit là-dessus, quand-même ça me rappelle que j’ai plus de plaisir à me rétablir qu’à m’enfoncer dans la maladie. J’essais d’accepter sans me battre contre la psychose, rester abstinent et là je porte pas un jugement sur vous, vous faites ce que vous voulez, mais pour moi boire de l’alcool vaux mieux me tuer. Quand je me rends à l’institut je passe toujours devant une S.A.Q. et ça me fascine de voir les gens qui sortent de là avec des caisses d’alcool, et là j’ai une pensée pour ma petite sœur qui nous a quitté. Je fais une prière. Je vous quitte en  vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 20 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dehors ça gueule, ce sont de belles nuits pour les itinérants quoi qu’il n’y ais jamais de belles nuit pour dormir dehors. Je sais ce que le solitaire se dis, c’est juste une mauvaise passe, je vais m’en sortir tout seul, demain j’irai dormir chez un copain… Mais quand on arrive là souvent y’a plus de copains, plus d’argent aussi, faut vraiment savoir ce qu’est un bon matelas, un chez soi qu’on ne partage pas, la liberté de faire à la maison ce qu’on veut quand on veut… Souvenir aussi de ces amis qui louaient des maisons ancestrales pas chauffables, des nuits comme aujourd’hui ça va mais quand c’est pas rénové c’est humide et on dors pas… Ce soir j’entends les filles jurées comme des charretiers… Je pense aux chirurgies plastiques des années soixante-dix qui étaient vraiment pas réussies. C’est loin de moi tout ça, très loin pour revenir à cette nuit je me suis fait deux sandwichs. Je sais pas pourquoi je me rappelle de ces filles là, j’ai pas besoin d’eux quoi que ça peut faire pensés au désir de s’en sortir seul. Je les aimais pas c’est pas une raison pour faire mal. Je crois qu’elles hésitaient pas à me blesser, je reste conscient que ça partais de moi… Je les trouvais jolies les vieilles maisons mais j’ai jamais eu les moyens de m’en payer une pour la retaper. Mais oui vous pouvez faire une analogie entre les filles et les maisons, ni une ni l’autre étaient dans mes moyens, c’est pas au bar qu’on fait des économies… Encore a pensés à mon ennemi le mécanicien de machine fixe, je sais pas ce qu’il est devenus. Dehors un insomniaque se promène en skateboard… Il fait frais le climatiseur s’est arrêté, y’a des amis sur facebook qui ont taggé des photos de climatiseurs, et de mode d’emploi… Je vieillis, je vieillis en pensant au patriarche et aux oncles décédés… Parfois j’ai envie de tout arrêter de tout sacrer ça là c’est mon senti du moment. Le drame c’est de ne plus avoir d’autre rêve que l’écriture, d’écrire et de voir la vie filée en me laissant embêté… Je pense qu’on a tous nos passions, pour certains c’est le sport vélo, skis pour d’autre c’est la pêche et la chasse d’autre encore le jardinage nommez en, y’en a autant que d’amateurs mais j’ai de la difficulté à considérer l’écriture dans cet ordre là. L’écriture c’est tout expression ce que j’essaye de faire ici, c’est un refuge aussi on y abrite ce qu’on a dans la tête tout en le partageant parfois… J’ai souvent eu de la difficulté dans la douleur mais l’écriture m’a aidée. Je pense à tous ces critiques à la petite semaine, je précise que le prof d’histoire de l’art n’est pas concerné, qui la trouve inutile l’écriture pour qui chercher un style ça a pas de sens. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!À bientôt!!!Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça va être chaud, on vas en profiter et si c’est trop on va utiliser le climatiseur. Au Québec c’est comme ça des hivers à geler et des étés à brûler. « J’ai souvenir encore » -Claude Dubois https://www.youtube.com/watch?v=SrnBqhfhHRk  Moi j’ai pas vécu mon enfance dans un taudis, j’ai connus la pauvreté et les coquerelles les rats aussi beaucoup plus tard… « L’escalier »-Paul Piché. Une belle chanson émouvante https://www.youtube.com/watch?v=RYYlVEeO_8w quand j’écoute ça je pleure, lui est revenus moi je suis partis et je suis jamais revenus, j’étais « perdu dans Montréal » -Éric Charden https://www.youtube.com/watch?v=Cr-uIltyvXU. Je sais même pas si vous les écoutez les chansons. Ce soir je dors pas, je veux pas écrire de stupidités quoi que pour moi vaux mieux ça que ne rien écrire… Vous en faites pas je sais ce que ça veut dire travailler mais j’ai toujours eu de la difficulté avec les collègues au travail. Je me rappelle je faisais de l’entretien ménager dans une école secondaire, j’avais toute la misère du monde a passé l’aspirateur sur le tapis du studio de musique, le contremaître disait jamais rien ça devait être O.K. C’était plus difficile de quêter une cigarette fallait rester dans notre zone, c’était l’époque de la virulence de la maladie, j’avais quand même été capable de me rendre dans la région Rhône-Alpes et à Paris… La copine de l’époque devait trouver que je manquais de classe j’étais pas allé au consulat Français de Montréal chercher ce prix, le voyage… Je crois qu’elle avait raison je me serais saoulé au vin en dérangeant tout le monde. Je l’ai déjà raconté… Ç’est vieux tout ça, ça fait plus que trente ans, une vie fatigante je vous dis, toujours cassé a essayer d’emprunter un vingt pour la taverne, saloperie! Je vous raconte ça, ça me fait de la peine, c’est un peu pour ça que j’écris, pourtant je suis pas certain que c’est pas un autre échec et oui vous avez affaire à un raté, à l’âge que j’ai on construit plus grand-chose, j’essaye juste d’arriver, voilà ce soir je crois que je suis plus dans mon senti. Je pense aux amis, y’a des gens que je ne vois plus que je ne croise plus. Je comprends maintenant pourquoi ils me rendaient pas visite j’étais toujours chez eux à insulter leurs copines… Je finirai pas ma vie dans une maison ni dans un château, juste dans un loyer à mes moyens… J’ai jamais cru que je vivrais comme ça mais je dois accepter c’est beaucoup mieux que le mouroir qui a précédé. Je m’y suis presque tué. Je suis quand même entouré de gens sympathiques. J’ai reçu un courriel de publicité B.D. par Amazon. Fr quand j’aurai reçu le prochain je commanderai l’autre… J’espère que le jeune homme à qui je l’ai posté va apprécier, la bédé parfois ça nous console. Je termine en vous souhaitant bonsoir et en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard